Les derniers articles de ce blog ont montré d'anciennes photos de Poggiolais.
La photographie est le meilleur moyen pour connaître les visages de nos grands-parents, arrière-grands-parents et autres aïeux. Elle permet aussi de voir comment l’on était habillé et quelles étaient les coutumes et les grandes cérémonies du village. Ce fut donc une excellente initiative que l’exposition de photos qui eut lieu à Poggiolo le 16 août 1999 et qui fut rééditée le 16 août 2000.
Dans le cadre des animations organisées pour la saint Roch et pour trouver des financements pour la restauration des églises du village, des panneaux portant les reproductions de dizaines de vieilles photos furent posés dans la ruelle qui se trouve sur le côté droit de la chapelle. La salle des fêtes n’existait pas encore.
Plusieurs familles avaient prêté des documents encore jamais vus. Chacun tentait d’identifier les visages exposés. Des souvenirs revenaient la mémoire. On échangeait les renseignements que chacun possédait. On se rendait compte que l'on n'était pas sorti de rien, mais que l'on avait ses racines ici, et même depuis très longtemps.
On voudra bien excuser le décalage d’environ douze secondes entre le son et l’image. L’animateur du blog n’est pas un technicien diplômé.
Le film est également disponible sur la plate-forme Vimeo.
Une telle exposition pourrait être préparée pour un été prochain, d’autant plus que, depuis sa création, le Blog des Poggiolais a recueilli des photos qui y auraient leur place.
Et, depuis une quinzaine d’années, les jeunes présents sur ce film ont bien grandi et comprendraient mieux ce qu’ils virent à l’époque. Il faut se dépêcher de recueillir les souvenirs car le passé disparaît avec les personnes qui l’ont vécu. Cinq Poggiolais présents sur ce film sont maintenant décédés. Avec chaque décès, une partie de la mémoire est perdue, une bibliothèque est fermée. Qui se souvient de l’anecdote racontée par «Milo» au sujet d’un cierge pris à Orto et dont le film ne donne qu’un extrait ?
Un homme sans passé est plus pauvre qu'un homme sans avenir (Elie Wiesel).
Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité (François Mitterrand).
Cet article a déjà été publié le 13 juillet 2016.
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