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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 07:00

 

La bénédiction des tombes du cimetière a lieu en principe chaque 2 novembre.

 

Auparavant, les parents des personnes enterrées viennent nettoyer les sépultures et les fleurir.

 

Sera-t-il encore nécessaire de nettoyer les tombes?

 

Mais cette coutume va-t-elle continuer encore longtemps quand on constate les progrès de la crémation?

 

Le sociologue Jérôme FOURQUET vient de publier "Métamorphoses françaises", dans lequel il livre l'état de la France en schémas et graphiques très clairs et très éclairants.

Sera-t-il encore nécessaire de nettoyer les tombes?

 

Dans les pages 50 et 51, il montre l'énorme croissance de l'incinération en quarante ans.

 

Sera-t-il encore nécessaire de nettoyer les tombes?

 

Quelles en sont les raisons?

 

Pour le directeur du département Opinion de l'IFOP,

"De nombreuses raisons peuvent expliquer ce spectaculaire basculement anthropologue, au premier rang desquelles le déclin du catholicisme. Si cette religion ne condamne plus l'incinération, elle s'y est longtemps opposée et préconise toujours l'enterrement.

Mais cette prescription est manifestement de moins en moins entendue."

 

Jérôme FOURQUET ajoute, parallèlement à ce facteur religieux:

-"le fait d'appartenir à une société urbaine dans laquelle les individus ne résident plus à proximité des villages où sont enterrés leurs ancêtres", 

-"le coût de la cérémonie de crémation, généralement peu élevé",

-"un changement du rapport à la mort et aux défunts",

-"également une montée en puissance d'un discours hygiéniste et écologiste plaidant contre l'enterrement."

 

On peut discuter cette analyse et dire que certains restent proches en mettant les urnes funéraires dans le caveau familial, comme le cas s'est produit à Poggiolo dans les familles BARTOLI ou CECCALDI.

Pour d'autres, avoir des parents enterrés dans le village permet de savoir d'où l'on vient, de quels ancêtres on est issu, de quel environnement, de quelle histoire l'on est le résultat.

 

En tout cas, un tel phénomène doit faire réfléchir.

 

 

Ci-dessous, la planche de la BD Pierre Tombal d'où est extraite la première image.

Sera-t-il encore nécessaire de nettoyer les tombes?
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30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 07:00

 

Tout document peut être mis en doute, comme cette photo de procession publiée page 68 du livre I nostri antichi di U Pighjolu. 

Son examen a déjà commencé dans un article précédent.

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

Après tout, qu'est-ce qui prouve que la scène s'est bien déroulée à Poggiolo? Comme elle est censée s'être produite voici plus de soixante-cinq ans, des vestiges de l'époque existent-ils toujours?

---------------------

 

Les processionnaires circulent bien sur la route qui traverse un village. Ils sont bordés des deux côtés par des éléments toujours existants à Poggiolo.

 

A gauche de la photo, deux piliers carrés ayant environ un mètre cinquante de haut encadrent une porte grillagée. Le grillage continue sur plusieurs mètres le long de la route.

Au XXIe siècle, cette clôture de la propriété de la famille MARTINI est toujours là, pratiquement identique.

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.
Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

 

A droite, les marches d'escalier mènent toujours à l'ancienne maison dite "du greffier" ou "de la greffière". Mais ils n'apparaissent pas dans la version raccourcie du livre.

 

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.
Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

 

Nous avons ainsi suffisamment de preuves pour situer la photo dans le village de Poggiolo.

 

Mais le reste du paysage est-il resté immuable?

 

Si, sur l'ancienne image, la maisonnette du terrain MARTINI est très visible, elle est maintenant complètement cachée par le feuillage d'un arbre se trouvant dans la propriété.

 

A cette époque, un grand arbre se trouvait à la limite du grillage mais à l'extérieur du terrain. Peut-être était-ce un mûrier qui, d'après certains souvenirs, aurait été enlevé entre 1965 et 1969. Un de nos lecteurs pourrait-il le confirmer?

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

Un peu plus haut, un pylône électrique en béton armé a sa base dissimulée par la bannière de Marie et son sommet caché par l'arbre. Dans le cliché complet, sur le côté droit, se trouvent un autre pylône en béton et un autre en bois pour le téléphone (?).

 

De nos jours, la diversité est plus grande. A gauche, le poteau est en bois. Pratiquement en face, le mat est en métal. Tout au fond, au début du virage de la fontaine, se dresse un pylône en béton.

 

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

 

Sur l'ancienne photo, un muret bordait la chaussée pratiquement jusqu'à une maison paraissant en ruines.

 

Ce muret existe toujours, même s'il a probablement été refait. Mais il se termine par une grande maison: celle de Fosca et de sa famille. En face, le bar du Belvédère se distingue nettement alors qu'il n'existait pas sur le vieux cliché.

 

La maisonnette a disparu. Elle se trouvait à l'emplacement de l'actuel transformateur électrique.

 

En réalité, comme le prouve la photo ci-dessous, cette construction avait un côté en pierre et le reste en planches.

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

 

Puis, il n'en resta que le côté en dur, ainsi que le montre cette copie d'écran d'un film réalisé par Jean-Martin FRANCESCHETTI vers 1953. En arrière-plan, en ligne droite, la claire maison COLONNA apparaît nettement.

 

Décorticage d'une photo poggiolaise. Deuxième partie: un décor semblable et différent.

 

Mais, avant de disparaître complètement, la maisonnette n'a-t-elle pas été quelque temps, à la fin des années 1960, entièrement en bois? A nos lecteurs de le dire.

 

Même si le village a changé sur certains points, il est toujours le même et il reste l'endroit où les Poggiolais de n'importe où savent qu'ils ont leurs racines.

 

Les ressources de cette photo ne sont pas épuisées. Nous en verrons d'autres bientôt.

 

A suivre

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24 octobre 2024 4 24 /10 /octobre /2024 07:00

 

Dans quelques jours, les villages vont connaître les cérémonies du 1er et du 2 novembre.

 

Cimetière de Poggiolo, 10 juin 2024.

Cimetière de Poggiolo, 10 juin 2024.

 

 

TOUSSAINT, fête de tous les saints, VENDREDI 1er NOVEMBRE

- à 9 h 30, bénédiction du cimetière de GUAGNO-LES-BAINS

- à 10 h, à POGGIOLO, bénédiction du cimetière

- à 11 h, à SOCCIA, messe avec la bénédiction du cimetière

 

TRÉPASSÉS, souvenir de tous les défunts, SAMEDI 2 NOVEMBRE

- GUAGNO à 11 h

- ORTO à 15 h

 

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27 septembre 2024 5 27 /09 /septembre /2024 07:00

 

"Vous les reconnaissez?" est le titre des dernières pages du livre I nostri antichi di U Pighjolu. Onze photos sont présentées sans les noms des Poggiolais représentés. Depuis la parution, plusieurs identifications ont eu lieu. En voici une, celle des communiants de la page 99.

 

La photo peut être agrandie en cliquant sur elle.

La photo peut être agrandie en cliquant sur elle.

 

Des jeunes d'une dizaine d'années sont bien rangés sur le perron de l'église Saint Siméon pour leur communion.

 

On peut être impressionné par leur nombre, dix-sept dont six filles, qui montre qu'il exista une époque où la population de Poggiolo et de Guagno-les-Bains fut nombreuse.

 

 On peut également être impressionné par leur habillement. 

 

Les garçons ont culotte courte, chaussettes hautes et veste sur laquelle a été posé un nœud supportant une croix. Ils ont des gants blancs et tiennent à la fois un livre de messe et un cierge presque aussi haut qu'eux. A la page 78 du livre, Pierre DESANTI et un ami ont exactement le même équipement.

 

Les filles ont été placées au fond, ce qui ne troublait alors personne. Elles ont une robe blanche et un bonnet de la même couleur pour cacher leurs cheveux. Elles ont elles aussi des cierges. Il est impossible de les décrire plus complètement.

 

Leurs physionomies hésitent entre le très sérieux et le sourire plus ou moins grand. Tous sont conscients que cette cérémonie marque un moment important de leurs vies de chrétiens et dans leurs vies de futurs adultes. Ils savent que leurs parents ont économisé depuis longtemps pour leurs vêtements et pour la fête qui suivra. 

 

Mais quelle est la date de cette photo?

 

En connaissant les identités de ces enfants, et donc leurs dates de naissance, il est possible de placer ces communiants autour de l'année 1940.

 

Les noms de ces jeunes ont été placés sur la photo ci-dessous, sauf pour une fille qui reste anonyme.

 

Sauf erreur, deux de ces personnes sont toujours vivantes. Les connaissez-vous?

La photo peut être agrandie en cliquant sur elle.

La photo peut être agrandie en cliquant sur elle.

 

Pour commander le livre de photos des anciens Poggiolais, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

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15 septembre 2024 7 15 /09 /septembre /2024 07:00

 

Un programme expérimental de mutualisation de La Poste et de différents services publics vient d'être présenté vendredi 13 septembre.

 

Désormais, les facteurs-guichetiers de Guagnu, A Soccia et Azzana ont dans leurs compétences l'accueil et l'aide aux démarches administratives de toutes sortes. Ce programme expérimental durera six mois avant de décider s'il continuera et s'il sera étendu à d'autres parties de la Corse.

 

Cliquer sur l'image ci-dessous pour lire l'article publié dans Corse-Matin de samedi 14 septembre.

La Poste plus proche des habitants
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6 septembre 2024 5 06 /09 /septembre /2024 07:00

 

Décrit dans l'article précédent, le mur qui borde la route en face de la maison CECCALDI a joué un rôle important dans la sociabilité poggiolaise.

 

Le matin et en fin d'après-midi, le forum du village se tenait là, surtout en été. On discutait en "tenant le mur" comme on disait, les pieds bien plantés dans la rigole, comme Pierre MARTINI, Pierrot PIETRI, Raymond MARTINI et Ange MERCURI en donnent l'exemple sur cette photo datant de 1968.

 

 

pierre pierrot,raymond, ange

  (photo de Jacques-Antoine MARTINI)

 

Avec cet appui, on avait plus de force pour renforcer le mur et bloquer son écroulement éventuel !!!. Surtout, on pouvait rester des heures sans se fatiguer pour parler des faits survenus au village, discuter de politique et de haute philosophie (hum!), attendre les commerçants ambulants ou compter les voitures traversant le village.

 

 

Mais, maintenant, le forum n'existe plus. Le lieu est désert.

 mur désert

 

Il peut encore réunir des Poggiolais dans des occasions très précises, comme ici, lors d'une Saint Roch voici 25 ans.

mur St Roch

 

Bien sûr, les habitudes et les façons de vivre ont changé. On ne sort pas autant qu'autrefois dans la rue.

 

Mais avez-vous remarqué la grande modification qui s'est produite?

 

mur sans rigole

 

IL N'Y A PLUS DE RIGOLE !!!

 

Alors, comment caler ses pieds pour "tenir le mur" efficacement?

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31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 07:00

 

Dans les siècles passés, les maladies comme la peste ou le choléra firent des ravages. La dernière épidémie de choléra en France eut lieu en 1884, voici 140 ans.

 

Elle débuta le 13 juin de cette année et aurait été provoquée par l’arrivée dans le port de Toulon d’un bateau venant du Tonkin. Le premier cas marseillais fut déclaré le 25 juin.

 

Entre juin et octobre, la maladie fit 1777 décès à Toulon et 1793 à Marseille. L’épidémie resurgit avec l’été 1885 et fit alors 1259 nouveaux décès dans la population marseillaise.

 

L’effroi des populations fut grand. Des Toulonnais et des Marseillais s’enfuirent de leurs agglomérations.

 

A Marseille, la quarantaine fut organisée. Les marins et voyageurs arrivant au port devaient rester au lazaret le temps d'être certain qu'ils n'apportaient pas la maladie. Il n'était possible de leur parler que derrière une double rangée de grilles.

Poggiolo dit "stop" à l'épidémie

La Corse fut touchée au bout de quelques jours. Dans l’île, 6 communes furent atteintes. Il y eut 4 morts en juillet, 16 en août et 6 en septembre. 

 

Près de Poggiolo, Saint André d’Orcino fut victime de l’épidémie. 

 

Il en fut même question en Suisse, dans la « Feuille d’avis de Neuchâtel » du jeudi 28 août 1884 (page 4):

L’épidémie continue à décroître à Marseille où l’on ne comptait lundi que 5 décès. Le même jour, il y a eu 6 décès à Toulon, 5 à l’hospice d’Aix, 3 à Béziers, 4 à Carcassonne, 10 à Perpignan et 7 à Sisteron. Dans plusieurs autres localités, un décès.

Le choléra a été constaté en Corse, à Saint-André-d’Orcino, où trois décès ont eu lieu.

En Italie, 84 décès à la Spezzia
(sic) depuis le 22 août.

 

Cette proximité incita la mairie de Poggiolo à prendre des mesures rigoureuses. Jules Martin DESANTI (1831-1910), qui fut maire de 1880 à 1888, signa, trois jours après cet article de presse, le 31 août 1884, l’arrêté suivant :

 

Le 31 août, pas d'épidémie à Guagno-les-Bains

 

En voici le contenu exact:

 

Nous, Maire de la Commune de Poggiolo :
Attendu qu’il s’est déjà produit quelques cas de cholera dans la commune de Saint-André d’Orcino et qu’ainsi on ne peut plus permettre sans danger l’accès de Guagno (les Bains), aux habitants de ce village contaminé .
Considérant que cette mesure est de toute utilité,
Arrêtons
--------------
Tous les baigneurs et amateurs venus de la commune de St André d’Orcino à Guagno-les Bains, soit en villégiature soit pour y prendre les eaux, sont priés de quitter le territoire à partir du 1er septembre prochain. Le Maire de Poggiolo est persuadé que les habitants de St André d’Orcino qui se trouvent actuellement aux Bains ou qui pourraient s’y rendre ne le forceront pas à prendre contre eux des mesures de rigueur et qu’ainsi ils se conformeront au présent arrêté.
Il est également défendu aux propriétaires des maisons de recevoir chez eux aucun individu venant de la susdite commune de St André d’Orcino, sans encourir les peines édictées par la loi.
Fait à Poggiolo le 31 août 1884.


Le Maire
Desanti

 

Les habitants de Saint André d'Orcino étaient donc interdits sur le territoire de Guagno-Les-Bains. Il faut remarquer qu'il n'est pas question du territoire de Poggiolo.

 

Ce document prouve que la station thermale de Guagno-les-Bains  attirait alors suffisamment de curistes des villages corses pour craindre qu’ils répandent la contagion.

 

Ce refus d’accueil de non-Poggiolais joua-t-il un rôle important dans le reflux du choléra ?

 

Toujours est-il que la Corse ne connut que 6 décès de cholériques en septembre et plus rien après. Et les habitants de Poggiolo et de Guagno-les-Bains furent préservés.

 

Au total, cette épidémie porta sur 30 départements, surtout dans le Sud, atteignit 477 communes et donna lieu à 7.820 décès dans l’ensemble de la France. Elle continua jusqu’en janvier 1885 en Algérie, où elle provoqua 890 décès. Ces chiffres sont extraits du «Journal de la Société Statistique de Paris» (tome 26,1885) p. 459 

 

 

 

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26 août 2024 1 26 /08 /août /2024 18:00
Le livre des anciens de Poggiolo est connecté.

"I nostri antichi di U Pighjolu" est un recueil de photos montrant les Poggiolais d'autrefois. Mais ce livre utilise des procédés modernes comme le QR code qui est présent deux fois.

 

La page 15 propose une expérience immersive originale. En scannant le code, le lecteur se retrouve au cœur du village en août 2000, quand les photos furent exposées dans les rues de Poggiolo. On est connecté à la vidéo qui fut alors réalisée.

 

Le livre des anciens de Poggiolo est connecté.

 

En dernière page, le QR code permet de commander de nouveaux livres.

Ne manquez pas de l'utiliser car tous les exemplaires proposés au village le 16 août ont été épuisés.

Autrement, il suffit de suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

Chaque Poggiolais ou ami de Poggiolo se doit de posséder "I nostri antichi di U Pighjolu".

Le livre des anciens de Poggiolo est connecté.
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9 août 2024 5 09 /08 /août /2024 07:00

 

Avant sa présentation au village le 16 août, vous pouvez voir ici la première page de couverture de "I nostri antichi di U Pighjolu". 

Quelques renseignements sur le livre

 

Parmi ses 100 pages, ce livre contient de nombreuses photos qui, des années 1880 à la fin des années 1970, montrent les Poggiolais dans leur village, au service militaire ou dans les colonies, pendant des fêtes religieuses ou pendant leur vie quotidienne.

 

Certains personnages ont été identifiés, d'autres pas mais leurs descendants pourront certainement le faire.

 

Quelques renseignements sur le livre
Quelques renseignements sur le livre
Quelques renseignements sur le livre

 

 

Dans les premières pages, le projet est présenté par des textes de Philippe PRINCE-DEMARTINI, Michel FRANCESCHETTI, Hélène DUBREUIL-VECCHI, sans oublier le mot du maire Jean-Laurent PINELLI.

 

Une "Histoire abrégée du village avant 1914", écrite par François-Xavier PAOLI, a été reprise.

 

Pour terminer, deux arbres généalogiques à remplir (un pour le côté paternel et un pour le côté maternel) sont proposés au lecteur.

 

Quelques renseignements sur le livre

 

Le livre sera présenté le 16 août à Poggiolo, à l'issue de la procession, et vendu au prix de 11 euros.

 

Il peut également être commandé par internet en suivant le lien:

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16 juillet 2024 2 16 /07 /juillet /2024 07:00

 

La déception a touché certains de nos lecteurs en regardant l'article sur la visite de la mairie de Poggiolo: la qualité technique de la photo des élèves de l'école du village en 1900 n'est pas excellente.

 

Angèle et Suzanne ont-elles été censurées?

 

En dehors du reflet de la porte d'entrée sur le côté gauche, des visages de filles, entourés de rouge ci-dessus, sont tachés et méconnaissables.

 

L'humidité en est responsable. Elle avait commencé ses méfaits lors de la parution, en 2010, de l'article qui présentait ce document exceptionnel. Mais on a pu reconstituer les visages cachés.

 

Angèle et Suzanne ont-elles été censurées?

 

Les numéros correspondent à ceux indiqués sur la notice explicative qui donne les identités des élèves, avec parfois des dates de naissance et de décès incomplètes:

25: MARTINI Angèle (29/2/1892 - ?)

26: FRANCESCHETTI Thérésine-Marguerite (29/3/1889 - 2/2/1968)

27: FRANCESCHETTI Marie-Françoise (15/12/1896 - 26/11/1987)

28: DESANTI Marie-Célestine (8/8/1890 - 10/9/1971)

46: PINELLI Suzanne (? - ?)

Qui pourrait donner des renseignements sur la vie d'Angèle et de Suzanne?

 

La photo restaurée se trouve dans "I nostri antichi di U Pighjolu", livre de photos anciennes qui va sortir très prochainement et qui sera l'événement de l'été.

 

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

Samedi 14 décembre:

Marché de Noël à Murzu.

 

Dimanche 15 décembre:

 

Visite du pape François à Ajaccio.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Noël:

du samedi 21 décembre au lundi 6 janvier.

Vacances d'hiver:

du samedi 15 février au lundi 3 mars.

Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

 

 

 

 

La météo poggiolaise

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