Depuis une vingtaine d'années, le mois de septembre est important pour Murzo qui organise U mele in festa, la grande fête du miel. Elle aura lieu le 23 septembre prochain et fêtera les 20 ans de l'AOP Miel de Corse.
Nul doute que l'affluence sera encore importante.
Mais qui connaît vraiment ce village?
Pour le faire découvrir, un excellent petit film est maintenant disponible sur You Tube.
En employant un drone, il montre des vues tout à fait originales des différentes parties de la commune: l'église San Laurenzu,casa di u mele, u Ponte, u Fragnu, u Riu, les maisons de Muna, u Spuntinu, la chapelle du col de Sorru (car, on l'oublie souvent, le col fait partie de la commune de Murzu), et se termine par une vue sur la zone de Sorru in sù.
Profitez des images avant, le 23, de profiter de la fête.
Une série de quatre grandes maisons se trouve à l'entrée de Poggiolo. Leur construction a eu lieu pendant le dernier quart du XIXème siècle. Pourquoi à ce moment? Pourquoi sont-elles là?
En entrant dans le village (ce dont les touristes ne s'aperçoivent pas car le panneau d'entrée a disparu depuis bien longtemps) par le Fragnu, une grande maison se remarque en sortant du premier tournant à droite, à Chioso a noce: la maison de Marione.
La date de 1886 et les initiales P et J qui l'entourent n'ont pas été gravées dans la pierre. Elles sont en fer forgé dans l'imposte placée au-dessus de la porte d'entrée.
L'école du village, qui a plusieurs fois changé de lieu, fut quelques années au rez-de-chaussée. La porte ci-dessous, à droite de la porte principale, aurait été l'entrée d'une classe.
Malheureusement, cette maison a été abandonnée depuis la mort de Marione, sa dernière occupante, voici plusieurs dizaines d'années, et elle se dégrade de plus en plus vite. Les portes tiennent difficilement et, l'une après l'autre, les fenêtres s'écroulent.
Images désolantes qui ne sont pas spécifiques à Poggiolo. Elles se retrouvent partout où des héritiers n'arrivent pas à s'entendre pour régler la succession. La maison devient ruine.
La sixième édition de A Testa di a Natura qui s'est tenue à Vico le 27 mai a connu un réel succès qui ne peut qu'inciter à continuer l'entreprise.
Pour avoir une idée de cette manifestation, vous pourrez lire le texte du compte-rendu de Pascale CHAUVEAU paru dans "Corse-Matin" du 28 mai.
Le thème principal de cette année était la permaculture, méthode de production qui respecte l'environnement. Elle est expliquée par Jean-Yves TORRE dans le reportage diffusé dans l'émission Corsica Sera, en suivant le lien présenté en fin d'article.
VICU
A Festa di a Natura promet de s'inscrire dans la durée
PASCALE CHAUVEAU
Avec un nombre record d'exposants, des animations inédites et variées, et une météo enfin clémente, la 6e édition d’A Festa di a natura a tenu ses promesses, hier, attirant quelque deux mille visiteurs dans les rues de Vico.
Habituellement établie entre les deux places du village, la foire s'est étendue cette année jusqu'à la salle polyvalente de la mairie. "Le nombre d'exposants a triplé cette année et les records d'affluence sont battus", se félicite François Paoli, président de l'association A Natura, qui a eu recours à un système de rotations de navettes, mises à disposition par la mairie, pour acheminer les visiteurs du parking du stade jusqu'au cœur du village. Un succès qui repose sans doute en partie sur la récente adhésion de la manifestation à la Frac Corsica (Fédération des foires rurales agricoles et artisanales de Corse), gage de qualité des exposants.
Les femmes-artisans en première ligne
Dans ce vaste marché, on trouvait les producteurs habituels, connus et réputés pour leur miel, leur charcuterie ou leurs fromages, les artisans qui profitent des foires et marchés pour sortir de leur atelier et présenter leurs créations, ainsi que les stands associatifs de ceux qui sont là pour partager leur passion.
"Quand vous faites travailler un artisan, vous achetez plus qu'un service : vous achetez des centaines d'heures d'échecs et d'expérimentations, de frustrations et aussi des moments de joie. Plus important, vous achetez à l'artisan plus de temps pour lui permettre de vivre sa passion." Ce beau texte est apposé près du stand d’Alix Jauffreau, la seule femme artisan sellier de Corse. Comme elle, d'autres femmes sont passées maîtres de leur savoir-faire.
A l’image de Coralie d'Amore, qui s'est installée cette année comme artisan savonnier à Vico. Sur son stand, elle arbore fièrement l'attestation "slow cosmétique" (l'équivalent du guide Michelin des cosmétiques), qu'elle a décrochée au terme de sa première année d'exploitation pour ses produits écolos, naturels, et respectueux des 80 critères imposés par la charte.
Parmi les femmes qui exposent, on trouve aussi Jena, spécialiste des décors en trompe l'œil, qui crée des dessins qu'elle fait imprimer sur du tissu, vendu au mètre ou avec lequel elle confectionne des robes, sacs, ou petits coussins.
Et il y a aussi Cécile Grimaldi, qui a réussi le pari audacieux d'installer son atelier de joaillerie à Poggiolo. Elle parcourt inlassablement les foires et marchés de Corse où elle a assis sa notoriété.
Un peu plus loin, le club du cursinu est là pour la première fois. Une dizaine de chiens ont été confirmés et ont pu passer le test de sociabilité sur la foire. En face, les passionnés du club d'écriture de Vico partagent avec les visiteurs leur passion des mots, entre portraits chinois, acrostiches, tautogrammes (tous les mots d'un texte devant commencer par la même lettre ou syllabe) et lipogrammes (une lettre est bannie).
Ailleurs, encore, on s'initie à l'art de la vannerie, avec le foyer rural di a Riventosa. Tandis que d’autres découvrent la centaine d’objets réunis par Jean-Claude Morati, tous témoins d'un temps révolu.
Une belle ambiance, à la clé, que la présence d’Eva Colas, Miss Corse 2018 et première dauphine de Miss France, et le concert attendu de Jean-Claude Buteau et Aurélien Amet avec leur groupe Primura n’ont fait que rehausser.
La permaculture, une philosophie qui, appliquée à l'agriculture, propose un modèle respectueux des ressources et de l'environnement, à l'honneur de la 6ème édition de la Festa di a Natura qui...
Il existe des photographies aériennes de Poggiolo (voir article précédent) mais il n'y avait pas encore de film permettant d'admirer le village par la voie aérienne.
Ce manque vient d'être comblé par Pierre MARTINI, fils de Jean-Pierre et petit-fils de Raymond.
Il a utilisé fin octobre 2017 un drone équipé d'une caméra pour survoler les maisons et donner de belles images avec des angles originaux.
Le résultat en est un film qui vient d'être mis sur YouTube. Admirez Poggiolo comme vous ne l'avez jamais vu... et essayez de compter combien des douze merveilles poggiolaises ont été filmées.
Pour bien profiter de ces images exceptionnelles, mettez la vidéo en plein écran.
Dans les Deux Sorru et les Deux Sevi, l'importance du couvent de Vico est bien reconnue. On sait que l'endroit est occupé par les Oblats de Marie Immaculée. Mais, en Corse, on connaît moins bien le fondateur de cet ordre: Eugène de MAZENOD.
La vie d'Eugène de MAZENOD a été racontée au Comité du Vieux Marseille le 10 octobre dernier par Michel FRANCESCHETTI.
Né à Aix-en-Provence en 1782, Eugène fut profondément marqué par les années d'exil imposées à sa famille par les troubles révolutionnaires. Il créa sa congrégation pour aider les enfants et les pauvres. Il fut évêque de Marseille de 1837 à 1861 et fit une grande œuvre de bâtisseur et de pasteur, tout en continuant à diriger les Oblats.
L'enregistrement vidéo de la conférence du 10 octobre est visible sur internet. Vico et Poggiolo y sont cités à la 39ème minute.
Non seulement, les deux équipes de football de l'AS Soccia sont très dynamiques cette année mais leur site internet (http://as-soccia.footeo.com) fait constamment preuve d'inventivité.
Par exemple, le 5 avril, a été publiée l'interview des deux entraîneurs de l'Associu Sportivu en pleine séance d'échauffement.
Marcel CHIAPPINI a répondu aux questions très sérieusement. Il est content d'un début de saison qui est le meilleur du club et s'est montré assez optimiste pour la DH malgré les problèmes de disponibilité de stade.
Par contre, Jean-Philippe MELCHIO a dû reconnaître qu'il existait une situation plus compliquée pour les joueurs de PH.
Faites bien attention aux toutes premières secondes de la vidéo.
Jean-Philippe MELCHIO rigole en voyant arriver la caméra et s'exclame:
"C'est une plaisanterie. On dirait FRANCESCHETTI".
Bel hommage au souvenir de l'opiniâtreté légendaire du défunt correspondant local de "Corse-Matin"!
PS: le site de l'AS Soccia vient de publier le 7 avril un sympathique remerciement au Blog des Poggiolais pour les articles le concernant.
Chaque jour à midi, "Manghjà Inseme" bat des records d'audience sur France 3 Via Stella. Cette émission culinaire, présentée par Marina RAIBALDI, avait déjà reçu Sébastien ERCOLI pour sa recette de cookies le 11 janvier dernier (voir l'article "Les cookies de Sébastien").
Vendredi 10 mars, qui est le jour du poisson (et a fortiori encore plus quand on est en Carême), Sébastien est revenu pour proposer de préparer un plat de "fish and chips".
Composer un met typiquement britannique peut paraître étonnant mais il ne faut pas oublier que Sébastien travaille au London Café d'Ajaccio (cours Grandval).
Regardez la vidéo de l'émission.
Recette pour 4 personnes : 4 filets de cabillaud 120gr par pièce 300gr de chapelure 300gr de farine 4 œufs 4 citrons Curry 50gr et coriandre 50gr 1 botte de persil Sel et poivre Chips (Agatha) 4 pommes de terre à chaire ferme coupées en tranche Sauce 1 jaune d'œuf Moutarde à l'ancienne Cebette Câpres Persil Huile de tournesol
La première publication sur internet a eu lieu le 1er mars 2009 avec la diffusion du film sur la procession du 15 août 1966 à Poggiolo (voir en cliquant ici), suivi le lendemain par un reportage de TF1 sur les commerçants ambulants (voir en cliquant ici).
Depuis, plus de 1900 articles ont permis d’informer les Poggiolais et les amis de Poggiolo sur l’actualité du village et de rappeler les événements et les personnages importants de l’histoire de cette communauté.
La répartition par catégories de ces articles montre qu’ils touchent des domaines très différents:
Actualités (460 articles à la date du 2 mars)
Chez nos voisins (436)
Activités culturelles (322)
Patrimoine et traditions (266)
Fêtons la vie (209)
Faits du XXème siècle (208)
Temps fa (190)
Natura corsa (155)
etc.
Une grande masse d’informations a été ainsi rendue accessible à tous. Mais Poggiolo et les villages voisins, aussi petits qu’ils soient, ont certainement encore de nombreux trésors à révéler.
Ce blog doit beaucoup aux encouragements et aux documents envoyés par de nombreux lecteurs. Qu’ils en soient remerciés. N’hésitez pas à nous faire parvenir des photos, films ou papiers qui pourraient être utiles à tous les Poggiolais.
Mieux connaître son village et ses racines permet de mieux se connaître soi-même.
Si l'article précédent annonce la publication du livre de Nicolas Jean-BaptistePINELLI "Ils sont partout, des îles Sanguinaires à la Provence", il ne faut pas oublier que ce Poggiolais a quelques talents qui lui ont permis de travailler dans plusieurs pays.
Nicolas est bien connu à Poggiolo et à Guagno-les-Bains où il a travaillé comme kinésithérapeute de 1987 à 1996. Il s'est installé ensuite à Marseille et à Paris comme ostéopathe jusqu’en 2010. Parallèlement, il travaille comme enseignant, responsable de formation en France et à l’étranger puis devient docteur en sciences de l’éducation en 2010. Depuis 2011, il intervient comme chercheur en sciences médicales et consultant dans la prévention en santé pour des entreprises sur la gestion des troubles du comportement alimentaire et l’obésité. Il habite à Ajaccio depuis 2017 et projette de créer un atelier de peinture à Poggiolo.
Nicolas PINELLI est également artiste-peintre, dessinateur. Ses œuvres ont été exposées à Marseille, au Festival de la bande dessinée d’Angoulême, à Bordeaux et à Ajaccio en 2014 puis à Paris en 2015: voir l’article «Nos amis parisiens n’ont plus beaucoup de temps».
Musicien et chanteur,il compose, enregistre un CD en autoproduction à Barcelone en 2016, dont voici un titre: «Le loup criait». La SACEM accepte que Nicolas modifie et adapte le poème d'Arthur Rimbaud, il joue avec une guitare flamenco typique.
Vous pouvez aussi écouter le titre "Roses" composé et enregistré à Ajaccio en 2014. La vidéo est illustrée par certaines de ses peintures et a été vue de nombreuses fois sur Youtube.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).