L'affaire des manuscrits de Louis-Ferdinand CÉLINE est évoquée ce soir vendredi 19 novembre sur France 5, à 20h55, dans la série "Le doc stupéfiant". Poggiolo et Oscar ROSEMBLY y ont leur place.
L'émission intitulée "Céline, les derniers secrets" développe, au bout de 46 minutes, la piste poggiolaise, à savoir qu'Oscar ROSEMBLY, qui fut très proche de l'écrivain, aurait volé les manuscrits et les aurait cachés à Poggiolo.
Contrairement à ce que croyait Céline, Oscar n'était pas juif.
On peut assister à une discussion entre Véronique CHOVIN, une des ayants-droit de l'écrivain, et Pierre MARTINI, cousin d'Oscar ROSEMBLY, devant la fontaine du Lucciu.
Pierre MARTINI explique que, à son avis, les manuscrits volés par Oscar à la libération de Paris, ont été cachés dans la soupente de la maison où il habitait au village.
Il montre le lieu à Véronique CHOVIN qui trouve cette histoire comme la plus vraisemblable.
A l'occasion de ce documentaire, des vues originales de Poggiolo ont été filmées par drone.
C'est une des plus importantes découvertes artistiques de ces dernières décennies : la réapparition de milliers de pages manuscrites d'un géant controversé de la littérature du XXe siècle ...
Mardi 17 novembre 1931, la grande vedette du PETIT PROVENÇAL fut André SPADA.
La veille, LE PETIT MARSEILLAIS et L'HUMANITÉ avaient annoncé la découverte d'une cache, d'une "guitoune", du bandit à quelques centaines de mètres de sa maison de la Punta, ce qui lui avait permis d'échapper à l'arrivée de la police.
L'article de l'envoyé spécial du journal marseillais avait pour titre: "Dans le nid d'aigle du bandit parmi des images de piété". Il débutait par un coup de chapeau à l'intelligence de SPADA qui "était organisé d'une façon remarquable pour l'exercice de son farouche métier qu'il avait élevé à la hauteur d'une entreprise commerciale". Il insistait sur la remarquable situation de La Punta, sur un point culminant près de Calcatoggio et contrôlant les routes des alentours.
Le journaliste décrivit l'extérieur et l'intérieur de la bergerie investie par les gardes mobiles et s'intéressa beaucoup aux objets de piété:
"Des Sacré-Cœurs de Jésus et des Saintes Vierges en chromolithographie. Une statuette en plâtre de Saint Antoine de Padoue avec un chapelet au cou. Enfin, au-dessus de chaque lit, des rameaux d'oliviers, bénits sans doute le jour de Pâques, et posés sur de petits bénitiers de bazar.
(...)
Il est certain que ni Spada, ni Antoinette Leca n'apercevaient rien d'étrange à demeurer pieux dans leur métier de criminels."
La renommée de SPADA était si grande que la reddition d'un bandit, d'ailleurs de seconde zone, Toussaint VALLE, fut reléguée en pages intérieures.
André SPADA avait été l'objet d'une forte médiatisation et était le bandit corse le plus connu sur le continent. LE POPULAIRE du 16 novembre avait annoncé que, à Nice, où un cinéma du Casino municipal devait projeter un documentaire sur le bandit, un commissaire de police avait saisi le film. Le 12, en "une", L'HUMANITÉ avait montré une photo intitulée "Le cinéma au maquis" avec la légende suivante: "ce cliché montre le "bandit" Spada avec un journaliste [en réalité, unE journaliste] dans le maquis. A ce moment, reporters bourgeois s'entendaient fort bien avec les "bandits"".
En février 1931, deux journalistes parisiens du Pathé-Journal, Christiane HUBERT et Harry GRAY, étaient venus en Corse pour rencontrer SPADA, contre une forte rétribution. Ils rentrèrent largement dans leurs frais car ils en tirèrent un film (celui qui fut saisi à Nice) et un livre.L'entretien fut cité dans de nombreux magazines.
La partie la plus significative de cette interview dans le maquis (en fait, au bord de la route, près du repaire de La Punta) est constituée par les 30 secondes pendant lesquelles André SPADA dit que, pour lui, un "bandit d'honneur" est quelqu'un "qui fait ses affaires honnêtement" !!!
Quelques mois après avoir atteint ce sommet de gloire, SPADA n'était plus qu'un fugitif errant de grotte en grotte dans les Deux Sorru et le Cruzzini.
Dans tous les articles de journaux et les reportages consacrés au décès de Petru Guelfucci, il est fait mention de "Corsica", sa chanson la plus célèbre.
Savourez le clip officiel de ce chef-d'œuvre de sensibilité.
Il est ici accompagné du texte en corse et de sa traduction française.
Il est à noter que "Corsica" sert d'ouverture à l'émission hebdomadaire "Corsica ... ou la musique corse dans tous ses états" que nous vous recommandons.
Animée par Patricia BAUDOUX, elle traite chaque semaine d'un thème ou d'un chanteur corse.
Oui, Jean-Mathieu CORRIERAS est l'un des six derniers muletiers corses, et aussi le plus jeune. Il est l'un des acteurs du magazine de TF1 "Reportage découverte" consacré aux jeunes qui travaillent pour faire battre le cœur de la Corse.
Sous le titre "Pour l'amour de la Corse", l'émission a été diffusée dimanche 13 juin mais elle est disponible sur le site MYTF1.
Jean-Mathieu a été filmé lors de deux missions de ravitaillement de refuges et à l'occasion du transport du matériel de débroussaillage pour la chapelle Saint Elysée.
De belles images et de beaux témoignages.
Comme l'émission est consacrée à plusieurs Corses, si vous ne voulez voir que Jean-Mathieu, il faut regarder du début jusqu'à 9 minutes 20, puis de 21 minutes 23 à 25 minutes et, enfin, de 38 minutes 40 à 43 minutes.
UNE SINGULARITÉ:
en plaçant sur une carte de Corse le lieu d'activité de Jean-Mathieu, TF1 a mis le nom de Poggiolo sur une vue de Soccia. Faut-il considérer que les Poggiolais ont annexé Soccia?
Un reportage de Laetitia PongiImages : Antoine Schmidt, Raphaël Licandro, Julien Diaz, Jérémie Vincent, Charlotte Lasalle Montage : Rodolphe ZagouryProduction : TF1 prodAvec plus de 1 000 kilom...
Pierrine MELICUCCI vient de s'éteindre dimanche 23 mai à l'âge de 89 ans. Elle était connue sous le nom de scène de Regina, nom qui allait avec le guitariste Bruno BACARA pour former en 1952 le duo Regina et Bruno qui domina la chanson corse dans les années 1950 à 1980.
Leur premier succès fut "Dimmi perché". Le plus important fut "Solenzara", créé en 1962 (voir la vidéo ci-dessous) et qui eut de nombreuses versions dans le monde entier.
Comme évoqué dans un article précédent, les Poggiolais se souviennent que, chaque été, à la demande de leur ami Pascal VECCHI (le père d'Hélène DUBREUIL), Regina et Bruno étaient les vedettes d'une soirée endiablée à l'hôtel de François POLI, à Guagno-les-Bains. On y appliquait la chanson "Dammi un colpu a bia" (voir vidéo ci-dessous).
Aujourd'hui est le cent-soixantième anniversaire du rappel à Dieu, le 21 mai 1861, d'Eugène de MAZENOD, évêque de Marseille et fondateur de la congrégation des Oblats de Marie Immaculée.
Personnage important de l'Eglise de France au XIXe siècle, il joua un grand rôle pour la Corse car, à la demande de Mgr CASANELLI d'ISTRIA, il envoya plusieurs de ses frères , et notamment le Père ALBINI, en Corse pour restaurer le couvent de Vico et évangéliser l'île.
La vie de Mgr de MAZENOD est racontée par Michel FRANCESCHETTI dans une conférence prononcée au Comité du Vieux Marseille et dont vous pouvez suivre l'enregistrement vidéo.
Le 22 mai à Sorru, dans cette chapelle isolée au bord de la route, a lieu une messe qui est plus qu'une simple cérémonie. C'est aussi un moment de rencontre.
Les articles publiés surLuc VICO et Antoine BONELLI faisaient allusion aux bals que ces artistes animaient dans les années 60 et 70.
Certains de nos lecteurs ont pu se demander où ces soirées pouvaient avoir lieu à Poggiolo car la salle des fêtes municipale n'existait pas encore et la salle du bar du Belvédère est bien petite. Mais, à l'époque, les bals se déroulaient en plein air. Félix et Fosca pouvaient utiliser le terrain jouxtant la terrasse du bar poggiolais.
Ce terrain, qui sert maintenant de parking privé, était entouré de canisses longées par des bancs en bois. On payait l'entrée à la porte du bar (sauf si, en profitant d'une distraction de la caissière, on passait par la fenêtre).
L'estrade pour l'orchestre était dans l'angle proche du bar alors que le comptoir était installé à l'opposé.
Sur cette photo tirée d'un film datant de 1967, l'estrade et la terrasse cimentée (où se trouve maintenant la pizzeria) se devinent en arrière-plan de Bernard FRANCESCHETTI.
La clôture de canisses et le comptoir sont visibles sur cette image, tirée d'un autre film de l'époque, de Christian PINELLI jouant à la pétanque.
Même si l'image suivante est de très mauvaise qualité, on peut se rendre compte, près de Hervé CALDERONI en train de lancer une boule, de l'aspect qu'avait le banc en bois bordant les canisses.
Après les festivités, il fallait, comme le firent ici François OLIVA et Jérôme DUGAs, ramener les tables là où elles avaient été empruntées.
C'est ainsi que les nuits poggiolaises de l'été pouvaient être bien animées!
Non, ce Mariani n'est pas celui qui dirige la liste RN aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit de l'apéritif corse au coca qui est attaqué par le géant américain Coca Cola (voir l'article du 1er mai).
Vendredi 7 mai, sur TF1, le journal de 13heures a consacré un reportage à ce combat.
C'est un élixir à base de feuille de coca, lancé en 1863 par l'apothicaire Angelo Mariani. Devenu un vin apéritif et relancé en 2014, le Coca Mariani est aujourd'hui attaqué en justice par le...
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).