En cours depuis l'éboulement survenu le 2 mai, le chantier de réouverture de la RD4entre les villages de Muna et de Murzo s'avère d'une grande complexité. "C'est un chantier difficile qui repose, pour l'essentiel, sur la force humaine", concède Stéphane Petreto, directeur de l'exploitation des routes à la collectivité de Corse (CdC). Sur le site, entre Cruzzini et Deux Sorru, où les engins de BTP n'ont pas leur place compte tenu de la configuration topographique des lieux, le danger est omniprésent aussi.
Tous les blocs tombés au sol sont fragmentés à l'aide d'explosifs
D'abord parce que l'endroit "est difficile d'accès". Ensuite, les techniciens redoutent "que des pierres se mettent en mouvement et tombent à leur tour".
Au pied des falaises et en surplomb de ravins vertigineux, la météo peut très vite perturber et interrompre le déroulement des opérations.
Dans cette configuration, le chantier progresse "en fonction des aléas et des capacités des équipes en place. Il est impossible d'avoir recours à des machines pour accélérer le rythme", admet le directeur.
