Dans tous les articles de journaux et les reportages consacrés au décès de Petru Guelfucci, il est fait mention de "Corsica", sa chanson la plus célèbre.
Savourez le clip officiel de ce chef-d'œuvre de sensibilité.
Il est ici accompagné du texte en corse et de sa traduction française.
Il est à noter que "Corsica" sert d'ouverture à l'émission hebdomadaire "Corsica ... ou la musique corse dans tous ses états" que nous vous recommandons.
Animée par Patricia BAUDOUX, elle traite chaque semaine d'un thème ou d'un chanteur corse.
Oui, Jean-Mathieu CORRIERAS est l'un des six derniers muletiers corses, et aussi le plus jeune. Il est l'un des acteurs du magazine de TF1 "Reportage découverte" consacré aux jeunes qui travaillent pour faire battre le cœur de la Corse.
Sous le titre "Pour l'amour de la Corse", l'émission a été diffusée dimanche 13 juin mais elle est disponible sur le site MYTF1.
Jean-Mathieu a été filmé lors de deux missions de ravitaillement de refuges et à l'occasion du transport du matériel de débroussaillage pour la chapelle Saint Elysée.
De belles images et de beaux témoignages.
Comme l'émission est consacrée à plusieurs Corses, si vous ne voulez voir que Jean-Mathieu, il faut regarder du début jusqu'à 9 minutes 20, puis de 21 minutes 23 à 25 minutes et, enfin, de 38 minutes 40 à 43 minutes.
UNE SINGULARITÉ:
en plaçant sur une carte de Corse le lieu d'activité de Jean-Mathieu, TF1 a mis le nom de Poggiolo sur une vue de Soccia. Faut-il considérer que les Poggiolais ont annexé Soccia?
Un reportage de Laetitia PongiImages : Antoine Schmidt, Raphaël Licandro, Julien Diaz, Jérémie Vincent, Charlotte Lasalle Montage : Rodolphe ZagouryProduction : TF1 prodAvec plus de 1 000 kilom...
Pierrine MELICUCCI vient de s'éteindre dimanche 23 mai à l'âge de 89 ans. Elle était connue sous le nom de scène de Regina, nom qui allait avec le guitariste Bruno BACARA pour former en 1952 le duo Regina et Bruno qui domina la chanson corse dans les années 1950 à 1980.
Leur premier succès fut "Dimmi perché". Le plus important fut "Solenzara", créé en 1962 (voir la vidéo ci-dessous) et qui eut de nombreuses versions dans le monde entier.
Comme évoqué dans un article précédent, les Poggiolais se souviennent que, chaque été, à la demande de leur ami Pascal VECCHI (le père d'Hélène DUBREUIL), Regina et Bruno étaient les vedettes d'une soirée endiablée à l'hôtel de François POLI, à Guagno-les-Bains. On y appliquait la chanson "Dammi un colpu a bia" (voir vidéo ci-dessous).
Aujourd'hui est le cent-soixantième anniversaire du rappel à Dieu, le 21 mai 1861, d'Eugène de MAZENOD, évêque de Marseille et fondateur de la congrégation des Oblats de Marie Immaculée.
Personnage important de l'Eglise de France au XIXe siècle, il joua un grand rôle pour la Corse car, à la demande de Mgr CASANELLI d'ISTRIA, il envoya plusieurs de ses frères , et notamment le Père ALBINI, en Corse pour restaurer le couvent de Vico et évangéliser l'île.
La vie de Mgr de MAZENOD est racontée par Michel FRANCESCHETTI dans une conférence prononcée au Comité du Vieux Marseille et dont vous pouvez suivre l'enregistrement vidéo.
Le 22 mai à Sorru, dans cette chapelle isolée au bord de la route, a lieu une messe qui est plus qu'une simple cérémonie. C'est aussi un moment de rencontre.
Les articles publiés surLuc VICO et Antoine BONELLI faisaient allusion aux bals que ces artistes animaient dans les années 60 et 70.
Certains de nos lecteurs ont pu se demander où ces soirées pouvaient avoir lieu à Poggiolo car la salle des fêtes municipale n'existait pas encore et la salle du bar du Belvédère est bien petite. Mais, à l'époque, les bals se déroulaient en plein air. Félix et Fosca pouvaient utiliser le terrain jouxtant la terrasse du bar poggiolais.
Ce terrain, qui sert maintenant de parking privé, était entouré de canisses longées par des bancs en bois. On payait l'entrée à la porte du bar (sauf si, en profitant d'une distraction de la caissière, on passait par la fenêtre).
L'estrade pour l'orchestre était dans l'angle proche du bar alors que le comptoir était installé à l'opposé.
Sur cette photo tirée d'un film datant de 1967, l'estrade et la terrasse cimentée (où se trouve maintenant la pizzeria) se devinent en arrière-plan de Bernard FRANCESCHETTI.
La clôture de canisses et le comptoir sont visibles sur cette image, tirée d'un autre film de l'époque, de Christian PINELLI jouant à la pétanque.
Même si l'image suivante est de très mauvaise qualité, on peut se rendre compte, près de Hervé CALDERONI en train de lancer une boule, de l'aspect qu'avait le banc en bois bordant les canisses.
Après les festivités, il fallait, comme le firent ici François OLIVA et Jérôme DUGAs, ramener les tables là où elles avaient été empruntées.
C'est ainsi que les nuits poggiolaises de l'été pouvaient être bien animées!
Non, ce Mariani n'est pas celui qui dirige la liste RN aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit de l'apéritif corse au coca qui est attaqué par le géant américain Coca Cola (voir l'article du 1er mai).
Vendredi 7 mai, sur TF1, le journal de 13heures a consacré un reportage à ce combat.
C'est un élixir à base de feuille de coca, lancé en 1863 par l'apothicaire Angelo Mariani. Devenu un vin apéritif et relancé en 2014, le Coca Mariani est aujourd'hui attaqué en justice par le...
Sagone n'a pas donné son nom seulement à une chanson de Luc VICO; elle est présente dans le titre d'un morceau musical connu comme étant la "Mazurka de Sagone".
On l'entend souvent l'été dans les bars à touristes. Goûtez cette interprétation à la guitare et à la mandoline par des musiciens qui ont cru devoir se déguiser en marins "typiques".
Mais quel est le rapport entre cet air et Sagone?
En fait, pratiquement aucun car cette œuvre est d'abord ajaccienne!
A l'origine, elle fut composée par Paul CHIESA et déposée à la SACEM en 1957 sous le nom de "Java d'amour".
Surement un des plus talentueux guitaristes corses, Paul CHIESA a accompagné Tino Rossi à la grande époque avant de s'installer par amour à Rodez. Il y tenait une boutique dans laquelle il vendait des articles de chasse et de pêche et également des instruments de musique, y donnant aussi des cours de guitare. Sur sa tombe, on peut le voir, guitare à la main, accompagné de son épouse.
La Java fut ensuite "piratée" par Antoine BONELLI qui lui donna le nom de "Mazurka de Sagone".
Antoine BONELLI, originaire de Bocogano, a été l'un des plus grands guitaristes mondiaux et il est resté le symbole des musiques ajacciennes et corses.
Ce virtuose a joué auprès de grands tels que Tino Rossi ou Manitas de Plata. Célèbre pour ses concerts au Son des Guitares, rue Roi de Rome, à Ajaccio, il fut un maître et un exemple pour bon nombres de jeunes musiciens.
La véritable mazurka de Sagone était une java d'Ajaccio.
Et terminons par une version à l'accordéon qui utilise les deux titres pour bien montrer la filiation.
Le 5 mai 1821, mourait Napoléon Ier dans l'île de Sainte-Hélène. Les cérémonies et les controverses actuelles ont fait connaître cette date à nos jeunes contemporains pourtant de plus en plus incultes en matière historique.
Pourtant, on peut toujours imaginer que le destin de l'empereur ait pu être différent. Ainsi, Philippe CHIAVERINI, dans "Tuer l'Empereur", a imaginé un complot visant à assassiner Napoléon quand il était exilé sur l'île d'Elbe.
Son éditeur, Hervé Cheuzeville, fondateur des Edizione Vincentello d'Istria, présente ce livre original dans la vidéo qu'il vient d'enregistrer.
Nous sommes plongés, dès les premières pages, dans la Corse du XVIII° siècle, siège d'affrontements entre les partisans de PAOLI, soutenant la monarchie à l'anglaise, et les Bonapartistes, se ralliant à la Révolution. Fort du prestige que lui donnaient ses victoires, Napoléon afficha dès lors une prétention qui lui sera fatale, celle de l'échec cuisant lors de l'expédition de la Maddalena. Ce rappel historique, conté avec une précision d'horloger, introduit dans son récit la vie d'un paoliste, Orsu, dont le chagrin et la colère seront son antidote contre sa haine de vouloir assassiner l'Empereur, accusé d'être à l'origine de la mort de son féal ami, alors qu'ils s'étaient engagés dans le régiment provincial. Un contenu orné de brillantes connaissances historiques, et une histoire imprégnée de culture corse. Un livre fort captivant. A lire absolument.
Plusieurs questions avaient été posées à propos de cette photo.
Le chanteur et les deux pêcheurs se trouvaient à Sagone, plus exactement sur le quai à côté de l'hôtel de la Marine. Au fond, on voit bien la plage qui longe la route vers Cargese.
Le chanteur placé au premier plan avait comme nom de scène Luc VICO. Il se produisait l'été dans les bals des villages des Deux Sorru, comme à l'époque Charles ROCCHI ou Jules NICOLI.
Quelle époque? Le pull à col roulé, le blouson sur l'épaule et le pantalon avec gros ceinturon sont typiques de la deuxième partie des années 1960 et de la décennie 1970. Regardez vos photos de famille de ce moment-là. Vous verrez la même tenue. Il semblerait que la date de la scène serait exactement 1970.
Quant au titre de la chanson interprétée par Luc VICO, vous n'en sommes pas certain mais il pourrait être "Pêcheur à Sagone", bien que le chanteur ne ressemble guère au raccommodeur de filet et au rameur qui sont au second plan. Il dit bien, par exemple, "moi qui suis pêcheur à Sagone" et "je jète mes filets".
Nous avons avec ce document l'exemple même des chansonnettes qui se voulaient typiques de la Corse et dont la vogue était en train de s'estomper alors que débutait le renouveau culturel du riacquistu.
Merci au groupe "Sagone c'est l'histoire d'un village qui, non juste l'histoire" qui a publié ce film sur Facebook.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).