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12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 08:03

 

En plus du monument aux morts de Soccia, une œuvre d'Antoine Elie OTTAVY se trouve sur le domaine public et est vue par des milliers de personnes.

 

Elie Ottavy est à Ajaccio

Elle est à Ajaccio, au niveau du 79 du cours Napoléon: il s'agit de la fontaine de Sainte Lucie.

 

Merci à Philippe DUBREUIL d'y avoir pensé.

Elie Ottavy est à Ajaccio

Le monument représente quatre femmes corses, dont les deux du premier plan portent des jarres. L'eau sort de la bouche d'une autre femme.

 

Mais peut-être que de nombreux Ajacciens ne connaissent pas l'identité de l'artiste car ils ne voient pas sa signature.

 

Alors qu'il est très visible à Soccia, son nom est illisible sur la fontaine, comme s'il avait été martelé pour le faire disparaître. Pourquoi ce sabotage? 

Signature à Soccia.

Signature à Soccia.

Signature à Ajaccio.

Signature à Ajaccio.

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10 février 2025 1 10 /02 /février /2025 07:00

 

Le Comité des fêtes u Pighjolu/ I Bagni vient d'annoncer la prochaine mise en vente de tee-shirts.

 

Les tailles disponibles iront du S au XXL. Deux coloris seront disponibles (noir ou blanc) avec le texte "U Pighjolu I Bagni" côté cœur et un dessin comportant le drapeau corse dans le dos. Les prix et les renseignements seront bientôt publiés.

 

Pour s'habiller en Poggiolais
Pour s'habiller en Poggiolais

 

Le tee-shirt poggiolais a une longue histoire. 

 

Le premier modèle date de 1970. A Marseille, des jeunes de la famille FRANCESCHETTI furent intéressés par une boutique de La Canebière qui, pour un prix modique, personnalisait les tee-shirts, ce qui était nouveau à l'époque. Ils eurent l'idée d'en commander une quinzaine d'exemplaires blancs avec les lettres "POGGIOLO" sur toute la largeur de la poitrine. Ainsi, l'été qui suivit, la jeunesse poggiolaise exhiba son origine dans le canton et dans les bars de Sagone.

 

APPEL À NOS LECTEURS:

Les archives du blog n'ont pas de photos de ce tee-shirt. L'un d'entre vous aurait-il une image dans une boîte de souvenirs? Envoyez le cliché à larouman@gmail.com.

 

Dans la dernière décennie du XXe siècle et au début du XXIe, plusieurs modèles furent commercialisés dans le cadre des animations organisées pour financer la restauration des églises du village, à l'occasion de la fête de saint Roch.

 

En voici trois exemples.

 

Pour s'habiller en Poggiolais
Pour s'habiller en Poggiolais
Pour s'habiller en Poggiolais

 

La plus longue série de tee-shirts est celle du festival Sorru in Musica qui a sorti un nouveau modèle chaque année à partir de 2004.

 

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7 février 2025 5 07 /02 /février /2025 08:52

 

Obligatoirement, toutes les personnes qui sont passées à Soccia, ne serait-ce que quelques minutes pour aller à Crena, sont passées devant lui. Elles ne l'ont peut-être pas remarqué mais il est là depuis 96 ans.

 

Il s'agit du monument aux morts de Soccia, place de la croix, près du bar qui anime le centre du village.

Elie n'est pas oublié

 

Pourquoi l'évoquer alors que le 11 novembre est passé depuis trois mois et qu'aucune autre cérémonie n'est prévue dans l'immédiat? La responsabilité en revient à Settimana, le supplément hebdomadaire de Corse-Matin. Il publie chaque semaine, en partenariat avec le musée de Bastia, la rubrique "Pièces de musée" qui montre des objets exposés dans ce lieu. Le 31 janvier, Ariane JURQUET présentait une sculpture intitulée "Femme corse" et dont l'auteur est Antoine Elie OTTAVY.

 

Dans la biographie de celui-ci, la responsable de la conservation et de la documentation du musée écrit:

"en 1929, il réalise [le monument aux morts] de son village d'origine, Soccia (Corse-du-Sud), qui représente une jeune bergère et, à l'arrière-plan, un village corse, iconographie originale qui s'éloigne des représentations allégoriques ou convenues des autres monuments corses".

 

Et il est vrai que l'œuvre de l'artiste socciais, né à Lyon en 1877 et mort à Paris en 1951, ne ressemble en rien aux très classiques monuments de Poggiolo, Guagno ou Orto, qui ne sont pas signés et datés. A propos, qui pourrait donner la date exacte de l'érection du monument de Poggiolo?

 

Elie n'est pas oublié
Elie n'est pas oublié
Elie n'est pas oublié
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28 janvier 2025 2 28 /01 /janvier /2025 07:00

 

L'année 1945 commença douloureusement pour les Poggiolais. Il y a exactement quatre-vingts ans, le 28 janvier 1945, François Mathieu ORAZI mourut des suites de ses blessures à la Cité Amélie, dans le Haut-Rhin.

 

Il était né le 1er novembre 1924 à Poggiolo, fils de Jean Dominique ORAZY (1879-1946) et de Marie "Antoinette" FRANCESCHETTI, dite "Antuniola" (1899-1998), son épouse (mariage célébré à Poggiolo le 26 juin 1920). Il avait deux frères, Jean-Marie et Antoine François, père de Jean-Pierre et de François qui lui-même a eu deux fils, Frédéric et Christophe.

 

Son nom ORAZY fut transformé en ORAZI par une erreur de transcription de l'administration militaire.

 

François Mathieu s'était engagé dans le 4e régiment de tirailleurs marocains (RTM). Il était soldat à la 10e compagnie. Cette unité, dissoute après la défaite de juin 1940, avait été reconstituée en Afrique du Nord le 1er novembre 1940. Elle fit partie du Corps Expéditionnaire Français qui débarqua en novembre 1943 en Italie. Après les durs combats du Garigliano, le 4e RTM entra à Rome en juin 1944.

 

Tenue complète de tirailleur marocain (site esistoire.fr).

Tenue complète de tirailleur marocain (site esistoire.fr).

 

Le 26 août, il débarqua en Provence et combattit dans les Alpes où il libéra Briançon. Puis, il parvint à Belfort en novembre et participa à la très dure campagne d'Alsace, dans laquelle périt François Mathieu ORAZI qui avait tout juste 20 ans.

 

Son nom figure parmi les six victimes de la seconde guerre mondiale dont le nom est gravé devant le monument aux morts du village.

 

Ayons une pensée pour eux.

 

François Mathieu est mort en Alsace
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27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 07:00

 

Peu de Corses savent que Soccia et Poggiolo ont eu des gares de chemin de fer. Pourtant, des documents le prouvent.

 

On retrouve chez des collectionneurs des cartes postales d'autrefois qui pouvaient être illustrées par des petites photos accompagnées de dessins, le tout étant colorié, comme celle-ci qui a comme texte "Un Souvenir de Soccia", accompagné du mot "J'arrive" sortant de la cheminée d'une locomotive à vapeur. Il faut comprendre que la dame photographiée va prendre le train pour Soccia.

D'autres trains-fantômes

 

Le doute s’impose tout de suite car le reste du dessin montre une assez grande agglomération avec des cheminées d'usine sur un espace plat au bord d'un large cours d'eau. Rien de ce que chacun connaît du village des Deux Sorru. Aucun rapport avec la réalité. 

 

L'explication est fournie par cet autre document qui est le verso d'un modèle de carte postale dessinée. 

 

D'autres trains-fantômes

 

Il existait avant la première guerre mondiale un commerce de cartes. Des représentants comme celui dont le nom est mentionné ici allaient contacter des maires pour leur proposer des cartes déjà prêtes sur lesquelles il ne restait qu'à ajouter le nom de leur commune.

 

C'est ainsi qu'il a existé des cartes de Guagno, Orto ou Balogna avec des illustrations de fleurs ou d'oiseaux. 

 

Il serait intéressant de savoir qui a voulu imprimer le train socciais. Qui était le maire de l’époque ?

 

Un autre document signalant une gare, à Poggiolo cette fois, a été produit par les Editions Albiana qui ont publié en 2010 un livre intitulé "Paese è paisoli - Villages de Corse" qui reprenait des textes de "L’annuaire général du département de la Corse" publié par la librairie Costa en 1938 et du livre "A Corsica" de MAISTRALE (1931).

 

D'autres trains-fantômes

Dans la page consacrée à Guagno, la notice tirée de l'annuaire de 1931 apprend au lecteur que les colis postaux peuvent être retirés à la "gare de Poggiolo" reliée au "chemin de fer d'Ajaccio".  Espérons qu'aucun touriste, équipé de ce livre, n'a cherché à prendre le train ici!

 

On peut remarquer également la curieuse explication de la toponymie de Guagno!

 

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25 janvier 2025 6 25 /01 /janvier /2025 07:00

 

Même si la longueur du chemin de fer est réduite en Corse, l'apparition de ce nouveau mode de transport suscita beaucoup d'espoir au XIXe siècle et au début du XXe.

 

Nous avons vu précédemment que des berlines et des diligences existaient pour les principales lignes mais le réseau routier était insuffisant et les voyages duraient longtemps (8 heures d'Ajaccio à Vico en 1868).

 

Le train de Guagno-les-Bains

 

Les premières portions de la voie ferrée Bastia-Corte furent ouvertes en 1888. L'année précédente, sur la proposition du comte MULTEDO, conseiller général de Vico, le conseil général avait proposé la création de plusieurs lignes dont Ajaccio-Vico. Le projet fut vite abandonné mais le tracé avait été étudié.

 

Le train de Guagno-les-Bains

 

Une vingtaine d'années plus tard, le projet réapparut à l'occasion des premiers autorails et de la possibilité d'utiliser la traction électrique.

 

Pierre LECCIA, qui nous remercions beaucoup pour son envoi, a découvert la proposition d'un lecteur de l'hebdomadaire La Renaissance de la Corse qui parut de 1910 à 1914.

 

La lettre, publiée dans le numéro du 18 janvier 1912, proposait tout simplement que la ligne d'Ajaccio à Vico soit prolongée jusqu'à Guagno-les-Bains. Les difficultés techniques ne paraissaient pas très grandes pour son auteur en face des bienfaits qui en seraient retirés, d'autant plus qu'il envisageait le lien avec la route Guagno-Corte dont la construction avait timidement commencé et fut rapidement abandonnée.

 

Le texte est un peu long mais il mérite d'être lu en entier car il peut prêter à rire... ou à rêver à ce qui se serait passé si... !

Le train de Guagno-les-Bains


 
« CHEMIN DE FER ÉLECTRIQUE de la Côte Occidentale

Monsieur le Directeur,

Étant abonné et lecteur assidu de la « Reconnaissance [sic pour Renaissance] de La Corse » je vous serais très reconnaissant, s’il vous était possible de m'accorder l'hospitalité de vos colonnes, pour apporter ma contribution à l'étude du projet de chemin de fer électrique de la côte occidentale. J’ai suivi avec intérêt, tout ce qui a été publié jusqu'à ce jour, sur ce sujet, et je suis très surpris qu’il ne se soit élevé aucune voix pour réclamer le prolongement de la voie électrique projetée, jusqu'aux Bains de Guagno.
De Vico jusqu'aux Bains de Guagno, il doit y avoir, si je ne m’abuse, tout au plus 12 kilomètres, ce qui ne constituerait pas un trop grand supplément de dépenses, par rapport à l’ensemble du projet, si l’on songe surtout que ces 12 kilomètres de plus, de voie ferrée, desserviraient cinq localités : Guagno-les-Bains, Poggiolo, Soccia, Orto et Guagno. Il faudrait y ajouter la commune de Murzo, ou de Letia Sottana, suivant que le tracé passerait par l’une ou l’autre de ces localités. Ces communes sont donc intéressées au plus haut point à ce que le projet en question soit complété en ce sens, et je pense que les municipalités de ces communes, ainsi que le conseiller d'arrondissement, le conseiller général et le député, se feront un devoir d'unir leurs efforts pour arriver à un bon résultat. L'aboutissement jusqu'aux Bains de Guagno est le complément logique, nécessaire, je pourrai même dire indispensable de la voie électrique projetée. Cela a un intérêt primordial, non seulement pour le canton de Soccia, mais aussi pour toute la Corse, car la réputation des eaux thermales et minérales des Bains de Guagno n’est plus à faire. Ce centre, où il a existé jadis un hôpital militaire, a été très prospère, et il reprendra bien vite son ancien essor si la voie électrique arrive jusque-lâ.
Beaucoup de malades corses, continentaux et même étrangers ont été rendus à la santé par le pouvoir très grand de ces eaux naturelles.
Le train de Guagno-les-Bains

Ce projet devra être complété plus tard, en prolongeant jusqu’à Corte par Venaco, le tronçon électrique. La ville de Corte, a en effet réclamé par l’intermédiaire de son conseil municipal par une délibération de ce corps constitué, en date du 26 février 1894, publiée par le journal « Le Conservateur » édité à Ajaccio, dans son numéro, en date du 22 mars 1894, la construction d’une route départementale reliant directement Corte à Guagno, et de cette façon à tout le canton de Soccia.
Si je suis bien informé, cette route se construit un peu tous les ans, et il faut l’espérer, ne tardera pas trop longtemps à être achevée. Dans ces conditions, la pose des rails des Bains de Guagno jusqu’à Corte, ne semble plus une hypothèse irréalisable.
Si les représentants de toutes les communes intéressées, réclament à cors et à cris, et surtout s’ils sont tenaces la voie ferrée électrique arrivera aux Bains de Guagno. Cette partie du travail, doit être en effet comprise dans la même étude qui sera faite jusqu’à Vico et Calvi, par Sagone. Le prolongement de cette voie électrique jusqu'à Corte ne pourra se faire que plus tard, lorsque la route départementale sera achevée. Lorsque ce projet aura été complété et exécuté toutes les personnes du département, auxquelles les bains de Guagnù auront été prescrits, pourront se rendre facilement dans cette localité pour y rétablir leur santé ébranlée, et y fortifier leur système nerveux, car Guagno-les-Bains est, en même temps qu’une station balnéaire très recommandée, une localité où les cures d’air sont très efficaces et très salutaires.
Toutes les régions de la Corse sont donc intéressées à ce que les Bains de Guagno, soient reliés :
1° à Ajaccio, par Vico, la Cinarca ou Sagone.
2° à Calvi par Sagone, Cargèse, Piana, Ota, Partinello et Galeria.
3° à Corte par Guagno et Venaco.
[…]
Vous priant d’agréer, [etc.].
Un abonné. »
                        (La Renaissance de la Corse, n° 68, 18 janvier 1912, p. 3)

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14 janvier 2025 2 14 /01 /janvier /2025 07:00

 

Il y a 120 ans, comment vivaient les curistes qui passaient l'été à Guagno-les-Bains?

 

Un texte permet de le savoir. Il a été publié en 1989 dans le numéro 2 du bulletin de l'association A Mimoria. Le regretté Jean-Baptiste PAOLI, l'historien de Soccia, participa souvent à cette "association de recherche en histoire locale de la Corse" fondée en 1984. 

 

Lisez cette description d'un monde qui paraît maintenant bien lointain.

 

Les phrases écrites en bleu correspondent à des notes qui avaient été ajoutées à la fin du texte.

 

Hôtel Continental avant 1914.

Hôtel Continental avant 1914.

 

L’évocation d’un passé révolu :

Guagno-les-Bains vers 1905

 

 

Ma grand-mère était une adepte des cures thermales. Elle avait plusieurs « villes d’eaux » en Corse et en Italie, Bagni di Lucca. De plus, l’été venu, pour fuir les chaleurs d’Ajaccio, elle préférait à Vizzavona qu’elle trouvait trop citadin et trop snob (il fallait y porter le chapeau et y faire des visites) le séjour d’un village. C’est ainsi qu’elle fut amenée à connaître Guagno-les-Bains. On y allait à cette époque en voiture à chevaux, bien sûr, et le voyage était bien long. Ce devait être vers 1905, peut-être avant, d’après les souvenirs d’enfance de ma mère qui racontait :

 

« Il n’y avait pas alors de pont sur le Liamone. On traversait avec un bac sur lequel on embarquait la patache. Je me revois encore dans la voiture découverte, à moitié endormie sur les genoux de ma mère. En entr’ouvrant les yeux, je voyais au-dessus de moi le ciel étoilé… » d’une belle nuit de juillet sans doute !

 

Que pouvait bien être la vie à Guagno-les-Bains ? Nous n’en avons pas conservé des souvenirs d’une curiste mais seulement d’une petite fille pour qui cette cure était l’occasion de passer quelques merveilleuses journées au village avec sa mère et ses deux frères (Grand-Père y séjournait moins longtemps, semble-t-il).

 

On était logé à l’hôtel [Il s’agissait de l’hôtel Continental, l’un des sept hôtels que possédait Guagno-les-Bains au début du siècle. La fermeture le 1er juin 1883 n’avait pas empêché la station de survivre.] Ma grand-mère, comme les autres curistes sans doute, avait recours à une femme du village qui nettoyait la baignoire et préparait le bain. Pour la petite Charlotte est ses frères, il y avait les châtaigniers, les promenades à « A Goccia » [A Goccia, petite source, dite « la source des yeux », a les mêmes propriétés que la grande source.].

 

Hôtel Continental entre les deux guerres mondiales.

Hôtel Continental entre les deux guerres mondiales.

 

On devait apprécier la cuisine de l’endroit, puisque Grand-Mère qui a toujours été curieuse d’innover malgré le peu de confort ménager de l’époque à Ajaccio – un « four de campagne » pour les choux à la crème ou le pâté en croûte ! – avait des pourparlers sur telle et telle recette avec le cuisinier de l’hôtel.

 

Des gens, du village de Guagno sans doute, venaient à l’hôtel vendre aux clients des vanneries. Grand-mère faisait ses provisions, corbeille à pain, corbeille à ouvrage…

 

Il y avait les soirées mondaines à l’hôtel : on jouait du piano, on chantait, on déclamait. La propriétaire, Madame de la Rocca [Une correspondance a été échangée en 1883 entre Madame Eugénie Veuve Jean de la Rocca et le Préfet pour obtenir la réouverture de l’hôpital militaire, question pendante jusqu’en 1925 où le Président du Conseil tranche de façon négative (renseignements fournis par Louis Gentil], « taquinait la Muse » et dédiait à l’occasion d’un soir de fête ou d’adieu, quelques vers à chacun de ses hôtes. La petite Charlotte, pour qui il ne devait pas être question d’aller se coucher ces soirs-là, a eu droit elle aussi à son quatrain. De longues années après, elle s’en souvenait encore et aimait à nous le redire, mi-amusée, mi-attendrie, ne sachant si elle devait s’émouvoir du dernier vers ou le présenter comme une « cheville » :

 

Un souvenir aussi à la jolie poupée

Qui nous égayait tous de son rire argentin

Elle est aimée de tous et de tous ( ?)

Qui sait si le bonheur l’attend sur le chemin.

 

Marie Rose Colonna di Cinarca

 

© tous droits réservés A Mimoria

 

Note de la rédaction du blog: il semblerait qu'il y ait une erreur dans le prénom de la propriétaire de l'hôtel qui devait être Maria Lucia. Comme celle-ci est décédée en 1903, ces souvenirs datent d'avant 1905.

 

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12 janvier 2025 7 12 /01 /janvier /2025 07:00

 

Depuis soixante-quinze ans, Poggiolo a connu dix-sept événements importants dans les années se terminant par 0 ou par 5. Ils valent peut-être la peine de s'en souvenir. 

 

 

Il y a 75 ans, en 1950: 

-le 4 mai: mort du lieutenant Pierre Marie NIVAGGIOLI, né en 1923 à Sousse en Tunisie, dans les combats de My Tho (delta du Mékong). Seul Poggiolais victime de la guerre d'Indochine.

http://poggiolo.over-blog.fr/2014/05/l-indo-soixante-ans-apres.html

Les dates de l’histoire poggiolaise se terminant par 0 ou 5. Troisième partie : depuis 1950

- le 11 décembre: décès à Ajaccio de Dumenicu Antoniu VERSINI, plus connu sous le nom de MAISTRALE. Surnommé "le barde corse", il fut un écrivain, poète et journaliste jouissant d'un immense prestige. Originaire de Marignana, il était marié à la Poggiolaise Marie-Thérèse Lovichi.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/10/maistrale-de-marignana-et-de-poggiolo.html

 

 

Il y a 70 ans, en 1955:

Paul MILLELIRI succède à Ange-Mathieu PASTINELLI comme curé de Soccia, Poggiolo et Orto. Il reste en place jusqu'en 1972.

http://poggiolo.over-blog.fr/2019/03/milleliri.html

 

 

Il y a 65 ans, en 1960:

installation du bar Le Belvédère à son emplacement actuel.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-anciens-et-nouveaux-bars-106840106.html

Les dates de l’histoire poggiolaise se terminant par 0 ou 5. Troisième partie : depuis 1950
La stretta avant et après.

La stretta avant et après.

 

Il y a 60 ans, en 1965: 

-fermeture des écoles de Guagno-les-Bains et de Poggiolo.        

http://poggiolo.over-blog.fr/2017/08/la-derniere-classe-de-poggiolo.html

La dernière classe de Poggiolo avec l'institutrice Judith Ottavi-Poli.

La dernière classe de Poggiolo avec l'institutrice Judith Ottavi-Poli.

- en juillet: premiers postes de télévision à Poggiolo (chez les Michelangeli et les Tramini).

http://poggiolo.over-blog.fr/2014/04/la-television-de-nogentel-a-poggiolo.html

 

 

Il y a 55 ans, en 1970: 

Philippe GERONIMI et sa famille quittent la concession de la station thermale qui est temporairement fermée.

http://poggiolo.over-blog.fr/2017/02/grecs.html

 

 

Il y a 40 ans, en 1985: 

-A Guagno-les-Bains, fermeture de l'épicerie de Mini CANALE, dernier commerce de la commune en dehors du bar.

http://poggiolo.over-blog.fr/2014/06/guagno-les-bains-se-reveille-3-3-retour-sur-l-epicerie-de-mimi.html

 

-Création de l'Association pour la restauration de l'église St Siméon de Poggiolo, présidée par Raymond MARTINI. En deux ans, elle va réussir à rassembler les fonds nécessaires aux travaux d'urgence.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/02/les-poggiolais-donnent-1985-et-1987-2-4.html

 

 

Il y a 35 ans, le 26 mars 1990:

Le Conseil d'Etat invalide en partie l'élection municipale de Poggiolo. Après que tous les recours aient été épuisés, Angèle PINELLI devient maire de Poggiolo le 26 janvier 1993.

Le record de durée à la mairie de Poggiolo est détenu par Jean-François CECCALDI avec 38 ans (1919-1914 et 1943-1959).

http://poggiolo.over-blog.fr/liste-maires

 

 

Il y a 20 ans, en août 2005:

Premier challenge de pétanque Umberto CHITI.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-tradition-boulistique-55727264.html

Umberto Chiti est debout au centre.

Umberto Chiti est debout au centre.

Il y a 15 ans, en 2010:

-en juin, électrification des cloches de Saint Siméon qui étaient jusque-là actionnées à la main.        

http://poggiolo.over-blog.fr/article-elles-ne-sont-pas-allees-a-rome-52651342.html

 

- le 31 octobre: inauguration du four municipal construit sur l'esplanade de la salle des fêtes.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-fete-des-bastelles-2010-60109061.html

 

 

Il y a 10 ans, en 2015:

le 22 février, installation de la nouvelle croix du Fragnu, à la place de celle, placée en 1983, qui était tombée le 26 décembre 2014. Elle est bénie le 16 août 2015.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/02/la-croix-est-revenue.html

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/08/la-saint-roch-immuable-et-differente.html

Bénédiction de la croix le 16 août 2015.

Bénédiction de la croix le 16 août 2015.

 

Il y a cinq ans, en 2020 :

le 15 mars, élections municipales. Jean-Laurent PINELLI est élu maire.

http://poggiolo.over-blog.fr/2020/05/le-travail-commence.html

 

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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 07:00

Les événements importants ayant concerné Poggiolo au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe.

 

Il y a 205 ans, en 1820:

- Giovan-Antonio Pinelli devient curé de Soccia (avec sous son autorité les prêtres desservants de Guagno, Orto et Poggiolo) et garde jusqu'à sa mort en 1832 une forte influence sur le monde politique et intellectuel corse. Il était renommé pour avoir constitué la plus riche bibliothèque de la Corse.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-l-homme-le-plus-cultive-de-corse-3-3-113062792.html

 

- le 14 février 1820 : Théodore Poli, de Guagno, tue le gendarme Petit et prend le maquis. Il commet de nombreux larcins et assassinats, surtout dans les Deux Sorru, jusqu’à sa mort en février 1827.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-exploits-de-theodore-n-1-le-bourreau-57614887.html

 

 Les dates de l'histoire poggiolaise se terminant par 5 et 0. Deuxième partie: de 1820 à 1945.

 

 

Il y a 190 ans, en 1835:

délimitation difficile de la forêt domaniale de Libio-Tritorre (orthographe de l'époque) entre Poggiolo et Rosazia, ce qui provoque de nombreuses contestations jusqu'en 1887. 

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-fievre-monte-a-libbiu-110406479.html

 

 

Il y a 185 ans, en 1840: 

le roi Louis-Philippe déclare d'utilité publique les travaux d'agrandissement de l'établissement thermal des Bains. Ils seront achevés en 1856.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/02/l-etablissement-thermal-bien-represente.html

 

Il y a 175 ans, le 17 septembre 1850:

le conseil général, en conflit depuis longtemps avec les Guagnais, demande le rattachement de Guagno-les-Bains à Poggiolo, ce qui fut accordé par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte en 1852. 

http://poggiolo.over-blog.fr/article-poggiolo-n-existe-pas-44204443.html

 

Il y a 165 ans, les 14 et 15 septembre 1860:

voyage de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie en Corse. Contrairement à la légende, ils ne passent pas aux Bains.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/04/napoleon-ier-a-guagno-les-bains-et-pas-napoleon-iii-1-2.html

 

 Les dates de l'histoire poggiolaise se terminant par 5 et 0. Deuxième partie: de 1820 à 1945.

Il y a 160 ans, le 1er juin 1865: 

des habitants de Rosazia, contestant les limites de leur commune avec Poggiolo, incendient des cabanes de bergers poggiolais à Libbiu. Les gendarmes interviennent le lendemain pour empêcher une bagarre générale.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-la-fievre-monte-a-libbiu-110406479.html

 

Il y a 155 ans, en 1870:

- 26 août 1870: à Pont-à-Mousson, décès d'Antoine-Laurent Demartini, soldat au 6e régiment de ligne de l'armée du Rhin, prisonnier des Allemands .

http://poggiolo.over-blog.fr/2014/03/1870-la-guerre-oubliee.html

 

- Septembre 1870: Poggiolo, dont le maire est Pierre Martini, fait partie des 19 municipalités corses qui proclament leur adhésion à la République proclamée à Paris le 4 septembre.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-records-de-poggiolo-103901803.html

 

 

Il y a 145 ans, en 1880:

Jean Desanti fait construire, juste au-dessous de l'église St Siméon et à 200 mètres de sa maison, un caveau avec chapelle funéraire pour sa famille.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/10/les-caveaux-poggiolais.html

 Les dates de l'histoire poggiolaise se terminant par 5 et 0. Deuxième partie: de 1820 à 1945.

 

Il y a 125 ans, en 1900:

après l’institution d’un adjoint spécial à Guagno-les-Bains au sein du conseil municipal, la station thermale a désormais ses propres registres d'état-civil.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/06/les-archives-departementales-donnent-de-nouveaux-outils.html

 

 Il y a 120 ans en juin 1905 :

Prévoyant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’évêché d’Ajaccio fait procéder à un inventaire des objets de toutes les églises corses. Ce document permet d’avoir la liste de tout ce qui se trouvait à St Siméon et St Roch.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/10/solution-de-la-devinette-du-mois-l-age-de-la-statue-de-saint-roch.html

 

 Il y a 110 ans, le 8 janvier 1915:

mort au combat de Jean Dominique MARTINI, le premier des neuf Poggiolais tués en 1915 (trente Poggiolais sont morts pour la France en 1914-1918).

http://poggiolo.over-blog.fr/2024/04/les-poggiolais-en-14-18.fiche-64-jean-dominique-roch-antoine-martini-disparu-aux-eparges.html

 

Il y a 105 ans, le 1er janvier 1920:

A Ajaccio, François Pinelli, né en 1889, est le dernier Poggiolais déclaré décédé « des suites de la guerre » de 1914-1918. Comme son père Baptiste, il fait partie des 30 inscrits sur le monument aux morts.

http://poggiolo.over-blog.fr/2024/04/les-poggiolais-en-14-18.fiche-95-francois-pinelli-mort-de-la-guerre-en-1920.html

 

 Les dates de l'histoire poggiolaise se terminant par 5 et 0. Deuxième partie: de 1820 à 1945.

Il y a 100 ans, le 17 mai 1925:

le conseil municipal vote une gratification de 150 francs pour l'instituteur Bernard PAOLI en récompense de son "zèle et dévouement" envers les élèves et pour les succès obtenus au certificat d'études.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-le-bonheur-d-enseigner-110022195.html

 

 

Il y a 95 ans, le 30 mars 1930:

incidents lors de l'élection municipale. L'urne est projetée hors du bureau de vote. Elle est transportée par les gendarmes à Ajaccio, puis à Nice, pour procéder au dépouillement. Les résultats, proclamés le 9 avril à Nice, sont annulés par le Conseil d'Etat le 13 février 1931.

http://poggiolo.over-blog.fr/2014/02/péripéties-municipales-et-le-dépouillement-eut-lieu.-à-nice.html

 

 

Il y a 85 ans, en 1940:

 Les dates de l'histoire poggiolaise se terminant par 5 et 0. Deuxième partie: de 1820 à 1945.

- 21 mars 1940: Noël Pinelli nommé sous-secrétaire d'Etat à la Marine marchande dans le ministère présidé par Paul Reynaud. Il est le seul Poggiolais à avoir été élu député (à Paris en 1936) et à avoir fait partie d'un gouvernement. Il le reste jusqu'au 10 mai 1940.

http://poggiolo.over-blog.fr/2016/03/la-devinette-d-avril-la-solution.html

 

- 12 juin 1940: à Nogent l'Arthaud (Aisne), mort au combat de Pierre Canale, premier des six morts poggiolais de la seconde guerre mondiale. Né à Guagno-les-Bains en 1917, il était sergent-chef dans la 5ème compagnie du 144ème RIA.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-heros-de-39-45-48571952.html

 

- 27 juillet 1940: l’armistice avec l’Allemagne ayant été signé à Rethondes le 22 juin, fermeture de l’entrepôt municipal créé le 24 septembre 1939, à la suite de la déclaration de guerre, par le conseil municipal pour assurer le ravitaillement du village. Il avait été placé dans le magasin de la maison Martini. 

http://poggiolo.over-blog.fr/la-mairie-pense-à-l-alimentation-des-habitants

 

 

Il y a 80 ans, en 1945:

- 28 janvier 1945: François Mathieu ORAZI, soldat à la 10e compagnie de tirailleurs algériens, meurt à Cité Amélie (Haut-Rhin) des suites de ses blessures.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-heros-de-39-45-48571952.html

 

- 23 avril 1945: mort au combat en Allemagne de Paul Vinciguerra, dernier des six morts poggiolais de la seconde guerre mondiale. Né à Poggiolo en 1924, il était soldat dans le 1er régiment de spahis algériens de reconnaissance.

http://poggiolo.over-blog.fr/article-les-heros-de-39-45-48571952.html

 

- 23 septembre 1945: Martin Paoli est élu conseiller général du canton de Soccia sous l'étiquette du parti socialiste SFIO. Il le reste jusqu'à sa mort en mai 1968.

http://poggiolo.over-blog.fr/2015/03/la-liste-des-conseillers-generaux-de-sorru-in-su.html

 Les dates de l'histoire poggiolaise se terminant par 5 et 0. Deuxième partie: de 1820 à 1945.

- rentrée scolaire d'octobre 1945: le Socciais Jojo Antonini (photo ci-dessus) nommé instituteur à Poggiolo (il le restera jusqu'en 1954).

http://poggiolo.over-blog.fr/article-helene-parle-de-jojo-57347326.html

 

(à suivre)

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8 janvier 2025 3 08 /01 /janvier /2025 07:00

 

Le 8 janvier fut le jour où disparut Jean Dominique MARTINI, voici 110 ans, en 1915.

 

Sur les trente soldats de la première guerre mondiale dont les noms sont gravés sur le monument aux morts de Poggiolo, quatre furent tués en 1914, mais l'année la plus meurtrière fut 1915 pendant laquelle périrent neuf Poggiolais.

 

Il y a 110 ans, le premier mort de l'année

 

Jean Dominique MARTINI disparut lors des violents combats du ravin des Meurissons, aux Eparges, dans la Meuse. Son corps ne fut pas retrouvé et il fallut une décision de justice en 1920 pour qu'il fut déclaré "Mort pour la France".

 

Il y a 110 ans, le premier mort de l'année

Voici sa notice biographique:

 

64-MARTINI Jean Dominique Roch Antoine

 

Né le 13/6/1893 à Paris (18e) - Décédé le : 8/1/1915 aux Eparges.

 

Parents : Roch Antoine MARTINI (1863-1921) et Marie Catherine MORELLI (1863-1917).

Il est le neveu de Martin MARTINI mort pour la France en 1916 (fiche 69). En 1914, est sergent-major au 46e RI. 

 

Disparu le 8/1/1915 au ravin des Meurissons, Les Eparges, Varennes en Argonne (Meuse). 

 

Il y a 110 ans, le premier mort de l'année

 

Déclaré Mort pour la France par jugement du 30/4/1920. 

 

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Poggiolo avec les prénoms "Jean Dominique" et le grade de "sergent major".

 

 

Toutes les fiches des Poggiolais en 14-18 sont accessibles par le lien 

http://poggiolo.over-blog.fr/tag/guerre%2014-18/

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
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Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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La messe pour saint Siméon, 

samedi 15 février

à 15 heures,

à la chapelle saint Roch de Poggiolo.

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Pour le commander, suivre le lien:

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Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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