Comme les champions de l’Euro, les footballeurs de talent sont adulés du public, ont une renommée extraordinaire et reçoivent de gros salaires pour leurs exploits. Mais, quand ils ont terminé leur carrière, beaucoup sont vite oubliés et leur fortune est rarement bien gérée. Mathieu FLAMINI semble avoir bien compris le risque. Né en 1984 à Marseille, d’origine guagnaise par sa mère (née Caviglioli), ce jeune homme de 32 ans a déjà une grande carrière dans le ballon rond: joueur à l’OM, à Arsenal et au Milan AC, trois fois sélectionné dans l’équipe de France, il a gagné trois Coupes d’Angleterre et un Championnat d’Italie.
Mais son originalité est d’avoir commencé sa reconversion avant même d’avoir mis fin à son activité sportive.
« Corse-Matin » du samedi 28 mai a montré que Mathieu est également homme d’affaires. Il a investi dans une entreprise de bio-chimie destinée à produire un substitut au pétrole. Tous les renseignements dans le document ci-dessous.
Cliquer sur les images pour les agrandir.
Elle n’y est plus depuis plusieurs mois mais certains Poggiolais ne l’ont peut-être pas encore remarqué: la cabine téléphonique de la place St Roch a disparu.
Installée très tardivement, elle était victime depuis plusieurs années de l’utilisation des téléphones portables. Il est vrai que ces derniers ont eu du mal à s’imposer à cause des difficultés du relief. Les premières années, les abonnés à SFR n’avaient une réception correcte que juste devant le bar.
Le coup décisif a été donné par un article de la loi Macron, adoptée le 10 juillet 2015, qui autorise désormais Orange (ex-France Télécom) à supprimer la totalité du parc de cabines. C’est la fin de l’obligation d’entretenir une cabine par commune.
La cabine poggiolaise a eu peu de grandes périodes d’utilisation mais elle a connu quelques péripéties. En 2003, elle a perdu sa porte vitrée. En 2012, l’ensemble de l’installation avait été démonté, puis réinstallé.
Cette photo montre que le publiphone existait toujours le 5 novembre 2015.
Sur cette autre image, prise le 19 juin 2016, la cabine a complètement disparu.
Une personne qui peut être contente est Jeanne GRIMALDI. Elle se faisait un devoir, chaque été, de nettoyer la cabine et d’enlever les toiles d’araignées qui surplombaient son terrain.
La devinette consistait à trouver un nom de plante.
La solution de la devinette se trouve sur un des trois pupitres d’information placés par le conseil départemental au bord de la route à l’entrée de Poggiolo, juste avant le chemin qui mène à la mairie.
Evidemment, il faut savoir lire à l’envers ou se mettre de l’autre côté de l’édicule pour déchiffrer la solution.
La bonne réponse est donc :
L’AULNE GLUTINEUX (ou ALISU en corse).
L’aulne est efficace dans le maintien des berges grâce à ses profondes racines. Le bois d'aulne est réputé imputrescible et durcit au contact de l'eau. On en fit des pilotis à Venise. En Corse, il a servi pour des rigoles et pour des roues de moulin.
Rigole en aulne sur les hauts plateaux de Corse (CRPF de Bretagne) http://www.crpf.fr/bretagne/pdf-fiches-essences/Aulne_de_Corse.pdf
Le seul problème est que, en plus de l’aulne glutineux, il existe une variété typiquement insulaire qui se nomme l’aulne de Corse. Les différences avec l’autre aulne ne sont pas énormes mais elles sont néanmoins réelles comme le montre ce tableau extrait du site http://www.lesarbres.fr
Alors, aulne glutineux ou aulne de Corse ? La réponse inscrite sur le pupitre touristique est-elle vraiment la bonne ?
Ce qui est certain, c’est que les villages avaient tous des moulins à eau qui étaient bien utiles.
Les moulins poggiolais ont été étudiés dans un texte écrit par Xavier PAOLI et publié sur ce blog en juin 2013:
LES MOULINS POGGIOLAIS - Le blog des Poggiolais
A Poggiolo, comme dans toute la Corse, plusieurs moulins (à huile, blé ou châtaigne) fonctionnaient. Il n'en reste plus rien, sauf le nom de Fragnu (moulin à huile) donné à l'entrée du villa...
L’émotion suscitée par la vandalisation de l’arbre de la Goccia a permis une intervention rapide des agents de l’ONF. Maintenant, quand on passe rapidement sur la route en voiture, la partie où l’écorce a été enlevée ne se voit pas. Tout au plus, on a l’impression que le tronc est d’une couleur sombre.
Prenez la peine de vous arrêter. Vous verrez que les forestiers ont soigné la plaie en imprégnant l’arbre d’un produit noirâtre, genre résine ou goudron, qui est destiné à permettre la cicatrisation des blessures.
En espérant que le remède soit efficace, n’oubliez pas de saluer l’arbre au visage. Qui sait ? Ce petit geste lui donnera peut-être le courage de continuer à lutter.
Jean de la Bruyère a écrit: "Nous descendons tous d'un roi et d'un pendu". Pour savoir qui nous sommes, il faut connaître nos ancêtres. Ces ancêtres peuvent avoir été "roi" ou "pendu", mais encore faut-il les connaître. Une excellente émission de télévision montre, à travers l'exemple d'une personnalité, comment les retrouver.
C'est un événement comme on en vit trop rarement chez les amateurs de généalogie : une émission de télé entièrement consacrée à notre passion ! Vous vous en souvenez peut-être, l'émission "Retour aux sources", diffusée en 2010, avait déjà fait le plein de téléspectateurs. France 2 a choisi de relancer son émission... et c'est pour mardi prochain, 28 juin !
Le principe de “Retour aux sources” est très simple : nous suivons les pérégrinations généalogiques d’une personnalité à la recherche de ses ancêtres. Qu’elle se déplace dans un dépôt d’archives ou sur les lieux où ont vécu ses ancêtres, nous partageons ses émotions, ses surprises et les rencontres qu’elle va faire, qu’elles soient situées dans le passé où bien ancrées dans le présent.
Relier la petite Histoire, celle d’un homme du XXIe siècle, à la grande Histoire, à l’aide de quelques rappels historiques et pour mieux comprendre le devenir des familles, voilà le pari réussi par “Retour aux sources”, avec brio et intelligence !
Après Vincent Perez et Clémentine Célarié en 2010, c’est au tour de François Berléand, le comédien bien connu, de se plonger dans la recherche de ses origines familiales. Il sera accompagné pour l’occasion par Marie Drucker.
L’acteur souhaite retrouver ses origines du côté de son père, juif ayant fui la Russie avec ses parents, originaires de Moldavie et d’Ukraine. Et, s’il a bien connu sa grand-mère, surnommée Babouchka, il n’a jamais connu son grand-père, dont il ne connaît même pas le visage en l’absence de photo.
Un moment de sa vie l’a marqué : lorsque, jeune adulte, François Berléand annonce à son père son désir de devenir comédien, celui-ci lui répond : «Tu reprends le flambeau, ton grand-père était metteur en scène de théâtre, et ta grand-mère était comédienne». Mais malgré ses questions, il n’a jamais pu en savoir plus. Quarante ans plus tard, il va enfin pouvoir éclaircir ce mystère qui, comme il l’avoue, le “trouble énormément”.
Nous avons pu visionner cette émission : elle correspond bien à l’idée que nous nous faisons de la généalogie, en ne se contentant pas d’aligner des noms et des dates, mais bien en s’attachant à reconstituer la vie des personnes qui nous ont précédé. Nous ne doutons pas qu’elle suscitera chez de nombreuses personnes l’envie de “se lancer”, qu’elles sachent alors que Geneanet et sa communauté seront là pour les accompagner.
“Retour aux sources” sera diffusé sur France 2 mardi prochain, 28 juin, à 22h50. Tous à vos écrans !
Que sera le Festival Sorru in Musica de cet été?
10 jours de concerts dans les villages de Vicu, Rusazia, Murzu, Letia, Sagone, Rennu, A Soccia, Coghja, et au couvent Saint-François de Vico.
Des animations conviviales avant les concerts à 18h30,
avec les associations des villages et les étudiants qui participent aux Master classes de l’académie de musique du festival
Des concerts gratuits à 21h30:
-avec l’orchestre Paris Classik (avec et sous la direction de Bertrand CERVERA)
-avec le soliste japonais Iwao Furusawa (violon) lundi 25 juillet.
Des partenariats, des histoires d'amitié et de partage
- avec Robin RENUCCI que l'on retrouve pour une lecture-concert , sur des textes de Paul Valéry et des musiques de Brahms, Fauré, Ravel
- avec le sommelier Raphaël Pierre-Bianchetti, pour un concert-dégustation (sans abus!)
- avec Pierre GERONIMI, maître-glacier, pour un concert musiques et saveurs en compagnie de Schubert et Vivaldi
- avec Jean-Pierre Matteï, président de l'association La Corse et le cinéma, pour un ciné-concert "Casanova" d'Alexandre Volkoff sur une musique originale de Didier Benetti.
Des créations inédites en Corse :
- "Dracula" de Bram Stoker , concert-fiction, avec l'acteur Feodor Atkine; adaptation pour le festival d'une coproduction France Culture-Orchestre National de France.
- "Le cinéma italien" où l'on retrouve et revisite les créations d' Ennio Morricone et Nino Rota entre "Le Bon, la Brute et le Truand" " Cinéma Paradiso" et tant d'autres...
- "Une histoire corse", le concert de clôture du festival scénarisé
La Goccia ne connaît plus l’affluence des curistes ou des habitants de Guagno-les-Bains venant se promener depuis le village. Les touristes et les Socciais, Poggiolais, Ortigais ou Guagnais n’arrêtent plus leurs voitures pour se passer de l’eau sur le visage car IL N’Y A PLUS D’EAU !
Aucun filet d’eau ne coule dans la fontaine. Le bassin est recouvert de feuilles mortes.
La disparition s’est produite en plusieurs étapes.
L’exploitation de l’établissement thermal a été arrêtée en 1999 après la découverte d’une contamination de l’eau par de la légionellose.
En 2004, l’eau de la Goccia coula froide. Un an plus tard, le 21 avril 2005, le correspondant de «Corse-Matin» qui signait J-M F s’alarma :
«Depuis un an, l’eau qui jaillissait «claire, transparente, onctueuse au toucher, chaude à 43°», coule froide. Mystère de la nature ?
Assurément non. Des travaux de terrassement ont été effectués à l’approche de la nappe souterraine. Ceci explique peut-être cela, explique Mathieu, un ancien de Sorru in Su. Les causes de cette mutation de la source thermale en simple fontaine d’eau claire certes mais froide et d’aucune utilité thérapeutique doivent être recherchées.»
Nouvel épisode avec un autre article, daté du 29 décembre 2008, qui annonce que l’eau s’est complètement arrêtée de couler.
«Des bénévoles motivés ont eu beau se mobiliser pour redonner vie à «degli ochi» dans le cadre d’une journée d’aiutu, rien n’y a fait. Armés de pelles, de pioches, et sur les conseils avisés des anciens, ils ont remonté le cheminement de l’eau de la source, sans parvenir à la détecter…
Les causes de cette disparition doivent donc être recherchées avec des moyens techniques et scientifiques appropriés. Il appartient incontestablement aux services départementaux concernés de se pencher avec efficacité sur ce problème d’eau évaporée. Espérons que la volonté politique sera bien là.»
Huit ans plus tard, la Goccia reste à sec.
Et le docteur Claude MARTINI peut méditer sur la vanité des choses humaines en contemplant le bassin abandonné.
Calendrier des messes de janvier et février dans les Deux Sorru:
Fête de Saint Siméon:
messe à Poggiolo
samedi 20 février
à 15 heures.
VACANCES SCOLAIRES DE FÉVRIER
fin des cours:
samedi 13 février
reprise des cours:
lundi 1er mars
La nouvelle formule du mensuel "INSEME":