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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 18:00

Suite de la chronologie poggiolaise des années se terminant par 9.

 

1849

La chapelle Saint Roch reçoit sa cloche, consacrée à Saint Roch et à saint Jean-Baptiste.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-cloche-de-saint-roch-s-est-tue-99657207.html

 

1899

A la Vignarella, construction de la maison de Jean-Martin DESANTI, sous-officier de carrière et chevalier de la Légion d'Honneur. Elle appartient maintenant à Bernard et Marie-Claude FRANCESCHETTI.

http://poggiolo.over-blog.fr/2018/06/les-maisons-poggiolaises-3-les-autres-maisons-de-notables.html

 

Deux prochains articles détailleront la carrière du deuxième Poggiolais à avoir été médaillé de la Légion d'Honneur.

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (2/2)

2 décembre 1899

Naissance de Nicolas COLONNA. Il fut le plus jeune des Poggiolais ayant participé à la guerre de 1914-1918.

http://poggiolo.over-blog.fr/2018/05/poilus-poggiolais.html

 

1909

- Le 2 janvier, un gendarme est tué à Soccia par Jean SANTONI, dit GIAVANNELLI, qui est lui-même abattu le 6 à Guagno-les-Bains.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/12/du-sang-a-guagno-les-bains.html

 

- En application de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, "Le Journal Officiel" du 5 mai publie l'attribution des biens de la paroisse à la mairie qui devient ainsi propriétaire de "Chioso Chiesale" (ou "u ouijale"), terrain qui avait échappé à la vente des biens paroissiaux de 1803.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/01/la-laicite-en-action-dans-les-deux-sorru-le-tresor-municipal-4-6.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/01/la-laicite-en-action-dans-les-deux-sorru-comment-le-cure-pourra-t-il-manger-6-6.html

 

1929

- Pendant plusieurs jours, un grand incendie détruit toute la végétation des pentes du Ciarvellu.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-le-feu-en-face-de-poggiolo-110152610.html

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (2/2)

- Les élections municipales du 5 mai sont annulées par le conseil de préfecture de Nice. Organisées de nouveau le 30 mars 1930, elles donnent lieu à de tels incidents que le dépouillement a lieu... à Nice! Elles sont encore annulées le 13 février 1931.

http://poggiolo.over-blog.fr/2014/02/péripéties-municipales-et-le-dépouillement-eut-lieu.-à-nice.html

 

1939

- Installation à l'église Saint Siméon du tableau de la déposition du Christ, œuvre de l'artiste Damaso MAESTRACCI. Tableau remarquable par la couleur noire de la peau du Christ et par les soldats de haute taille qui l'entourent et forment un "sepolcro".

http://poggiolo.over-blog.fr/2017/04/solution-a-la-devinette-du-mois-le-christ-etait-noir.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2018/03/le-sepolcro-de-poggiolo-a-ete-oublie.html

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (2/2)

- Le 24 septembre, à la suite de la déclaration de guerre, le conseil municipal décide de créer un magasin municipal pour garantir l'approvisionnement du village contre la hausse des prix. L'initiative dura jusqu'au 27 juillet 1940.

http://poggiolo.over-blog.fr/la-mairie-pense-à-l-alimentation-des-habitants

 

1959

Le 19 mars, le socialiste Martin PAOLI, déjà conseiller général du canton de Soccia depuis 1945, est élu maire de Poggiolo. Il le reste jusqu'à son décès en mai 1968.

 

1999

Arrêt de l'exploitation de l'établissement thermal de Guagno-les-Bains pour cause de légionellose.

 

16 août 1999

Dans le cadre des animations de la saint Roch pour restaurer les églises poggiolaises, exposition de vieilles photos dans les rues du village. 

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/07/quand-les-poggiolais-regardaient-leur-ancetres.html

 

octobre 2009

Le peintre Mario SEPULCRE achève la fresque "Le banquet des amis" pour un tombeau du cimetière communal.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-bonne-annee-de-mario-42832124.html

 

 

 

Et n'oublions pas:

 

1er mars 2009:

démarrage du Blog des Poggiolais.

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 17:55

L'histoire de Poggiolo et de Guagno-les-Bains est bien plus riche que ce que l'on croit souvent. Ce blog l'a prouvé par de nombreux articles. Près de 200 dates ont été recensées dans notre chronologie.

 

A l'occasion de cette année 2019, on peut faire la liste des années se terminant par le chiffre 9 et pendant lesquelles ont eu lieu des événements concernant notre village.

On arrive à un total de 28  dates!

 

Vingt-huit anniversaires d'événements plaisants ou douloureux pour la communauté poggiolaise, comme par exemple:

  • les 250 ans de la bataille de Ponte Novu,
  • les 210 ans de la construction des premiers bassins de la station thermale,
  • les 180 ans du décès du Père ALBINI,
  • les 170 ans de la cloche de la chapelle Saint Roch,
  • les 110 ans de la construction d'une des maisons de notables,
  • les 80 ans de la déposition du Christ, le grand et superbe tableau de Damaso MAESTRACCI, installé dans l'église Saint Siméon,
  • ... et les 10 ans du Blog des Poggiolais !

 

Certains faits se sont déroulés à Poggiolo ou Guagno-les-Bains, d'autres concernent l'ensemble des Deux Sorru ou de la Corse et ont eu des conséquences sur la commune. Ils ne sont pas à oublier.

 

Chaque date est suivie d'un bref résumé et d'un lien vers un  ou plusieurs articles du blog donnant plus de renseignements.

Désormais, vous saurez quels anniversaires seront à fêter cette année!

 

1459:

Pour mettre fin à l'agitation des seigneurs de Cinarca, le Génois Antonio SPINOLA invite les LECA et DELLA ROCCA à un festin de réconciliation à Vico. En réalité, c'est un guet-apens et 23 membres de ces familles sont exécutés.

Les Génois dévastent les pièves de Niolo, Sia, Sevedentro et Sorru in sù. Les maisons de Poggiolo ont très certainement été détruites pendant cette répression.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-poggiolo-les-annees-zero-1459-1-3-67151314.html

http://poggiolo.over-blog.fr/article-le-feuilleton-de-l-ete-les-guerres-des-s-104293589.html

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (1/2)

1489

Après la chute du château de la Foce d'Orto, près de Piana, le 29 mars, Rinuccio de LECA, réfugié au château de Zurlina, près de Murzo, se rend aux Génois le 29 avril. Le commissaire Ambroggio de NEGRI décide la disabitazione, c'est-à-dire la destruction des villages des deux Sorru et du Cruzzini, avec la déportation de leurs habitants, coupables d'avoir soutenu la révolte de Gioan Paolo de Leca.

Les Poggiolais exilés mettront plusieurs années à être autorisés à revenir.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-poggiolo-les-annees-zero-1489-2-3-107040854.html

http://poggiolo.over-blog.fr/article-le-feuilleton-de-l-ete-z-comme-zurlina-67151303.html

http://poggiolo.over-blog.fr/article-le-feuilleton-de-l-ete-les-guerres-des-s-104293589.html

http://poggiolo.over-blog.fr/il-faut-savoir-chercher-le-château

 

1569

A cause de la malaria et des raids barbaresques, la cathédrale de Sagone est abandonnée au profit de Vico.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-nous-garderons-notre-eveque-suite-78158496.html

 

1er avril 1569

Après l'assassinat de son père Sampiero CORSO en 1567, Alphonse d'ORNANO continue la lutte contre les Génois mais ses soutiens se réduisent rapidement à la seule région vicolaise. Un accord avec Gênes lui permet de s'embarquer le 1er avril 1569 pour la France avec 300 hommes, venant majoritairement de Vico et des villages voisins. Il deviendra ensuite Maréchal de France et maire de Bordeaux.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-precisions-sur-st-cesaire-de-letia-92468788.html

 

1589

La carte de Gerhard MERCATOR est la première à mentionner Guagno.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-premiere-fois-pour-nos-voisins-48211191.html

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (1/2)

1589

L'église Saint Siméon, construite en 1545, est mentionnée pour la première fois comme église piévane de Sorru in Sù par Mgr Nicolo MASCARDI lors de sa visite apostolique.

http://poggiolo.over-blog.fr/2013/12/a-quoi-ressemblait-l-ancienne-église-1-2.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/10/permanence-et-mutations-de-sorru-in-su-1/2-les-origines-et-l-organisation-religieuse-de-la-pieve.html

 

1709

De 1709 à 1711, construction de trois bassins en granit pour les personnes voulant profiter des bienfaits de la source thermale. Ce sont les ancêtres de l'établissement des Bains. Le financement est assuré avec les dons recueillis par le Père Jean.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-notre-saint-antoine-a-nous-64870565.html

 

1729

Sainte Restitute est déclarée seconde patronne du diocèse de Sagone, le premier étant saint Appien. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, son culte a un certain succès à Poggiolo, comme en témoignent statue et ex-voto dans l'église Saint Siméon.

http://poggiolo.over-blog.fr/2017/05/solution-a-la-devinette-du-mois-poggiolo-et-calenzana.html

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (1/2)

1769

Le curé de Guagno, Dumenicu LECA, dit Circinellu, participe à la bataille de Ponte Novo, aux côtés de Pasquale PAOLI, avec plusieurs dizaines de Guagnais. Après la défaite, il continue la guérilla contre les soldats français qui incendient l'église de Guagno. 

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/04/une-statue-pour-cicinellu.html

Sur le tableau de PAOLI à Ponte Novo peint par l'Américain Henri BENBRIDGE, un visage serait celui de Circinellu. Il serait ainsi le premier habitant de Sorru in Sù dont on aurait le portrait.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/04/une-statue-pour-circinell-2bis-3-son-veritable-visage.html

Visage présumé de Circinellu

Visage présumé de Circinellu

13 juillet 1789

Mariage de Maria Francesca FRANCESCHETTI, de Poggiolo, et de Giuseppe DEFRANCHI, de Soccia. Pour trouver un époux à sa fille qui était borgne, Anton Francesco FRANCESCHETTI la dote largement, ce qui explique que de nombreux terrains de la commune de Poggiolo appartiennent toujours à des Socciais.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/04/combien-a-coute-l-oeil-de-maria-francesca.html

 

1809

Le département et la commune de Guagno, bien qu'étant en querelle pour la propriété de la source thermale, participent à la reconstruction de la chapelle de Guagno-les-Bains.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/01/la-chapelle-de-guagno-les-bains.html

 

17 août 1829

Jean-Baptiste-Joseph THIRIAUX soutient à la Faculté de Médecine de Strasbourg une dissertation intitulée "Essai sur la topographie physique et médicale de Saint-Antoine de Guagno", ouvrage essentiel pour connaître les caractéristiques médicales de la source thermale et de la géographie des bords du Fiume Grosso.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-faut-il-retourner-a-la-catena-46210075.html

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-vigne-corse-a-table-60933769.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2018/04/l-irresistible-degradation-de-l-hopital-militaire.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/06/depuis-quand-existe-t-il-des-maisons-a-guagno-les-bains-1-2-le-temps-des-huttes.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/10/un-village-dans-le-vent.html

 

15 février 1839

Naissance à Cargese de Jean PAPADACCI qui s'établit à Poggiolo en 1867, premier habitant du village à être d'origine grecque.

http://poggiolo.over-blog.fr/2017/02/grecs.html

 

20 MAI 1839

décès au couvent de Vico du Père Charles ALBINI, "l'apôtre de la Corse".

http://poggiolo.over-blog.fr/article-le-20-mai-aura-lieu-le-24-50488346.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2018/05/je-vais-vous-dire-pourquoi.html

Célébrations poggiolaises: les années en 9 (1/2)

 

(à suivre)

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 17:56

A Guagno-les-Bains, il existe cette chapelle qui domine le hameau et qui continue vaillamment de veiller sur les villages de Sorru in Sù. Un lieu de culte où l'on célèbrera l'office samedi 19 janvier à 15 heures, à l'occasion de la Saint Antoine.

Célébration de Saint Antoine Abbé samedi 19 à Guagno-les-Bains

 

Protecteur des animaux domestiques


    Saint-Antoine Abbé était Égyptien. Il mourut à l'âge de 105 ans, nous dit la tradition, après une vie dans le désert où il partagea son temps entre la prière et le travail. Il est connu pour avoir été le fondateur de plusieurs monastères. Il est considéré comme le protecteur des animaux domestiques, c'est pourquoi à Rome, sa fête est aussi la fête des animaux et de leurs éleveurs.

 

  En Corse, où les habitants élevaient de nombreux cochons, il était le protecteur de la race porcine et c'est le jour de sa fête que l'on procédait à la bénédiction des troupeaux.

  

Ce samedi 19 janvier, nombreux seront les fidèles du canton des Deux Sorru qui se retrouveront donc en la chapelle Saint-Antoine de Guagno-les-Bains. Un saint qui sera également célébré dans les Deux Sevi, lors de la messe donnée à 10 heures à Marignana.

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 18:00
Vers un nouveau projet de réhabilitation de la station thermale?


Y aura-t-il vraiment un projet de réhabilitation des Bains de Guagno-les-Bains dans le cadre d'un véritable développement du thermalisme?
Une visite vient d'avoir lieu par des représentants de la CdC dont Véronique Arrighi, conseillère des Deux Sorru pour Femu a Corsica, Jean Biancucci, président de l'AUE, et de Jean-Christophe Angelini, président de l'ADEC et de l'Office Foncier. Des élus locaux comme le maire de Vico, le maire et le premier adjoint de Poggiolo, étaient présents.

Ils ont pu voir des endroits agréables.

 

Vers un nouveau projet de réhabilitation de la station thermale?

Mais ils ont surtout pu constater l'immensité des travaux nécessaires.

Vers un nouveau projet de réhabilitation de la station thermale?
Vers un nouveau projet de réhabilitation de la station thermale?
Vers un nouveau projet de réhabilitation de la station thermale?
Vers un nouveau projet de réhabilitation de la station thermale?
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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 17:47

La première citation de Poggiolo dans un livre l'a été dans l'ouvrage de Mgr GIUSTINIANI décrivant la Corse au XVIème siècle. L'article précédent vient de le montrer.

 

Mais quelle est la première fois où le village est apparu sur une carte de géographie?

 

Il fallut attendre le XVIIIème siècle avec Francesco Maria ACCINELLI (1700-1777). Prêtre et cartographe génois, il fut chargé en 1732 par son gouvernement de dresser une carte de la Corse (alors sous la domination de la Superbe) dans un but militaire, pour être utilisée par les troupes autrichiennes qui aidaient alors les Génois à réprimer une importante révolte dans l'île.

Quelques années plus tard, en 1738, paraissait la première carte de la Corse édité à Paris par JAILLOT. ACCINELLI accusa le Français d'avoir copié son œuvre.

Un site italien est consacré à ce grand érudit:

 http://www.francescoaccinelli.altervista.org

 

La carte d'ACCINELLI est bien la première carte mentionnant Poggiolo, appelé POGIALO dans ce document.

 

Cliquez sur le document pour l'agrandir.

Cliquez sur le document pour l'agrandir.

 

Il est vrai que la carte de JAILLOT est plus lisible. Poggiolo se nomme cette fois POGGIALE. L'orthographe du village varia souvent au cours du XVIIIème siècle.

 

Les premières mentions cartographiques
Les premières mentions cartographiques

 

Pour Guagno-les-Bains, un article précédent, "La Corse (et Sorru in sù) au Vatican", publié sur ce blog en 2015, avait montré que le lieu, alors nommé "Bagni di Vico", était mentionné dans la Salle des Cartes du Vatican. 

Des fresques représentant les régions italiennes (dont la Corse) ont été peintes entre 1580 et 1585 par Antonio DANTI, avec les conseils de son frère, le géographe dominicain Ignazio DANTI, tous deux natifs de la ville italienne de Pérouse. 

 

Les premières mentions cartographiques
Les premières mentions cartographiques

 

Comme la carte a été dessinée avec le nord en bas, il faut la retourner et mettre les noms à l'endroit, ce qui donne:

Les premières mentions cartographiques

 

Un montage vidéo des diverses cartes anciennes représentant Poggiolo a été mis en ligne il y a quelques années. Vous pouvez le visionner ci-dessous.

Le film donne la date de 1731 au lieu de 1732. D'autre part, il ne mentionne pas la fresque du Vatican car elle était alors inconnue de l'animateur du blog.

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30 avril 2018 1 30 /04 /avril /2018 16:41

Il n'existe plus aucune trace de l'hôpital militaire qui eut pourtant un rôle important dans la renommée de Guagno-les-Bains comme station thermale. Son activité dura soixante ans mais ses ruines dominèrent le village pendant longtemps.

 

 

LA CREATION

En 1822, en même temps que s'édifiait l'établissement des bains, Jean MULTEDO, originaire de Vico, fit construire, avec l'autorisation du roi Louis XVIII datée du 26 juin de cette année, l'hôpital destiné aux soldats malades ou blessés. 

Il était conçu à l'origine pour recevoir douze officiers et cinquante sous-officier et soldats.

L'établissement se trouvait à l'endroit où la route venant de Vico se divise entre la direction de Guagno et celle d'Orto, Poggiolo et Soccia.

Le plan général "dressé et présenté" par l'architecte COTIN le 20 décembre 1838 permet de connaître la forme et les dimensions de ce bâtiment.

 

Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire

L'hôpital et la chapelle sont très proches.

Le cadastre napoléonien de 1857 le montre également.

 

Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire

 

Les lettres E.T. signifient: Etablissement Thermal.

Les lettres H. M. (Hôpital Militaire) montrent que la construction de Jean MULTEDO était composée de deux parties. La parcelle 169 (cerclée de rouge ici) correspond à la chapelle Saint-Antoine. Elle était englobée dans l'ensemble.

Mais on ne voit pas les "petites cellules placées à l'extérieur et adossées à la chapelle de Saint-Antoine et à l'une des ailes de l'hôpital militaire, (qui) servent logemens (sic) de domestiques", mentionnées par le docteur Jean-Baptiste THIRIAUX, à la page 4 de son "Essai sur la topographie physique et médicale de Saint-Antoine de Guagno", publié en 1829.

Progressivement, après une période glorieuse sous le Second Empire, l'hôpital fut délaissé. Un décret décida de sa fermeture définitive le 1er juin 1883.

La ruine du bâtiment fut une longue agonie qui peut être suivie au moyen des cartes postales.

 

 

LES IMAGES DE L'AGONIE

Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire
Les images de l'irrésistible dégradation de l'hôpital militaire

Et, aujourd'hui, la chapelle est toujours là, sur une place complètement déblayée de toute autre construction.

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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 18:30

L'histoire de Guagno-les-Bains est assez complexe et cette photo en est un exemple. 

On y voit des gens sortir de la chapelle Saint Antoine qui domine le village. Mais la scène est encadrée par une arcade, reste de l'ancien hôpital militaire.

La chapelle encadrée par l'hôpital

 

Cette image a été publiée vendredi 20 avril 2018 dans "Settimana", le supplément hebdomadaire de"Corse-Matin" dans le cadre de sa série "I ricordi di i Tomasi". Chaque semaine est présentée une ancienne photographie tirée de la collection de la famille Tomasi. 

L'auteur du commentaire, qui signe S.P., indique qu'il utilise comme source de son rappel historique le blog des Poggiolais. Nous le remercions de le mentionner. L'article dont il s'est servi est "St Antoine et l'hôpital" qui peut être revu en cliquant sur le lien.

Voici la teneur du commentaire de la photo.

 

"On devine le pas lent de celles qui ont pieusement suivi l'office. Parmi cette assemblée où les femmes sont en majorité, les jupes sont longues, noires de préférence, mais le traditionnel foulard couvrant la tête est manifestement en recul. Et quelques tenues blanches - certes rares encore - disent une Corse qui bascule vers une forme de modernité vestimentaire. Que l'on se rassure, les quelques hommes saisis par le photographe portent toujours sobrement le chapeau...

Sur le plateau qui domine Guagno-les-Bains, la chapelle Saint-Antoine constitue un repère aussi géographique que spirituel et... sanitaire. A la bifurcation des routes allant aujourd'hui d'Ajaccio vers Guagno et Soccia, l'histoire raconte qu'un petit ermitage de moines cordeliers existait déjà au XVIe siècle (source: blog des Poggiolais). Par la suite, il fut question que les moines, mais aussi le reste de la population, profitent "des bienfaits de l'eau chaude qui jaillissait de la montagne". Une source qui compta pour beaucoup dans le développement que connut le site. Ainsi, au XIXe siècle, un hôpital militaire fut même accolé au sanctuaire. Ce qui explique que, quelques décennies plus tard, en ce début du XXe siècle où fut pris ce cliché, existaient encore des vestiges d'une architecture, saisis ici au premier plan, mais désormais disparus. Saint-Antoine reste maintenant seul offerte au regard des passants et des fidèles qui, à l'occasion, demande (sic) parfois qu'elle soit rouverte pour une célébration. L'exemple d'un patrimoine qui, sans prétention, raconte nos montagnes.

S. P.

Toutes les photographies présentées dans cette rubrique sont disponibles chez Photo Hall, 18 Cours Napoléon, 20000 Ajaccio."

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 17:49

Au temps de sa splendeur, l'empire colonial français était un bon ascenseur social pour les Corses. Venus de leurs villages, ils étaient nombreux à chercher fortune aux colonies ou à s'engager dans les troupes chargées de l'ordre outre-mer. Certains s'installaient dans ces territoires à l'expiration de leur service militaire.

Un exemple est fourni par cette photo qui a été réalisée à Constantine, en Algérie. Cette ville fut le second foyer de concentration des Poggiolais, après la Tunisie où les Poggiolais bénéficiaient des bienfaits de Jean-François GALLINI (voir l'article sur "l'empire sahélien des Sorrinesi").

 

Les Poggiolais de Constantine

L'homme qui est en uniforme, à gauche, se nomme Antoine François PINELLI. Il naquit en 1864 à Guagno-les-Bains. Il était surnommé Pinnillone.

En 1883, il s'engagea dans l'armée et fit partie du 1er régiment de zouaves qui venait de conquérir le Mzab en Algérie et qui se battit ensuite en Tunisie. Antoine François participa aux campagnes militaires jusqu'en 1887. Ayant quitté l'armée, il devint facteur dans la petite ville de Terriet El Haad, près d'Orléansville, de 1887 à 1889.

En 1890, il épousa à Poggiolo Marie Dominique MARTINI, née en 1865, que l'on voit à droite de la photo. Deux enfants vinrent au monde, tous deux à Poggiolo: Jean Toussaint en 1891 et Elisabeth en 1894 (en arrière-plan de la photo).

Installée à Constantine en 1895 où Antoine François travailla comme agent de police, puis comme inspecteur, la famille s'agrandit d'Antoinette née en 1897 (au milieu de la photo).

La photographie doit dater des environs de l'année 1905. Malgré l'air grave et la raideur résultant du temps de pose des appareils de l'époque, cette photo est celle du bonheur d'une famille bien installée dans une grande ville coloniale.

Le cliché vient du studio de J. GUIGLION. Ancien retoucheur de l'illustre photographe NADAR à Paris, ce professionnel s'était établi à Constantine et avait repris à son compte, vers 1900, la maison de J. CHAZAL au 46 de la rue Damrémont. Il produisit des cartes postales du Constantinois et surtout de nombreux portraits de militaires.  

Les Poggiolais de Constantine

 

Mais le temps des chagrins arriva avec deux décès:

- Marie Dominique décéda en 1909. Antoine François se remaria bien plus tard, à Poggiolo, en 1930, avec Angeluccia MARTINI (1885-1970).

- Jean Toussaint, employé de commerce, fut incorporé en octobre 1912 au 4ème régiment de zouaves. Il passa ensuite au 1er. En poste en Tunisie, il participa à la guerre contre l'Allemagne dès août 1914. Faisant preuve d'une grand héroïsme, il devint sous-lieutenant du 3ème RMZT (régiment de marche zouaves et tirailleurs) et obtint, pendant la seule année 1917, trois citations (à l'ordre du régiment, du corps d'armée et de la division). Blessé, il expira le 14 avril 1918 dans une ambulance à Vendeuil-Caply, dans la Meuse. Son nom fut inscrit sur les monuments aux morts de Poggiolo et de Constantine.

 

Antoine François termina sa vie à Poggiolo où il mourut le 14 décembre 1944.

Ses filles vécurent plusieurs années en Algérie où elles se marièrent. Elles reposent dans le caveau familial décrit dans un article précédent.

Antoinette était la grand-mère de Joël et Hervé CALDERONI.

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Sites utilisés:

- Engival 

- Généanet

- Geneawiki

- photographes en outremer

- registres matricules de Corse

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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 18:00

Beaucoup de nos lecteurs connaissent-ils Madame Vanessa MARCHIONI?

 

Pourtant, cette dame joue un rôle important pour notre haut-canton. Elle avait été désignée comme Commissaire Enquêteur dans l'enquête publique de novembre et décembre 2017 et elle vient de donner, le 15 janvier 2018, son avis favorable à la demande d’autorisation "au titre de l’article L 214-3 du Code de l’Environnement de la micro-centrale hydroélectrique de Guagno sur la rivière Fiume Grosso"

Cet avis va permettre la construction d'un barrage sur notre affluent du Liamone. Les détails donnés dans les lignes suivantes sont extraits du rapport de Madame MARCHIONI.

Fiume Grosso (photo Thierry Calderoni)

Fiume Grosso (photo Thierry Calderoni)

L'ensemble comptera:

- Une prise d’eau située sur le Fiume Grosso près de "la passerelle de Spelonche au niveau du lieu-dit Belle e Buone"

Une centrale hydroélectrique située "à la confluence du Fiume Grosso et de l’Albelli"

- Entre les deux, enterrée sur la quasi-totalité du tracé, une conduite forcée "d'une longueur totale d’environ 7 800 mètres, permettant d’acheminer l’eau depuis la prise d’eau jusqu’à la centrale hydroélectrique".

"La hauteur de chute brute s’élèverait donc à 418 mètres. La longueur du cours d’eau court-circuité sera d’environ 8 000 m".

 

Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

 

Les travaux devraient durer 12 à 14 mois étalés sur deux années en fonction des conditions météorologiques.

Les effets sur la végétation seraient faibles en dehors "de coupes de Pins laricio et de Pins maritimes essentiellement, dans la forêt territoriale de Libio-Tretorre, sur un peu plus d’un kilomètre", et "un déboisement de la forêt communale de Guagno".

De toute façon, "aucune espèce végétale protégée n’a été identifiée sur le site".

L'impact sur la faune sera la "suppression d’habitats potentiels d’hibernation et de reproduction, notamment pour des espèces protégées à forte valeur patrimoniale recensées sur le secteur telles que l’Autour des palombes (rapace), l’Euprocte de Corse et le Discoglosse (amphibiens)".

"Cependant, le niveau d’enjeu pour cette espèce (l’Autour des palombes) est considéré comme très faible."

Si vous ne connaissez pas l'Autour des palombes, bien que vous l'ayez certainement vu voler au-dessus du canton, ce petit film vous en donnera quelques images.

Quel est l'intérêt de cette installation

Le rapport répond:

"La centrale hydroélectrique du Fiume grosso permettra d’alimenter environ 2000 foyers. Il génèrera des retombées économiques qui profiteront, entre autres, aux finances locales et facilitera le travail des exploitants forestiers grâce à l’aménagement des pistes. Les installations, discrètes, n’entacheront pas la fréquentation touristique.

 L’utilisation de l’énergie hydroélectrique de la centrale de Guagno peut permettre à la Corse de s’affranchir de l’achat annuel de 2 225 tonnes de fioul et de réduire les émissions dans l’atmosphère de 6 675 tonnes de CO2 par an."

La centrale se situant entièrement sur le territoire de la commune de Guagno, ce village bénéficiera de "revenus complémentaires non négligeables et lui permettra ainsi d’entreprendre des projets à moyen et long terme.".

Tant mieux pour les Guagnais !

 

De très nombreux renseignements sur les futurs travaux sont donnés dans ce dossier qui est accessible à l'adresse:

 http://www.corse-du-sud.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_du_commissaire_enqueteur.pdf

On peut y lire les observations déposées lors de l'enquête publique qui avait été affichée dans les mairies d'Orto et de Guagno.

 

Et pourquoi pas à Poggiolo? Parce que le territoire de la commune n'est pas concerné. Et pas d'inquiétude pour le niveau de la rivière: à Guagno-les-Bains, rien ne devrait changer. C'est du moins ce qu'affirment les spécialistes.

A chacun de juger en regardant les documents.

le confluent du Fiume Grosso et du Filiccioni, à Guagno-les-Bains (photo Thierry Calderoni)

le confluent du Fiume Grosso et du Filiccioni, à Guagno-les-Bains (photo Thierry Calderoni)

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 18:01

Co-officialité, comme le demandent les nationalistes corses ou bilinguisme comme vient de le proposer le président Macron, la nuance est importante mais les deux termes impliquent l'utilisation officielle de deux langues.

Il semble que l'on a oublié que cette coexistence de deux langues a déjà existé en Corse et, semble-t-il, sans trop de souci.

La preuve en a été donnée à Guagno-les-Bains au début du XIXème siècle.

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Dans le hall de l'établissement thermal de Guagno-les-Bains, les curistes pouvaient voir jusqu'à sa fermeture deux affiches protégées par une vitre ou du plexiglas transparent et suspendues aux murs. 

Le premier est le "Règlement de police pour les eaux minérales de Guagno" datant du 22 juin 1822.

 

Pour lire les textes de ces photos, il est recommandé de les agrandir en cliquant chaque image.

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

Le second est un "Arrêté Relatif à la mise à Ferme des Bains de Guagno".

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

Ces deux documents sont tout à fait officiels puisqu'ils émanent de la Préfecture de la Corse.

Celui de 1822 est signé du vicomte de SULEAU. Fils d'un noble tué lors de la prise des Tuileries par les sans-culottes le 10 août 1792, ce vicomte (prénommé Elysée) fut nommé dans l'île le 13 mai 1822 et resta à ce poste durant deux ans avant d'avoir plusieurs affectations dont la dernière fut dans les Bouches-du-Rhône où il participa grandement à la réussite du coup d'Etat de Louis-Napoléon BONAPARTE en 1851.

 

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

L'autre porte la signature de SOLLIERS "Secrétaire général, Préfet par intérim". Elle est datée du 1er mai 1824. A ce moment-là, SULEAU était parti pour le Vaucluse. Son successeur ne fut nommé que le 29 juin. Ce fut le fameux Gabriel de LANTIVY de KERVENO qui fit construire la Préfecture et la Mairie d'Ajaccio.

 

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

Ces deux textes sont importants pour comprendre l'organisation des Bains pendant la Restauration.

Le premier traite du "maintien de l'ordre et de la discipline dans l'administration des Eaux minérales de Guagno", est-il écrit en préambule dans la colonne de gauche. Dans la colonne de droite, on peut lire la traduction de la même ligne: "il mantenimento dell'ordine e della disciplina nell'amministrazione delle acque minerali di Guagno".

 

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

De même, l'arrêté de 1824 est bilingue: le texte français à gauche, et le texte italien à droite.

Il proclame dans son article 2 "la mise à prix (de l'entretien) des trois grands bassins et des douze petits bains (...) pour toute la saison", ce qui est traduit en: "la prima offerta per le tre gran vasche e per i dodici piccoli bagni (...) per tutta la stagione".

Cette affiche annonce la mise en adjudication de la station pour la saison 1824.

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

Incroyable mais vrai! Les textes émanant du représentant du gouvernement français étaient traduits en italien pour être mieux compris par la population corse et les deux versions avaient force de loi.

 

Autre exemple: les actes d'état-civil consignés sur les registres de la mairie de Poggiolo montrent que les deux langues furent utilisées indifféremment au moins jusqu'en 1830, comme dans l'exemple ci-dessous.

 

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

La page de gauche, en français, contient "l'acte de décès de Santa, épouse d'Arcange Paoli, décédée le 26 janvier 1830".

Immédiatement après, sur la page de droite, le texte est en italien pour une naissance. On lit sur le résumé placé en marge: "atto di nascita figlia d'Angela francesca figlia di francesco franceschetti e di mari-antonia sia (?) moglie nata il 28 febraro 1830".

Les actes écrits dans chacune des deux langues étaient parfaitement officiels et ceux qui étaient en italien n'étaient même pas traduits en français.

Un autre exemple, en dehors de notre canton, a été fourni par Jean-Pierre GIROLAMI qui, décrivant, dans "Settimana" du 19 janvier dernier, la cérémonie d'anniversaire de la mort du roi Louis XVI qui se déroula le 21 janvier 1818, indique que le maire de Bastia avait placardé dans sa ville des affiches "en patois", c'est-à-dire en italien.

 

A cette époque, la langue corse n'était pas écrite et l'italien était utilisé depuis des siècles dans tous les actes officiels.

D'ailleurs, surtout dans notre micro-région, d'après Antoine-Claude VALERY (1789-1847), tout le monde connaissait l'italien.

Dans son livre intitulé "Voyages en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne", publié en 1837, il écrivit à la page 111:

"On cite Guagno pour la pureté de son italien; Vico a le même mérite. Le français de Corse n'est nullement corrompu, et ne ressemble point au barbare patois de la plupart de nos provinces. Chose singulière, ces insulaires et ces montagnards corses parlent à la fois l’italien et le français de Rome et de Paris. Le dialecte corse est le moins corrompu des dialectes italiens.»

L'utilisation de deux langues a déjà existé à Guagno-les-Bains et à Poggiolo

 

Quelle que soit la qualité du langage utilisé, les affiches de Guagno-les-Bains montrent bien que l'emploi de deux langues ne paraissait pas incongru sous Louis XVIII.

L'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 imposa l'emploi de la langue française pour tous les actes officiels. Rattachée au royaume  depuis 1768, la Corse avait une population qui en majorité ne comprenait pas le français. Avec pragmatisme, la monarchie en tint compte et permit, tout en favorisant la diffusion du parler français, l'utilisation des deux langages le temps nécessaire pour que l'italien fut délaissé.

On était bien loin des tourments juridiques et idéologiques des tenants de la République une et indivisible.

 

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Les notices sur Suleau et Lantivy viennent de Wikipedia.

Les photos sont de Michel Franceschetti.

La couverture du livre de Valery est un cliché bnf.

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