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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 18:00

 

L'existence d'une route n'est jamais un acte innocent et sans effet.

 

A la fin du XIXe siècle, quand le chemin vicinal n°11, avec son tronçon entre Poggiolo et Santa Anaria, fut ouvert (voir l'article Dur, dur, d'arriver jusqu'à Santa Anaria), la géographie du village en fut bouleversée. Désormais, les flux de produits et d'humains passèrent par là. Il était donc nécessaire d'être bien placé pour en profiter et pour se montrer.

 

Des maisons furent édifiées au bord de ce nouvel axe. Les familles qui en eurent les moyens financiers mirent leur marque avec des ensembles imposants par rapport à la moyenne du village.

 

Ces "maisons de notables" avaient des tailles et des formes très proches et furent construites pratiquement dans le même laps de temps. Les travaux de la nouvelle route débutèrent en 1876 et s'achevèrent après 1882.

 

Cette photo aérienne sur laquelle les dates de construction ont été ajoutées montre bien cette particularité.

 

La ruée vers la route

 

En partant du Fragnu, la route est bordée d'abord par la "maison de MARIONE" et, en retrait et en hauteur, la maison FRANCESCHETTI. 

 

 

La ruée vers la route

La première date de 1886, l'autre de 1899.

 

La ruée vers la route
La ruée vers la route

 

Sur le côté gauche, se trouve la maison CECCALDI, construite en 1885.

La ruée vers la route
La ruée vers la route

 

Un peu plus loin, se trouve la maison MARTINI, de 1879.

 

La ruée vers la route
La ruée vers la route

 

Mais cette dernière a une curiosité: pourtant bien au bord de la route, la maison MARTINI lui tourne le dos et a son entrée principale du côté Saint Roch. Pourquoi?

 

Certains descendants du constructeur, Pierre MARTINI, disent que, au moment de sa construction, en 1879, comme le tracé de la route n'était pas encore bien précisé, il fut demandé à "Muschino" s'il préférait que la route passât devant ou derrière la maison. La réponse fut: "derrière", choix dont la famille n'eut qu'à se réjouir quand on voit le flot quotidien de voitures vers le lac de Crenu l'été.

 

De nombreux renseignements supplémentaires se trouvent dans la série d'articles publiés sur ce blog en juin 2018.

 

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15 février 2023 3 15 /02 /février /2023 17:54

 

 

Poggiolo et ses clochers oubliés

 

Gérard BLANC, très connu à Soccia et aussi à Poggiolo, vient d'envoyer au Blog des Poggiolais un texte à propos d'un site consacré aux clochers de France.  

 

 
Si le clocher de Soccia est présent sur le site en référence (ainsi que ceux d'Orto et de Guagno), ceux de Poggiolo en sont absents. Dommage. À rectifier peut-être ?
 

VOUS VOYEZ TOUT EST POSSIBLE avec l’informatique, et avec un simple clic.

 

Je souhaite à chacun de trouver son clocher... C'est amusant! 1 clic sur le département, 1 clic sur la commune et double clic sur les photos pour les agrandir et voilà LE CLOCHER DE VOTRE VILLE OU VILLAGE....

 

Vous voulez revoir le clocher de votre village, natal ou non ? Il suffit de cliquer sur les liens ci-dessous:

http://clochers.org/carte_accueil_active.htm

https://clochers.org/index_second.htm

 

 

Actuellement, ce site présente, en 172.904 photos inédites, 62.086 édifices sur 34.773 communes.
 
Mais pas la commune de Poggiolo.
 
Poggiolo et ses clochers oubliés
Poggiolo et ses clochers oubliés
Poggiolo et ses clochers oubliés
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21 novembre 2022 1 21 /11 /novembre /2022 18:02

 

En souvenir des travaux qu'il fit effectuer, Napoléon III garde une certaine popularité à Marseille comme en Corse.

 

Dans le livre qu'il vient de faire paraître sur "Le site du Centre Bourse" (c'est-à-dire la zone délimitée par la Canebière, le Cours Belsunce, la rue Colbert et la rue de la République), le Comité du Vieux Marseille rappelle que l'empereur fit détruire des vieux quartiers pour leur donner une allure "haussmannienne" comme à Paris. La rue Impériale (devenue rue de la République) en fut la vitrine, à tel point qu'un mythe s'est imposé avec une force aussi grande que celui qui persiste à Guagno-les-Bains.

 

Michel FRANCESCHETTI démonte cette légende dans ce livre en faisant un parallèle avec Poggiolo. Lisez l'article.

 

Le mythe de l’inauguration de la rue Impériale

 

Michel Franceschetti

Notre ville a inspiré de nombreuses « histoires marseillaises » dont les exagérations ont fait rire plusieurs générations. Mais il en est une qui est tellement énorme qu’elle est devenue une vérité quasi-incontestable.

Cette « histoire » est celle de l’inauguration de la rue Impériale par l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie. Une plaque apposée le 30 mai 1964 sur un immeuble de la place Sadi Carnot par le Comité d’Intérêts du Quartier République-Colbert l’affirme : « en commémoration du centenaire de la rue de la République inaugurée par Napoléon III le 15 août 1864 ».

 

Plaque actuelle. Photo Michel Franceschetti.

Plaque actuelle. Photo Michel Franceschetti.

 

Or, l’empereur, s’il est bien venu cinq fois à Marseille durant son règne, se trouvait ce jour-là à Paris pour la saint Napoléon, fête officielle du régime, qui tombait le jour de l’Assomption.

La lecture du Moniteur Universel, journal officiel de l’Empire, du 16 août 1864, permet d’apprendre, en première page, que le couple impérial était au château des Tuileries en début de journée. Il y reçut le 15, à partir de onze heures et demie du matin, les hommages des grands personnages de la famille Bonaparte et des dignitaires de l’État, avant d’assister à une messe à partir de midi.

Un autre article, sur la même page, décrit l’arrivée, à neuf heures du soir, toujours le 15, au palais de Saint-Cloud, du train du roi d’Espagne et sa réception par Napoléon et Eugénie.

Leur présence à Marseille était donc impossible.

Extrait du "Moniteur universel" du 16 août 1864.

Extrait du "Moniteur universel" du 16 août 1864.

L’inauguration de la rue Impériale eut bien lieu le 15 août 1864 mais à l’initiative du conseil municipal et d’Émile de Maupas, sénateur chargé de l’administration du département et équivalent à Marseille du baron Haussmann. La préparation de la cérémonie fut affectée par le décès subit du maire Balthazar Rouvière le 27 juin. L’inauguration revint donc à son successeur, Théodore Bernex. L’aménagement de la nouvelle artère étant alors loin d’être terminé, il ne paraît donc pas logique que l’empereur soit venu pour inaugurer une œuvre inachevée.

Napoléon III n’était pas non plus présent à la consécration de la basilique Notre-Dame de la Garde, le 5 juin 1864.

Il vint bien à Marseille cette année-là, le 30 octobre pour une seule journée. Il s’entretint avec Maupas et alla visiter les travaux de la Joliette en passant par ceux de la rue Impériale qui n’était pas encore terminée.

Les deux dates, 15 août et 30 octobre, ont-elles ensuite été confondues dans l’esprit de certains Marseillais ? Peut-être mais le plus désolant est la paresse d’esprit de nombreux écrivains et d’animateurs de sites internet qui recopient inlassablement ce mythe sans vérifier leurs sources.

Loin de Marseille, la station thermale de Guagno-les-Bains, commune de Poggiolo, dans l’intérieur de la Corse-du-Sud, connaît une légende similaire. Une plaque officielle, reprise par tous les sites touristiques et historiques, prétend que Napoléon III et Eugénie « y prirent les eaux », alors que, dans leur voyage de 1860, ils ne s’aventurèrent pas hors d’Ajaccio.

Il paraît que l’on ne prête qu’aux riches. En voilà au moins deux preuves supplémentaires : Napoléon III, malgré le désastre final de son règne, garde une riche popularité.

 

 

Aussi bien à Marseille qu'à Guagno-les-Bains, les plaques commémoratives sont à revoir.

 

Photos Michel Franceschetti.
Photos Michel Franceschetti.

Photos Michel Franceschetti.

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8 novembre 2022 2 08 /11 /novembre /2022 23:59
La commémoration du 11 novembre à Poggiolo

 

Le dépôt de gerbe en souvenir des soldats morts pour la France aura lieu au monument aux morts de Poggiolo

 

vendredi 11 novembre à 11 heures.

 

Exceptionnellement, la cérémonie ne sera pas suivie d'un apéritif.

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4 novembre 2022 5 04 /11 /novembre /2022 15:30

 

 

Oh ! C'est haut, c'est haut, Poggiolo

 

La mise en place de nouvelles barres pour récipients n'a pas été la seule modification connue par la fontaine de Poggiolo ces derniers mois.

 

Entre le bassin de réception et le banc de droite, sur le mur du fond, on peut distinguer une tache blanche de quelques centimètres de diamètre (elle n'est pas visible sur la photo ci-dessus). 

 

Elle est entourée d'une bordure métallique sur laquelle est sculpté "NIVELLEMENT GENERAL IGN" et en son centre des lettres et des chiffres en relief indiquent "ALTITUDE 596 m".

 

 

Oh ! C'est haut, c'est haut, Poggiolo

 

En réalité, il n'y a là rien de vraiment nouveau.

 

Ce morceau de métal rond enfoncé dans le mur est une borne de nivellement posée par l'Institut Géographique National (IGN), c'est-à-dire un repère dont l'altitude est déterminé avec précision. Les 596 mètres sont destinés au grand public et ne comportent pas les décimales. Le Lucciu est exactement à 596,194 mètres. 

 

Cette borne avait été placée depuis longtemps et elle avait fait l'objet d'un article du blog en février 2010. Elle vient seulement d'être rénovée.

 

Ancienne version de la borne de nivellement de la fontaine. Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.

Ancienne version de la borne de nivellement de la fontaine. Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.

 

Dans la commune, il existe depuis 2008 trois autres bornes de nivellement:

 

- au pont de Genice, sur le Fiume Grosso (443,498 m)

- au Fragnu (578,838 m)

- à la maison Martini, à l'angle de la route et de la stretta, mais cachée par des câbles électriques (589,660 m)

 

Grâce au sérieux du travail des employés de l'IGN, nous savons que "Oh, c'est haut, Poggiolo" (allusion à une chanson peu connue de Serge Gainsbourg sur New-York).

 

 

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12 octobre 2022 3 12 /10 /octobre /2022 18:00

 

Des articles viennent de montrer le succès qu'a pu avoir la fontaine de Poggiolo autrefois. De nos jours, elle est moins fréquentée mais elle fournit un élément agréable dans le décor poggiolais.

 

Son bassin a même depuis l'an dernier des locataires: des poissons rouges.

 

 

Été 2021.

Été 2021.

 

Mais le Lucciu avait perdu depuis plusieurs années, depuis au moins 2014, ses deux barres, les barres métalliques sur lesquelles on posait brocs, seaux ou cruches, ces marques de son utilisation séculaire.

 

Avec les barres (en 2009).

Avec les barres (en 2009).

Sans les barres (en 2016).

Sans les barres (en 2016).

 

Heureusement, tout est revenu à la normale cette année: la fontaine est de nouveau barrée. En plus des deux grandes barres, elle est équipée de dix petites barres transversales qui peuvent assurer une meilleure stabilité des récipients. Mais va-t-on les utiliser?

 

Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.
Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.

Toutes les photos de cet article sont de Michel Franceschetti.

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12 août 2022 5 12 /08 /août /2022 10:37
Hier et maintenant: la fontaine des élégances

 

La fontaine du Lucciu, bien abandonnée maintenant, fut un centre d'animation important à Poggiolo. Avant l'installation de l'eau courante, pratiquement chaque famille venait remplir cruches, brocs ou seaux pour la boisson ou même pour la toilette.

 

De nombreuses personnes pouvaient se retrouver en ce lieu et elles en profitaient pour raconter les dernières nouvelles, et surtout les ragots les plus déplaisants. Il valait donc mieux ne pas paraître trop négligé en allant remplir son récipient.

 

Les personnages de cette photo l'avaient bien compris.

 

 

Hier et maintenant: la fontaine des élégances

 

Ils étaient habillés de façon décontractée mais très correcte.

 

Leurs noms?

A gauche, Marcel ANGELINI.

Au centre, Gisèle ANGELINI.

A droite, accroupi, Félix PINELLI, et, derrière lui, Jules OLIVA.

 

La date n'est pas précisée mais la scène pourrait se situer dans les années 1950. Nous serions heureux qu'un lecteur nous donne plus de précision.

 

Un indice existe: "le bar des fauchés".

 

Hier et maintenant: la fontaine des élégances

 

Cette inscription humoristique, tracée soigneusement à la peinture noire (ou au goudron, disent certains) en arc de cercle au-dessus de la sortie de l'eau, daterait des années 1930 et aurait subsisté longtemps, jusqu'au début des années 1960.

 

Autre photo, autre date, mais toujours avec de beaux habits:

 

Hier et maintenant: la fontaine des élégances

 

De gauche à droite, on reconnaît facilement:

- François OLIVA

- Bernard FRANCESCHETTI

- Jeanne CECCALDI

- Martine CECCALDI

- Dominique PINELLI

- Michel FRANCESCHETTI

- Joël CALDERONI

- Hervé CALDERONI

 

La photo est bien datée: le 15 août 1967. Ce jour étant la fête de l'Assomption, on peut penser que l'habillement avait été un peu plus soigné que d'habitude.

 

Attention, cette photo est historique: L'eau courante ayant été installée dans les maisons poggiolaises lors des mois suivants, nous avons certainement là le dernier cliché de la corvée d'eau.

 

 

Le retour de la fontaine avait été photographié vingt ans auparavant, en 1947, avec cette bande de joyeux drilles eux aussi tirés à quatre épingles. 

 

Hier et maintenant: la fontaine des élégances

 

La scène se déroulait sur la route, un peu plus haut que l'entrée du bar Le Belvédère, pratiquement en face de l'actuelle maison de Fosca, qui n'était pas encore construite. En revanche, la casette du fond n'existe plus depuis très longtemps. On peut remarquer, près du monument aux morts, la grande croix en bois remplacée maintenant par une croix en maçonnerie. 

 

Le porteur de seau était Jean-Martin FRANCESCHETTI. Près de lui, se trouvait André PINELLI. Qui peut identifier les autres membres du groupe?

 

 

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9 juin 2022 4 09 /06 /juin /2022 18:00

 

Le lieu montré par cette photo est connu: le Fragnu, à l'entrée de Poggiolo, avec la route qui, venant de Guagno-les-Bains, se sépare entre la partie conduisant à Orto et celle allant à Soccia.

 

Cet endroit, qui doit son nom à la présence ancienne d'un moulin à huile, a toujours été marqué par la présence d'une croix en bois qui a plusieurs fois été remplacée, la dernière fois en février 2015. Elle est plantée sur des rochers qui peuvent servir de sièges plus ou moins confortables, comme l'ont fait les deux hommes de cette photographie. Ils sont bien habillés à la mode de 1925-1930: costume, chemise blanche, cravate, chapeau. Peut-être était-ce un dimanche ou un jour de fête.

 

Leurs identités ont été données par le regretté Xavier PAOLI qui avait utilisé cette image pour l'exposition du 16 août 1999 (voir l'article "Quand les Poggiolais regardaient leurs ancêtres").

 

Hier et maintenant: repos au Fragnu

Le personnage de gauche se nommait Toussaint CECCALDI. Nous n'avons pas pu faire des recherches sur lui mais il faisait partie d'une famille connue  Si vous avez des renseignements, faites-en part au blog.

 

A droite et en avant, se trouve François SIAS. Nous allons porter notre attention sur lui.

 

Son nom n'a rien de corse. Son père, Napoléon Auguste SIAS, était né à Marseille en 1855. Il s'établit à Poggiolo comme cordonnier. A cette époque-là, les artisans étaient nombreux dans les villages dont les habitants allaient rarement faire des achats en ville.

 

De son union avec Marie-Hélène BONIFACJ (d'après l'état-civil d'Orto) ou BONIFACCI (d'après l'état-civil de Poggiolo) qui était née en 1861 à Orto, naquit François le 18 août 1899.

 

Il s'engagea le 19 janvier 1918 dans l'armée et fut l'un des près de quatre-vingt-dix Poggiolais ayant participé à la première guerre mondiale. Il fut affecté à l'artillerie lourde. Après l'armistice du 11 novembre 1918, il fit partie de l'armée du Levant jusqu'à sa démobilisation, le 12 février 1922.

 

La seconde guerre mondiale le rattrapa: il dut reprendre l'uniforme le 2 septembre 1939 pour rejoindre un dépôt du train des équipages. Il fut démobilisé le 6 août 1940, après la défaite française.

 

Il décéda à Poggiolo le 1er octobre 1958.

 

 

Hier et maintenant: repos au Fragnu
Hier et maintenant: repos au Fragnu

 

Même s'ils ont été légèrement arrangés et un peu réduits pour mieux installer les diverses versions de la croix, les rochers sur lesquels s'assirent Toussaint et François sont toujours là. Mais, à l'époque, l'arbre du fond ne s'était pas encore développé.

Hier et maintenant: repos au Fragnu
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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 18:06

 

Le temps humide n'a pas empêché la tenue de la célébration du 11 novembre à Poggiolo. 

 

Les élus et les habitants présents se sont réunis auprès du monument aux morts.

 

Après un mot du maire Jean-Laurent, Lucie a lu le message de Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.

 

Puis, le maire et le premier adjoint Jean-Silius ont déposé une gerbe au pied du monument qui était abondamment décoré de fleurs et de drapeaux. 
 
 
Après une minute de silence, un apéritif convivial a terminé la matinée.
 

 

Photos Bernard Franceschetti
Photos Bernard Franceschetti
Photos Bernard Franceschetti
Photos Bernard Franceschetti
Photos Bernard Franceschetti

Photos Bernard Franceschetti

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25 août 2021 3 25 /08 /août /2021 18:00

 

 

Ceux qui croient que rien  ne change à Poggiolo se trompent lourdement. Il suffit d'ouvrir un peu les yeux pour voir des transformations.

 

Il en est ainsi de la fontaine du Lucciu.

 

Elle ressemble de moins en moins à la photo prise en 1952 par Jean-Martin FRANCESCHETTI.

 

Fontaine en 1952 (photo Jean-Martin Franceschetti)

Fontaine en 1952 (photo Jean-Martin Franceschetti)

 

Depuis l'an dernier, l'eau ne sort plus seulement par une petite rigole creusée dans une pierre: elle passe par un tuyau gris en plastique dur. Ce tuyau était scellé hermétiquement à la sortie du canal souterrain afin de ne pas perdre une goutte.

 

Fontaine en juillet 2020 (photo Michel Franceschetti)

Fontaine en juillet 2020 (photo Michel Franceschetti)


Le débit est ainsi plus régulier et la pression de sortie est plus forte, empêchant l'eau de couler le long de la paroi en donnant naissance à la si peu agréable mousse verdâtre présente depuis de nombreuses années.

Mais maintenant le tuyau n'est plus aussi bien scellé.

 

 

Les changements de la fontaine

 

Les changements concernent également la décoration.

Regardez l'état actuel de la fontaine.

 

Les changements de la fontaine

 

Ce sont bien des géraniums qui ont été placés par des voisins soucieux d'embellir l'endroit. 

Ils en avaient mis sur les deux côtés de la fontaine mais le pot de droite a disparu. Il ne reste que les traces des points de colle. Dommage!

 

Les changements de la fontaine

 

Et si l'on se penche sur le bassin, on aperçoit des taches rouges qui se déplacent. Mais oui: ce sont des poissons rouges. Ils sont difficiles à distinguer car ils se réfugient souvent sous le jet d'eau. Curieusement, leur nombre a varié plusieurs fois cet été. Seraient-ils victimes d'un quelconque prédateur?

 

Les changements de la fontaine
Les changements de la fontaine
Les changements de la fontaine

 

Ces pensionnaire changent des têtards que l'on a pu déjà observer certaines fois comme à l'été 2016 (voir l'article ICI).

 

Il reste encore un problème récurrent mais difficile à régler: les infiltrations du côté gauche, qui demandent une révision complète de l'étanchéité.

 

Les changements de la fontaine

 

Sauf la première, toutes les photos sont de Michel Franceschetti.

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  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
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Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
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