Les élections municipales de l'année dernière ont fait élire un grand nombre de nouveaux maires, adjoints ou simples conseillers. Même si l'urgence sanitaire est prolongée, les édiles ont peu à peu commencé à accomplir leur mission. Pour certains, se pose alors la question de savoir comment porter l'écharpe tricolore lors des événements publics.
"La Provence" a pensé aux élus dans l'embarras et le quotidien a publié le 7 février le mode d'emploi du port de l'écharpe.
Voilà qui est clair: le bleu près du col, mais l'écharpe peut être mise sur l'épaule gauche ou droite ou même à la ceinture.
A Poggiolo, la décision fut scrupuleusement respectée lors des élections de 2014.
Par contre, en 2020, les écharpes n'ont pas été de sortie.
Plusieurs lecteurs de ce blog ont réagi à l'article sur "le superflu et l'essentiel" en critiquant les vandales qui dégradent les panneaux de signalisation routière.
Ils ont raison car, en plus de la gêne occasionnée aux automobilistes qui ne connaissent pas bien la géographie des Deux Sorru, ces destructions ont un coût qui retombe sur toute la collectivité.
Une idée biscornue fut appliquée enaoût 2003 par quelques jeunes Poggiolais: mettre les panneaux à l'envers, sans les détruire. Simplement un dévissage et un revissage. Ainsi, lire le nom demandait un effort particulier car il fallait comprendre que la direction était inversée. Au moins, il n'y eut pas de dégâts et le remontage fut aisé.
Mais la sagesse serait de ne plus jamais toucher à ces panneaux.
Le GPS est un instrument merveilleux. Il permet à tout moment de savoir où l'on se trouve et il indique quel est le meilleur itinéraire à suivre pour n'importe quelle direction.
Il est vrai que les panneaux indicateurs sont parfois inutilisables car surchargés et donnant trop de renseignements alors que la vitesse de la voiture empêche une bonne lisibilité.
Un bon exemple se trouve au col de Saint Antoine, au-dessus de Vico: huit panneaux superposés !
Photo Michel Franceschetti juillet 2020.
Cette longue liste (seize noms au total, huit écrits en italien, huit en corse!) n'est utile que si l'automobiliste s'arrête et prend le temps de chercher le village qui l'intéresse. Il est vrai qu'aucun lieu n'a été oublié.
A l'inverse, près de Guagno-les-Bains, un poteau est beaucoup plus dépouillé. Il ne porte qu'un nom mais il est
le meilleur, l'essentiel, le centre du monde !!!
Il suffisait de supprimer tout ce qui est superflu.
Une grande partie de la France a été surprise de se trouver dans une atmosphère jaune-orange à cause du sable saharien transporté par le vent jusqu'en Europe. Ce phénomène arrive plusieurs fois par an en Provence mais il a rarement une telle ampleur.
Il ne fallait pas laisser passer les images provoquées par ce phénomène.
Un seul exemple: le soleil à Cargese cet après-midi, samedi 6 février (photo envoyée par Brigitte BURLE).
Il en est à son 383ème numéro mais le bulletin mensuel «INSEME» continue vaillamment son existence.
La livraison de février du journal inter-paroissial des Deux Sorru et des Deux Sevi est à lire sans tarder (en cliquant sur le lien qui est à la fin de cet article ou en allant sur le site Inseme-Bulletin).
L’éditorial, écrit par Pascale CHAUVEAU évoque le Vendée Globe, «voyage au bout de la folie» par des héros qui sont là «pour faire rêver les gens en cette période difficile».
Le billet spirituel du Père Jean-Pierre BONNAFOUX explique que le Carême est un «chemin à inventer vers Pâques».
Après le calendrier des célébrations du mois de février, des brèves signalent le décès d’Yves LUTET et l’atelier gym douce.
Un peu d’histoire avec Michel FRANCESCHETTI qui raconte la fondation du couvent de Vico grâce à la donation du seigneur Giovan Paolo de LECA le 20 juin 1481, voici 540 ans.
Françoise ARRIGHI décrit les traditions sur l’Epiphanie.
Des nouvelles du canton sont données par Pascale CHAUVEAU: journée de dépistage au collège, tri sélectif à Letia.
Le Secours Populaire intensifie ses actions pour répondre à l’urgence sociale en milieu rural (article de Catherine SORO-VOGLIMACCI).
A Vico, le Café National s’est agrandi, nous apprend Annie ABBAMONTE.
Elisabeth BERFINI, prieure de A Cunfraternita di u Padr’Albini, exprime combien fut enrichissante la journée du 25 janvier auprès des reliques de Sainte Bernadette présentes jusqu’au 18 février à Bastia.
Et pour terminer, n’oublions pas que la Saint Valentin est le dimanche 14 février !!!
Les villages d'Ortu et de Pighjolu ont un point commun dans le domaine artistique. Ils possèdent chacun dans leur église paroissiale un tableau ayant le même titre:
"Vierge à l'Enfant remettant le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne".
Mais les deux œuvres sont très différentes.
Dans l'église d'Ortu.
A Ortu, dans l'égliseNotre-Dame-du-Rosaire et de l'Assomption dite Santa Maria della Stella ou Sainte-Marie, l'auteur est connu: Francesco CARLI, né à Lucques vers 1735 et mort en Corse en 1821. Le tableau est classé monument historique depuis 1982. Voici quelques années, Yves LUTET en avait parfaitement réussi la restauration.
A Pighjolu, à Saint Siméon, l'artiste (anonyme) a représenté les mêmes personnages dans les mêmes postures (sauf que la Vierge poggiolaise est debout et non pas assise) mais de façon plus dépouillée.
Dans l'église de Pighjolu (photo Michel Franceschetti).
Le tableau poggiolais est à l'intérieur de l'église, dans la chapelle dédiée à la Vierge qui occupe la partie gauche du transept, au même endroit que lors de l'inventaire réalisé le 2 juin 1905. Comme origine, le document indique qu'il a été "introduit depuis le rétablissement du culte", sans plus de précision.
Il est à signaler que des cartes postales représentant cette peinture avaient été imprimées il y a quelque temps et qu'il en reste encore en vente.
Photo Michel Franceschetti.
Emplacement du tableau à l'intérieur de St Siméon. Schéma Michel Franceschetti.
Le thème commun montre l'importance qu'a eu la prière du rosaire dans la piété d'autrefois.
Les deux églises furent reconstruites presque en même temps: en 1872 pour Ortu, 1874 pour le gros œuvre de Saint Siméon, après bien des vicissitudes.
L'église poggiolaise fut bénie le 4 octobre, jour de la fête de Notre Dame du Rosaire, par le curé Pierre-Jean OTTAVY, desservant de la paroisse, spécialement délégué par Monseigneur l'évêque François-Xavier André de GAFFORY.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).