Quand les beaux jours arrivent, on a envie de manger en plein air. Une nouvelle possibilité existe à Sagone avec Héloïse Rouvre.
Publié voici quelques jours dans Corse-Matin, un article, signé E.F., a présenté cette jeune femme qui s'est installée près de la rivière de Sagone avec son camion-restaurant (food-truck en sabir mondialisé).
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Un foodtruck au bord de la rivière de Sagone
Idili, c'est le nom du camion tout rose installé depuis le 27 avril en bord de rivière à Sagone.
Héloïse Rouvre, une passionnée de cuisine de 32 ans, originaire de Toulouse, a installé son camion et sa terrasse sur un terrain privé. Elle y prépare chaque jour une cuisine du monde, « idéalement bonne pour la santé », qui s'inspire de ses différents voyages au bout du monde. « J'ai passé neuf ans à faire les saisons au glacier Le Bowling, à Sagone. Chaque hiver, quand c'était fermé, du coup je partais. Cela m'a permis de découvrir différentes cuisines que j'essaye désormais de mettre en pratique ».
Houmous de carottes, taboulé libanais, keftas, tataki de bœuf... La jeune fille, qui a fait une école hôtelière à Souillac dans le Lot, se plie aux saisons et à la température pour donner le tempo à son restaurant.
L'hiver, elle est au bord de la plage du Santana. Le printemps et l'été, au bord de la rivière. « J'aime bien ce coin. C'est champêtre, reculé et intimiste, on a l'impression de ne plus être à Sagone. » Ainsi, dans sa remorque qui ressemble à un TUB Citroën créée sur-mesure en Espagne, elle possède tout le matériel d'un restaurant professionnel : lave-vaisselle pro, évier, frigo, gazinière 4 feux. « J'avais envie de proposer quelque chose de différent des autres restaurants de la région. »
Héloïse suit les caprices de la météo pour fonder sa carte ou pour y fixer ses heures et jours d'ouverture.
En juillet-août par exemple, elle n'ouvre qu'à partir de 18 heures. Seule constance : cuisiner sur place avec des produits achetés chaque matin à Sagone « pour faire travailler les locaux ».
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Il existe de nombreux lieux pour se restaurer à Sagone. Le site de la mairie de Vico vient d'en publier une sélection. Utilisez le lien ci-dessous.
Un goût de la bonne vie : Nourriture et boisson à Sagone - Vico Sagone
Sagone est une destination touristique majeure, réputée pour ses belles plages, ses paysages époustouflants et son atmosphère animée. Mais ce que beaucoup de visiteurs ne savent pas, c'est que...
https://mairie-vico.com/un-gout-de-la-bonne-vie-nourriture-et-boisson-a-sagone/
Quel plaisir que d'arriver au moment de l'Ascension. Comme cette fête chrétienne est toujours un jeudi, le 18 mai cette année, elle permet à beaucoup de profiter d'un "pont".
Mais que savez-vous sur l'Ascension, du moins l'Ascension en Corse?
Marthe POLI, de Guagno, avait publié, sur son ancien blog, un texte que nous recopions et qui montre les coutumes corses de cette fête.
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L’Ascension est, d'abord, une fête pour les chrétiens.
Célébrée 40 jours après Pâques, elle intervient toujours un jeudi.
L’Ascension rappelle l’élévation de Jésus vers Dieu, son Père, après sa résurrection.
Jésus n’est plus présent sur terre. Mais il n’abandonne pas les hommes pour autant et leur envoie une force, L’ESPRIT SAINT (que l’on célèbre tout particulièrement lors de la Pentecôte).
Depuis, les Chrétiens vivent sa présence à travers l’Eucharistie (qui est le rappel du dernier repas avant sa mort, où il partage le pain et le vin avec ses apôtres).
Mais, en Corse, nous avons aussi des traditions.. des croyances...
L'HERBE DE L'ASCENSION
Aujourd'hui c'est jeudi de l'Ascension.
C'est ce jour-là qu'il faut cueillir l'herbe dite justement "Herbe de l'Ascension" (Arba di l'Ascinzioni en corse).
Cette herbe pousse dans les murs, dans les coins des rochers. Ses feuilles sont très petites. Il faut la cueillir avec ses racines.
François Bianchini, héritier de certains dons transmis par ses aînés, cueillait cette herbe qui guérit et apaise, spécialement à la Trinité de Bonifacio; puis il en faisait de petits paquets à l'intention de ses amis. ("La Trinité de Bonifacio et du Grand Sud Corse", F. Canonici, A Stamperia, 2002)
Mais attention, il y a tout un programme à respecter.
Il faut se lever de très bonne heure le matin de l'Ascension pour aller cueillir cette fameuse herbe.
Il s'agit du "Sedum étoilé pourpier" que, depuis des générations, les Corses vont chercher dans la campagne avant l'aube (dès que le soleil est levé surtout ne pas cueillir !).
Rapportée à la maison, l'erba di l'Ascinziune est attachée au mur avec un clou, la tête en bas.
Au cours des jours suivants, les tiges remontent lentement; puis la plante fleurit le jour de la Saint Jean (24 juin) et se conserve jusqu'à Sainte Anne ( 26 juillet).
Mais attention ! ses vertus protectrices peuvent se retourner contre ceux qui la cueillent trop tard, quand le soleil est déjà levé.
Dans ce cas, la plante meurt et cela ne présage rien de bon pour les habitants de la maison....
(La plupart des informations de cet article sont tirées de "l'Almanach de la Mémoire et des coutumes de la Corse", Claire Thiévant, Lucie Désideri, Albin Michel, et de "La Trinité de Bonifacio et du Grand Sud Corse", François Canonici, Stamperia).
L'OEUF DE L'ASCENSION
Il y a aussi l'oeuf de l'Ascension qui possède également ses vertus magiques.
L'œuf doit, bien entendu, être pondu précisément le jour du Jeudi de l'Ascension, sinon il n'a aucune vertu,
Phénomène magique ou don de Dieu ?
La première caractéristique de l'œuf de l'Ascension est qu'il est imputrescible.
En effet, l'œuf de l'Ascension, à la différence des œufs ramassés à d'autres périodes de l'année, si il est cassé l'année d'après a simplement séché, il n'a ni pourri ni dégagé durant ce temps aucune odeur de décomposition.
Sa seconde vertu est, dit-on, de préserver les habitants de la maison de plusieurs maladies, ou à tout le moins de diminuer leur fréquence ou leur gravité.
Quand il est posé sur le rebord d'une fenêtre, Il protège également les membres de la famille qui se trouvent éloignés du foyer,
L'œuf de l'Ascension protège enfin les habitations de la foudre et des incendies. Il détourne l'éclair et éteint les flammes qui menacent de destruction l'ensemble d'une bâtisse. (source: Corsica News)
Le Père Jean-Pierre BONNAFOUX a joué un rôle important dans notre canton dans les trente dernières années. Il a été à la base de nombreuses réalisations comme le bulletin INSEME ou le Festival Sorru in musica.
L'âge venant, il est maintenant dans une maison de retraite où il est heureux d'avoir du courrier des gens de nos villages.
Il vient d'envoyer un message contenant son adresse:
MR BONNAFOUX JEAN-PIERRE
EHPAD LE CISTE
10 BD SYLVESTRE MARCAGGI
20000 AJACCIO
Si le principe de laïcité est présenté de nos jours comme une idée de tolérance et d'apaisement, il s'appliqua parfois très rudement.
La Troisième République, dès qu'elle devint pleinement républicaine en 1879, avec la démission du maréchal Mac-Mahon, chercha par tous les moyens à réduire l'influence de l'Eglise dans la société. Cette lutte connut une nouvelle vigueur avec la victoire des radicaux anticléricaux en 1902.
Le couvent de Vico fut victime de ces orientations en 1880 et surtout en mai 1903, soit il y a exactement cent vingt ans.
LE SAUVETAGE DE 1880
Les décrets de mars 1880, inspirés par Jules FERRY et Léon GAMBETTA, permirent de fermer 261 couvents et d’expulser près de 6.000 religieux dont beaucoup partirent à l’étranger. Mais le couvent de Vico fut sauvé, comme l’écrit l’abbé François CASTA :
«A l’annonce de l’application des décrets de 1880, l’attitude des populations fut si menaçante – en particulier à Vico en faveur des Oblats et à Sartène en faveur des Franciscains – que le préfet télégraphia à Paris pour signaler que l’expulsion des religieux était, dans ce département, une entreprise dangereuse, voire impossible. Après avoir reçu un blâme du ministre, le préfet, prêt à donner sa démission, se rendit à Paris. Très mal reçu, il finit par faire entendre ses arguments et obtenir un sursis en faveur des religieux de Corse, à l’exception des Jésuites» (François J. CASTA, «Le diocèse d’Ajaccio», ed. Beauchesne, 1974, page 216).
Une pétition, présentée au Sénat par le légitimiste Charles CHESNELONG, signée par trois mille habitants de Vico et des environs (plus exactement de Cargèse, Murzo, Ota, Bologna, Guagno, Rosazia, Pastricciola, Arbori, Vico, Salice, Poggiolo, Orto, Coggia, Soccia, Marignana et Azzana) qui s’étaient dits prêts à donner leur vie pour garder les Oblats, explique l’attitude du préfet OMER de MARÇAY. Il fut d’ailleurs remplacé dès octobre de la même année 1880.
L'EXPULSION MAIS SANS LA CONFISCATION
Une nouvelle alerte eut lieu en 1903 alors que les expulsions de communautés religieuses se multipliaient.
La plus spectaculaire fut celle des Chartreux qui, le 29 avril, quittèrent le monastère de la Grande-Chartreuse dans la neige, entre deux rangées de soldats.
«En juillet 1901, nouvelle loi d'expulsion contre les congrégations non autorisées. Les Oblats de Vico reçurent l'ordre de livrer la maison au Gouvernement le 2 mai 1903. La foule accourue empêcha les forces de l'ordre de déloger les Oblats et les autorités judiciaires d'apposer les scellés aux portes. Le préfet réquisitionna la troupe qui devait arriver le 3. Pour éviter des incidents sanglants, le père Bernardin d'Istria se présenta à une fenêtre du couvent et convainquit les fidèles à laisser partir la communauté, qui fut solennellement accompagnée à Vico.
Le couvent ne fut nationalisé que pour peu de temps. Mgr Noël Casanelli, vicaire général et neveu de Mgr Raphaël Casanelli d'Istria, fit valoir en justice une clause de l'acte de donation du couvent aux Oblats par son oncle. Elle stipulait que si pour une raison quelconque ceux-ci quittaient la maison, la propriété devait revenir à sa famille. Il obtint gain de cause en 1907 et le couvent devint la propriété de la famille Casanelli qui en fit sa résidence d'été.» (Yvon BEAUDOIN, OMI, article "Vico" dans le "Dictionnaire historique" vol. 1 du site Oblate Communications, http://www.omiworld.org/).
Grâce à la précaution de l’évêque, l’Etat ne put mettre la main sur le couvent. Le couvent revint finalement au diocèse en 1927 et les Oblats s’y réinstallèrent en 1935. Et ils y sont toujours.
Avec le printemps, les villages de montagne sortent de leur somnolence. Pourtant, une vie y existe en hiver, une vie qui n'a rien à voir avec l'agitation des villes.
Une très belle description de l'automne à Vico a été donnée voici treize ans et demi, le 4 novembre 2009. L'auteur en était une infirmière alors installée dans ce village où elle est restée six mois et qui s'installa ensuite à Ajaccio. Peut-être parce qu'elle venait du continent, elle a pu bien rendre la façon dont se passe la journée sur la place de Vico, quand les touristes ne sont pas là mais qu'une vie existe. Bien sûr, à Poggiolo, la réalité n'est pas tout à fait la même.
Les deux derniers paragraphes sont personnels mais ils ont été gardés car les réactions décrites peuvent concerner toute personne s'installant au village.
Ce texte est extrait d'un blog qui s'appelait "Corsarmoricaine" et était sous-titré "Journal d'une infirmière en Corse". Il est maintenant fermé mais les articles étaient bien écrits et montraient une grande sensibilité.
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L'AGHJA
Mot corse, l’aghja désigne une surface plane le plus souvent exposée au vent, près d’une vieille maison, où l’on battait le blé.
La place de mon village ressemble à un théâtre antique à la Woody Allen… J’emprunte juste à mon auteur new yorkais favori sa référence au chœur antique, totalement détourné dans « MAUDITE APHRODITE », puisqu’à la fois le chœur y tient le rôle d’un personnage à part entière et à la fois, en soulignant l’intrigue, il remplit son rôle de catharsis, avec une grande légèreté comique. Oui, Aristote se reconnaîtrait dans ce qui se joue sous les fenêtres de ma demeure ancestrale et néanmoins cossue – construite par un comte italien, l’ai-je déjà dit ? Il s’y déroule une vie intense dont les codes pour beaucoup m’échappent encore. Mais je perçois combien chaque fait et geste est commenté à haute voix par ceux qui à leur tour, deviennent l’objet des commentaires d’autres…
Tout d’abord le décor. Cette place s’organise autour d’une fontaine, dont le clapotis berce mes nuits montagnardes, surmontée d’un homme d’église, gelé dans le bronze, bras levé dans une posture que j’imagine être celle de la bénédiction, au vu de ses deux doigts tendus un peu comme le « V » de la victoire respectueusement inclinés vers le sol, mon éducation religieuse ne me permettant guère une analyse des plus fines. Deux arbres, pour l’ombre, deux bancs publics, pour s’asseoir, deux jardinières municipales faméliques, pour décorer? Et quelques places de parking. Huit pour être précise. Deux manœuvres et c’est l’embouteillage.
Autour, on ne dénombre pas moins de trois cafés, dont un se targue également de restaurer ses clients, une épicerie - fleuriste, un marchand de journaux, une boulangerie, une ancienne boucherie – galerie d’art reconvertie en traiteur 3 ou 4 jours par semaine, un cabinet d’architecte-maçon, et un office de tourisme que je n’ai jamais vu ouvert à ce jour.
La vie s’éveille très tôt, pour une infirmière qui se couche très tard… Dès 6 heures, le moteur du car de ramassage ronronne un bon moment sous mes fenêtres. Il fait le plein de village en village pour acheminer les lycéens à Ajaccio. Le premier bar ouvre ses portes. C’est un ballet de camions et 4x4 qui prend alors le relais. Employés municipaux ou de l’Etat, cantonniers, postiers, livreurs, il me semble que tout ce que le village compte d’actifs se retrouve autour d’un café. Ca s’appelle, ça discute, ça magagne, ça rit, ça klaxonne. Dès le matin, le Corse a le verbe haut, ce qui fait que, dans mon demi-sommeil, j’ai l’impression d’assister à un pugilat matudinal. Il n’en est rien. C’est juste la façon sudiste de s’exprimer. Le week-end, ce sont les aboiements et les grelots des chiens qui me réveillent. Les hommes vont à la chasse… Les sangliers n’ont qu’à bien se tenir.
Quelques quarts d’heure plus tard, les femmes investissent la place. La boulangère assise sur le banc, un œil rivé sur la porte de la boutique pour surveiller le client, papote avec celles qui veulent bien s’asseoir un instant près d’elle. La place a rarement le temps de refroidir. Et bli et bla… Tout y passe. Les nouvelles fraîches, comme ce matin un décès, le troisième du mois d’octobre !, dont l’annonce se répand de porte en porte à la vitesse de l’éclair, et Madame unetelle qui a fait ça, qui a dit ça… Dans l’épicerie se tient encore un autre forum, ainsi que dans chacun des bars. Tous les pia-pias se croisent et s’entremêlent au gré de celles qui passent, cabas sous le bras.
Puis, selon le jour de la semaine, les commerçants ambulants font leur ronde : à qui le poisson frais du joli port de Sagone, station balnéaire du village, à qui la charcuterie… A midi et demi, l’agitation cesse peu à peu. Les tenanciers baissent le rideau, l’un après l’autre. C’est le temps du repli, l’heure de s’alimenter et de sacrifier au repos post-prandial. La vie ne reprendra son cours qu’à partir de 16 heures. Avec la sortie des écoles, résonnent les cris et les rires des enfants. La halte à la boulangerie est de mise. Suivra l’apéro à rallonge, où l’on tape le carton dans la tiédeur épaisse d’une salle de café éclairée au néon, qui fait office également de refuge pour quelques mouches apathiques et insistantes, en quête de chaleur humaine dans cet automne humide.
Et moi, au milieu de tout ça ? C’est l’heure où ma journée d’infirmière du soir commence. Je traverse la place comme une scène de théâtre, les regards fixés sur moi. Curieux et bienveillants. D’où elle vient ? Que fait-elle ? Les volets sont encore fermés ? A cette heure ? Je suis l’attraction, la nouvelle. Je suis sollicitée à chaque terrasse. «Assieds-toi prends un café. Parlons un peu…». L’accueil semble très chaleureux et sympathique pour une primo-arrivante. Mais chaque mot prononcé sera gravé et utilisé. J’ai mon rôle à tenir, en tant que « belle-fille d’Angèle ». J’ai été rapidement « casée », car la filiation fait tout dans les villages. Il me fallait une «racine vicolaise ». Je l’ai adoptée sans états d’âme, parce qu’Angèle est un amour de femme avec un caractère trempé dans l’airain. Comme j’aime. Grâce à sa générosité, j’habite et je fais vivre l’ancienne Maison du Peuple, où l’aïeule de mon compagnon prodiguait soins, conseils et réconfort aux villageois. Je ne pouvais rêver plus belle carte de visite !
Alors je me la joue discrète. Souriante et polie. Mais discrète tant dans le verbe que la tenue. Je me réfugie derrière le travail et les murs du grand jardin pour échapper à la convoitise villageoise. Je me sens déjà assez exposée en passant de maison en maison pour prodiguer mon art. Et je garde pour Ajaccio mes extravagances. Vivons heureux. Vivons caché.
P.S. Dans le rôle de la statue : Mgr Xavier Toussaint Raphaël Casanelli, né à Vico en 1794, évêque d’Ajaccio de 1833 à 1869.
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Dates à retenir:
Chaque mardi de l'été: apéritif sous le tilleul du couvent de Vico.
Du 20 au 29 juillet: Festival Sorru in Musica.
Samedi 19 juillet: concours de boules "La Poggiolaise".
Samedi 16 août: fête de saint Roch.
Mercredi 20 août: concert du groupe Cuscenza.
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L'album de photos des Poggiolais:
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Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.
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