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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 18:00

 

Quel que soit le revêtement des routes, Poggiolo n'a pas toujours été bien relié aux autres villages, du moins pas avec les tracé actuels.

 

Les cartes suivantes le montrent. La première vient du site des Archives départementales, Les autres sont des copies d'écran de Géoportail, le site de l'IGN (Institut Géographique National).

 

Chaque image a comme limites le Fiume Grosso au sud, le pont de Caldane (Guagno-les-Bains) à l'ouest et l'église Saint Siméon à l'est.

 

Tous ces documents s'agrandissent avec un petit "clic".

 

 

Les routes de Poggiolo

 

Le plan-terrier commencé par la monarchie et terminé sous la Révolution montre que, s'il existait un chemin de Guagno-les-Bains à Poggiolo, il fallait en reprendre un en haut du village, aux Case Suprane, pour continuer vers Soccia. L'itinéraire direct de Caldane à Soccia évitait le village. Les deux chemins se retrouvaient près de la fontaine de Saint Marcel.

 

Les routes de Poggiolo

 

Au début du XIXe siècle, sur la carte d'état-major, la route des Bains à Soccia, en blanc, est bien plus visible, et donc bien plus importante, que le sentier, tracé en noir, venant de Poggiolo et le rejoignant aux Trois Chemins. Le plus facile, pour les Poggiolais désirant se rendre à Vico, était de traverser la rivière au Genice et de passer au-dessus de la station thermale.

 

Les routes de Poggiolo

 

Le réseau routier est bien différent avec cette carte de 1950. Depuis les Bains, la route a le tracé actuel: après le pont de Caldane, elle tourne à droite pour rejoindre le tronçon du Genice et monte vers Poggiolo. Elle passe au milieu du village pour continuer vers Soccia. L'ancien chemin est abandonné.

 

Mais cette carte est un peu compliquée à comprendre.

 

La carte actuelle de l'IGN est bien plus claire.

 

 

Les routes de Poggiolo

 

Le chemin des Bains à Soccia, nommé "Mare a Mare  Nord variante", est représenté par une couleur rose bordant un trait noir. Les routes goudronnées sont en blanc. 

 

Aucun risque de s'égarer.

 

 

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 18:00

 

Parmi les travaux entrepris pendant le mandat de Martin PAOLI, né voici 120 ans, on peut retenir le bétonnage de la Stretta.

 

Il faut se rendre compte que la rue principale (et les autres rues également) de Poggiolo était un chemin empierré avec des cailloux de taille et de forme irrégulières. Marcher n'était pas toujours facile, suivant les chaussures utilisées.

 

Entre l'été 1963 et l'été 1966, à une date que nos lecteurs voudront bien nous préciser, le ciment fut coulé sur les pierres. Le confort avait gagné sur le pittoresque. Curieusement, pendant un certain temps, le revêtement fut même de couleur rose.

 

Voici quelques images de cette transformation. Les lieux sont bien connus.

 

 

D'abord, la descente dangereuse:

La photo en noir et blanc représente une procession ou une communion en septembre 1936. Elle a été communiquée par Marie-Thérèse MARTINI-LECCIA.

 

Hier et maintenant: des pierres au béton
Hier et maintenant: des pierres au béton
Hier et maintenant: des pierres au béton

 

Puis, devant Saint Roch:

La première photo date également de 1936 et a la même provenance.

 

Hier et maintenant: des pierres au béton
Hier et maintenant: des pierres au béton
Hier et maintenant: des pierres au béton

 

 

Enfin, derrière la chapelle, vue par le peintre RIFFLARD, et photographiée au XXIéme siècle.

 

Hier et maintenant: des pierres au béton
Hier et maintenant: des pierres au béton
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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 18:00

 

Pendant longtemps, les piétons, les animaux (ânes, mulets, chevaux) et les voitures  circulèrent sur des routes qui étaient des sentiers élargis pouvant parfois, dans les  gros villages, être recouverts de pierres.

 

A la fin du XVIIIe siècle, l'ingénieur écossais John MACADAM eut l'idée d'un revêtement de pierres concassées agglomérées avec un agrégat sableux. La macadamisation commença en France en 1849. Quand débuta-t-elle en Corse?  Peut-être sous Louis-Philippe mais surtout sous Napoléon III.

 

Quand cette innovation toucha-t-elle Sorru in sù? Nous n'avons pas trouvé de document sur ce sujet. Mais si des lecteurs pouvaient apporter leurs lumières...

 

De même, quand le bitume ou l'asphalte servit d'enrobage, il fallut du temps pour que toutes les routes corses fussent concernées.

 

Les photos du début du XXe siècle laissent voir des bribes de la route que l'on soupçonne non goudronnée. 

 

Ainsi, sur cette carte postale.

 

Sur quelle chaussée circulait-on?

 

On peut soupçonner que l'enrobage n'a pas encore été réalisé sur ces deux clichés poggiolais tirés du fonds Saveriu PAOLI.

 

Sur quelle chaussée circulait-on?
Sur quelle chaussée circulait-on?

 

Deux photos plus instructives viennent de la famille TRAMINI. Elles datent du mois d'août 1950 et ont été prises à Guagno-les-Bains. Sur la première, Guy est assis sur un muret en face de l'établissement thermal. Sur la seconde, son frère Jean-Marc est dans une poussette.

 

La chaussée est bien visible et ne paraît pas goudronnée. D'après les deux frères, le goudronnage serait arrivé en 1954 à Poggiolo.

 

Sur quelle chaussée circulait-on?
Sur quelle chaussée circulait-on?
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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 18:00

 

Avant les véhicules à moteur, il y eut les véhicules à chevaux (fiacres, diligences...). Mais, bien avant, l'âne fut très sollicité. Il était très utile pour le le transport de marchandises et de matériaux. Actuellement, il sert pour les promenades de touristes au lac de Creno.

 

Se promener avec un âne n'est pas une distraction récente comme le montrent ces documents.

 

Fonds Saveriu PAOLI.

Fonds Saveriu PAOLI.

 

Prise en 1913, voici 110 ans, entre Poggiolo et Guagno-les-Bains, dans un lieu maintenant beaucoup plus arboré, cette photo montre un groupe dans lequel se détache la carrure de Jean-Martin DESANTI (1846-1922). A gauche, tenant un parapluie, se trouve Julie DEMARTINI. Les deux autres n'ont pu être identifiés.

 

 

 

Une autre image, plus récente mais ayant quand même soixante-neuf ans car datant de 1954:

 

Photo famille TRAMINI.

Photo famille TRAMINI.

 

Sur la route de Poggiolo, Charles TRAMINI (1927-2011) fait faire un tour à dos d'âne à ses fils Guy et Jean-Marc.

 

 

Deux images d'un monde tranquille, loin des fureurs du monde.

 

 

Ci-dessous, deux liens sur la vie de Jean-Martin DESANTI.

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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 18:00

 

Nous avons tous tellement l'habitude de dire "voiture" pour désigner une automobile que nous ne faisons pas attention au sens premier de ce mot:

 


Tout véhicule mobile produit par la charronnerie ou la carrosserie, susceptible de conduire, porter ou transporter des personnes ou des marchandises.

(Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, édition 1985)

 

Il y eut donc, dans les Deux Sorru, des voitures hippomobiles, c'est-à-dire tirées par des chevaux, ânes ou mulets, avant les automobiles à essence. Mais les traces documentaires en sont rares pour cette partie de la Corse.

 

Une carte postale, souvent reproduite, montre une diligence à Sagone. La présence, près d'elle, du débarcadère dit Portu Maio, près de la tour, montre qu'elle date du début du XXe siècle, quand le port exportait bois et olives et recevait surtout des matériaux de construction.

 

 

 

Quand on circulait sans automobile

 

Heureusement, il existe une carte postale de la même époque et qui a été prise près de nos villages.

 

Quand on circulait sans automobile

 

Le lieu est très facile à reconnaître: pratiquement devant l'entrée où se dresse maintenant l'auberge des Deux Sorru, au-dessus de Guagno-les-Bains.

 

Actuellement, la végétation est beaucoup plus abondante qu'il y a un siècle. Mais on devine Poggiolo (avec St Siméon) à droite et Soccia à gauche. Près de la bifurcation, la croix de Saint Antoine, qui a changé de place depuis cette époque, est reconnaissable.

 

Même si la photo n'est pas assez nette, elle montre bien que le véhicule est effectivement tiré par des chevaux ou mulets.

 

Quand on circulait sans automobile

 

Savez-vous que nos villages furent à la pointe du progrès à cette époque-là?

 

Les conseillers généraux de Vico et de Soccia avaient émis le vœu, en 1904, lors de la session du conseil général de la Corse, que le facteur puisse venir en voiture et non plus à pied ou à cheval.

 

Quand on circulait sans automobile

 

L'administration des Postes ayant répondu qu'il fallait donner une contribution financière, Vico, Poggiolo et Soccia eurent l'intelligence de s'associer.

 

En vertu de quoi, le rapport du Directeur des Postes et Télégraphes du 1er juillet 1905, au préfet de Corse, en vue de la session suivante du Conseil général, cita trois villages d'avant-garde:


"L'exemple a d'ailleurs été donné par les communes de Vico, Poggiolo et Soccia qui, moyennant une très modique subvention souscrite par elles, ont permis au courrier de Vico à Soccia de transformer son service à cheval en service en voiture."

 

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20 février 2023 1 20 /02 /février /2023 18:00

 

Une série de photos déjà diffusée sur ce blog montrait une excursion au lac de Creno en 1952.

 

Philippe PRINCE a retrouvé d'autres clichés de sortie en montagne, cette fois à Camputile.

 

Malheureusement, ils ne sont pas datés. Ils sont certainement de 1954.

 

Les identités ne sont pas mentionnées. On peut reconnaître sans hésitation Jean-Martin FRANCESCHETTI (1925-2013), juché sur un âne.  C'est un peu plus difficile pour les autres.

 

 

Hier et maintenant: Camputile en 1954
Hier et maintenant: Camputile en 1954
Hier et maintenant: Camputile en 1954
Hier et maintenant: Camputile en 1954
Hier et maintenant: Camputile en 1954
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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 18:00

 

Le 1er février 2023 est la date du cent-vingtième anniversaire de la naissance de Martin PAOLI qui fut conseiller général et maire de Poggiolo.

 

 

Fils de Bernard PAOLI et de son épouse Madeleine OTTAVY, Martin naquit donc le 1er février 1903 à Poggiolo. 

 

Son père était un instituteur de valeur, à tel point que, le 17 mai 1925, le conseil municipal poggiolais lui vota une gratification de 150 francs "en récompense du zèle et du dévouement qu'il a toujours apporté dans l'accomplissement de ses devoirs professionnels et pour les nombreux succès obtenus par ses élèves au certificat d'études primaires." (voir l'article "Le bonheur d'enseigner")

 

Bernard Paoli avec ses élèves (photo transmise par Jacques-Antoine Martini).

Bernard Paoli avec ses élèves (photo transmise par Jacques-Antoine Martini).

 

Martin suivit le chemin de son père dans l'enseignement et milita également en politique, au sein du parti socialiste SFIO.

 

 

Il fut élu conseiller général du canton de Soccia le 23 septembre 1945 et devint vice-président du conseil général de la Corse (qui ne formait alors qu'un seul département). 

 

Solution de la devinette: La mairie de Poggiolo va-t-elle rendre hommage à Martin?

 

Le 19 mars 1959, il succéda à la tête de la mairie de Poggiolo à Jean-François CECCALDI qui assumait cette fonction depuis 1919. La mairie, alors installée au rez-de-chaussée de la maison de l'ancien maire, fut transférée dans une maison appartenant à Martin PAOLI, juste à côté de la chapelle St Roch.

 

 

Ses nombreuses activités le retenant souvent à Ajaccio, Martin était représenté au village par son premier adjoint Laurent Antoine PINELLI, dit Antunarellu.

 

 

Lieu de la mairie du temps de Paoli. Photo Michel Franceschetti.

Lieu de la mairie du temps de Paoli. Photo Michel Franceschetti.

 

Martin PAOLI obtint la légion d'honneur par décret du 9 juillet 1949, notamment car "il se dépense avec ardeur, tact et conviction en faveur de l'école laïque et des œuvres scolaires", ainsi que l'écrivit dans son dossier Maurice PAPON, le préfet de Corse de l'époque.

 

Fonds Saveriu Paoli.

Fonds Saveriu Paoli.

 

Cette photo de groupe, qui vient du Fonds Saveriu PAOLI et qui semble avoir été prise au cimetière, montre de gauche à droite:

Antunarellu,

puis Martin PAOLI,

​​​​

Pierre LECA (merci à Jean-Marc TRAMINI pour l'avoir identifié),

Félix PINELLI,

Pierre COLONNA,

François Antoine MARTINI (dit Ceccantone)

et Jean-Baptiste PAOLI.

 

 

Même si certains l'accusèrent de ne pas avoir fait assez pour le village, il faut mettre au crédit de Martin PAOLI le bétonnage, vers 1963-1966, du chemin mal empierré qu'était la stretta, la modernisation de l'éclairage public en août 1966 et surtout l'installation de l'eau courante dans toutes les maisons, en 1967-1968.

 

 

Sa mort, le 1er juin 1968, voici 55 ans, ne fut annoncée qu'avec retard dans la presse, les journaux ne paraissant pas à cause de l'effervescence sociale du moment.

 

On peut remarquer que sa mandature (19 mars 1959-1er juin 1968) correspond pratiquement à la présidence du général de Gaulle (8 janvier 1959 – 28 avril 1969).

 

 

De son mariage en 1925 avec la Socciaise Anne OTTAVY, il avait eu un fils Bernard qui fut rapidement élu maire de Poggiolo. Il le resta jusqu'en 1989.

 

 

Le conseil municipal élu en 1977. Bernard PAOLI est à droite. Photo Jacques-Antoine Martini.

Le conseil municipal élu en 1977. Bernard PAOLI est à droite. Photo Jacques-Antoine Martini.

 

Son siège de conseiller général revint, après une campagne acharnée contre le Socciais Ange CARLI, au Guagnais Jean Antoine GAFFORY.

 

 

 Le conseil municipal actuel pourrait avoir une pensée pour cet ancien maire.

 

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 18:00

 

La marche de Poggiolo jusqu'à Creno a été le passage obligé pour chaque génération. L'article précédent a montré les acteurs d'une telle excursion en 1954. Voici maintenant les participants d'une sortie auprès du lac en 1962.

 

Photo Joël Calderoni.

Photo Joël Calderoni.

 

De gauche à droite, assis: Jean-Marc OULIÉ, Jean-Martin PINELLI et Jean-Marie PASSONI.

Au deuxième rang: Hervé OULIÉ, Hervé CALDERONI, François ORAZY.

 

Contrairement aux excursionnistes de 1954, ceux-ci n'ont pas connu la guerre. Ils font partie des fameux "baby-boomers" qui ont bousculé la société française et qui ont pu profiter de la prospérité des "trente glorieuses". Et l'on peut remarquer qu'aucun adulte n'est présent.

 

Cette photo est d'autant plus emblématique qu'elle a été prise pendant l'été 1962, au moment de l'indépendance de l'Algérie (proclamée le 5 juillet), au moment où des centaines de milliers de "pieds noirs" et de harkis connaissaient le drame de l'exode vers la métropole par peur d'être massacrés.

 

Plusieurs des jeunes Poggiolais que l'on voit ici avaient d'ailleurs vécu en Algérie ou dans d'autres colonies, comme ce fut le cas pour de nombreuses familles corses.


Le rite initiatique de la visite à Creno ayant été accompli, par ce groupe et par les autres  jeunes de cette génération, les sorties en montagne se multiplièrent, allant de plus en plus loin et plus longtemps.

 

L'expédition à Creno, rite initiatique des enfants des Trente Glorieuses (2/2)

 

Voici, en 1963, encore une photo prise par Joël CALDERONI, cette fois devant la bergerie de Camputile. Au premier plan: François ORAZY. A gauche: Dominique PINELLI (actuellement conseiller municipal). Au centre: François OLIVA. A l'arrière-plan: Hervé CALDERONI.

 

Petit détail qui montre l'époque: François ORAZY a autour du cou une lanière soutenant un petit poste de radio à transistors. Les jeunes d'alors en avaient souvent avec eux, même si dans l'intérieur de la Corse la réception était souvent difficile.

 

Pendant une bonne dizaine d'années, cette génération écuma les montagnes environnantes, connaissant toutes sortes d'aventures, comme en 1965 et 1966 (voir ci-dessous). 

 

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 18:00

 

L'hiver n'est pas le moment pour des promenades en montagne, comme pour aller au lac de Creno. Celui-ci est pourtant beau sous la neige, comme le montre la photo de Mathilde DEFRANCHI publiée dans Corse-Matin lundi 23 janvier.

 

Hier et maintenant: expédition à Creno (1/2)v

L'endroit est très recherché l'été. Dans pratiquement toutes les familles poggiolaises, il existe des photos d'excursions près du lac.

 

Ainsi, Philippe PRINCE en a trouvé dans les affaires de sa mère Marie-Antoinette DEMARTINI. Quatre photos sont datées de 1954. Elle montrent une dizaine de personnes sur les bords du lac. Il est assez facile de distinguer, par leur allure et par leurs vêtements, celles qui vivent toute l'année au village (et qui sont venues avec des ânes car elles ne faisaient pas une excursion touristique) et celles qui sont de familles corses installées sur le continent.

 

Seulement, il est bien difficile d'arriver à les identifier.

 

Hier et maintenant: expédition à Creno (1/2)v
Hier et maintenant: expédition à Creno (1/2)v
Hier et maintenant: expédition à Creno (1/2)v

 

Dans la première, le couple au premier plan est celui de Julie et Pascal VECCHI qui avaient alors 30 ans. A côté, il y a François DESANTI, de la Vazzina, et , derrière, avec la casquette, Xavier ou Félix PINELLI. Mais l'image est un peu floue. 

 

Dans la quatrième photo, une identification est plus facile:

 

Hier et maintenant: expédition à Creno (1/2)v

 

Connaissez-vous ce jeune homme en polo blanc et casquette blanche?

Agrandissons un peu l'image.

 

Hier et maintenant: expédition à Creno (1/2)v

 

Aucun doute: nous voyons bien Jean-Martin FRANCESCHETTI (1925-2013) qui fut très actif notamment quand, à sa retraite, il s'installa au village.

 

Quand il fut photographié en 1954, il vivait à Marseille. Ce jour-là, son épouse Marie était restée à Poggiolo car leurs trois enfants (5 ans, 3 ans et tout juste 1 an) étaient trop petits pour marcher. Ils se rattrapèrent plus tard.

 

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22 janvier 2023 7 22 /01 /janvier /2023 18:00

 

 

Hier et maintenant: la petite fille et la ruine

La scène représentée ici peut faire frémir: une petite fille maigre marchant sur une route que l'on devine plus empierrée que goudronnée et, derrière elle, les murs d'un bâtiment en ruines.

 

Le flou, l'utilisation du noir et blanc, la déchirure de l'image ajoutent à l'impression de tristesse, pour ne pas dire de désolation, bien dans la ligne des sentiments dont les médias veulent nous imprégner actuellement.

 

Le film, dont une copie d'écran est ici publiée, a été tourné par Jean-Martin FRANCESCHETTI en 1952 ou 1953 à Poggiolo. Le lieu est reconnaissable avec la construction claire de forme carrée à l'arrière-plan: la dernière maison au bord de la route avant le "petit four", c'est-à-dire la maison COLONNA, qui est après la maison PINELLI. On est ici pratiquement devant l'entrée du bar du Belvédère qui, à cette époque, n'était pas encore construit.

 

Quant à la ruine, son état était récent car il existe une photo du même endroit datant de 1947 (photo déjà montrée plusieurs fois sur ce blog). Il s'agissait d'un hangar dont une partie, celle qui a disparu en 52-53, était en planches. On remarquera la joie évidente de ces jeunes gens qui avaient connu la guerre terminée depuis seulement deux ans.

 

Hier et maintenant: la petite fille et la ruine

 

Les anciens Poggiolais se souviennent certainement que, la ruine disparue, il y eut une cabane en bois pendant plusieurs années. Depuis dix ans, un transformateur électrique haute tension a été installé. 

 

Hier et maintenant: la petite fille et la ruine

 

Et, plus bas, ont été construits le bar à droite et la maison de Fosca à gauche.

 

Une photo récente du même endroit que la première vue montre que nous ne sommes plus au temps de la petite fille et de la ruine. Le transformateur est caché par un laurier-rose. La maison COLONNA est encore bien visible, même si plusieurs constructions se sont ajoutées entre elle et la maison PINELLI.

 

Nous sommes toujours à Poggiolo.

 

Hier et maintenant: la petite fille et la ruine
Toutes les photos de cet article appartiennent à la famille Franceschetti.
Toutes les photos de cet article appartiennent à la famille Franceschetti.

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Carnaval de Sorru in Sù

Samedi 26 avril: départ des chars à 16 h devant le FAM de Guagno-les-Bains.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

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La météo poggiolaise

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