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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 07:00

 

S'il faut préparer l'arrivée du pape François à Ajaccio, on n'oublie pas la préparation de Noël dans les villages. 

Le moment de préparer crèches et églises

 

Ainsi, à Soccia, la crèche a été installée, ce qui n'est pas un mince travail car il faut transporter tout un décor particulier.

 

Photos du groupe Facebook Santa Maria Soccia.
Photos du groupe Facebook Santa Maria Soccia.
Photos du groupe Facebook Santa Maria Soccia.
Photos du groupe Facebook Santa Maria Soccia.
Photos du groupe Facebook Santa Maria Soccia.

Photos du groupe Facebook Santa Maria Soccia.

 

Les bénévoles en ont profité pour bien nettoyer l'église. Elle sera prête pour la messe de Noël.

 

Le moment de préparer crèches et églises

 

Et n'oublions pas l'arbre de Noël qui sera organisé samedi 14 décembre.

 

Le moment de préparer crèches et églises
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9 octobre 2024 3 09 /10 /octobre /2024 07:00

 

Comme indiqué dans l’article précédent, la procession qui eut lieu à Soccia le 4 octobre 1923 (ou 1922 ou 1921) en l’honneur de saint François d'Assise avait été minutieusement préparée.

 

Elle très différente de celle de Poggiolo présentée dans "I nostri antichi di U Pighjolu" et dont les participants n'avaient pas de confrérie en habits et ne portaient pas de torches.

Une procession tragi-comique à Soccia: la pantalonnade (2/3)

 

Mais le désordre arrive avec l’attitude de MATTONE. L’auteur, MAISTRALE, décrit l’incident avec force détails.

Ma Mattone, chì hè ghjilosu,

Par daretu s’avvicina

È c’un tonu maistosu

Li dice : sangue di tina !

Sì u santu ùn voli ch’e porti

Ci sarà quattru omi morti.

 

Mais Mattone, qui est jaloux,

Par derrière s’approche

Et d’un ton majestueux

Lui dit : sang de la cuve !

Si tu ne veux pas que je porte le saint

Il y aura quatre hommes morts.

- Ùn ai drittu à purtallu

Ch’ùn ti sè mancu vistutu,

Lasciami fà lu camallu

Par no’ tù sè troppu astutu

Vai à vede versi Vicu

Sì tù trovi u me billicu.

 

-Tu n’as pas le droit de le porter

Tu n’es même pas habillé,

Laisse-moi faire le porteur

Pour nous tu es trop rusé

Va voir du côté de Vico

Si tu y trouves mon nombril.

- O Palè, par Diu Santu !

Mì ! crosciu sò di sudore,

Aiò, dà, dammi issu santu

Altrimenti lu priore,

À la fin di la faccenda,

Mette mi vole à l’amenda.

 

-O Palè, par Dieu Saint !

Je suis trempé de sueur,

Allez, donne, donne-moi ce saint

Sans cela le prieur,

A la fin de la cérémonie,

Va vouloir me mettre à l’amende.

 

MATTONE est jaloux de PALELLU qui a la meilleure place. Il va déstabiliser la belle organisation car il veut être vu et, surtout, car il ne veut pas être mis une nouvelle fois à l’amende par le prieur. Il exige de porter la statue à la place de PALELLU.

 

- Amende ne dia sette

Parchì sè troppu pultrone !

Incù le to barzulette

Dannaristi à Sant’Antone ;

Volimi sorte di via,

Ghjuru lu beccu di Maria !

 

-Des amendes, qu’il t’en donne sept.

Car tu es trop fainéant !

Avec tes balivernes

Tu damnerais Saint Antoine ;

Ôte-toi de mon chemin,

Par le bouc de Marie.

 

- Ai bisognu di ghjurà

Sangue di lu porc’acellu !

Sì t’ùn poni u santu avà,

Vogliu ellu nasca un flagellu,

È poi in quattru è quattru ottu

Mandatti un bellu cazzottu.

 

-Tu as besoin de jurer

Sang de « porc’acellu » ! *

Si tu ne poses pas le saint maintenant,

Je veux que naisse une bagarre,

Et puis en quatre et quatre huit

T’envoyer un bon coup de poing.

 

- Un cazzottu ? s’e t’agguantu

Di tè ne facciu un stuppone ;

Portu rispettu à lu santu

Parchì semu in prucissione

È s’eiu ùn ti pigliu in manu,

A facciu pà lu piuvanu.

 

-Un coup de poing ? si je t’attrape

De toi j’en fais une bouchée ;

Je respecte le saint

Parce que nous sommes en procession

Et si je ne te prends pas en main

Je le fais pour le curé.

 

- Ghjuru lu Ponziu Pilatu !

Tontu, scemu ed “imbacille”

Più cà tè l’aghju amparatu

À cantà lu diesille ;

Poni quici à San Francè

Chì hè più parente di mè.

 

-Je jure par Ponce Pilate !

Fou, insensé et “imbacille”

Mieux que toi j’ai appris

A chanter le diesille ;

Pose ici saint François

Avec qui je suis plus parent que toi.

- Hè tamanta issa bugia

Ch’ùn la sentu vulinteri :

U santu ùn ci hà parintita

In Soccia cù li sumeri,

O piattati ind’un tafone,

O sinnò levi un pattone.

 

-Il est tellement gros ce mensonge

Que je ne l’entends pas volontiers :

Un saint n’a pas de parenté

A Soccia avec les ânes,

Ô cache-toi dans un trou,

Ou je te mets une gifle.

 

- Ma sè tù chì ai runcatu

Cù le to ragione torte,

S’eiu sò dissunuratu

Tù farè la malamorte :

Postu chì tù sè numicu,

Par daretu ti pizzicu !

 

-Mais c’est toi qui as brai

Avec tes raisonnements tordus,

Si je suis déshonoré

Tu auras une mort violente :

Puisque tu es mon ennemi

Je te pince par derrière !

 

Le ton monte vite. Avec le refus de PALELLU, les insultes et les menaces ont commencé.

 

Parmi elles, l'expression "Sangue di lu porc’acellu !" est assez obscure. Augustin CASANOVA, dans le bulletin "A Mimoria" n°45, année 2002, pense qu'il s'agit du Saint Esprit car, dans la religion catholique, celui-ci est représenté par le vol d'une colombe ("acellu").

 

Des échanges de gentillesses, on peut retenir une expression peu connue mais qui, après tout, pourrait toujours servir de nos jours :

« Vai a vede versu Vicu

Si tu troviu me billicu. »

(Vas voir du côté de Vico

Si tu y trouves mon nombril)

 

MATTONE est le premier à en venir aux mains, de façon ridicule, en pinçant son adversaire.

 

Un autre exemple de procession perturbée. Dessin de Nicolas CARLOTTI extrait de « Grosso Minuto » (La Marge, 1996)

Un autre exemple de procession perturbée. Dessin de Nicolas CARLOTTI extrait de « Grosso Minuto » (La Marge, 1996)

 

 

À lu pizzicu Palellu

Falà si face la cappa,

Dopu tiratu un ghjumellu

Par una braga l’achjappa

È falendu pà la stretta,

Ciattu, li face l’anchetta.

 

Au pinçon Palellu

Fait tomber la cagoule,

Après avoir tiré sur la cordelette

Par une jambe de pantalon le tire

Et descendant par la ruelle,

Sans rien dire, lui fait un croc-en-jambe.

Calci, pugni, urli, brioni !

Ribumbavanu in l’Umbriccia,

Mattone senza calzoni,

Li s’appittica à la ciccia

Incù l’ugne, in modu tale,

Par pilalli u barbazzale.

 

Coups de pieds, de poings, hurlements et cris

Retentissaient jusqu’à l’Umbriccia.

Mattone sans pantalon

L’attrape par les cheveux

Avec les ongles, de façon

A lui peler sa grande barbe.

Ma Palellu, da la sista,

Lestru s’ammira à lu brugnu

Piglia a livata è l’inquista

Par mandalli un bruttu pugnu :

A bighina sbiguttita

Casca morta è supillita.

 

Mais Palellu, plein d’effroi,

Leste, vise la tête (le museau),

Prend son élan et l’observe

Pour lui envoyer un bon coup de poing sur le nez :

La bigote effarée

Tombe morte et enterrée.

- Ohimè ! chì m’arruvina !

Grida Mattone tribbiatu ;

Di mè ne face pappina,

Chjamatemi lu curatu,

Tinite ad ellu, o ziu Frognu,

Parch’à mene ùn ci hè bisognu.

 

- Ohimè ! Il m’esquinte!

Cria Mattone battu;

Il me met en bouillie,

Appelez le curé,

Tenez-le, ô zio Frognu,

Car il n’y a pas besoin de me tenir.

- Quare mene ripulisti ?

Risponde Palellu in cesta ;

Datemi bandera è cristi

Chì vogliu saltalli in cresta.

È c’un pizzicu in daveru,

Li strisciula lu bragheru.

 

-Pourquoi me repousse-tu ? (extrait d’un psaume), répond Palellu nu-tête ;

Donnez-moi bannière et crucifix

Je veux lui sauter dessus.

Et d’un pincement pour de bon,

Lui arrache le pantalon.

Un priore cuncorre è tene,

Ma vistu l’omu spugliatu

Zia Coditorta si svene

À perde quasi lu fiatu

È lu prete, in stu micidiu,

Ricitò lu visibiliu.

 

Un prieur accourt et le tient,

Mais voyant l’homme dévêtu

Zia Coditorta s’évanouit

A en perdre la respiration

Et le prêtre, dans ce massacre,

Récita le visibiliu.

 

Les coups pleuvent et les cris des deux hommes s’entendent jusqu’à l’Umbriccia, quartier de Soccia éloigné de l’église.

 

La bagarre tourne à la farce : MATTONE perd son pantalon, ce qui fait s’évanouir une femme.

 

La bagarre va-t-elle dégénérer ? Le sang va-t-il couler ? La procession ira-t-elle jusqu’à son terme ? Les réponses seront données dans le troisième article de cette série.

A suivre

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6 octobre 2024 7 06 /10 /octobre /2024 07:00

 

Voici un siècle qu’un grave incident troubla la sérénité du village de Soccia.  

 

Le récit, intitulé «Una prucissione in Soccia», en fut publié en 1924 par la revue A Muvra, de Petru ROCCA, sous la signature du poète MAISTRALE.

 

MAISTRALE (Dumenicu Antone VERSINI), surnommé « le barde de la Corse », naquit en 1872 à Marignana et mourut en 1950 à Ajaccio. Il était marié avec une Poggiolaise, Marie-Thérèse LOVICHI (1867-1948), fille de Giovan Paolo LOVICHI, instituteur à Poggiolo, et de son épouse Angela Francesca PINELLI (biographie détaillée en cliquant ICI). 

 

Connaissant bien le haut-canton, MAISTRALE avait entendu parler de l’incident qui resta longtemps dans la mémoire socciaise car il est rare qu’une cérémonie religieuse soit troublée et finisse dans le plus grand désordre.

Une procession tragi-comique à Soccia: une belle organisation (1/3)

 

Ce poème de 37 strophes de 6 vers était écrit en corse, dans la graphie utilisée au début du XXe siècle par A Muvra et qui diffère de celle utilisée maintenant. Ainsi, le titre « prucissione in Soccia » s’écrirait désormais « prucessione di A Soccia ».

 

Vous pourrez lire face à face la version originale et la traduction française. Celle-ci fut assurée par Jean-Baptiste PAOLI, dit « Jeannot », l’historien de Soccia, qui en réalisa une petite brochure voici quelques années. Elle a été revue par le Poggiolais Jean-Baptiste PAOLI, chef de projet de Cunghjugatore corsu à Canopé Corse.

 

La longueur du texte nécessite de le publier et de l’expliquer en plusieurs fois.

Une procession tragi-comique à Soccia: une belle organisation (1/3)

U quattru uttobre passatu

Hè statu un ghjornu niellu,

In Soccia ciò chì hè stalvatu

A sà ancu megliu Palellu ;

À casu, par tistimone,

Ci saria ancu Mattone.

 

Le quatre octobre dernier

Fut une triste journée,

Après ce qui est arrivé à Soccia

Palellu le sait mieux que personne

Et dans cette affaire, pour témoin,

Il y eut aussi Mattone.

 

In stu ghjornu, a san Francescu,

Fù dicisa a prucissione ;

U tempu era pocu frescu

È durava u caldione,

Ma malgradu lu calore,

Cusì parlò lu priore :

 

En ce jour, fête de saint François,

La procession fut organisée;

Le temps était peu frais

Et la forte chaleur persistait,

Mais malgré cette chaleur,

Ainsi s’exprima le prieur:

 

- Cù lu camisgiu stiratu,

Riunitevi o fratelli,

Ch’ognunu sia priparatu

Sta sera, vechji è zitelli,

Sia par purtà lu santu

O par dà forza à lu cantu.

 

-Avec l’aube repassée,

Réunissez-vous, mes frères,

Que chacun soit prêt

Ce soir, jeunes et vieux,

Pour porter le saint

Ou pour chanter à pleine voix.

Chì, à la statula d’intornu,

Cum’è par l’epifania,

U fratellu à lu so tornu,

Ci canti le Litanie

È senza ghjatta nè topi,

Ellu dica : ora pro nobi.

 

Que, entourant la statue,

Comme pour l’épiphanie,

Chaque frère à son tour,

Chante les “Litanies”

Et “à bon chat, bon rat”,

Dise “ora pro nobi”.

Quandu faraghju l’appellu,

Cù lu libru in sacristia,

Subitu ch’ogni fratellu

Mi rispondi : Ave Maria !

À chì ùn porta à San Francè,

Amende ne avarà trè.

 

Lorsque je ferai l’appel,

Registre en main à la sacristie,

Que chaque confrère aussitôt

Réponde: ave Maria!

Celui qui ne portera pas Saint François

Sera mis à l’amende trois fois.

 

La première ligne indique que les faits se sont produits le « quatre octobre dernier » qui était le jour de la « fête de saint François » d’Assise. La parution de l’œuvre datant de 1924, la fameuse procession doit avoir eu lieu le jeudi 4 octobre 1923, ou peut-être une année ou plusieurs années auparavant.

 

Les premières strophes nous apprennent qu’il existait à Soccia une confrérie bien organisée qui possédait un prieur, un registre d’appel des membres et des amendes.

 

Cette confrérie était celle du Saint Rosaire qui, depuis 1919, avait comme prieur un autre Jean-Baptiste PAOLI et pour sous-prieur Antoine Dominique PIETRI.

 

Il existait à Soccia, en 1728, lors de la visite de l’évêque de Sagone Pier Maria GIUSTINIANI, une confrérie du Saint Rosaire mais elle était féminine. Celle qui existait au XXème siècle était entièrement masculine.

 

La ferveur à Notre-Dame du Rosaire était importante dans ce village. (voir http://poggiolo.over-blog.fr/la-fête-d-octobre-à-soccia). Mais, dans ce texte, c’est bien la statue de saint François d’Assise (« San Francè ») qui est sortie de l’église.

Cù u santu si vaca pianu

È lu passu si misuri,

Incù lu missale in manu,

A voce chì nimu ùn curi ;

Cù candeli è bella cera,

Si cumenci à sicut era.

 

Avec le saint on chemine lentemant

A pas comptés,

Le missel à la main,

Sans écouter son voisin;

Avec cierges en bonne cire,

On commence à “sicut era”.

Incù camisgiu è curdone

È cappa sopr’à la testa

Sta sera à la prucissione

Si canti pà sta gran festa,

Fendu quattru o cinque tondi,

L’agnus dei speccat’a mondi.

 

Avec l’aube et le cordon

Et cagoule sur la tête

Ce soir à la procession

Que l’on chante pour cette grande fête,

En faisant quatre ou cinq ronds

L’agnus dei speccat’a mondi.

Appress’à issu parlamentu,

Dopu betu à la funtana,

U sacristanu cuntentu

Fece un colpu di campana

È par ùn esse in ritardu

Lustrò i scarpi di lardu.

 

Après ce discours,

Ayant bu à la fontaine,

Le sacristain content

Sonna un coup de cloche

Et pour ne pas être en retard

Lustra ses chaussures avec du lard.

 

 

Les confrères ont reçu des consignes précises et très détaillées sur leur allure pendant la procession, leur habillement, leur façon de chanter…

 

On pourra remarquer que tous les chants sont en latin, comme l’était alors toute la célébration de la messe.

 

Infine à l’ultimu pichju,

Ancu Grillu in filacchina

S’avvicinò da lu nichju

Pà a porta masciulina :

Intuppendusi una panca,

Messe a scicca à parte manca.

 

Enfin au dernier coup

Même Grillu en habit de cérémonie

S’approcha de la niche

Par l’entrée des hommes:

Saisissant un banc,

Il posa sa chique sur la gauche.

 

À lu son di a campanella

Ognunu cacciò la barretta,

Ogni donna ancu zitella

Pigliò l’acqua binadetta

È cum’è pà le gran messe

U camisgiu omu si messe.

 

Au son de la clochette

Chacun retira sa casquette

Chaque femme, même jeune fille

Prit l’eau bénite

Et comme pour les grand-messes

Les hommes mirent leur aube.

Dopu ghjunta Mariola

À fà vede e so puntette,

U prete messe la stola

È le so bianche faldette ;

À tutti messe lu siscu

Cù lu domine vobiscu.

 

Après l’arrivée de Mariola

Pour faire voir ses dentelles,

Le prêtre mit l’étole

Et ses surplis blancs;

Il fit sursauter tout le monde

En entonnant le domine vobiscu.

Appress’à tutti i zitelli

Eccu e figlie di Maria

Cù midaglia è frisgitelli

È filari in fantasia :

In li cantichi puliti

Quesse cherenu mariti.

 

Derrière les enfants

Voici les filles de Marie

Avec médailles et fanfreluches

Et foulards de fantaisie;

A travers les cantiques pieux

Celles-ci cherchent des maris.

 

 

Eccu lu piuvanu accantu

À quattru omi infurcazzati ;

Dopu ne vene lu santu

Cù li panni tarulati

È Palellu, à lu so dettu

Pare u parente più strettu.

 

 

Voici le curé à côté

Des quatre hommes ployant sous l’effort 

Puis vient le saint

Avec ses vêtements mités

E Palellu, qui selon lui,

Parait son plus proche parent.

La procession est bien organisée, avec une place précise pour chacun:

- en avant, les enfants

- puis, les « filles de Marie », ou enfants de Marie, adolescentes engagées dans ces groupes fondés en 1837 pour approfondir leur foi, mais qui à Soccia, visiblement, pensent à autre chose, petit clin d’œil sur la différence entre l’aspect extérieur et la réalité profonde

- le curé qui était Jean-François BONIFACI depuis 1917

- la statue de saint François d’Assise (qui avait été offerte en 1893 par des paroissiens) avec ses porteurs

- le reste de la confrérie

- les autres habitants.

 

Tout est magnifique mais, très rapidement, ce bel ordre va se détraquer et la procession tournera à la grosse farce.

 

A suivre

 

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31 juillet 2024 3 31 /07 /juillet /2024 06:57
Obsèques à Soccia

 

TOUTES NOS CONDOLÉANCES

 

Obsèques à Soccia
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9 juillet 2024 2 09 /07 /juillet /2024 11:00
Deuil dans une famille socciaise (Antoinette MINICONI née OTTAVJ)

 

TOUTES NOS CONDOLÉANCES.

 

Deuil dans une famille socciaise (Antoinette MINICONI née OTTAVJ)
Deuil dans une famille socciaise (Antoinette MINICONI née OTTAVJ)
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6 juin 2024 4 06 /06 /juin /2024 15:00

 

Une cérémonie religieuse sera célébrée

 

SAMEDI 15 JUIN à 16 heures 

en l'église de Soccia

 

à la mémoire de

Dominique ANTONINI-LIARD

 

décédée il y a onze mois,

en présence de ses cendres.

 

Dominique reposera dans le village qu'elle aimait tant.

 

Dominique Antonini le 24 août 1973.

Dominique Antonini le 24 août 1973.

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22 mars 2024 5 22 /03 /mars /2024 08:00

20-DEMARTINI Antoine François

 

Né le :  10/12/84 - Décédé le : 8/7/16.

Parents : François et Madeleine Demartini, domiciliés à Soccia.

Taille : 1,69 m.

Profession avant l’armée : cultivateur.

Incorporé le 11/8/05 et rengagé en 1907. 6e RAC (régiment d(artillerie de campagne), puis 3e.

Campagnes du Sénégal (1906-1909) et du Tonkin (1911-30/01/14). Maréchal des logis en 1913.

Citation : « après avoir eu son cheval blessé sous lui, a été blessé lui-même et néanmoins a su ramener en ordre toute sa pièce » (ordre général n°124).

Médaille militaire le 16/1/15, croix de guerre le 10/6/15.

Tué le 8 juillet 1916 (le 7 sur le registre matricule) entre Assevillers et Fontaine-lès-Cappy (Somme).

Inhumé dans la nécropole nationale du Lihons (Somme), tombe n°3935.

Inscrit sur le monument aux morts de Poggiolo (avec le seul prénom de François) et sur celui de Soccia.

Les Poggiolais en 14-18. Fiche 20: DEMARTINI Antoine François, Poggiolais et Socciais

Toutes les fiches des Poggiolais en 14-18 sont accessibles par le lien 

http://poggiolo.over-blog.fr/tag/guerre%2014-18/

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21 mars 2024 4 21 /03 /mars /2024 18:00

 

Comme Pâques rime toujours avec crucette, de nombreux Socciais se sont réunis pour élaborer ces croix en palme qui sont des porte-bonheur recherchés.

 

Voyez comment le travail a eu lieu (copies d'écran de la vidéo publiée sur Facebook par Santa Maria Soccia):

 

 

 

Pâques se prépare
Pâques se prépare
Pâques se prépare
Pâques se prépare
Pâques se prépare

 

PROGRAMME DE LA SEMAINE SAINTE À VICO:

 

Pâques se prépare
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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 20:12

 

La mort violente d'un jeune homme est toujours un drame particulièrement traumatisant, surtout dans un village où tout le monde se connaît. Il arriva une telle fin à un Poggiolais en 1851.

 

Etait-ce à la sortie d'un bal? Etait-ce l'épilogue d'une soirée avinée?

 

Le lundi 10 février 1851, François-Marie CECCALDI, né en 1829, fut tué "à onze (heures) du soir" "par un coup de feu" à Soccia. Ces précisions furent écrites sur l'acte de décès, établi le lendemain par le maire de Poggiolo, Antoine François FRANCESCHETTI. Le lieu exact était "sur la place d'OTTAVY Antoine Mare (Marie?) dit Grillo".

 

La déclaration fut réalisée par deux parents de Cecchino (surnom de François-Marie utilisé sur l'acte officiel): Valère CECCALDI, cousin au troisième degré, qui signa, et Jacques DESANTI qui déclara ne pas savoir signer.

 

Cliquer sur le document pour l'agrandir.

Cliquer sur le document pour l'agrandir.

 

Nous n'avons pas de renseignements sur les suites de cette affaire: le meurtrier fut-il identifié? Fut-il condamné?

 

Mais l'histoire ne s'arrête pas là.

 

Marc Antoine CECCALDI, le petit frère de François-Marie (il avait trois ans de moins), n'oublia pas ce drame. Au cours de sa vie mouvementée (voir l'article De Poggiolo au Mexique et retour avec les Ceccaldi père et fils), il eut un fils qui naquit au Mexique en 1869... et il le prénomma François-Marie, en souvenir de son frère.

 

François-Marie, surnommé "U Messicanu" à cause de son origine, fit carrière dans les troupes coloniales françaises de 1893 à 1909, puis fut rappelé pour participer à la première guerre mondiale. Il décéda à Poggiolo en 1931. Avec lui, disparaissait le souvenir de la mort dramatique de 1851.

 

Sa biographie se trouve dans l'article L'expédition sanglante de 1892: U Messicanu (6/6)

 

U Messicanu et son épouse.

U Messicanu et son épouse.

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 16:41

 

Aujourd'hui, on en était à la préparation des légumes

 

à Poggiolo:

On s'active pour les bastelle
On s'active pour les bastelle

 

et à Soccia:

 

 

On s'active pour les bastelle
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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances d'hiver:

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