Elle est à Ajaccio, au niveau du 79 du cours Napoléon: il s'agit de la fontaine de Sainte Lucie.
Merci à Philippe DUBREUIL d'y avoir pensé.
Le monument représente quatre femmes corses, dont les deux du premier plan portent des jarres. L'eau sort de la bouche d'une autre femme.
Mais peut-être que de nombreux Ajacciens ne connaissent pas l'identité de l'artiste car ils ne voient pas sa signature.
Alors qu'il est très visible à Soccia, son nom est illisible sur la fontaine, comme s'il avait été martelé pour le faire disparaître. Pourquoi ce sabotage?
Obligatoirement, toutes les personnes qui sont passées à Soccia, ne serait-ce que quelques minutes pour aller à Crena, sont passées devant lui. Elles ne l'ont peut-être pas remarqué mais il e...
Le 11 février est l'anniversaire de l'apparition devant la grotte de Massabielle, à Lourdes, de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous. Depuis que, en 1862, l'Eglise a reconnu ces apparitions, les pèlerinages amènent des millions de personnes dans la cité pyrénéenne et le culte de Notre-Dame de Lourdes s'est répandu dans toutes les paroisses.
Poggiolo a suivi ce mouvement de dévotion. L'église Saint Siméon contient une statue de Notre-Dame de Lourdes.
Elle a été placée dans la chapelle de la Vierge qui est la plus proche du chœur, à gauche de la nef. Elle est à côté de la statue de saint Pierre.
Mais d'où vient cette statue? A-t-elle été achetée par la paroisse ou est-ce un don? Depuis quand se trouve-t-elle dans l'église?
Les réponses se trouvent dans le Fonds Saveriu PAOLI, avec l'inventaire réalisé le 2 juin 1905 à la demande de l'évêque. A la page 3, il est écrit que la "statue de Notre Dame de Lourde" (sic) a une valeur de 10 francs et qu'elle a été offerte en 1892 par Mme PINELLI.
Mais quelle PINELLI? Là, il y a un problème. Le texte est manuscrit et l'écriture du rédacteur de l'inventaire ne permet pas de savoir si le prénom est Claire ou Aline ou Alain.
Les fiches de l'état-civil de Poggiolo qui ont été recopiées par Pierre LECCIA et qui sont consultables sur le site GENEANET ne mentionnent pas l'un de ces prénoms. Il n'est donc pas possible de se prononcer. Cette personne se retrouve plusieurs fois dans l'inventaire sans qu'il soit possible de mieux déchiffrer son prénom.
A la page 1, il est indiqué qu'elle a donné en 1890 "5 nappes d'hôtel (sic)" et "5 devants d'hôtel (sic)" valant 25 francs.
La page 2 mentionne un don de "2 bouquets de fleurs avec vases" offerts en 1892 (valeur 3 francs) et la page 3 deux autres offerts en 1894 (valeur 3 francs).
Un de nos lecteurs pourrait-il nous renseigner sur cette fervente paroissienne?
Les tailles disponibles iront du S au XXL. Deux coloris seront disponibles (noir ou blanc) avec le texte "U Pighjolu I Bagni" côté cœur et un dessin comportant le drapeau corse dans le dos. Les prix et les renseignements seront bientôt publiés.
Le tee-shirt poggiolais a une longue histoire.
Le premier modèle date de 1970. A Marseille, des jeunes de la famille FRANCESCHETTI furent intéressés par une boutique de La Canebière qui, pour un prix modique, personnalisait les tee-shirts, ce qui était nouveau à l'époque. Ils eurent l'idée d'en commander une quinzaine d'exemplaires blancs avec les lettres "POGGIOLO" sur toute la largeur de la poitrine. Ainsi, l'été qui suivit, la jeunesse poggiolaise exhiba son origine dans le canton et dans les bars de Sagone.
APPEL À NOS LECTEURS:
Les archives du blog n'ont pas de photos de ce tee-shirt. L'un d'entre vous aurait-il une image dans une boîte de souvenirs? Envoyez le cliché à larouman@gmail.com.
Dans la dernière décennie du XXe siècle et au début du XXIe, plusieurs modèles furent commercialisés dans le cadre des animations organisées pour financer la restauration des églises du village, à l'occasion de la fête de saint Roch.
En voici trois exemples.
La plus longue série de tee-shirts est celle du festival Sorru in Musica qui a sorti un nouveau modèle chaque année à partir de 2004.
Dès sa création en 2004, les organisateurs du festival Sorru in Musica ont proposé des ventes de tee-shirts au public. Les amoureux de la musique et (ou) des Deux-Sorru ont souvent à cœur de m...
La loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 va avoir 20 ans.
Pour la fêter, les résidents du FAM (Foyer d'Accueil Médicalisé) de Guagno-les-Bains exposent leurs œuvres, réalisées dans le cadre de la mission "culture et santé ", à la Maison Jeanne d'Arc de Vico du 11 février au 9 mars. Le vernissage aura lieu mardi 11 à 18 heures. Entrée libre.
Les horaires sont précisés sur l'affiche ci-dessous.
A NOTER: contrairement à ce qui est écrit sur le document, les résidents sont bien ceux du FAM de Guagno-les-Bains (et pas de Guagno seul).
Nous avons le plaisir de vous inviter à la Messe des Corses, qui se tiendra le jeudi 20 février 2025 à la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette célébration, en polyphonie corse, sera présidée par le Cardinal François Bustillo.
Veuillez noter un changement d’horaire : la messe débutera à 16h (et non plus à 18h, comme précédemment annoncé).
L’entrée est libre et ouverte à tous. Afin d’accueillir les fidèles dans les meilleures conditions, une file d’attente spéciale sera mise en place pour faciliter l’accès à la cathédrale.
À l’issue de la messe, nous vous invitons à prolonger ce moment lors d’une soirée festive, de 18h à 21h, au 3 Rue des Prêtres Saint-Séverin, Paris. Animations corses et buffet convivial seront au programme. Les places pour la soirée sont limitées, nous vous recommandons donc de réserver dès maintenant. Le tarif est de 35 €, et votre participation contribuera à soutenir l’Église de Corse.
Dans l’attente de vous retrouver nombreux pour cet événement exceptionnel, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Obligatoirement, toutes les personnes qui sont passées à Soccia, ne serait-ce que quelques minutes pour aller à Crena, sont passées devant lui. Elles ne l'ont peut-être pas remarqué mais il est là depuis 96 ans.
Il s'agit du monument aux morts de Soccia, place de la croix, près du bar qui anime le centre du village.
Pourquoi l'évoquer alors que le 11 novembre est passé depuis trois mois et qu'aucune autre cérémonie n'est prévue dans l'immédiat? La responsabilité en revient à Settimana, le supplément hebdomadaire de Corse-Matin. Il publie chaque semaine, en partenariat avec le musée de Bastia, la rubrique "Pièces de musée" qui montre des objets exposés dans ce lieu. Le 31 janvier, Ariane JURQUET présentait une sculpture intitulée "Femme corse" et dont l'auteur est Antoine Elie OTTAVY.
Dans la biographie de celui-ci, la responsable de la conservation et de la documentation du musée écrit:
"en 1929, il réalise [le monument aux morts] de son village d'origine, Soccia (Corse-du-Sud), qui représente une jeune bergère et, à l'arrière-plan, un village corse, iconographie originale qui s'éloigne des représentations allégoriques ou convenues des autres monuments corses".
Et il est vrai que l'œuvre de l'artiste socciais, né à Lyon en 1877 et mort à Paris en 1951, ne ressemble en rien aux très classiques monuments de Poggiolo, Guagno ou Orto, qui ne sont pas signés et datés. A propos, qui pourrait donner la date exacte de l'érection du monument de Poggiolo?
Un enfant de notre haut-canton vient d'être récompensé.
Dans le cadre de la session de l’Assemblée de Corse, le Président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, et la Présidente de l’Assemblée de Corse, Marie Antoinette Maupertuis, ont remis le Premiu Andria FAZI aux lauréats de l’année 2023-2024. Ce prix récompense depuis 1990 les élèves ayant obtenu la meilleure note à l’épreuve écrite de corse du baccalauréat et à l’épreuve d’histoire-géographie présentée en langue corse au diplôme national du brevet (sections bilingues).
Parmi les lauréats de cette année, Roch GRIMALDI-BLANC se distingue particulièrement.
D'abord, il est élève au collège Fesch d'Ajaccio alors que les sept autres récompensés sont de Balagne. Ensuite, parce qu'il a été le seul à avoir obtenu 50 sur 50 au brevet des collèges.
Mais, après tout, comme l'a dit Roch, "c'est normal" quand on travaille.
Roch avec M. Ramacciotti, professeur d'Histoire-Géographie, et M. Mucchielli, professeur de Corse.
Roch avec Gilles Simeoni.
Nous sommes très heureux pour ses parents Cécile GRIMALDI et Fred BLANC et pour ses grands-parents.
Qu'elle s'appelle pulenta ou pulenda, ce plat traditionnel à base de farine de châtaigne est l'occasion d'organiser dans chaque village des réunions conviviales. Après Rennu le 2 février, voici le tour d'Ortu et d'A Soccia, comme l'indiquent les annonces suivantes.
On peut également suivre sur Youtube les conseils donnés en 2009 par Jean-Silius pour cuisiner soi-même.
L'église qui domine Poggiolo est dédiée à Saint Siméon, dédicace rare en Corse: elle ne concerne que trois autres édifices (Zigliara, Moita et Revinda, qui est dans la commune de Marignana).
La personne de Siméon est liée à la Chandeleur, plus précisément au 3 février, car, même si l'Eglise reconnaît plusieurs saints ayant le même prénom, le protecteur des Poggiolais est bien le vieillard qui reconnut Jésus comme le Messie quand Marie et Joseph présentèrent l'enfant au Temple de Jérusalem.
La scène est reproduite sous la forme d'unestatueinstallée à une place d'honneur dans la partie droite du chœur. Elle fut donnée à la paroisse en 1886 par l'abbé Jean-Toussaint MARTINI, né en 1842 à Poggiolo et décédé en 1923, fils d'Antonio MARTINI (1800 ou 1801-1868) et de Marc Antonia PINELLI (1802-1884). Son frère Pierre (1837-1907), dit Carazzinu, fut maire de la commune de 1867 à 1877 et de 1888 à 1894. De lui, descendent les MARTINI actuels.
Attention: ne pas confondre Jean-Toussaint avec son neveu Jacques Antoine (1873-1956) qui fut également prêtre (voir sa fiche de combattant 14-18).
Levitrailplacé depuis une vingtaine d'années au-dessus du porche d'entrée de l'église montre également Siméon tenant le bébé. L'artiste a parfaitement repris la forme, la couleur et la décoration des vêtements de la statue.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).