Quand les armes tonnent, on a besoin de sortir d'un présent gris et inquiétant et de se tourner vers la spiritualité.
Ce blog met souvent en valeur le côté chrétien de nos racines, élément important de l'identité de nos villages. Mais il peut évoquer d'autres religions comme le bouddhisme dans le cas présent.
En partant de l'idée que le Tretorre est placé dans l'Himalaya, il est très facile d'assimiler Poggiolo à un sanctuaire bouddhique. La vidéo suivante veut le montrer.
Elle fut réalisée voici quatorze ans, alors que le Blog des Poggiolais n'existait pas encore. On excusera quelques défauts techniques et le fait que les personnes visibles soient toutes de la génération dite du baby-boum.
Pour avoir la paix intérieure, pratiquez le bouddhisme poggiolais.
Une excellente émission de la série "Echappées belles" a été consacrée à la Corse du sud, "de village en village", samedi 5 février à 21 heures sur France 5.
Jérôme PITORIN est parti à la découverte de l'authenticité corse, de ses traditions et savoir-faire. Allant de Bonifacio à Levie en passant par Sartène, il a fait un arrêt à Renno et à Vico pour présenter Bertrand CERVERA et le festival Sorru in Musica.
Cette séquence se conclut par la reconnaissance que "Bertrand CERVERA a gagné son pari: amener de la vie dans les villages et rassembler autour de la musique".
Elle commence au bout de 51 minutes et dure 6 minutes mais toute l'émission est intéressante.
Attention: le reportage n'est disponible que jusqu'au 6 avril 2022.
Jérôme Pitorin part à la découverte de la Corse du sud authentique. De Bonifacio, la cité perchée sur une falaise au-dessus de la Méditerranée, au village d'artistes de Levie, en passant pa...
Vu de Poggiolo ou de Soccia, le Trettorre est une montagne dont le sommet en forme de demi-cercle est très caractéristique. Mais son nom signifie bien qu'il est formé de trois rochers, comme on le voit bien de Guagno.
Pour mieux se rendre compte de ce qu'est cette montagne, la vue aérienne est essentielle. Le drone le montre bien dans cette vidéo publiée par Corse-Matin.
A cause de la pandémie, les Français ne sont pas beaucoup allés à l'étranger pendant cet été. Nombreux ont redécouvert les plaisirs de la montagne, à tel point que le GR 20 a connu une affluence record.
Extraits de "Corse-Matin" du 28 août 2021.
Les excursions en montagne ont toujours été appréciées à toutes les époques.
Ainsi, dans les années 60, les jeunes de Poggiolo firent souvent des sorties dont plusieurs furent filmées par Michel Franceschetti avec sa caméra Ercsam.
Un nouveau montage de ces documents vient d'être mis en ligne. Il rassemble des scènes se passant entre 1966 et 1969 à Ninu, Camputile, Goria...
Parmi ces jeunes qui ont maintenant une cinquantaine d'années de plus et sont souvent grands-parents, on peut reconnaître, parfois fugitivement, des:
Dimanche 9 janvier, les chrétiens célèbrent le baptême de Jésus par Jean dit le Baptiste.
Celui qui annonçait la venue du Messie en baptisant dans le Jourdain est représenté à l'intérieur de la chapelle Saint Roch de Poggiolo, mais seulement depuis une dizaine d'années.
Quand, en 2011, le peintre Mario SEPULCRE fut chargé de restaurer la chapelle, il eut l'idée d'utiliser la partie droite du chœur qui n'avait pas de décoration particulière pour y placer le baptiseur.
On remarquera la petite taille du Christ à côté de lui.
Jean-Baptiste à droite de l'autel.
Roch à gauche de l'autel. Voyez-vous le Tretorre dans le paysage?
L'autel entouré par les deux personnages. Photos Mario Sepulcre.
L'initiative de l'artiste est pertinente car la cloche de la chapelle, fondue en 1849, avait été consacrée à la fois à saint Roch et à Saint Jean-Baptiste.
A l'occasion de la fête du 16 août 2012, Mario SEPULCRE avait expliqué aux Poggiolais son travail de restauration et de création: regardez la vidéo.
Un simple avis de décès paru aujourd'hui samedi 27 novembre nous apprend le décès de Luc CHIAPPINI, plus connu sous son nom d'artiste "Luc VICO".
Luc VICO avait eu une certaine notoriété dans les années 1960 et 1970, surtout dans les Deux Sorru où, comme Charles ROCCHI ou Jules NICOLI, il animait souvent les bals d'été. Les enfants des "Trente Glorieuses" qui eurent 20 ans à cette époque s'en souviennent sûrement.
Le blog des Poggiolais lui avait déjà consacré un article le 3 mai 2021 à propos de sa chanson consacrée au pécheur de Sagone.
Plusieurs de ses chansons sont proposées ci-dessous. On en trouve d'autres sur internet.
L'affaire des manuscrits de Louis-Ferdinand CÉLINE est évoquée ce soir vendredi 19 novembre sur France 5, à 20h55, dans la série "Le doc stupéfiant". Poggiolo et Oscar ROSEMBLY y ont leur place.
L'émission intitulée "Céline, les derniers secrets" développe, au bout de 46 minutes, la piste poggiolaise, à savoir qu'Oscar ROSEMBLY, qui fut très proche de l'écrivain, aurait volé les manuscrits et les aurait cachés à Poggiolo.
Contrairement à ce que croyait Céline, Oscar n'était pas juif.
On peut assister à une discussion entre Véronique CHOVIN, une des ayants-droit de l'écrivain, et Pierre MARTINI, cousin d'Oscar ROSEMBLY, devant la fontaine du Lucciu.
Pierre MARTINI explique que, à son avis, les manuscrits volés par Oscar à la libération de Paris, ont été cachés dans la soupente de la maison où il habitait au village.
Il montre le lieu à Véronique CHOVIN qui trouve cette histoire comme la plus vraisemblable.
A l'occasion de ce documentaire, des vues originales de Poggiolo ont été filmées par drone.
C'est une des plus importantes découvertes artistiques de ces dernières décennies : la réapparition de milliers de pages manuscrites d'un géant controversé de la littérature du XXe siècle ...
Mardi 17 novembre 1931, la grande vedette du PETIT PROVENÇAL fut André SPADA.
La veille, LE PETIT MARSEILLAIS et L'HUMANITÉ avaient annoncé la découverte d'une cache, d'une "guitoune", du bandit à quelques centaines de mètres de sa maison de la Punta, ce qui lui avait permis d'échapper à l'arrivée de la police.
L'article de l'envoyé spécial du journal marseillais avait pour titre: "Dans le nid d'aigle du bandit parmi des images de piété". Il débutait par un coup de chapeau à l'intelligence de SPADA qui "était organisé d'une façon remarquable pour l'exercice de son farouche métier qu'il avait élevé à la hauteur d'une entreprise commerciale". Il insistait sur la remarquable situation de La Punta, sur un point culminant près de Calcatoggio et contrôlant les routes des alentours.
Le journaliste décrivit l'extérieur et l'intérieur de la bergerie investie par les gardes mobiles et s'intéressa beaucoup aux objets de piété:
"Des Sacré-Cœurs de Jésus et des Saintes Vierges en chromolithographie. Une statuette en plâtre de Saint Antoine de Padoue avec un chapelet au cou. Enfin, au-dessus de chaque lit, des rameaux d'oliviers, bénits sans doute le jour de Pâques, et posés sur de petits bénitiers de bazar.
(...)
Il est certain que ni Spada, ni Antoinette Leca n'apercevaient rien d'étrange à demeurer pieux dans leur métier de criminels."
La renommée de SPADA était si grande que la reddition d'un bandit, d'ailleurs de seconde zone, Toussaint VALLE, fut reléguée en pages intérieures.
André SPADA avait été l'objet d'une forte médiatisation et était le bandit corse le plus connu sur le continent. LE POPULAIRE du 16 novembre avait annoncé que, à Nice, où un cinéma du Casino municipal devait projeter un documentaire sur le bandit, un commissaire de police avait saisi le film. Le 12, en "une", L'HUMANITÉ avait montré une photo intitulée "Le cinéma au maquis" avec la légende suivante: "ce cliché montre le "bandit" Spada avec un journaliste [en réalité, unE journaliste] dans le maquis. A ce moment, reporters bourgeois s'entendaient fort bien avec les "bandits"".
En février 1931, deux journalistes parisiens du Pathé-Journal, Christiane HUBERT et Harry GRAY, étaient venus en Corse pour rencontrer SPADA, contre une forte rétribution. Ils rentrèrent largement dans leurs frais car ils en tirèrent un film (celui qui fut saisi à Nice) et un livre.L'entretien fut cité dans de nombreux magazines.
La partie la plus significative de cette interview dans le maquis (en fait, au bord de la route, près du repaire de La Punta) est constituée par les 30 secondes pendant lesquelles André SPADA dit que, pour lui, un "bandit d'honneur" est quelqu'un "qui fait ses affaires honnêtement" !!!
Quelques mois après avoir atteint ce sommet de gloire, SPADA n'était plus qu'un fugitif errant de grotte en grotte dans les Deux Sorru et le Cruzzini.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).