Dans le courrier du Blog des Poggiolais, vient d'arriver la demande de renseignements suivante. Qui pourrait y répondre?
Bonjour, je suis un descendant des Ottavj de Soccia. Je recherche des informations sur mes ancêtres.
Je pense que la branche de mes ancêtres a probablement vécu un événement terrible aux alentours de 1900 qui a provoqué leur exil vers l'Algérie. Je n'ai jamais réussi à savoir ce qu'il se serait passé.
Peut être disposez-vous d'archives sur un événement qui aurait eu lieu concernant les Ottavj de Soccia vers 1898-1900.
Le quotidien national Le Figaro de mardi 7 février publie en une page entière une présentation de l'enquête sur la disparition de la Caravelle Ajaccio-Nice du 11 septembre 1968. Cet article n'apprendra rien à ceux qui suivent cette affaire depuis longtemps mais Antoine GIANNINI, journaliste à Corse-Matin et correspondant du Figaro et de l'AFP en Corse, a le mérite de présenter une synthèse claire pour les lecteurs continentaux.
Bonne lecture.
Merci à Philippe Prince pour avoir signalé ce texte.
Les réunions pulenta (ou pulenda) qui se se succèdent actuellement permettent de déguster ce plat typiquement corse. Mais comment le confectionner?
La recette a été donnée par Jean-Silius PAOLI en août 2009. Chez les CALDERONI, il avait montré à Maryvonne, Hervé et Hélène comment ils devaient préparer et accommoder la farine de châtaignes.
Le reportage de cette séance, réalisé avec les photos de Joël, avait été diffusé sur ce blog en octobre 2009.
Les habitants de Rennu, leur comité des fêtes et leur municipalité peuvent être heureux: ils ont réussi à faire renaître la tumbera, cette foire dédiée au cochon et à la cuisine corse traditionnelle qui existe depuis au moins 1986.
Nous vous donnons ici l'article paru dans Corse-Matin lundi 6 février.
Ce n'est pas tout: Rennu est sur une forte dynamique dans le domaine patrimonial. Il en sera question prochainement sur ce blog.
La dizaine d'années pendant laquelle Martin PAOLI fut maire de Poggiolo fut une période de forte émigration de jeunes Corses vers le Continent et surtout vers "Marseille, capitale des Corses". Cette expression est le titre du reportage réalisé pour la télévision en 1965, voici 58 ans, qui est présenté ci-dessous.
Le médecin gaulliste et futur ministre Joseph COMITI y explique les raisons de l'installation des Corses dans ce port.
Le socialiste Bastien LECCIA fait l'historique de la présence insulaire à Marseille.
Le commentateur donne des chiffres sur la présence des Corses dans certaines professions.
Le cabaret "Au son des guitares"n'est pas oublié pour montrer l'importance de la chanson pour les Corses expatriés à un moment où Antoine CIOSI commençait sa carrière.
Marseille peut être surnommée la capitale de la Corse car plus de 100 000 Corses y vivent. Le premier quartier d'immigration fut celui du Panier mais ils sont aujourd'hui dispersés dans tous les...
Le 1er février 2023 est la date du cent-vingtième anniversaire de la naissance de Martin PAOLI qui fut conseiller général et maire de Poggiolo.
Fils de Bernard PAOLI et de son épouse Madeleine OTTAVY, Martin naquit donc le 1er février 1903 à Poggiolo.
Son père était un instituteur de valeur, à tel point que, le 17 mai 1925, le conseil municipal poggiolais lui vota une gratification de 150 francs "en récompense du zèle et du dévouement qu'il a toujours apporté dans l'accomplissement de ses devoirs professionnels et pour les nombreux succès obtenus par ses élèves au certificat d'études primaires." (voir l'article "Le bonheur d'enseigner")
Bernard Paoli avec ses élèves (photo transmise par Jacques-Antoine Martini).
Martin suivit le chemin de son père dans l'enseignement et milita également en politique, au sein du parti socialiste SFIO.
Il fut élu conseiller général du canton de Soccia le 23 septembre 1945 et devint vice-président du conseil général de la Corse (qui ne formait alors qu'un seul département).
Le 19 mars 1959, il succéda à la tête de la mairie de Poggiolo à Jean-François CECCALDI qui assumait cette fonction depuis 1919. La mairie, alors installée au rez-de-chaussée de la maison de l'ancien maire, fut transférée dans une maison appartenant à Martin PAOLI, juste à côté de la chapelle St Roch.
Ses nombreuses activités le retenant souvent à Ajaccio, Martin était représenté au village par son premier adjoint Laurent Antoine PINELLI, dit Antunarellu.
Lieu de la mairie du temps de Paoli. Photo Michel Franceschetti.
Martin PAOLI obtint la légion d'honneur par décret du 9 juillet 1949, notamment car "il se dépense avec ardeur, tact et conviction en faveur de l'école laïque et des œuvres scolaires", ainsi que l'écrivit dans son dossier Maurice PAPON, le préfet de Corse de l'époque.
Fonds Saveriu Paoli.
Cette photo de groupe, qui vient du Fonds Saveriu PAOLI et qui semble avoir été prise au cimetière, montre de gauche à droite:
Antunarellu,
puis Martin PAOLI,
Pierre LECA (merci à Jean-Marc TRAMINI pour l'avoir identifié),
Même si certains l'accusèrent de ne pas avoir fait assez pour le village, il faut mettre au crédit de Martin PAOLI le bétonnage, vers 1963-1966, du chemin mal empierré qu'était la stretta, la modernisation de l'éclairage public en août 1966 et surtout l'installation de l'eau courante dans toutes les maisons, en 1967-1968.
Sa mort, le 1er juin 1968, voici 55 ans, ne fut annoncée qu'avec retard dans la presse, les journaux ne paraissant pas à cause de l'effervescence sociale du moment.
On peut remarquer que sa mandature (19 mars 1959-1er juin 1968) correspond pratiquement à la présidence du général de Gaulle (8 janvier 1959 – 28 avril 1969).
De son mariage en 1925 avec la Socciaise Anne OTTAVY, il avait eu un fils Bernard qui fut rapidement élu maire de Poggiolo. Il le resta jusqu'en 1989.
Le conseil municipal élu en 1977. Bernard PAOLI est à droite. Photo Jacques-Antoine Martini.
Son siège de conseiller général revint, après une campagne acharnée contre le Socciais Ange CARLI, au Guagnais Jean Antoine GAFFORY.
Le conseil municipal actuel pourrait avoir une pensée pour cet ancien maire.
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).