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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 17:55

 

Depuis 1661, les Ajacciens honorent la Madunnuccia dans une grande procession (voir l'annonce ci-dessous).

 

La même Notre Dame de Miséricorde fait l'objet d'une cérémonie dans le village d'Orto. 

 

Cette année, la Madunnuccia d'Orto aura lieu samedi 16 mars à 15 heures. 

 

A Madunnuccia à Ajaccio et à Orto

 

L'origine de ces deux cérémonies a été publiée dans un article du blog des Poggiolais qu'il est conseillé de lire.

 

A Madunnuccia à Ajaccio et à Orto
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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 08:00

12-CECCALDI Jean François

 

Né le : 2/11/1876- Décédé le 7 septembre 1968.

 

Parents : Noël CECCALDI et Toussainte PAOLI.

 

Taille : 1,65 m.

 

Frère de Jean Martin (fiche 14), Joseph Marie (fiche 16) et Valère (fiche 17).

 

Engagé le 12 mars 1895 au 4e RTA (régiment de tirailleurs algériens). Campagne en Tunisie (1895-1900).

 

Marié en 1901 avec Hélène Marguerite ARNAUD dont il a trois enfants (Agathe, Toussaint et Valère).

Après le décès de Hélène Marguerite, Jean François épouse en 1913 sa sœur Anne ARNAUD (dite "tante Anna") (1889-1972).

Les frères de ses deux épouses étaient François ARNAUD (fiche 2b) et Jean André ARNAUD (fiche 2c), qui combattirent en 1914-1918.

 

En 1903, sergent surveillant à la prison militaire de Nantes, puis d’Aïn Beïda (Algérie) et, en 1906, de Tunis. Sergent-major comptable en 1910. A la retraite en 1912.

Réintégré comme sous-lieutenant au 373e RI en 1913, puis au 173e le 2 août 1914.

 

Lieutenant de réserve en 1915, est affecté dans plusieurs unités nord-africaines.

 

Les Poggiolais en 14-18. Fiche 12-CECCALDI Jean François, héros de la guerre et maire pendant 38 ans.

 

Blessé le 17 novembre 1915 au mollet gauche par un éclat d’obus.

 

Cité à l’ordre du régiment le 15 juin 1916 : « Sur le front depuis le début des hostilités, a fait preuve en toutes circonstances d’énergie, de sang-froid et d’un courage calme. A en particulier du 20 au 29 mai assuré dans les circonstances les plus difficiles et souvent même les plus périlleuses, le service du ravitaillement en matériel des bataillons en première ligne sous un bombardement des plus violents ».

 

Chevalier de la légion d’honneur le 3 mai 1916, chevalier le 6 novembre 1956.

 

En décembre 1916, entre à l’état-major du corps d’occupation du Maroc.

 

Croix de guerre. Décoré du Nicham Iftikar.

 

Démobilisé le 17 septembre 1919, il se retire à Poggiolo où il succède à son frère Jean-Martin (fiche 14) comme maire de décembre 1919 à 1941 et de 1943 à 1959.

Le rez-de-chaussée de la maison CECCALDI, au bord de la route, servit de mairie pendant ses mandats.

 

C'est au retour de ses obsèques que, le 11 septembre 1968, son petit-fils Jean-François et son neveu Antoine (père de Jeanne GRIMALDI et de Martine) disparurent dans la catastrophe de la Caravelle Ajaccio-Nice. Voir les détails dans les articles du 9 septembre 2018 (il y a 50 ans: la catastrophe de la Caravelle) et du 11 septembre 2018 ("Jeanne et Valère parlent de la Caravelle").

 

 

Toutes les fiches des Poggiolais en 14-18 sont accessibles par le lien 

http://poggiolo.over-blog.fr/tag/guerre%2014-18/

Les Poggiolais en 14-18. Fiche 12-CECCALDI Jean François, héros de la guerre et maire pendant 38 ans.

 

C'est au retour de ses obsèques que, le 11 septembre 1968, son petit-fils Jean-François et son neveu Antoine (père de Jeanne GRIMALDI et de Martine) disparurent dans la catastrophe de la Caravelle Ajaccio-Nice. Voir les détails dans les articles du 9 septembre 2018 (il y a 50 ans: la catastrophe de la Caravelle) et du 11 septembre 2018 ("Jeanne et Valère parlent de la Caravelle").

 

 

Toutes les fiches des Poggiolais en 14-18 sont accessibles par le lien 

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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 08:00

 

11-CECCALDI François-Marie dit « U Messicanu »

 

Les Poggiolais en 14-18. Fiche 11: CECCALDI François-Marie "le Mexicain"

 

Né le 4 janvier 1869 à La Piedad, dans l'État de Michoacan, au Mexique. Décédé le 12 novembre 1931 à Poggiolo.

Fils de Marc Antoine CECCALDI et de Thérèse COLONNA

Le prénom François-Marie lui a été donné en souvenir du frère de son père, tué en 1859 dans une bagarre à Soccia.

 

Taille : 1,65 m

 

Son surnom vient de sa naissance au Mexique, où son père vécut plusieurs années.

Inscrit sur les listes françaises de recensement militaire, il est déclaré insoumis le 30 juin 1891 pour ne pas s'être présenté au conseil de révision. Mais il obtient un non-lieu en se présentant volontairement au bureau de recrutement d'Ajaccio le 3 juin 1893. 

 

Carrière dans les troupes coloniales jusqu'au 3 mai 1909 : 4e et 13e régiments de marine, puis 22e régiment d'infanterie coloniale. 

 

Il participe à la seconde campagne de conquête de Madagascar, d'avril 1895 à juin 1900. Il reçoit la médaille commémorative « Madagascar » 1895-1896 et la médaille coloniale agrafe « Madagascar ». Il sert à La Martinique de 1901 à 1906.

 

Six mois après avoir quitté l'armée, il se marie le 30 octobre 1909 avec Angèle Françoise MARTINI (1867-1928), dite "Mozza", veuve de Xavier VINCIGUERRA (1850-1905), de qui elle avait eu plusieurs enfants.

 

Rappelé le 1er août 1914, il est versé dans l’infanterie, puis dans l’artillerie. Le 23 février 1917, il bénéficie du statut de "détaché agricole comme propriétaire exploitant à Poggiolo".

 

Libéré de toute obligation militaire le 1er décembre 1918, il rentre vivre à Poggiolo jusqu'à son décès le 12 novembre 1931. 

 

 

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 18:00

 

Le tabac produit en Corse (voir l'article "Le tabac, richesse poggiolaise") a longtemps été consommé beaucoup plus dans les pipes que sous forme de cigarettes, et ces pipes furent surtout de fabrication locale.

 

Coll. Ange Tomasi.

Coll. Ange Tomasi.

 

La pipe était toujours présente dans les veillées où l'on écoutait un conteur parler de sorcières et de revenants.

 

"Comme le disait Austin de Croze, témoin de ces mémorables veghje (veillées) au début du XXème siècle: "En Corse, la fumée est l'horloge des veillées campagnardes". La fumée du fucone ajoutée à  celle des pipes des hommes s'épaississait tant qu'on avait beau s'accroupir, se tasser, venait le moment où elle finissait par atteindre toutes les têtes. Alors on se levait en silence, chacun se serrait la main et, reprenant son fusil à l'aveuglette, quittait les lieux que le maître aérait un instant pour y rentrer dormir avec les siens" ("Corse, Almanach de la mémoire et des coutumes" par Claire Tiévant et Lucie Desideri, Albin Michel, 1997).

 

Les belles pipes de Soccia et de Guagno-les-Bains

 

Les pipes corses furent d'abord en terre, puis en buis et enfin en bruyère. Les qualités de cet arbuste pour la consommation de tabac furent découvertes vers le milieu du XIXème siècle, ce qui fit la richesse de Saint-Claude dans le Jura. Les fabricants de pipes jurassiens utilisèrent beaucoup la scopa corse.

 

Il se raconte qu'un Corse détenu dans le Jura avait été employé en prison à travailler sur les souches de bruyère et que, à sa libération, il incita des artisans de son village à fabriquer des pipes. Ainsi s'expliquerait que cette activité fut très importante à Valle d'Orezza.

 

En 1918,  les usines d'ébauchons faisaient vivre 860 personnes en Corse.

La scopa (souche) provenant de l'erica arborea (bruyère arborescente) était extraite de la terre entre octobre et mai. Elle était débitée en ébauchons dans des scieries. Au début du XXème siècle, il y en avait une à Vico et une à Guagno-les-Bains où elle était exploitée par la famille ARNAUD.

 

Les ébauchons sont "de petits cubes de racine de bruyère grossièrement ébauchés, prêts à être travaillés par le fabricant de pipes", d'après le dictionnaire Larousse.

Les belles pipes de Soccia et de Guagno-les-Bains
Les belles pipes de Soccia et de Guagno-les-Bains

 

Il faut les mouiller pour qu'elles ne se fendent pas et les bouillir pour éliminer la sève.

 

Une bruyère met trente ans pour former une souche de trois kilos. Les pipiers achetaient les ébauchons prêts à l'emploi, souvent en Italie.

A Soccia, les flancs de montagne dominant l'ancien hameau de l'Aghja produisaient des racines de bonne qualité. 

 

Vers 1955, Gino CAPRINO arrachait de quoi produire près d'un quintal de souches par jour.

 

Un artisan socciais eut une célébrité peu enviable.

Jean SANTONI était né à Soccia en 1866. Il eut un frère, Joseph Antoine, né en 1877, qui devint prêtre en 1904 et termina sa carrière comme curé d'Orto de 1922 à 1952. Jean était armurier à Cargese quand il creva un oeil à un camarade de beuverie. Après cinq ans de prison (1893-1898), il s'établit dans son village de naissance comme forgeron puis comme scieur d'ébauchons et fabricant de pipes, dont il avait peut-être appris la technique en détention.

 

S'étant querellé le 28 juillet 1907 avec le maréchal des logis Jean MICHEL, il le blessa d'un coup de fusil et tua le gendarme Marius LATOUR le 2 janvier 1909. Le 6 janvier, Jean SANTONI fut tué par d'autres gendarmes lors d'une embuscade qu'il avait organisée à Guagno-les-Bains.

 

Plus de renseignements dans l'article "Du sang à Guagno-les-Bains"

 

On trouva dans son atelier un millier d'ébauchons et de pipes plus ou moins finies.

 

Petit à petit, la fabrication locale de pipes disparut.

 

Certains de nos lecteurs auraient-ils chez eux des exemplaires de cet art disparu?

 

Photo Pierre-Jean Luccioni.

Photo Pierre-Jean Luccioni.

 

 

Cet article a été rédigé grâce aux documents suivants:

- notes de Jean-Baptiste PAOLI et du Père DOAZAN

"La Corse" 20/12/1989

- "Tempi fà, Arts et traditions populaires de Corse" par Pierre-Jean LUCCIONI, Albiana, 2007

- "Corse, Almanach de la mémoire et des coutumes" par Claire Tiévant et Lucie Desideri, Albin Michel, 1997.

 

Article déjà publié le 7 juin 2017.

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 08:31
Deuil à Guagno (Blanche Marie CAVIGLIOLI)

 

TOUTES NOS CONDOLÉANCES !

 

Deuil à Guagno (Blanche Marie CAVIGLIOLI)
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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 08:00

 

2c -ARNAUD Jean André

 

Né le 15 juin 1886. Décédé le 10 décembre 1937.

Parents : Jean ARNAUD, fabricant de pipes à Guagno-les-Bains, et Rosine FERRARI.

Frère de François (fiche 2b) ainsi que de Marguerite et Anne, épouses de Jean-François CECCALDI (fiche 12).

1,68 m.

Incorporé le 8 octobre 1907 au 13e bataillon d’artillerie à pied. Brigadier en 1908.

Mis en disponibilité le 25 septembre 1909.

 

Marié le 12 janvier 1911 à Poggiolo avec Marie-Rose CUBE (née à Guagno-les-Bains le 22 septembre 1887, décédée à Guagno-les-Bains en 1929). Ils eurent sept enfants. 

 

Marie Rose était la fille de Guillaume CUBE, venu de Perpignan pour travailler comme ouvrier pipier à Guagno-les-Bains dans l’entreprise ARNAUD.

 

Jean-André ARNAUD et Marie-Rose CUBE (photo communiquée par Jean Toussaint ARNAUD).

Jean-André ARNAUD et Marie-Rose CUBE (photo communiquée par Jean Toussaint ARNAUD).

 

Rappelé le 3 août 1914 avec le grade de maréchal des logis, Jean-André est affecté au 7e RAP (régiment d’artillerie à pied) puis au 5et au 157e.

 

Cité à l’ordre du corps d’armée le 6 décembre 1916 : « Chef de poste pendant trois mois consécutifs d’un observatoire très exposé au tir de l’artillerie ennemie, a maintenu par son activité vigilante et par son sang-froid le moral de son personnel à un niveau élevé. Le 23 novembre, continuant à fournir sous un bombardement les renseignements très précis, est resté jusqu’au dernier moment dans son observatoire détruit par le tir des batteries ennemies qu’il signalait en action. »

 

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11 mars 2024 1 11 /03 /mars /2024 08:00

 

Plusieurs lecteurs ont montré leur intérêt à la publication des dix premières notices biographiques des Poggiolais ayant participé à la Première Guerre Mondiale.

 

Certains ont trouvé des renseignements sur leurs grands-parents. D'autres ont suggéré de montrer plus clairement les liens familiaux entre ces soldats et les familles actuelles.

 

Enfin, Jean Toussaint ARNAUD, de Guagno-les-Bains, nous a signalé deux oublis: son grand-oncle François, né en 1889, et son grand-père Jean-André, né en 1886, qui furent rappelés sous les drapeaux en août 1914, dès le début du conflit.

 

L'erreur est réparée et vous allez pouvoir lire leurs deux fiches. Elles sont numérotées 2b et 2c car, dans l'ordre alphabétique, elles doivent s'intercaler entre la fiche 2 (ANTONINI Pierre Toussaint) et la fiche 3 (ARRIGHI Jean-Baptiste).

 

Aujourd'hui, ce sera François ARNAUD. Demain sera le tour de Jean-André.

------------------

 

2b-ARNAUD François

 

Né le 26 décembre 1889 – Décédé en 1940 à Serriera.

Parents : Jean ARNAUD, fabricant de pipes à Guagno-les-Bains, et Rosine FERRARI.

Frère de Jean André (fiche 2c) ainsi que de Marguerite et Anne, épouses de Jean-François CECCALDI (fiche 12).

1,75 m.

Scieur de pipes dans l’entreprise de son père à Guagno-les-Bains.

Incorporé le 8 octobre 1910 au 3e régiment d’infanterie, devient chargeur de la section de mitrailleuses.

Libéré le 25 septembre 1912.

Rappelé au 173e RI le 1er août 1914.

Blessé d’une balle dans l’avant-bras gauche, est fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle), le même jour et au même endroit que Joseph BARTOLANI (fiche 6), Jean-Baptiste FRANCESCHETTI (fiche 51) et François Antoine LECA (fiche 54).

Interné à Landsberg-sur-Lech (Bavière). Il a reconnu un enfant né d’une Allemande en 1918.

Rapatrié le 17 décembre 1918.

Marié le 14 février 1933 à Poggiolo avec Marie Dominique FRANCHI, née en 1905 à Serriera et décédée en 1990 à Ajaccio.

De leur union, est né Jean ARNAUD (1934-2002).

 

 

Prisonniers français en août 1914.

Prisonniers français en août 1914.

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 18:00

 

Une initiative récente pour les maisons qui ne sont pas occupées toute l'année dans nos villages.

 

Une conciergerie pour les résidences secondaires
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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 08:00

 

10-CASALONGA Joseph

 

Né le : 30/8/1899 à Guagno-les-Bains- Décédé le : 8/3/1979 à Nice.

 

Parents : Mathieu CASALONGA et Madeleine LECA.

 

Taille : 1,66 m.

 

Engagé le 19/1/1918 au 82e régiment d’artillerie lourde.

 

Retourne dans ses foyers le 18/10/1921.

 

Se retire aux Bains puis, en 1929, à Lyon où il est inspecteur de police spéciale en 1931.

 

Commissaire de police à Nice, il entre dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) en adhérant au réseau "Ajax" créé par son collègue Achille PERETTI (qui fut ensuite maire de Neuilly). Joseph était P1, c'est-à-dire qu'il continuait à assumer ses fonctions officielles malgré son travail clandestin, essentiellement de renseignement.

 

Ayant pris sa retraite, il s'installe à Guagno-les-Bains où il est inhumé en mars 1979.

 

Joseph CASALONGA est au premier plan.

Joseph CASALONGA est au premier plan.

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 08:00
Les Poggiolais en 14-18. Fiche 9: CARLI Jean-Pierre, colonial et cafetier

 

9-CARLI Jean-Pierre

 

Né le 16 octobre 1871 à Orto – Décédé le 1er septembre 1953 à Poggiolo.

Parents : Jean-Baptiste CARLI et Marie-Françoise PASTINELLI.

Taille : 1,64 m.

Engagé volontaire au 63e régiment d’infanterie de ligne le 20 octobre 1890. Caporal en 1891, sergent en 1892.

Rengagé en 1893, passe au 2e régiment d’infanterie de marine. Jusqu’à sa libération du service actif, il est affecté à différentes unités d’infanterie de marine, d’infanterie coloniale, de tirailleurs sénégalais et de tirailleurs soudanais. Adjudant en 1905, il participe à de nombreuses opérations au Sénégal, au Soudan (Mali actuel) et en AOF (Afrique Occidentale Française).

Le 22 octobre 1901, il épouse à Poggiolo Marie Lucie MARTINI (1866-1928).

Libéré le 21 juillet 1908, il est mis à la disposition du ministère de la Guerre. Sous-lieutenant de réserve, il est affecté au 116e régiment d’infanterie territoriale (RIT) à Ajaccio. Lieutenant de la territoriale en 1911.

Rappelé le 1er août 1914, il est envoyé en Tunisie avec le 116e RIT. Il retrouve les troupes coloniales en mars 1915.

D’après sa famille, il aurait été chargé de trouver des volontaires pour l’armée française auprès des autochtones d’Afrique de l’Ouest.

Démobilisé le 4 mars 1919, il habite à La Ferrière, en Algérie.

Décorations :

-médaille coloniale « agrafe Soudan » 1898

-médaille coloniale « agrafe Afrique occidentale française » 1903

-Etoile noire du Bénin (juillet 1904) (ordre créé par le roi Toffa, devenu souverain du Dahomey grâce à l’aide française, et reconnu comme un ordre colonial français)

-médaille militaire (30 décembre 1908)

 

Les Poggiolais en 14-18. Fiche 9: CARLI Jean-Pierre, colonial et cafetier

 

Revenu à Poggiolo, il bénéficie d’une licence IV qui lui permet d’ouvrir le café Saint-Roch au rez-de-chaussée de sa maison, voisine de la chapelle.

 

Il eut une fille Toussainte (1905-1977), épouse de Jean PINELLI (1885-1940), qui donna naissance à onze enfants.

 

 

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  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
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Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Toussaint:

du samedi 19 octobre au lundi 4 novembre.

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