France 3 Via Stella vient de diffuser un nouveau reportage de la série "D'UMANE", maintenant présentée par Celia PETRONI: "Deux Sorru. La Corse grandeur nature".
Elle a choisi de rencontrer quatre personnages pour lesquels "le terroir reste une valeur sûre pour la créativité". Parmi eux, deux sont Poggiolais.
L'émission commence par Jean-Mathieu CORIERAS qui, avec ses mules, amène des matériaux à la chapelle Saint Elisée. Il en profite pour montrer le lac de Crena et évoquer la légende diabolique de sa création.
Celia rencontre ensuite à Soccia Cécile GRIMALDI qui dit bien clairement qu'elle est "Poggiolaise et mariée à un Socciais" et qui explique sa passion pour le travail des bijoux.
Près de Vico, Johanna SOTTON, l'éleveuse de chèvres, fait goûter son camembert corse.
Enfin, à Sagone, Pierre GERONIMI présente son laboratoire où il prépare des glaces en alliant toutes sortes de parfums inattendus.
Un reportage très plaisant à regarder.
Il comporte simplement une grosse erreur. Saurez-vous la remarquer?
Un article posté sur la page Facebook de Marie Paule Santini Cinotti signale que la caserne de pompiers de Vico sera fermée pour la journée de mercredi 9 octobre.
Ce n'est rien, pourriez-vous penser. Mais il ne s'agit pas d'un cas isolé. Il y a déjà eu plusieurs jours de fermeture cette année, sans conséquence grave car les pompiers d'autres communes comme Casaglione ont pu intervenir. Cependant, le temps d'attente est plus long et le coût est plus important. Et il ne faut pas croire que l'hélicoptère va venir d'Ajaccio sous n'importe quel prétexte.
Malgré les beaux discours, nos villages de l'intérieur sont abandonnés.
En publiant la photo de ce "H" peint sur le sol, le blog posait trois questions:
A quoi sert-il exactement?
Où est-il précisément?
Depuis combien de temps existe-t-il?
Voyons ce qu'il en est.
A quoi sert cette inscription? Sans être de Corse, tout le monde doit savoir qu'elle désigne un lieu réservé à l'atterrissage et au décollage des hélicoptères de secours. Les malades et blessés peuvent être secourus et transportés d'urgence.
Il est juste au bord de la route entre Poggiolo et Soccia, après le virage qui suit la croix de Saint Marcel.
Un espace plat, de forme plutôt triangulaire, a été aménagé, séparé de la chaussée par un simple muret.
Le transbordement des patients et des secouristes est donc aisé. Aucun grand arbre ne gêne les mouvements aériens.
Pour les graves accidents de montagne, il arrive au SDIS d'utiliser le parking de Croce Maior, à côté de la pizzeria de Finfin, comme ce fut le cas pour le drame de canyoning de l'an dernier.
Depuis combien de temps cet héliport existe-t-il?
Autrefois, les hélicoptères décollaient et arrivaient sur le terrain vide qui était derrière le commerce de Mimi à Guagno-les-Bains. Mais la construction de l'hôtel des Thermes, devenu un foyer pour adultes médicalisé (FAM), empêchait son utilisation.
La plate-forme près de Soccia fut donc été décidée et c'est en 1982 qu'eut lieu son inauguration, dont le quotidien publia un compte-rendu.
Et, en dehors des sauvetages, le lieu vaut la peine de s'arrêter un peu pour admirer le paysage.
A gauche, on voit bien le col de Sorru derrière lequel la route va vers Vico et la mer.
A droite, une grande partie du village de Soccia est visible et, le matin, on peut voir le soleil dorer un à un chacun des toits et des façades.
Un endroit trop méconnu et qui mérite que l'on s'y arrête un peu.
Au début du mois de septembre, il y a eu de l'étonnement, puis de l'inquiétude et même, chez certains, de la colère. Un élément important de la vie du canton était absent: "Inseme" n'est pas paru.
Chaque mois, depuis 1998, est rythmé par la publication de ce bulletin inter paroissial gratuit fondé par le Père Bonnafoux. Se déclarant "Per a cumunicazione, a fraternità e a fede", il est bien un mensuel catholique mais il vise aussi à être un lien entre les gens des Deux Sorru et de Sevi in Grento, qu'ils habitent en Corse ou sur le Continent.
Il est irremplaçable de par le grand nombre d'informations qu'il donne sur tous les aspects de nos villages.
Mais les difficultés techniques, matérielles et humaines se sont récemment accumulées. Elles sont expliquées par Pascale Chauveau qui lance un appel dans le numéro double septembre-octobre qui vient de paraître.
Si vous voulez que "Inseme" continue, il faut des volontaires pour les diverses tâches (rédaction, impression et diffusion).
Faites-vous vite connaître au 06-46-50-33-60.
INSEME OCTOBRE
Chers lecteurs,
Vous avez attendu en vain le bulletin Inseme de septembre, le voici enfin, avec un mois de retard, agrémenté toutefois d'un supplément octobre. Nous nous en excusons, mais cela nécessite malgré tout quelques explications.
Chaque mois, depuis des années, publier Inseme est une gageure de plus en plus difficile. A ses débuts, le comité de rédaction était nombreux, mais avait fini par se réduire comme peau de chagrin, jusqu'à connaitre une première crise. En décembre 2003, Jean-Pierre Bonafoux, directeur de la publication, annonçait l'arrêt d'Inseme, faute de volontaires pour y participer. Avec Annie Abbamonte, je fais partie de ceux qui avaient intégré la nouvelle équipe, et c'était reparti pour un tour de 16 ans.
Pourtant, chaque mois, publier ce bulletin relève parfois du miracle. Il y a 6 mois, notre fidèle multi-copieur nous a lâchés. Une simple imprimante ne suffisant pas, il faut désormais amener la maquette à Ajaccio pour tirer sur du matériel professionnel. Fin août, le coup de grâce: les orages violents ont détruit au couvent chaudière, alarme, téléphone et internet! Seuls deux ordinateurs sont équipés du programme Publisher, qui n'est plus commercialisé aujourd'hui, avec lequel nous faisons la mise en page. La maquette était prête, mais, Annie partie à l'étranger, l'ordinateur du couvent gardait Inseme en otage.
Vous avez été nombreux à vous plaindre, parfois sans complaisance. Voici une petite mise au point: Inseme repose aujourd'hui sur DEUX BENEVOLES. Si beaucoup de plumes régulières alimentent le contenu d'Inseme (les 2 Bernard, Jean-Martin, Nathalie, Marie-Hélène, et les autres...) et nous les en remercions très vivement, chaque numéro représente d'autres heures de travail non liées à l'écriture: relire et corriger tous les textes, faire la mise en page de chaque numéro, descendre la maquette à Ajaccio et imprimer (une demi-journée), transmettre et récupérer les numéros au village qui plie (et le faire à leur place quand ils ne peuvent pas), préparer les paquets et les distribuer dans chaque commerce (à Vico, Sagone, et dans les villages), préparer les enveloppes pour les 110 abonnés et faire les envois.
Souvent, vient l'envie d'arrêter tout. Aujourd'hui, Inseme n'existe que parce que les pères nous ont demandé de continuer notre effort pour maintenir ce bulletin, ce lien entre les gens de tout le canton, les Corses d'ici et ceux de la diaspora.
Alors encore une fois, si d'aucuns parmi vous ont envie de nous rejoindre pour quelque tâche que ce soit, n'hésitez pas.
Pascale Chauveau
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Tous les numéros de "Inseme" depuis janvier 2010 sont disponibles sur le blog:
Quand un homme qui a occupé de hautes responsabilités décède, il a toujours droit, quoi qu'il ait fait, à un concert de louanges unanime.
Ce blog n'est pas le lieu où juger l'œuvre politique de Jacques Chirac. Nous retiendrons seulement qu'il n'oubliait pas ses racines corréziennes et qu'il tenait à montrer sa proximité envers les Français des campagnes et des petites communes.
Le hasard fait que l'un des grands succès de la chanson cette année a été "A nos souvenirs", interprétée par Trois Cafés Gourmands. Elle est à la gloire de la Corrèze et, surtout, des racines que chacun porte en soi.
Ces chanteurs ont "la Corrèze dans le cathéter". Mais on peut remplacer le nom de ce département par n'importe quel "petit bout de terre / Où vit encore mon père" ou bien d'où viennent nos ancêtres.
Tous, "On est des petits enfants / De ce joli coin de France", coin qui peut se trouver près de Tulle comme il peut être dans un village corse ou dans une autre région.
Ecoutez la chanson mais, surtout, lisez bien les paroles.
"J'aime bien les gens qui sont de quelque part
Et portent dans leur cœur une ville ou un village
Où ils pourraient trouver leur chemin dans le noir".
Cette phrase de Jacques DEBRONCKART dans sa chanson "Adélaïde" (1965) peut concerner de nombreux Poggiolais qui, même quand ils sont loin de Corse, savent qu'ils ont des racines au village.
Pour montrer que l'on a des racines, pour montrer d'où l'on vient, de nombreux automobilistes apposent des autocollants sur leur voiture. Ainsi, les plaques d'immatriculation marquées 2 A ou 2 B sont particulièrement nombreuses sur le continent.
A Vico et Sagone, des commerçants vendent des autocollants à fixer sur la bordure droite des plaques avant et arrière. Le nom d'un village est inscrit avec la tête de Maure. On peut ainsi conduire une voiture arborant fièrement: "POGGIOLO".
La présence des étoiles européennes autour du symbole de la Corse fait redondant avec la partie gauche de la plaque. C'est dommage surtout quand on n'est pas un européiste acharné.
Il est à remarquer que le nom de notre village est écrit sous sa forme italienne (POGGIOLO) et non pas selon l'orthographe corse (U PIGHJOLU). L'erreur de 2014, quand ce genre de décoration a débuté, a heureusement été réparée. La première version commercialisée était alors PUGHJOLU, ce qui était aberrant.
Pour décorer la carrosserie ou les vitres du véhicule, un autocollant avait été fabriqué en 2013. A la suite d'un concours lancé par l'AASIS (association artistique et culturelle de Sorru in Sù) et le blog des Poggiolais, le modèle dessiné par François ORAZY avait été choisi. Tous les exemplaires avaient été vendus dès le début de l'été. Plusieurs automobiles portent encore cette œuvre.
Pensez-vous qu'un nouveau tirage serait utile?
Les personnes qui critiquent Poggiolo en disant qu'il ne s'y passe jamais rien ont tort, comme le démontre régulièrement ce blog.
Toutefois, elles pourraient avoir un prétexte avec l'annonce de la prochaine présentation à l’Assemblée de Corse par l’AUE (Agence d'Aménagement durable, d'Urbanisme et d'Energie de la Corse) d'un rapport présentant l’évolution des marchés fonciers et immobiliers corses. Le président de l’agence, Jean Biancucci, a expliqué aux journalistes que l'évolution des prix immobiliers et fonciers dépasse largement la moyenne nationale (+138% en 7 ans contre +6% dans l'ensemble de la France).
Une carte produite par l'AUE montre le prix médian des maisons T4 (320.000 euros en Corse-du-Sud) commune par commune entre 2015 et 2017.
Et que constate-t-on? Que rien ne s'est passé à Poggiolo: aucune transaction n'a eu lieu, du moins dans la catégorie concernée par cette carte.
Dans les communes voisines, il en est de même pour Salice, Letia et Cristinacce. Les taches blanches sont bien visibles sur le document.
Pour Soccia, Orto et Guagno, le prix médian est entre 100.000 et 150.000 euros.
A chacun d'en conclure ce qu'il voudra.
Le jour où un étudiant devient médecin est une date particulièrement importante.
Sophie DESNAULT se souviendra de ce jeudi 27 juin 2019, où elle a soutenu sa thèse à la Faculté de Médecine de Marseille.
Face à quatre universitaires en toge et hermine, elle a présenté son étude sur "Les actes échographiques réalisés en France par les médecins généralistes".
Parmi les nombreuses statistiques collationnées, synthétisées et commentées, on retiendra que, par habitant, les échographies les plus nombreuses sont pratiquées en Corrèze et dans les Hautes-Alpes.
Le sérieux de ce travail a été récompensé par la mention très honorable avec félicitations du jury et la présentation au prix de la thèse.
En effet, chaque année, dans le but de récompenser l'excellence des travaux de recherche réalisés, Aix-Marseille Université décerne un prix pour les thèses les plus exemplaires soutenues par ses doctorants.
Le résultat a été accueilli avec enthousiasme par les amis de Sophie, sa famille, et particulièrement Jean-François FRANCESCHETTI et leur fille Carla.
Ayant prononcé le serment d'Hippocrate, c'est donc en qualité de médecin à part entière que Sophie a rejoint le centre médical de Cargèse. Elle exercera également à Vico et Sagone.
Sa présence et sa qualification sont un élément majeur dans la lutte contre la désertification médicale de notre partie de la Corse.
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Rappel: Un article du 29 mai dernier a évoqué la discussion sur la désertification médicale entre Sophie et la ministre de la Santé en visite à Cargèse.
Calendrier des messes de janvier et février dans les Deux Sorru:
FÊTE DE ST ANTOINE ABBÉ
Messe samedi 16 janvier à 15 heures
chapelle de Guagno-les-Bains.
Fête de Saint Siméon:
messe à Poggiolo
samedi 20 février
à 15 heures.
VACANCES SCOLAIRES DE FÉVRIER
fin des cours:
samedi 13 février
reprise des cours:
lundi 1er mars
La nouvelle formule du mensuel "INSEME":