Le Parc Naturel Régional de Corse communique (vendredi 10 novembre):
Infos variante du Mare à Mare Nord:
Cliquer sur les cartes pour les agrandir.
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Philippe PRINCE a filmé les résultats des pluies depuis quatre ponts de Guagno-les-Bains à Sagone.
Les liens renvoient aux pages Facebook du groupe Guagno les Bains - Poggiolo.
Hier, jeudi 2 novembre, la tempête Ciaran a causé de gros dégâts en Corse-du-Sud.
A Sagone, plus de 200 campeurs ont trouvé refuge dans la nuit au Super U avant d'être évacués sur la salle des fêtes de Vico.
A Porto, le fleuve a connu une crue historique et de nombreux bateaux ont été détériorés.
Regardez les deux articles avec vidéos de Via Stella.
VIDEO : le camping de Sagone évacué à cause de la tempête Ciaran
Plus de 200 personnes ont passé la nuit sur des lits de camp, au collège et dans la salle des fêtes de Vico. L'année dernière, durant la tempête d'août 2022, le camping avait déjà été vi...
Tempête Ciaran : à Porto, le camping municipal, des voitures et des bateaux emportés par la crue
La tempête Ciaran a traversé la Corse, ce jeudi 2 novembre. Les secours ont été mobilisés sur de nombreuses interventions dans le courant de la nuit, et notamment sur la commune d'Ota-Porto, o...
Les incendies qui ont ravagé la Grèce, la Sicile, l'Algérie... sont des désastres qui ont, à juste titre, concentré l'attention des journalistes. Du coup, ils ont accordé peu d'importance au séisme d'une magnitude de 3,2 ressenti près de Niort jeudi 27 juillet 2023. Il est vrai qu'il a causé peu de dégâts, surtout par rapport à celui des 16 et 17 juin dans la même zone, en Vendée, où deux communes viennent d'être déclarées en état de "catastrophe naturelle".
N'oublions pas que notre partie de la Corse est sujette aux tremblements de terre.
Ce risque a d'ailleurs été ressenti voici juste soixante ans.
Le tremblement de terre du vendredi 19 juillet 1963 a été le plus important enregistré dans le Sud de la France (magnitude: 5,9 à 6) au cours du XXème siècle. Heureusement, l'épicentre était situé en mer, à 80 km au large de San Remo.
Michel FRANCESCHETTI se souvient:
"Vers 7 h du matin, alors que je venais à peine de me réveiller et que j'étais encore couché à l'étage de la maison de mes grands-parents, j'ai senti mon lit rouler d'avant en arrière et d'arrière en avant, et je vis les tableaux du salon où je couchais se balancer un bref instant. Tout cela dura peut-être deux ou trois secondes. Il n'y eut aucune casse et certains Poggiolais ne s'en aperçurent même pas. Par contre, Le Provençal Corse du lendemain écrivit que, à Evisa, "toute la population s'est retrouvée dans la rue centrale au même moment"".
Tous les renseignements sur ce séisme se trouvent dans les "Annales de l'Institut de Physique du Globe" de l'Université de Strasbourg (pages 35 et 36) qui peuvent être consultées ICI.
Dans le livre "Vico-Sagone. Regards sur une terre et des hommes" (ed. Piazzola, 2016), le professeur Jean-Dominique BERETTi a publié d'autres témoignages à la page 634:
-Joseph GINI: "On aurait dit les vibrations d'un gros camion".
-Un maçon sur un toit: "Aghju vistu u goudron chi facia l'onde" (j'ai vu le goudron de la route onduler).
A cette occasion, des anciens se souvinrent d'avoir senti un autre séisme en 1928 et en 1948.
La Corse a connu de fréquentes secousses, y compris dans notre canton. "Corse-Matin" avait publié le 24 février 2009 une note historique à ce sujet:
"Le premier signalement sismique dans l'histoire de l'île remonte à 1775. "On écrit de Vico, bourgade dans la partie occidentale de l'île de Corse, près de l'embouchure du Liamone, que le 6 octobre, à 7h35 du matin, on a ressenti une secousse de tremblement de terre assez violente pour faire abandonner tout à coup les maisons, mais elle ne dura que deux secondes et ne renversa que quelques pierres", indiquent les documents d'archive. D'autres secousses se produiront à la fin du mois dans la même région: "Une secousse a renversé une maison à Vico et une au village de Quillani (sic)". D'après les spécialistes, l'épicentre se trouvait alors au large du golfe de Sagone.
Il y a eu aussi des mouvements le 3 avril 1978 et le 7 juillet 2011, ce dernier ayant fait l'objet d'un article dans ce blog, dont le lien se trouve à la fin de ce texte.
Pourquoi les Deux Sorru sont-ils particulièrement touchés?
La raison a été fournie par l'abbé GIROLAMI-CORTONA qui, à la page 17 de sa "Géographie générale de la Corse" publiée en 1893, écrivit:
"La Corse a ressenti rarement ces phénomènes sismiques (...). On ne peut citer que trois mouvements d'oscillation et un ébranlement général. Le premier mouvement se fit remarquer à Vico, Appricciani et Guagno en 1775: ce qui prouve la corrélation des tremblements de terre avec l'origine volcanique des eaux thermales, Vico se trouvant à douze kilomètres des bains de Guagno et à environ cinq kilomètres des Caldanelle".
Tout s'explique !!!
Magnitude 5,2 - Le blog des Poggiolais
Hier soir, jeudi 7 juillet, à 21h 21, la terre a tremblé en Corse et en Provence. Selon le bureau central sismologique de Strasbourg, l'épicentre du séisme était situé en mer, à 100 km à l'...
http://poggiolo.over-blog.fr/article-magnitude-5-2-78843246.html
De nombreuses élus locaux s'inquiètent des dégâts sur l'environnement provoqués par une trop grande affluence touristique.
Ainsi, ces jours-ci, deux réunions viennent de se tenir, l'une à Orto sur la gestion du lac de Crena et l'autre à Soccia sur la situation du canyon de Zoicu. Pascale CHAUVEAU en a rédigé le compte-rendu, paru dans Corse-Matin de dimanche 25 juin.
Hasard du calendrier : le 22 juin, pointant la dangerosité du site du massif de Bavella en raison de sa surfréquentation, un arrêté préfectoral en a interdit l'accès aux personnes non accompagnées par un professionnel des activités de pleine nature, et plus particulièrement pour la pratique du canyoning. Parallèlement, Nicolas Rutily, maire d'Orto et directeur du comité de pilotage lac de Crena Natura 2000, avait programmé jeudi une réunion sur la gestion du lac et de ses alentours, animée par le Parc naturel régional (PNRC). De son côté, Jean-François Bartoli, maire de Soccia, tenait ce samedi matin une réunion similaire plus axée sur la gestion du canyon du Zoicu.
Les comptages indiquent une moyenne de 300 visiteurs par jour au lac de Crena, et une fréquentation instantanée moyenne de 80 personnes présentes simultanément sur le site. Quant au canyon, une convention établie par la municipalité de Soccia en a restreint l'accès à cinq guides, limités à un groupe de douze personnes le matin et un l'après-midi. "On reste dans des dimensions acceptables et quasi-familiales, mais nous avons à cœur de faire de l'anticipation sur toutes les problématiques et de mettre en place une charte des bonnes pratiques avec tous les acteurs concernés ", précise Jean-François Bartoli.
Conviés par les maires, les fédérations de chasseurs, de pêcheurs, les guides de canyon et autres agents de l'ONF ont pu bénéficier des observations des agents du PNRC sur l'évolution de la faune et la flore autour du lac de Crena. De son côté, l'hydrobiologiste Antoine Orsini a rendu compte de l'étude rendue fin juillet 2022, à la demande du conseil municipal de Soccia, sur l'impact de la fréquentation du Zoicu sur la faune.
"Car le véritable sujet n'est pas le canyoning ou la randonnée à Crena", soulignait Pierre Larrey, secrétaire général de la préfecture de Corse-du-Sud, " mais bien l'impact de la présence humaine dans un milieu fragile, et comment concilier le développement d'une activité touristique sans porter atteinte à l'environnement. La régulation est un outil, qui peut passer par des arrêtés préfectoraux ou simplement municipaux, ou simplement par le paiement obligatoire pour permettre l'accès à un site, mais parfois, l'information aux visiteurs se révèle une mesure tout aussi efficace".
Il a souligné par ailleurs la démarche rare engagée par les deux édiles de Soccia et Orto qui travaillent de concert sur une réflexion préalable pour éviter toute difficulté à venir, en conviant à leurs tables tous les acteurs concernés.
François Arrighi, chef du pôle conservation du patrimoine au Parc, est formel : "Il n'y a pas de péril majeur pour le lac de Crena", et sa fréquentation, en léger fléchissement depuis quelques années, n'a pas grand impact sur l'environnement, l'état des habitats des espèces et leur nombre. Il faut dire que de nombreux aménagements ont été effectués, destinés à l'accueil du public : grillage autour du lac pour protéger les pelouses fragiles, panneaux d'affichage sur les interdictions, notamment de baignade, mais aussi d'information sur la faune et la flore, et présence d'un agent du Parc en haute saison qui assure gardiennage, prévention et information des visiteurs. La seule inquiétude viendrait d'un constat : le niveau du lac a baissé légèrement en raison du réchauffement climatique. "On parle de 3 cm environ, précise François Arrighi, ce qui peut paraître dérisoire, mais cela assèche la pelouse du pourtour et par conséquent la faune qui y pousse, comme la droséra qui est une espèce protégée."
Si le phénomène perdure, il sera envisagé d'installer une martelière pour rehausser le niveau de l'eau.
Les photos sont extraites de Corse-Matin.
De son côté, l'étude menée par Antoine Orsini est moins réjouissante. Des mesures ont été prises au départ du canyon et plus bas que l'arrivée des pratiquants, montrant que la population de truites à l'hectare est inférieure de 44 % à l'arrivée, et est réduite d'autant pour certaines espèces endémiques d'invertébrés aquatiques. Relevés en juillet 2022, un été particulier marqué par une sécheresse extrême, ces résultats devront être confirmés par une étude comparative demandée par la municipalité de Soccia, probablement l'été prochain. Mais selon le scientifique, l'impact sur le peuplement piscicole et les invertébrés aquatiques n'est pas dû à la seule présence des canyoneurs, mais aussi des pêcheurs qui se concentrent plutôt en bas de la portion de rivière étudiée, et des baigneurs. Par ailleurs, la présence de frayères, endroits où les femelles déposent leurs œufs afin que les mâles les recouvrent de semence, est souvent méconnue par les usagers de la rivière.
Les dernières semaines ont été assez éprouvantes à Poggiolo et dans les villages voisins à cause des orages qui ont amené de la pluie pratiquement tous les jours.
Mais quand le ciel se calme, il peut permettre d'admirer un bel arc-en-ciel. Philippe PRINCE a su en profiter pour réaliser quelques belles photos que nous pouvons tous admirer.
Pour changer un peu des sèches informations administratives ou historiques, voici aujourd'hui et après-demain deux petits textes récents qui expriment les puissants sentiments que provoquent nos paysages et nos villages.
Le premier a été publié dans le dernier numéro de INSEME. Il est illustré par des photos de Klape.
PROMENADES
Il est des lieux, comme de la compagnie de certaines personnes, dont on ne se lasse pas, où le désenchantement n’a pas cours.
Mes pas me conduisent chaque jour sur cette route, « ma route », un véritable balcon sur la vallée, un tableau changeant qui m’émerveille chaque jour ; c’est l’invitation à la promenade, à la rêverie contemplative. "Accompagnez-moi, je vous y conduis".
Du Monte d’Oro à la Cuma les montagnes et les collines forment un rempart naturel aux sommets desquels planent de fiers milans.... J’aperçois au loin les villages de Guagno, Guagno les Bains, Calcatoggio, le col de San Sebastianu, le couvent St François tout drapé de blancheur. Mon regard balaie la lointaine ligne d’horizon, mais mystérieusement si proche lorsque je découvre la mer scintillante. Une folle envie de me couler dans ses flots m’envahit alors.
A la pointe du jour, comme le soir, tous les sens sont en éveil. Le ciel offre une palette de couleurs oscillant des doux pastels aux couleurs les plus flamboyantes -artistes peintres servez-vous !- Le vent sur mon visage est caresse, le gazouillis des oiseaux est mélodie, même les joutes criardes des geais me séduisent. J’aime le son cristallin des fontaines et le bouillonnement sourd et sauvage de la Catena -lieu que j’affectionne particulièrement ! -
Sur cette route mille senteurs m’accompagnent ; un véritable festival de parfum pour l’odorat : tout le maquis distille ses fragrances. Délicates senteurs des asphodèles, des bruyères... Les immortelles pas encore fleuries exhalent déjà leur puissant parfum. Les fleurs blanches ou roses des cystes sont prêtes à éclore, les aulnes se parent de tendres bourgeons vert pâle.
Cette promenade me plonge comme en rêve dans le palais vert et enchanté du maquis.
Annie PRASTER
[Photo du Jour N°1080] Soccia sous la neige au Soleil couchant. De beaux rayons de lumières couvrent d'un voile doré la vallée des Deux-Sorru.
Le 2 décembre à Soccia: A Sant'Andria.
VACANCES DE NOËL:
du samedi 23 décembre au lundi 8 janvier.
Les articles du blog se trouvent sur la page Facebook du groupe Guagno-les-Bains Poggiolo.