Pour le mois de mai, traditionnellement dédié à Marie, nos villages vont avoir un rôle particulier à jouer.

    Dans "INSEME" d'avril, Dominique NDJOKO annonce en page 9 que, "pour notre secteur des Deux-Sorro, nous allons accueillir la Vierge pélerine, c'est-à-dire une statue de la Vierge qui a été bénie par l'Evêque le 8 décembre 2010 pour aller de maison en maison sans notre diocèse et inviter à la prière pour les vocations sacerdotales et religieuses en Corse."

   Pour les lecteurs qui ne sont pas au courant, il précise:

"Par la Vierge pélerine, nous sous-entendons la Vierge qui passe de maison en maison pour rester avec ceux qui l'accueillent pendant un jour ou deux".

    Il lance ainsi un appel aux familles catholiques du canton qui voudront recevoir la statue de la Vierge.

   Elles devront s'inscrire auprès du couvent de Vico en s'engageant à avoir un temps de prière devant la statue bénie qu'elles hébergeront.

Téléphone: 04 95 26 83 83.

Parmi les personnes qui séjournent au couvent de Vico, certaines y viennent pour travailler sérieusement. Alice VIAL et Yasmin BERBER sont dans ce cas.

Elles se sont cloitrées deux semaines pour parachever l'écriture d'un scénario de long métrage. Elles se sont connues au Conservatoire d'art dramatique de Paris et elles ont commencé à écrire un texte qui leur a valu d'être finalistes de plusieurs concours de scénarios voici trois ans. Les aides obtenues leur permettent de réécrire leur texte qui permettra ensuite de réaliser un film.

Il contera l'histoire de jeunes filles qui vont en Corse et qui se trouvent mêlées à de vieilles histoires qui ont déchiré une famille, comme cela arrive dans de nombreux villages. Quand le tournage pourra démarrer, il se fera en partie dans notre canton car Alice est originaire de LETIA. En attendant, regardez cette vidéo de présentation et envoyez-leur un petit message de soutien.

Ce texte est inspiré de l'article écrit par Pascale CHAUVEAU en page 5 du numéro d'avrill de "INSEME".

    Piazza Inghjo est un lieu très pratique pour se rassembler et retrouver la convivialité qui manque tant dans les grandes villes.

Trois exemples peuvent le montrer:

-  Premier exemple:

    Les habitants des maisons entourant la place peuvent se parler et partager comme ce fut le cas lors de ce repas pris en plein air un soir d'août 2010.

-  Deuxième exemple:

   Dans les souvenirs des Poggiolais, le moment de convivialité qui rassembla le plus de monde fut sans conteste le bal organisé sur cette place en août 1975 par l'ASM (Association Sportive la Montagne de Poggiolo). Il en a été question dans un article que l'on peut relire en cliquant ICI.

- Troisième exemple:

    Mais le moment le plus joyeux et le plus symbolique (et le plus poignant quand on pense à ceux qui sont partis depuis) eut lieu le 16 août 2001. A la fin de la procession de Saint Roch, les Poggiolais de tout âge se rassemblèrent sur la place pour une photo de groupe qui montrait la force de la communauté.

Le 16 août prochain, ne pourrait-on pas rééditer cette initiative

en rassemblant les Poggiolais de 2012?

Cliquez sur la photo pour l'agrandir.

   Cette année-là, la journée avait été également marquée par des animations et des jeux. Regardez le reportage:

    Piazza Inghjo est le lieu prisé par les représentations du Festival Sorru in Musica de juillet (pour le programme de 2012, cliquer ICI).

   Un côté est formé par deux façades de maisons, constituant ainsi un fond de scène. Sur le côté gauche, la maison de Claude MARTINI sert de loges pour les artistes.

    En face, les deux rues arrivant sur la place permettent de placer des chaises en profondeur.

    Les spectateurs bénéficient d'une déclivité qui permet de ne pas être trop gêné par les têtes des voisins.

   Et le spectacle peut commencer.

  Et c'est encore mieux quand on peut ensuite partager un petit morceau ou un petit verre!

    Sur le bord de la Piazza Inghjo, était placée l'école de Poggiolo dans les dernières années avant sa fermeture (voir l'article "Le savoir est-il socciais?"). Elle est maintenant un endroit idéal pour les enfants qui ont là un espace quasi-fermé et sans aucun risque lié à la circulation. Par contre, les voisins peuvent parfois être mécontents du bruit.

    Sur le côté de la place, une roue d'un ancien moulin est bien utile pour reprendre son souffle après avoir couru et pour discuter, comme ici avec ces quelques garçons qui ont maintenant plus de trente ans. Nos lecteurs pourront-ils les reconnaître?

Agrandir la photo en cliquant sur elle.

REMARQUE IMPORTANTE:

Avez-vous remarqué? Cet article est le sept-centième unième (701ème) publié sur le blog de Poggiolo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!