Il y a dix ans, en 2013, un reportage sur la fête des bastelle avait été réalisé par Michel FRANCESCHETTI. Le regarder aujourd'hui permet de retrouver la recette de ces spécialités culinaires et de revoir les visages des Poggiolais de cette époque.
Cette année-là, les bastelle furent préparées de façon tout à fait communautaire et à la date traditionnelle.
-Jeudi 31 octobre, après la messe et la bénédiction du cimetière, les Poggiolais avaient rendez-vous à la salle des fêtes. Le plus gros du travail était à réaliser: éplucher et couper les légumes destinés à farcir les chaussons. Heureusement, le nombre de volontaires était important. Mais la séance a duré jusqu'à au-delà de vingt heures.
-Le vendredi 1er novembre, les légumes, salés et pressés, avaient rendu beaucoup de leur eau tandis que le four démarrait.
-Samedi 2 novembre, jour des Morts, les bastelle purent être confectionnées, fourrées et pliées. Cuites au four, elles furent appréciées par ceux qui les avaient préparées et par ceux, Poggiolais ou invités, qui étaient venus pour l'occasion. Autour des tables, les conversations allèrent bon train. Comble de bonheur: il resta assez de pâte pour avoir des tartes aux pommes.
Il y a quinze ans, en 2008, les Poggiolais s'étaient regroupés pour préparer en commun les bastelle et pour les faire cuire dans le four de Philippe et Hélène DUBREUIL. Le four municipal n'était pas encore construit sur l'esplanade de la salle des fêtes.
Thierrry CALDERONI produisit sur la fabrication et la cuisson des bastelle un superbe reportage diffusé en deux films sur internet.
Regardez-les. Vous retrouverez également les figures de quelques personnes disparues depuis cette époque.
Le chantier prévu en plein village de Poggiolo, en face de la maison CECCALDI, va permettre la construction d'une maison et d'une piscine, une de plus dans ce village qui en compte déjà plusieurs. Il n'en est pas de même à Soccia ou à Orto. La raison principale de cette différence tient à la topographie des lieux.
Poggiolo est sur un replat et, même si les maisons sont loin de se trouver toutes au même niveau, il existe des terrains horizontaux, soit naturels, soit aménagés par nos ancêtres.
Le nom de Poggiolo lui-même le démontre. En italien, "poggiolo" signifie "versant", "coteau" et même "balcon".
Finalement, on peut dire que Poggiolo est un balcon sur le versant de la montagne.
Mais, dans le village, les balcons sont nombreux, surtout que, autrefois, un balcon en façade était un signe extérieur de richesse.
La vidéo suivante, publiée voici presque quinze ans, montre, après l'explication du mot "poggiolo", les diverses sortes de balcons se trouvant au village et elle se termine par les utilisations que l'on peut en faire.
U Fragnu est une partie du village de Poggiolo qui est ainsi nommée car il s'y trouvait un moulin.
Cet espace réduit mais dense (une forge était là autrefois) a été l'objet d'un film mis en ligne voici 14 ans qui tentait d'en montrer tous les aspects anciens et actuels.
Regardez la vidéo (le son commence au bout d'une minute).
La rédaction de France 3 Corse ViaStella propose une émission totalement dédiée à la langue corse : "Per sti lochi".
Tous les vendredis de l'été avant votre Corsica Sera, les équipes s'arrêteront dans dix villages de Corse, de Figari à Lama, en passant par le Niolu....
Elles seront à ORTU VENDREDI 7 JUILLET
Rendez-vous à partir de 19h
Il y a deux ans, SOCCIA avait été ainsi mise à l'honneur. Vous pouvez revoir l'émission ci-dessous.
En dehors des grandes routes goudronnées, il existe les chemins noirs.
Ce terme, employé par Sylvain TESSON dans un excellent livre, vient d'être repris comme titre de l'adaptation cinématographique qui vient de sortir sur les écrans.
Jean DUJARDIN y tient le rôle de l'écrivain-randonneur.
Les chemins noirs sont les chemins représentés par des traits noirs sur les cartes de l'IGN. Ils ont ce nom tandis que les sentiers sont en pointillés. Ils sont surlignés en rose quand ils font partie d'un itinéraire balisé comme le GR 20 dont une alternative, le Mare a Mare Nord, passe près de nos villages.
TESSON n'a pas marché en Corse mais les sentiments qu'il exprime dans son livre sont valables sur l'île comme sur le continent, qu'il s'agisse de la beauté des paysages naturels comme de ceux travaillés par l'homme maintenant abandonnés ou des villages qui se meurent.
Les paysages ont une grande importance mais le récit s’attache surtout à rendre hommage à la liberté qu’ils offrent lorsqu’on accepte de s’y perdre, de préférence en solitaire. Les chemins noirs du titre désignent autant ces passages peu fréquentés que la part sombre de cet homme pressé, moins charmant qu’il n’en a l’air. (Pascal Le Duff, Le Télégramme, le 21 mars 2023)
Les réunions pulenta (ou pulenda) qui se se succèdent actuellement permettent de déguster ce plat typiquement corse. Mais comment le confectionner?
La recette a été donnée par Jean-Silius PAOLI en août 2009. Chez les CALDERONI, il avait montré à Maryvonne, Hervé et Hélène comment ils devaient préparer et accommoder la farine de châtaignes.
Le reportage de cette séance, réalisé avec les photos de Joël, avait été diffusé sur ce blog en octobre 2009.
La dizaine d'années pendant laquelle Martin PAOLI fut maire de Poggiolo fut une période de forte émigration de jeunes Corses vers le Continent et surtout vers "Marseille, capitale des Corses". Cette expression est le titre du reportage réalisé pour la télévision en 1965, voici 58 ans, qui est présenté ci-dessous.
Le médecin gaulliste et futur ministre Joseph COMITI y explique les raisons de l'installation des Corses dans ce port.
Le socialiste Bastien LECCIA fait l'historique de la présence insulaire à Marseille.
Le commentateur donne des chiffres sur la présence des Corses dans certaines professions.
Le cabaret "Au son des guitares"n'est pas oublié pour montrer l'importance de la chanson pour les Corses expatriés à un moment où Antoine CIOSI commençait sa carrière.
Marseille peut être surnommée la capitale de la Corse car plus de 100 000 Corses y vivent. Le premier quartier d'immigration fut celui du Panier mais ils sont aujourd'hui dispersés dans tous les...
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).