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6 septembre 2024 5 06 /09 /septembre /2024 07:00

 

Décrit dans l'article précédent, le mur qui borde la route en face de la maison CECCALDI a joué un rôle important dans la sociabilité poggiolaise.

 

Le matin et en fin d'après-midi, le forum du village se tenait là, surtout en été. On discutait en "tenant le mur" comme on disait, les pieds bien plantés dans la rigole, comme Pierre MARTINI, Pierrot PIETRI, Raymond MARTINI et Ange MERCURI en donnent l'exemple sur cette photo datant de 1968.

 

 

pierre pierrot,raymond, ange

  (photo de Jacques-Antoine MARTINI)

 

Avec cet appui, on avait plus de force pour renforcer le mur et bloquer son écroulement éventuel !!!. Surtout, on pouvait rester des heures sans se fatiguer pour parler des faits survenus au village, discuter de politique et de haute philosophie (hum!), attendre les commerçants ambulants ou compter les voitures traversant le village.

 

 

Mais, maintenant, le forum n'existe plus. Le lieu est désert.

 mur désert

 

Il peut encore réunir des Poggiolais dans des occasions très précises, comme ici, lors d'une Saint Roch voici 25 ans.

mur St Roch

 

Bien sûr, les habitudes et les façons de vivre ont changé. On ne sort pas autant qu'autrefois dans la rue.

 

Mais avez-vous remarqué la grande modification qui s'est produite?

 

mur sans rigole

 

IL N'Y A PLUS DE RIGOLE !!!

 

Alors, comment caler ses pieds pour "tenir le mur" efficacement?

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31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 07:00

 

Dans les siècles passés, les maladies comme la peste ou le choléra firent des ravages. La dernière épidémie de choléra en France eut lieu en 1884, voici 140 ans.

 

Elle débuta le 13 juin de cette année et aurait été provoquée par l’arrivée dans le port de Toulon d’un bateau venant du Tonkin. Le premier cas marseillais fut déclaré le 25 juin.

 

Entre juin et octobre, la maladie fit 1777 décès à Toulon et 1793 à Marseille. L’épidémie resurgit avec l’été 1885 et fit alors 1259 nouveaux décès dans la population marseillaise.

 

L’effroi des populations fut grand. Des Toulonnais et des Marseillais s’enfuirent de leurs agglomérations.

 

A Marseille, la quarantaine fut organisée. Les marins et voyageurs arrivant au port devaient rester au lazaret le temps d'être certain qu'ils n'apportaient pas la maladie. Il n'était possible de leur parler que derrière une double rangée de grilles.

Poggiolo dit "stop" à l'épidémie

La Corse fut touchée au bout de quelques jours. Dans l’île, 6 communes furent atteintes. Il y eut 4 morts en juillet, 16 en août et 6 en septembre. 

 

Près de Poggiolo, Saint André d’Orcino fut victime de l’épidémie. 

 

Il en fut même question en Suisse, dans la « Feuille d’avis de Neuchâtel » du jeudi 28 août 1884 (page 4):

L’épidémie continue à décroître à Marseille où l’on ne comptait lundi que 5 décès. Le même jour, il y a eu 6 décès à Toulon, 5 à l’hospice d’Aix, 3 à Béziers, 4 à Carcassonne, 10 à Perpignan et 7 à Sisteron. Dans plusieurs autres localités, un décès.

Le choléra a été constaté en Corse, à Saint-André-d’Orcino, où trois décès ont eu lieu.

En Italie, 84 décès à la Spezzia
(sic) depuis le 22 août.

 

Cette proximité incita la mairie de Poggiolo à prendre des mesures rigoureuses. Jules Martin DESANTI (1831-1910), qui fut maire de 1880 à 1888, signa, trois jours après cet article de presse, le 31 août 1884, l’arrêté suivant :

 

Le 31 août, pas d'épidémie à Guagno-les-Bains

 

En voici le contenu exact:

 

Nous, Maire de la Commune de Poggiolo :
Attendu qu’il s’est déjà produit quelques cas de cholera dans la commune de Saint-André d’Orcino et qu’ainsi on ne peut plus permettre sans danger l’accès de Guagno (les Bains), aux habitants de ce village contaminé .
Considérant que cette mesure est de toute utilité,
Arrêtons
--------------
Tous les baigneurs et amateurs venus de la commune de St André d’Orcino à Guagno-les Bains, soit en villégiature soit pour y prendre les eaux, sont priés de quitter le territoire à partir du 1er septembre prochain. Le Maire de Poggiolo est persuadé que les habitants de St André d’Orcino qui se trouvent actuellement aux Bains ou qui pourraient s’y rendre ne le forceront pas à prendre contre eux des mesures de rigueur et qu’ainsi ils se conformeront au présent arrêté.
Il est également défendu aux propriétaires des maisons de recevoir chez eux aucun individu venant de la susdite commune de St André d’Orcino, sans encourir les peines édictées par la loi.
Fait à Poggiolo le 31 août 1884.


Le Maire
Desanti

 

Les habitants de Saint André d'Orcino étaient donc interdits sur le territoire de Guagno-Les-Bains. Il faut remarquer qu'il n'est pas question du territoire de Poggiolo.

 

Ce document prouve que la station thermale de Guagno-les-Bains  attirait alors suffisamment de curistes des villages corses pour craindre qu’ils répandent la contagion.

 

Ce refus d’accueil de non-Poggiolais joua-t-il un rôle important dans le reflux du choléra ?

 

Toujours est-il que la Corse ne connut que 6 décès de cholériques en septembre et plus rien après. Et les habitants de Poggiolo et de Guagno-les-Bains furent préservés.

 

Au total, cette épidémie porta sur 30 départements, surtout dans le Sud, atteignit 477 communes et donna lieu à 7.820 décès dans l’ensemble de la France. Elle continua jusqu’en janvier 1885 en Algérie, où elle provoqua 890 décès. Ces chiffres sont extraits du «Journal de la Société Statistique de Paris» (tome 26,1885) p. 459 

 

 

 

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26 août 2024 1 26 /08 /août /2024 18:00
Le livre des anciens de Poggiolo est connecté.

"I nostri antichi di U Pighjolu" est un recueil de photos montrant les Poggiolais d'autrefois. Mais ce livre utilise des procédés modernes comme le QR code qui est présent deux fois.

 

La page 15 propose une expérience immersive originale. En scannant le code, le lecteur se retrouve au cœur du village en août 2000, quand les photos furent exposées dans les rues de Poggiolo. On est connecté à la vidéo qui fut alors réalisée.

 

Le livre des anciens de Poggiolo est connecté.

 

En dernière page, le QR code permet de commander de nouveaux livres.

Ne manquez pas de l'utiliser car tous les exemplaires proposés au village le 16 août ont été épuisés.

Autrement, il suffit de suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

Chaque Poggiolais ou ami de Poggiolo se doit de posséder "I nostri antichi di U Pighjolu".

Le livre des anciens de Poggiolo est connecté.
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9 août 2024 5 09 /08 /août /2024 07:00

 

Avant sa présentation au village le 16 août, vous pouvez voir ici la première page de couverture de "I nostri antichi di U Pighjolu". 

Quelques renseignements sur le livre

 

Parmi ses 100 pages, ce livre contient de nombreuses photos qui, des années 1880 à la fin des années 1970, montrent les Poggiolais dans leur village, au service militaire ou dans les colonies, pendant des fêtes religieuses ou pendant leur vie quotidienne.

 

Certains personnages ont été identifiés, d'autres pas mais leurs descendants pourront certainement le faire.

 

Quelques renseignements sur le livre
Quelques renseignements sur le livre
Quelques renseignements sur le livre

 

 

Dans les premières pages, le projet est présenté par des textes de Philippe PRINCE-DEMARTINI, Michel FRANCESCHETTI, Hélène DUBREUIL-VECCHI, sans oublier le mot du maire Jean-Laurent PINELLI.

 

Une "Histoire abrégée du village avant 1914", écrite par François-Xavier PAOLI, a été reprise.

 

Pour terminer, deux arbres généalogiques à remplir (un pour le côté paternel et un pour le côté maternel) sont proposés au lecteur.

 

Quelques renseignements sur le livre

 

Le livre sera présenté le 16 août à Poggiolo, à l'issue de la procession, et vendu au prix de 11 euros.

 

Il peut également être commandé par internet en suivant le lien:

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16 juillet 2024 2 16 /07 /juillet /2024 07:00

 

La déception a touché certains de nos lecteurs en regardant l'article sur la visite de la mairie de Poggiolo: la qualité technique de la photo des élèves de l'école du village en 1900 n'est pas excellente.

 

Angèle et Suzanne ont-elles été censurées?

 

En dehors du reflet de la porte d'entrée sur le côté gauche, des visages de filles, entourés de rouge ci-dessus, sont tachés et méconnaissables.

 

L'humidité en est responsable. Elle avait commencé ses méfaits lors de la parution, en 2010, de l'article qui présentait ce document exceptionnel. Mais on a pu reconstituer les visages cachés.

 

Angèle et Suzanne ont-elles été censurées?

 

Les numéros correspondent à ceux indiqués sur la notice explicative qui donne les identités des élèves, avec parfois des dates de naissance et de décès incomplètes:

25: MARTINI Angèle (29/2/1892 - ?)

26: FRANCESCHETTI Thérésine-Marguerite (29/3/1889 - 2/2/1968)

27: FRANCESCHETTI Marie-Françoise (15/12/1896 - 26/11/1987)

28: DESANTI Marie-Célestine (8/8/1890 - 10/9/1971)

46: PINELLI Suzanne (? - ?)

Qui pourrait donner des renseignements sur la vie d'Angèle et de Suzanne?

 

La photo restaurée se trouve dans "I nostri antichi di U Pighjolu", livre de photos anciennes qui va sortir très prochainement et qui sera l'événement de l'été.

 

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 18:00

 

Une initiative récente pour les maisons qui ne sont pas occupées toute l'année dans nos villages.

 

Une conciergerie pour les résidences secondaires
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3 mars 2024 7 03 /03 /mars /2024 18:00

 

 

Le Salon de l'Agriculture qui vient de fermer ses portes est un grand événement économique. Il a également une grande importance sentimentale et psychologique: il faut se souvenir que nous tous, descendants de familles de Poggiolo et des villages voisins, nous sommes des descendants de paysans. 

 

Les Poggiolais d'autrefois n'étaient pas en majorité éleveurs comme en d'autres endroits de Corse. Ils étaient surtout cultivateurs comme l'a bien décrit Xavier PAOLI dans L'histoire abrégée du village avant 1914:

 

"Ils sont une centaine et vivent essentiellement des produits de leurs terres (la propriété foncière étant également répartie, ils sont tous propriétaires). Ils cultivent du seigle, de l'orge, un peu de froment, du "bled de barbarie" et transforment ces céréales en farine dans deux moulins situés en contrebas, sur les rives du Fiume Grossu. Ils soignent leurs arbres, châtaigniers, noyers, mûriers.

Pour effectuer les travaux de labour, chaque famille possède une ou deux paires de bœufs (il y en a 22 dans le village) mais, contrairement aux autres communautés de la piève, ils pratiquent peu l’élevage de brebis ou de chèvres en grands troupeaux (un seul berger).
Ils font commerce du lin, du vin et surtout du tabac qu'ils échangent pour de l'huile avec les gens de Balagne.

En somme, ils pratiquent une petite polyculture de subsistance qui les met à l'abri de la disette."
 
 

Le tabac, ou ERBA CORSA, était une véritable richesse qui assura de bons compléments de revenus au XIXe et au début du XXe siècle.

 

Le tabac, richesse oubliée de Poggiolo

La culture du tabac a été introduite en Corse depuis l'Italie du Nord dès la fin du XVIème siècle. La production et la vente en étaient libres sous les Génois.

Même après avoir instauré en 1810 le monopole de l'Etat sur les tabacs, Napoléon Ier, pour ne pas ruiner les paysans insulaires, accorda aux Corses le privilège de planter et de vendre librement l'herbe à Nicot.

Dans les villages, on cultivait la nicotiana rustica, appelée l'erba corsa, pour la consommation locale.

La plante était souvent semée en avril dans les enclos à bétail momentanément abandonnés. Elle profitait du fumier qui avait engraissé la terre et la récolte avait lieu en août. Puis, les feuilles étaient séchées à l'air libre.

Le détail de toutes ces opérations se trouve dans l'article "La culture du tabac en Corse" de Cyprien GABRIEL (Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 1922).

Plant de tabac sauvage à Lopigna (photo Pipe club de Corse http://pipeclubdecorse.e-monsite.com)

Plant de tabac sauvage à Lopigna (photo Pipe club de Corse http://pipeclubdecorse.e-monsite.com)

Au milieu du XIXème siècle, des variétés plus élaborées furent implantées près de Corte, d'Ajaccio (à Campo dell'Oro) et de Cargese. En 1925, la production corse atteignit 400 tonnes, dont 20 à Cargese.

Liste des planteurs corses aidés par le conseil général en 1930 (photo Pierre-Jean Luccioni)

Liste des planteurs corses aidés par le conseil général en 1930 (photo Pierre-Jean Luccioni)

Les feuilles ramassées étaient vendues aux industriels comme Henri ALBAN. Déjà propriétaire d'une usine de tabac à Bône, ALBAN fonda en 1913, au 89 du cours Napoléon, la manufacture d'Ajaccio célèbre par sa façade de style néo-mauresque décorée de mosaïques, classée depuis 1992 comme monument historique.

Concurrencé par l'usine Job-Bastos de Toga près de Bastia, l'établissement ferma en 1940. 

photo msoldi1 (https://www.flickr.com)

photo msoldi1 (https://www.flickr.com)

Le tabac, richesse oubliée de Poggiolo

Pendant la seconde guerre mondiale, la production recula pour faire place aux cultures vivrières. Malgré un rebond après 1945, le tabac corse cessa peu à peu d'être cultivé et disparut entre 1950 et 1970.

 Certains Poggiolais se souviennent encore d'avoir goûté cette "herbe" au goût particulièrement âpre et fort.

Les anciens fumaient l'erba corsa comme tabac à pipe. Ils la chiquaient parfois.

Le tabac était conservé dans dans des zani ou zanetti, petites bourses en peau de chat.

Pour l'allumer, on se servait de l'amadou, matière inflammable extraite de l'amadouvier (u pane d'esca), champignon parasite des arbres.

Photo extraite de http://pipeclubdecorse.e-monsite.com/

Photo extraite de http://pipeclubdecorse.e-monsite.com/

Poggiolo et Soccia (où cette culture est avérée dès avant 1850) produisaient suffisamment de tabac pour la consommation des villageois et dégageaient même un excédent qui était écoulé surtout dans le Niolu en échange notamment de fromages. Les Poggiolais manquaient de produits laitiers car ils étaient plus cultivateurs qu'éleveurs. Mais leur "erba", dont la qualité était assez réputée, permettait au village de retirer un bénéfice appréciable.

Cette richesse a été complètement abandonnée et son existence disparaît rapidement des mémoires.

Maintenant, pour s'enfumer les poumons, il n'est plus possible d'utiliser du tabac autochtone.

Le tabac, richesse oubliée de Poggiolo

Documents utilisés:

- Jean COPPOLANI: "Cargèse. Essai sur la géographie humaine d'un village corse" (1949)

- Cyprien GABRIEL: "La culture du tabac en Corse" (Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 1922)

- Pierre-Jean LUCCIONI: "Tempi fà, arts et traditions populaires de Corse" (ed. Albiana, 2007)

- Jean-Baptiste PAOLI: "Histoire d'un petit village de montagne au cœur de la Corse du Sud"

- site du Pipe Club de Corse: http://pipeclubdecorse.e-monsite.com/

 

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 18:00
Cinq reportages sur les Deux Sorru

 

Le récent reportage télévisé sur le thermalisme à Caldanelle et à Guagno-les-Bains a suscité une vive émotion. 

 

En fait, il était le second d'une série de cinq épisodes tournés dans les Deux Sorru.

 

L'intégralité se trouve en cliquant sur "Per Sti Lochi", nom de la série réalisée par Jean-Philippe Mattei, Marion Fiamma, et Rosanne Cesari.

 

Le premier épisode part du pont du Liamone et montre la vie d'un berger de Coggia.
 

 

Cinq reportages sur les Deux Sorru

 

Le second est donc celui sur les sources thermales.

 

Le troisième montre les activités de la factrice de Balogna qui donne également des cours de cuisine.

 

La quatrième partie présente la savonnerie Circinella de Vico, aussi bien la fabrique que la boutique. Cette activité a déjà été présentée sur ce blog dans l'article "Circinellu était-il une femme?".

 

La série se termine, encore à Vico, avec la présentation du collège Camille Borossi, de ses élèves, professeurs et chef d'établissement.

 

Des vidéos indispensables pour connaître notre canton et ceux qui veulent y travailler. Suivez le lien ci-dessous.

 

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29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 18:06

 

Avec 678.000, le nombre de naissances a été en 2023 le plus bas en France depuis 1946.

 

Cette année-là, les bébés avaient été 840.000 à voir le jour. Ils furent même 867.000 en 1947, 1948 et 1949.

 

Ces chiffres ont été abondamment commentés dans la presse écrite et audio-visuelle. Spécialistes de démographie et simples journalistes ont souvent expliqué la faible natalité par la situation économique, l'inquiétude envers la pollution et le changement climatique, sans oublier le désir de s'épanouir dans sa vie personnelle avant de fonder une famille. Voir l'article paru le 16 janvier sur le site de France bleu.

 

La mentalité actuelle est bien différente de celle de 1946. On sortait alors d'une guerre horrible et l'avenir du monde était incertain avec la "guerre froide" qui se profilait. Le rationnement alimentaire existait toujours (il dura jusqu'à la fin de 1949). Mais ces inquiétudes n'empêchaient pas de vouloir profiter de la vie et de croire en l'avenir. Pour la génération qui avait 20 ans en 1946, il était donc normal de se marier et d'avoir des enfants, plusieurs enfants.

 

Cette génération fut celle qui engendra le "baby-boom", cette hausse des naissances qui accompagna les "trente glorieuses".

Cette mentalité peut être illustrée par des photos de cette époque envoyées par Marie-Dominique TEYSSEDOU-CHENEL.

 

Par exemple, le samedi 21 septembre 1946 (date écrite au verso de cette photo), un mariage fut célébré à l'église Saint Siméon de Poggiolo. Mais nous n'avons pas l'identité des deux mariés.

 

Quand on n'avait pas peur de l'avenir

 

Les jeunes qui n'étaient pas encore mariés s'amusaient dans le village, comme sur ces photos qui datent de 1947:

 

- dans les sentiers

 

A partir de la droite: André Pinelli, Denise Demartini et Jean-Martin Franceschetti (qui se maria en janvier 1949).

A partir de la droite: André Pinelli, Denise Demartini et Jean-Martin Franceschetti (qui se maria en janvier 1949).

 

- sur le balcon d'une maison familiale

2ème à partir de la droite: Jean-Martin Franceschetti - 3ème: Denise Demartini.

2ème à partir de la droite: Jean-Martin Franceschetti - 3ème: Denise Demartini.

 

- sans oublier la corvée d'eau à la fontaine (photo déjà publiée dans plusieurs articles)

 

Quand on n'avait pas peur de l'avenir
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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 18:00

 

L'année a débute par la publication de nombreuses données chiffrées, et notamment de celles de l'INSEE (institut national de la statistique et des études économiques). Elles donnent les populations légales de 2021 entrant en vigueur le 1er janvier 2024. Le site de l'INSEE donne les explications de ce décalage. Il faut se rappeler que ces résultats ont des conséquences importantes comme le montant des dotations de l'Etat.

 

Vous trouverez ici les résultats concernant les quatre communes de notre haut-canton pour les années 2010, 2015 et 2021, permettant de voir l'évolution sur un temps court. Pour une comparaison, nous avons ajouté en rouge la population comptée lors du recensement de 1926, soit pratiquement il y a un siècle. Depuis, nous sommes passés dans un autre monde.

 

Nota bene: la population comptée à part comprend des personnes dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune (explications plus précises sur le site de l'INSEE). 

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Image INSEE

Image INSEE

 

Total de la population du haut-canton en 2021: 486 habitants.

 

Total en 1926: 1568 habitants.

 

 

 

POGGIOLO

1926: 278 (dont 86 à Guagno-les-Bains)

Population légale: un demi-millier de personnes à Sorru in Sù

 

 

SOCCIA

 1926: 398 habitants

 

Population légale: un demi-millier de personnes à Sorru in Sù

 

 

ORTO

1926: 226 habitants

 

Population légale: un demi-millier de personnes à Sorru in Sù

 

 

GUAGNO

1926: 666 habitants

 

Population légale: un demi-millier de personnes à Sorru in Sù
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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

Nativité de la Vierge:

Messe à la chapelle du col de Sorru dimanche 8 septembre à 10h30.

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Dimanche 22 septembre à Murzu:

u mele in festa

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

..............

Vacances de Toussaint:

du samedi 19 octobre au lundi 4 novembre.

Vacances de Noël:

du samedi 21 décembre au lundi 6 janvier.

 

 

 

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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