En 2011, chaque village de Sorru in sù avait choisi son propre thème. Poggiolo avait choisi "Mer et montagne". En fait, chacun s'était déguisé comme il voulait.
Le diaporama ci-dessous comprend 21 photos. Si vous trouvez le temps trop long entre deux images, il faut cliquer sur elles pour les voir défiler plus rapidement. Mais il sera plus difficile de reconnaître les participants.
Même s'il a des origines antiques, le carnaval a longtemps été associé à la période du Carême chrétien, au moment du Mardi-Gras et de la Mi-Carême. Maintenant, il en est totalement déconnecté et se déroule souvent au début du printemps.
Cette année, le carnaval de Sorru in sù se déroulera samedi 4 mai. Il renoue ainsi avec les nombreux carnavals du début du XXIe siècle. Cet article et les deux suivants vont les rappeler avec quelques images.
Il y a exactement 14 ans, le 1er mai 2010, déguisements et chars étaient sur le thème du "printemps". La fête s'était terminée à Guagno-les-Bains devant les pensionnaires de la maison de retraite Jeanne d'Arc qui se trouvait alors là.
Regardez le film suivant et essayez de reconnaître les jeunes (et moins jeunes) de l'époque.
Dispensé de service car étant l’aîné de 7 enfants, il renonce à sa dispense en 1906 et est incorporé au 13e bataillon d’artillerie de Constantine où il habite.
Campagnes en Algérie et au Maroc.
Médaille commémorative du Maroc, campagne Haut-Guir (décernée pour les opérations effectuées entre le 6 mars et le 10 juin 1908 et celles menées du 15 août au 7 octobre 1908), comme François Antoine PAOLI (fiche 80).
Médaille commémorative du Maroc, campagne Haut-Guir.
Mariéle 15 février 1913 à Constantine (Algérie)avec Marie Caroline RIOLACCI.
Au moment de la déclaration de guerre de 1914, il se trouve au Maroc comme maréchal des logis.
Médaille militaire le 25 décembre 1916. Adjudant-chef en 1917.
Libéré en août 1923, il habite à Bône.
Commis des contributions directes.
Mariéle 11 janvier 1934 à Parisavec Julie DEMARTINI (1883-1971), sœur de Toussaint DEMARTINI, mort au combat en 1916 (fiche 25).
Nommé président de la délégation spéciale de la commune de Poggiolo de décembre 1941 à septembre 1943 à la place de Jean François CECCALDI (fiche 12).
Toutesles fichesdes Poggiolais en 14-18 sont accessibles par le lien
Une croix de chemin est moins connue que celles du Fragnu et du Lucciu. Il s'agit de la croix de TANELLU, en haut de Poggiolo, dans le quartier des Case Suprane. Il est vrai que la circulation y est beaucoup moins importante que sur la route départementale.
La croix est située en face de la maison CHABROLLE, presque à la hauteur de la balustrade de la terrasse.
Elle fut placée en 2008, le jour de la fête de saint Siméon, en présence de la Confraternita di u Padre Albini.
A cet endroit, le Père ALBINI aurait érigé une croix lors de sa prédication en 1838. Mais certains objectent que "l'apôtre de la Corse" avait l'habitude de croix hautes de 12 à 15 mètres et que celle du Lucciu correspondrait mieux à ce critère.
En tout cas, en examinant très attentivement cette photo, prise entre les deux guerres mondiales, de plusieurs dames de la famille DESANTI sur la terrasse, on devine le pied de la croix qui existait alors.
La croix de 2008 souffrit des intempéries. Elle perdit sa traverse horizontale et avait un triste aspect en 2017.
Depuis, elle a été bien restaurée et protège les courageux qui grimpent la stretta pour aller à l'église Saint Siméon.
Né le 10/11/1893 à Constantine - Décédé le 14/7/1915 aux Dardanelles.
Parents : Charles LOVICHI (né à Poggiolo en 1862, décédé à Alger en 1942) et Odile DELON (1868-1956).
Taille : 1,66 m.
Jean Lovichi et ses sœurs.
Études secondaires au lycée de Constantine et à Henri IV à Paris.
Licencié de philosophie à la Sorbonne en 1911. Il prépare l’agrégation comme répétiteur au lycée de Philippeville.
Réformé en 1913 et en juillet 1914 pour sa faible constitution.
Voulant cependant s'engager pour défendre la France, il est aidé par son père Charles, administrateur civil à Bône et ensuite sous-préfet, pour arriver à être admis le 20 octobre 1914 à l’école des sous-officiers d’Alger. Incorporé le 18 décembre 1914, il est affecté aux zouaves du 2e RMA.
Envoyé aux Dardanelles, son action lui vaut le 21 juin 1915 une citation à l’ordre de la brigade.
Mort pour la France le 14 juillet 1915 d’une balle dans le front au ravin de Kéréprès-Déré
Enveloppe de la dernière lettre de Charles LOVICHI à son fils, arrivée après son décès et renvoyée à l'expéditeur
Est cité à l’ordre de l’armée le 1er octobre 1915 et reçoit la médaille militaire à titre posthume.
Il est inhumé dans la tombe 269 du cimetière militaire français de Seddul-Bahr, dans la presqu’île de Gallipoli. Au même endroit, se trouvent les restes de Pierre Toussaint MARTINI (fiche 75).
Il est inscrit sur le monument aux morts de Poggiolo avec le grade de sous-lieutenant.
Son nom se trouvait aussi sur le monument aux morts de Bône qui a été détruit après l'indépendance de l'Algérie.
La maison LOVICHI, au Lucciu, a été ensuite achetée par la famille PAOLI.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).