Une expression courante dit que Poggiolo est le village des enfants, le paradis des enfants. Il est vrai que (et il en était ainsi dans les générations précédentes) les jeunes sont heureux dans ce village où ils sont libres d’aller et venir pour jouer chez les uns ou les autres. Il n’est pas nécessaire d’attendre le jour officiel des jeux d’enfants.
Des parents peuvent prendre des initiatives. Ainsi, Mathilde, un beau matin (le 9 août), a annoncé qu’elle organisait un atelier peinture. Elle a posé contre le mur de la maison voisine un carton sur lequel elle a fixé une grande feuille. Puis, elle a donné pinceaux, pots de peinture et tee-shirts d’adultes pour servir de tabliers aux enfants. Quelques-uns, qui allaient voir les copains, se sont ajoutés au groupe initial et chacun a pu donner libre cours à son inspiration.
Poggiolo, village d’enfants. Poggiolo, village d’artistes.
Le programme de la foire du miel de Murzo a été publié. Cette vingtième édition aura lieu dimanche 25 septembre.
Tous les renseignements sur cette journée sont sur le prospectus ci-dessous, ainsi qu’un mot de présentation de la présidente Josée CIPRIANI.
Plus de renseignements : https://umeleinfesta.com/
Le mot de la Présidente :
U mele in festa
Aldillà di prumove a trafila bugnaghjola, « U MELE IN FESTA », hè, l’averete capita, l’occasione per i Murzesi, di mette in vale u so paese. Di mustrà u so sapè fà, arrimbatu à issu filu necessariu per mantene un certu estru in i paesi muntagnoli. A fiera festighjeghja, issu 25 di settembre, i so vint’anni. Vint’anni di passione intorna à una di tutte e trafile corse, testimonie di u valore è di a nostra tarra.
Les années passent et nous sommes déjà à l’aube de fêter nos 20 ans. 1997-2017… que de souvenirs… Qui aurait cru que notre petite foire connaîtrait un tel succès dans les Dui Sorru et au-delà ? Qui aurait cru que Murzu deviendrait le rendez-vous incontournable des apiculteurs et des amateurs de miel ? Qui plus est à l’automne !
Saviez-vous justement, qu’en cette période, du côté de la ruche, la reine reprend sa ponte et donne naissance à de jeunes abeilles qui assureront sa survie pendant l'hiver ?
En créant U Mele in Festa, nous avons souhaité redonner un souffle à notre village, à notre canton. Nous avons voulu montrer à nos enfants que nos villages étaient toujours vivants. Aujourd’hui, c’est à eux de prendre la relève et de maintenir le dynamisme de la foire, pour eux, pour nous, mais surtout, pour leurs enfants !
Saviez-vous aussi, qu’après la récolte du miel d'arbousier, l’apiculteur s’assure que la ruche a des réserves suffisantes pour passer l'hiver. Et vous, y avez-vous pensé ? N'attendez plus et profitez d'U Mele in Festa pour faire vos provisions !
Et en attendant de célébrer comme il se doit nos 20 ans l’an prochain, nous vous donnons rendez-vous le dimanche 25 septembre 2016 pour la 20ème édition : 90 exposants seront présents. Nous espérons que vous serez présents et qu’il y aura du monde à Murzu !
Josée Cipriani et son équipe
Un après-midi d’août est, depuis quelques années, consacré aux enfants. Cette année, le mercredi 17 avait été choisi pour proposer à la jeune génération de venir s’amuser sur l’esplanade de la salle des fêtes de Poggiolo.
Or, des enfants, il y en a beaucoup au village pendant l’été et ils se rassemblent quand une occasion leur est présentée.
Le 17, les amusements étaient variés. Le diaporama suivant en donne des exemples.
Un château gonflable permettait de sauter et de glisser.
Les petits pouvaient pêcher les canards en plastique.
Un fusil à flèches permettait de montrer son habileté.
Des divers jeux de balles, le volley a eu le plus de succès.
La course en sac fut un bon moment, surtout quand les pieds des plus grands passèrent à travers le plastique.
Il y eut aussi les jeux d’adresse avec les œufs et les ballons remplis d’eau.
Et il ne faut pas oublier le goûter et les diverses friandises.
Le cadre des Journées du Patrimoine a été choisi par l’association Letia-Catena pour organiser une présentation du livre « Vico-Sagone. Regards sur une terre et des hommes » le 17 septembre.
Cet ouvrage connaît un très grand succès. Le comité de rédaction a tenu à répondre à quelques remarques qui ont été formulées sur son contenu, texte publié dans « Inseme » de septembre.
REGARDS SUR UN SUCCÈS COMPLET ...
Depuis sa sortie mi-juillet 2016, l'ouvrage collectif sur Vico-Sagone s'est littéralement arraché constituant pour son éditeur Alain Piazzola un de ses plus beaux succès éditoriaux de ces dernières années. L'ampleur du contenu, la qualité des textes et de l'édition ainsi que le prix attractif venant s'ajouter à l'intérêt déjà vif manifesté par les Vicolais pour leur patrimoine historique et culturel sont sans doute les raisons essentielles qui ont été à l'origine de ce véritable engouement populaire.
Le 14 août, pour la présentation officielle de l'ouvrage, la salle polyvalente de Vico était bondée d'un public attentif et passionné venu écouter les deux directeurs de la publication qui sont largement revenus, dans un exposé illustré, sur l'histoire du projet ainsi que sur l'ensemble du contenu du livre.
À ce jour, peu de critiques sur le fond ou la forme de l'ouvrage sont parvenues directement aux oreilles des auteurs ou du comité de rédaction. Évidemment, certains ne manqueront pas de relever des oublis ou des manques nécessairement inhérents à ce genre de monographie. D'autres trouveront que le tel ou le tel n'est pas cité. Pourtant, tout cela a bien été annoncé et redit plusieurs fois dans l'ouvrage par le comité de rédaction et par les auteurs qui n'ont jamais prétendu à l'exhaustivité complète.
Certains sujets n'ont pas été traités faute de sources suffisantes ou de documentation disponible, d'autres, faute de spécialistes compétents dans le domaine concerné, d'autres encore par un choix volontaire de la rédaction. C'est le cas par exemple de l'histoire des maires du XXème siècle et du bilan de leurs mandats respectifs. Un tel ouvrage n'est en effet pas destiné à faire le panégyrique de tel ou tel personnage politique et encore moins l'apologie de l'action politique de l'un ou de l'autre. Si revenir sur les oppositions violentes entre partitu et contrapartitu au temps de la Révolution française ne risquait pas de réalimenter de vieilles querelles ou d'ouvrir à nouveau des plaies encore vives, cela aurait pu être le cas avec les rivalités partisanes du XXème siècle. L'histoire ne manquera pas, en son temps, d'y revenir à moins que des auteurs qui en éprouvent le désir ne prennent la plume pour ajouter un nouveau chapitre à la belle histoire de notre commune. Voilà, s'il reste encore beaucoup à chercher et à découvrir, à dire et à écrire sur Vico-Sagone, Ie collectif des auteurs peut être fier du travail déjà accompli et tient à remercier le public pour l'avoir soutenu et pour avoir manifesté un tel engouement pour cet ouvrage.
Le comité de rédaction
Erratum: à la page 247, dans le chapitre intitulé «La paroisse Santa Maria Assunta», une erreur a été commise quant à l'identité de l'artisan qui a réalisé, en 2009, les portes extérieures de l'église actuelle. Il s'agit en réalité de Jean-Dominique Bassi, menuisier à Vico. L'auteur de l'article tenait à rectifier cette erreur malencontreuse et à présenter ses excuses à Monsieur Bassi.
Le mois d’août étant terminé, on pourrait croire Poggiolo abandonné, comme le laisse entendre le texte publié la dernière fois. Pourtant, en septembre, les résidents sont encore bien nombreux.
Mais, à la différence du mois précédent, septembre ne connaît pas de grande cérémonie ou d'importantes animations.
Il est temps de se retourner vers ces semaines d'août pendant lesquelles toutes les maisons du village sont ouvertes. De nombreuses activités se succèdent, aussi bien très traditionnelles comme la procession de Saint Roch que très peu spirituelles comme les bals ou les tournois de pétanque.
Les quatre articles qui commencent aujourd’hui vont permettre de voir des photos de certains de ces moments où Poggiolo a vécu de façon intense.
A tout seigneur, tout honneur, nous débutons avec la procession du 16 août.
Le diaporama ci-dessous montre les différentes parties de l’événement.
Le 16 août, la chapelle Saint Roch était très bien décorée. Comme il en est d’habitude, l’extérieur autour de la porte avait été enjolivé par les branches coupées aux Trois Chemins par l’équipe des hommes. A l’intérieur, les dames bénévoles avaient disposé avec goût de nombreuses fleurs.
Après la messe, le Père Joseph organisa la procession et l’ordre fut à peu près bien respecté tout le long du chemin.
Des arrêts eurent lieu, comme au Fragnu, pour lire les intentions de prière universelle.
De retour au point de départ, après le «Dio vi salvi regina», les Poggiolais partagèrent l’habituel apéritif convivial. Les boissons étaient offertes par la mairie et chaque famille avait apporté des spécialités salées ou sucrées.
Une nouveauté fut la projection en plein air des images de l’après-midi de jeux d’enfants organisé le 22 août de l’an dernier (une présentation en avait été publiée dans l’article «Les enfants ont été à la fête»).
Rappel: les processions de la saint Roch font l’objet de reportages vidéos chaque année depuis une vingtaine d’années. Plusieurs se retrouvent sur Dailymotion à l’adresse : http://www.dailymotion.com/michelfran
Après le tourbillon du mois d’août où toutes les maisons sont remplies, Poggiolo retourne en septembre à une grande tranquillité, peut-être une trop grande tranquillité, que nous décrit ici Pierre MARTINI.
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"...la gaffe est de revenir dans un lieu où les gens dansent comme ci... comme ça... plus du tout la même chose que vous... vous ne savez plus! On vous regarde drôle... je réfléchis... fil en aiguille le temps a pris bien des personnes... celui-ci... celui-là..." (Louis-Ferdinand CÉLINE, «Nord»).
Ce jour-là, le samedi 3 septembre 2016, très précisément de 10h30 à 11h30, à Poggiolu, personne pour danser quoi que ce soit, pas même un peu de musique évidemment... personne... absolument aucun être vivant au long des sentes et des ruelles, autour des maisons, dans les recoins de murs.
Je n'ai vu personne. Ah si! Quand même... la factrice, au volant de son automobile réglementaire, louvoyant habilement dans le tournis des granites, effectuant ainsi sa tournée obligatoire, une personne par ailleurs très aimable, bien étonnée cependant de voir quelqu'un, ici même, genre touriste, à la recherche dont ne sait quoi.
Elle me renseigne. Je tenais à rencontrer quelqu’un; elle m'indique alors l'emplacement de sa maison; je cherche aussi la maison d'une de mes relations, le docteur ATLAN.
«Vanina?», me demande alors la préposée...
« Oui », répondis-je.
Mais à mon grand regret, je ne rencontre personne.
Je vagabonde alors... La maison des MARTINI, celle de mon grand-père, dite "u lucciu", est presque abandonnée... Les persiennes sont closes sur les façades aveugles de la maison de ma grand-mère, les FRANCESCHETTI, attenante à la petite chapelle Saint-Roch; deux maisons où j'ai passé quelques moments inoubliables de mon enfance, entre les deux écoles que je fréquentais alors, l'une en contrebas de Saint-Roch, l'autre un peu au-dessus de la route qui mène à l'église paroissiale.
Je pense alors qu'il vaut mieux finalement que je ne rencontre personne.
Chacun d'entre nous a ses fantômes. Ça suffit souvent. C'est fragile un fantôme, ça ne dit rien et c'est préférable, ça vous regarde seulement passer, vous en aller, au loin.
Poggiolu ce jour de fin d'été, comme abandonné, livré à rien, c’est-à-dire sans doute libéré de toutes ces sujétions humaines, souvent futiles et pas très belles, toujours hostiles, parfois cruelles, m'a semblé d'une beauté trés douce, reposée, comme au-delà du temps. Il m'a rappelé ces villages, presque ruines, où souffle sans cesse un vent triste, que j'ai connu, en des endroits lointains, oubliés des hommes, aux bords de sous-continents qui n'intéressent personne. Mais Poggiolu, où l'on n'entend même pas le vent, au moment où à présent tout s'endort, les lumières de l'été passé, intéresse-t-il encore quelqu'un? Peut-être est-ce à souhaiter, comme un soulagement...
Je reviendrai le 1er novembre quand, selon la coutume des anciens, il faudra "monter" sur les tombes. Peut-être aurai-je plus de chance avec les morts, leur souvenir... peut-être...
Point de nostalgie dans tout cela, ce serait trop puéril; point d'illusions perdues non plus; un soupçon de mélancolie sans doute...
Pierre MARTINI
André FLORI viendra parler de généalogie samedi 10 septembre à Letia San Roccu.
Invité par l’association Letia-Catena, le président de Corsica Genealugia est particulièrement qualifié pour traiter ce thème car il anime depuis 2013 une association très dynamique dans la recherche des ancêtres et la préservation des vieux documents.
L’article publié dans « Corse-Matin » le 29 juillet montrait cette activité si utile pour connaître nos racines.
L’association a un site : http://corsicagenealugia.com/
Si les vacances sont terminées et si les villages se sont vidés de leurs estivants, le mois de septembre n’est pas une période sans activités. De nombreux rendez-vous de toutes sortes sont prévus pour cette période.
Déjà, samedi 3, une soirée nostalgie était organisée à Poggiolo, occasion de réunir les gens du canton, se remémorer les meilleurs moments de l'été et le clôturer de la plus belle des manières.
Mardi 6, un concert du groupe Meridianu est prévu à 21 h à l’église de Vico.
Jeudi 8 : à 10h30, messe de la Nativité de la Vierge Marie à la chapelle du col de Sorru.
Samedi 10 : à 17h, conférence d’André FLORI sur la généalogie à Letia (église de San Roccu).
Lundi 12 : à 10h30, cérémonie annuelle de la disparition de la Caravelle Ajaccio-Nice (dans laquelle se trouvaient deux Poggiolais) du 11 septembre 1968, devant la chapelle du souvenir au cimetière marin d’Ajaccio, route des Sanguinaires.
Le même jour : concert du groupe Passione à l’église de Vico.
Samedi 17 : à l’occasion de la journée du patrimoine, Bernard ALLIEZ et Jean-Laurent ARRIGHI présentent à Letia San Roccu le livre «Vico-Sagone, Regards sur une terre et des hommes».
Dimanche 25 : Mele in Festa (foire du miel) à Murzo.
Calendrier des messes de janvier et février dans les Deux Sorru:
Fête de Saint Siméon:
messe à Poggiolo
samedi 20 février
à 15 heures.
VACANCES SCOLAIRES DE FÉVRIER
fin des cours:
samedi 13 février
reprise des cours:
lundi 1er mars
La nouvelle formule du mensuel "INSEME":