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14 juillet 2025 1 14 /07 /juillet /2025 07:00

 

L'association Culori di Coghja vient de publier "U piattu di Minnana, saveurs d'un village corse".

 

Il comporte 86 recettes illustrées par des artistes amateurs? C'est un voyage gourmand au coeur des Deux Sorru.

 

Il sera présenté lors de la soirée de lancement le 19 juillet avec le concours de deux chorales dirigées par Fabrice MASSIANI et Lionel NICOLAI en l'église St Sauveur de Coghja. Il sera vendu au prix de 22 euros.

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2 juillet 2025 3 02 /07 /juillet /2025 07:00

 

Le moment le plus important de l'année pour un éleveur de moutons est celui de la tonte.

 

La tundera se situe en mai ou parfois début juin. Autrefois, elle était l'occasion de réunions de nombreux bergers avec leurs familles avant de commencer la transhumance.

 

Cette année 2025, à Poggiolo, ils étaient trois hommes, Ange CORRIERAS, Bernard FRANCESCHETTI et Jean-Baptiste PAOLI, pour tondre deux brebis selon les méthodes ancestrales.

 

En premier lieu, il fallut attraper la bête, la renverser et entraver ses pattes pour l'immobiliser.

 

Tundera à U Pighjolu

 

Puis, elle fut déposée sur une table constituée de planches.

 

Tundera à U Pighjolu

 

Les animaux immobilisés et placés à la bonne hauteur, la tonte proprement dite commença.

 

Les brebis, d'abord apeurées, finirent par se laisser faire.

 

Tundera à U Pighjolu
Tundera à U Pighjolu

 

La toison fut enlevée par des ciseaux particuliers, appelés "e forbice". En français, ils sont nommés "forces".

 

D'après Wikipédia:

Les forces sont des outils ou instruments de coupe dotés de deux lames qui se chevauchent et travaillent en cisaillement et qui sont réunies par un ressort en acier, le tout formant généralement une seule pièce. 

 

Tundera à U Pighjolu
Image extraite de la vidéo: ""Tundera" (tonte des moutons) aux ciseaux en Corse".

Image extraite de la vidéo: ""Tundera" (tonte des moutons) aux ciseaux en Corse".

 

Le dernier brin de laine enlevé, les bêtes sont habituellement bénies selon des rites païens ou chrétiens. Pierre-Jean LUCCIONI et Philippe WALTER décrivent cette cérémonie dans les pages 55 et 56 de "Usi sacri è prufani" (ed Piazzola, 2016):

"De l'eau est versée dans un seau à traire pour permettre aux tondeurs de se laver les mains imprégnées de suint puis de nettoyer leurs forces (ciseaux). A l'aide d'un goupillon, confectionné avec de la laine ou avec une branche de ciste ou de fougère, le propriétaire du troupeau se décoiffe, il fait le signe de croix et bénit les brebis tondues en récitant a pricantula (prière) à haute voix. Les formules varient selon les les régions ou les bergers."

 

A Pighjolu, la prière choisie et prononcée par Jean-Baptiste PAOLI fut la suivante:

 

"Pecura nera, pecura bianca,

À chi more more

À chi campa campa"

 

(Traduction page 60 du livre cité ci-dessus: 

Brebis noire, brebis blanche, ou bien vous allez mourir ou bien vous allez prospérer).

 

Sauf la dernière, les photos sont de Marie-Claude Franceschetti.

 

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10 juin 2025 2 10 /06 /juin /2025 07:00

 

Même parmi les Poggiolais vivant depuis toujours au village, peu connaissent cette niche vitrée aménagée sur une façade de maison. 

 

Qui est caché dans la niche?

 

Il est vrai qu'elle est peu visible car elle est en hauteur, au premier étage. Il faut donc lever la tête au bon endroit pour l'apercevoir, d'autant plus que la ruelle est étroite, entre la stretta et la place Inghju.

Qui est caché dans la niche?

 

Cette niche cache-t-elle quelque chose? Malgré la vitre, il est difficile de voir l'intérieur. On peut quand même soupçonner la présence d'une statuette.

 

 

Qui est caché dans la niche?

 

En grossissant et en éclaircissant la photo, la réponse arrive enfin: une petite statue de saint Joseph tenant l'enfant Jésus.

 

Qui est caché dans la niche?

 

De facture naïve et artisanale, cette figurine est un témoignage de la piété populaire qui fut si importante dans les villages corses. 

 

Elle fait penser aux "Barchi di a Madonna" qui se trouvent à quelques endroits d'Ajaccio (voir l'article en cliquant ICI).

 

Mais quand et par qui cette installation a-t-elle été faite?

 

Hélène DUBREUIL a recueilli le témoignage de Lise qui habite en face. Ce serait l'œuvre de son oncle Jules, qui était garde forestier. Ayant acheté cette maison dans les années 1970, il aurait utilisé ce trou qui existait déjà pour y installer la statue et la protéger par une grosse vitre. Nous n'en savons pas plus pour le moment.

 

NB: toutes les photos sont de Michel Franceschetti.

 

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8 juin 2025 7 08 /06 /juin /2025 07:00

 

Vendredi 13 juin, la fête de saint Antoine de Padoue sera marquée par une messe célébrée à 18 heures à la chapelle du col Saint Antoine, au-dessus de Vico.

Fêtons saint Antoine à Saint Antoine
Fêtons saint Antoine à Saint Antoine
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31 mai 2025 6 31 /05 /mai /2025 07:00

 

Disponible à partir de vendredi 30 mai, MIMORIA MUNTAGNOLA est le nouveau livre édité par l'association Letia-Catena. Que contient-il?

 

Notre mémoire collective et nos traditions dans le livre annuel de Letia-Catena

 

U Libru Mimoria Muntagnola

 

Letia-Catena a pu réunir dix intervenants qui se sont réparti la tâche, selon leur spécialité mais surtout selon les connaissances que chacun d’eux portait sur différentes matières exposées et, pour les néophytes, selon leur aptitude ou leur penchant exprimé pour traiter le sujet choisi. Ces sujets concernent néanmoins notre communauté, la région et la Corse en général. Le but est, comme chaque année, de répertorier et transmettre aux jeunes générations les acquis et connaissances traditionnelles  de la communauté, portées par la tradition orale et la mémoire collective.  Il s’agit également de s’efforcer de répertorier les valeurs qui ont forgé le caractère de nos communautés montagnardes, au travers des évènements historiques traversés.

Nos membres actifs ont évoqué de manière exhaustive le Néolithique, sa progression du Proche-Orient vers l’Europe et la Corse, ainsi que les sites connus et visités dans nos régions lors des recherches archéologiques effectuées sous l’autorité du Service Régional d’Archéologie. Ils ont exposé la répartition des statues-menhirs de la région Sorru-Sevi-Cinarca.

Une vaste étude, documentée, a évoqué avec précision les peintres russes et leurs œuvres en Corse.

On a évoqué également l’indignation que manifeste ce vieillard de notre montagne, devant l’ignorance de sa descendance. Il se lève, les bras au ciel et fustige les siens, car ayant proclamé « So statu carbonaru », ces derniers comprennent qu’il a été... charbonnier. Son indignation le conduit à passer outre à son souci de discrétion pour le secret qu’il avait respecté toute sa vie. Il s’efforce ainsi d’expliquer, en détail, la réalité de son engagement du Carbonaru qu’il avait été.

Les événements historiques de notre région ont été détaillés, du Moyen-âge au départ pour l’exil de Pascal Paoli, âgé de 14 ans, avec aussi les combats et la présence dans le Vicolais du fils de Sampiero poursuivant la lutte de son père avec ses compagnons.

 Le souvenir des unités britanniques des Corsicans Rangers a été évoqué. Cette étude concerne les troupes corses au service des Britanniques durant les guerres napoléoniennes.

Notre mémoire collective et nos traditions dans le livre annuel de Letia-Catena

 

L’un de nos membres actifs à poursuivi les recherches concernant la généalogie au sein de la communauté ; recherches qui ont débuté il y a maintenant douze ans.

Enfin, ce sont les signes de marquages des animaux, datant des temps immémoriaux, qui ont fait l’objet d’une étude détaillée avec la répartition nominative et la description précise pour chacune des familles de la communauté, afin que ces signes de marquage ne se perdent car aucune liste officielle ne subsiste. Le marquage des animaux avait une importance certaine à l’époque où l’élevage constituait la source de revenus essentielle pour les hommes et les familles. Les visiteurs de la Corse dans l’antiquité se sont appliqués à décrire leurs découvertes à ce sujet. Il en est ainsi pour le théoricien grecque Polybe, né vers 200 avant J.C. Il évoque l’appel du troupeau ou comment le rassembler, en décrivant l’Alletu. Diodore de Sicile, né vers 90 avant J.C., découvrant le marquage précis des troupeaux, en visite dans l’île, évoque ce détail de la vie traditionnelle comme une preuve de la structuration sociale de l’île et de la gestion de ses ressources. Il affirme parlant des habitants de Kyrnos : « Ils vivent ensemble selon les règles de la justice et de l'humanité, contrairement aux mœurs de presque tous les autres Barbares…. Les propriétaires ne perdent jamais leurs troupeaux, marqués par des signes distinctifs, lors même que personne ne les garde. Du reste, dans toutes les rencontres de la vie, les habitants de Kyrnos cultivent la pratique de la justice ».

Le Livre Mimoria Muntagnola est en vente au prix de 20 euros aux adresses habituelles :

-A Letia: auprès des membres actifs ;

-A Renno :  au siège de SIPOFA ;

-A Sagone : Villa Romana ;

-A Ajaccio : Librairie le Mouflon 19, Bd Fred Scamaroni ;

 -A Vico : Librairie du Café National.

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19 mai 2025 1 19 /05 /mai /2025 07:00

 

Un article important pour tous les amoureux du patrimoine corse est paru le 13 mai dans Corse-Matin, à propos de la nomination de Barthélémy COLOMBANI, maire de Costa, comme délégué régional de l'Observatoire du patrimoine religieux en Corse.

Le texte est un peu long mais il vaut la peine d'être lu jusqu'au bout. Il insiste sur la grande richesse des églises insulaires, qui s'explique par la forte religiosité et la préservation des destructions des guerres et, surtout, de la Révolution Française. 

"Le patrimoine bâti par nos anciens, c'est notre carte d'identité. Nous ne sommes pas des enfants qui sont tombés du ciel comme ça."

 

"Nous ne sommes pas des enfants qui sont tombés du ciel comme ça"

 

L'observatoire du patrimoine religieux désormais représenté

 

Texte et photos de Jean-François PACELLI

 

Le maire de Costa (Haute-Corse), Barthélémy Colombani, vient d'être nommé délégué régional de l'Observatoire du patrimoine religieux en Corse. Cette association loi 1901 recense le patrimoine religieux et conseille les décideurs en matière de rénovation.

L'Observatoire du patrimoine religieux est désormais représenté en Corse. Le maire de Costa (Haute-Corse), Barthélémy Colombani, vient d'être nommé délégué régional de cette association loi 1901 qui recense le patrimoine religieux et conseille les décideurs en matière de rénovation

"Jusqu'à présent, la Corse n'avait pas de délégué, relate Hadrien Lacoste, vice-président national de l'association. Notre observatoire a une mission triple.

D'abord le recensement du patrimoine religieux, c’est-à-dire l'ensemble des édifices cultuels présents sur le territoire national, qu'ils soient publics ou privés.

La deuxième mission, c'est de conseiller les maires qui ont du mal à trouver des financements. Nous sommes là pour les accompagner en présentant les différents dispositifs qui s'offrent à eux.

La troisième mission, c'est d'être lanceurs d'alerte. Il est arrivé que des églises se retrouvent à la vente sur un site de petites annonces. Ou alors que des communes optent pour la destruction de l'édifice plutôt que sa restauration. En France, depuis une dizaine d'années, nous avons détruit 27 édifices, par délibération d'un conseil municipal. Lorsque vous détruisez l'église du village, vous détruisez le phare.

En Corse, il n'y a pas ces problématiques-là. Nous avons vu l'engouement autour du pape François, venu en Corse pour clôturer un colloque sur la piété populaire. La piété populaire, très chère aux Corses et au cardinal Bustillo, n'est pas une caractéristique que l'on retrouve sur le Continent. Le fait d'avoir un délégué régional en Corse nous permet de mieux connaître les problématiques auxquelles sont confrontés les Corses et les élus corses sur l'entretien de ce patrimoine religieux."

Un "monsieur patrimoine" aux multiples casquettes

La Corse et son millier d'édifices répartis entre 360 communes représentent un chantier perpétuel ralenti par des budgets contraints. En tant que jeune maire d'une commune de moins de 100 habitants, mais également en tant que délégué régional de la Fondation du patrimoine en Corse, Barthélémy Colombani connaît ces sujets par cœur.

 

Hadrien Lacoste, vice-président national de l'Observatoire du patrimoine religieux, venu installer Barthélémy Colombani dans ses fonctions.

Hadrien Lacoste, vice-président national de l'Observatoire du patrimoine religieux, venu installer Barthélémy Colombani dans ses fonctions. J.-F.P.

"Je suis passionné par le patrimoine depuis toujours, confie le quadragénaire. J'ai suivi des formations, notamment lorsque j'étais à l'inventaire du patrimoine de la Collectivité de Corse. Depuis tout jeune, le simple fait d'entrer dans une église est un émerveillement. Cette année, lors du salon du patrimoine, je me suis rendu sur le stand de l'observatoire du patrimoine religieux et j'ai fait la connaissance d'Hadrien Lacoste. Il s'avère que les missions de l'observatoire entrent complètement dans ce que j'ai envie de faire pour la Corse, c’est-à-dire de préserver le patrimoine religieux dans toutes ses composantes.

La Corse, ce sont 360 communes et un millier d'édifices religieux qui regorgent tous d'un patrimoine mobilier extraordinaire. Tout cela est une charge et si je peux apporter mon expertise dans le domaine pour aider les maires des communes de Corse à restaurer leur patrimoine, leur apporter un conseiller d'ingénierie, je le ferai volontiers. Grâce à l'observatoire du patrimoine religieux, je vais pouvoir m'impliquer encore davantage."

Pour Hadrien Lacoste, le choix de Barthélémy Colombani pour représenter l'association en Corse était une évidence : "Le profil de Barthélémy est très intéressant parce qu'il est maire lui-même, note Hadrien Lacoste. Maire, c'est le premier échelon, celui qui prend les décisions et qui priorise les chantiers. Vous avez souvent des édifices qui nécessitent des travaux phasés et les maires se retrouvent vite perdus. L'autre expertise à apporter, c'est bien sûr les solutions de financement. D'autant que la Corse a une organisation administrative particulière."

Des spécificités corses

Dans les chapelles, les églises, les cathédrales et les couvents de Corse, le patrimoine mobilier est souvent mieux conservé que sur le Continent"

La Corse a une spécificité énorme, assure Barthélémy Colombani. Sur le Continent, le patrimoine mobilier a connu les grandes fontes de Louis XIV qui ont servi pour l'effort de guerre et qui ont supprimé une très grande partie de l'orfèvrerie ancien régime. C'est un patrimoine qui a été conservé en Corse, puisque nous n'étions pas français à l'époque. Nous avons encore tout un tas d'orfèvreries ancien régime dans les placards de nos sacristies. Ces objets méritent d'être conservés dans de bonnes conditions.

Mais aussi, durant la période de la Révolution française, il y a eu de nombreuses dérives, avec des bûchés pour brûler des documents religieux, des vêtements liturgiques, du mobilier liturgique, et cela a fait des ravages. Nous n'avons pas connu cela en Corse puisque nous avons toujours été très respectueux de la religion. Nous avons encore énormément de patrimoine de l'ancien régime, c’est-à-dire des XVIIe et XVIIIe siècles."

Ce qui est ordinaire sur l'île revêt un caractère d'exception ailleurs en France. "Une pièce d'orfèvrerie ancien régime, c'est exceptionnel sur le Continent, confirme Hadrien Lacoste. L'État met systématiquement en œuvre une mesure de protection, une inscription à l'inventaire. En Corse, il faudrait presque tout classer, il y a donc des choix à faire. Le rôle de l'observatoire est d'apporter une priorisation. Il n'y a pas de miracle, on ne peut pas tout restaurer."

En Corse, l'écrasante majorité du patrimoine cultuel est chrétienne. L'activité des confréries, la hausse du nombre de baptêmes et de communions illustrent un retour assumé à la pratique religieuse des insulaires. 

"Le patrimoine religieux, tout autant que la religion, fait partie de nos racines, estiment les deux hommes. Dans notre quotidien très mondialisé, on a le besoin de s'y rattacher. Le patrimoine bâti par nos anciens, c'est notre carte d'identité. Nous ne sommes pas des enfants qui sont tombés du ciel comme ça."

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8 avril 2025 2 08 /04 /avril /2025 07:00

 

Si la reine de la Corse est la Vierge Marie, l'île a également deux patronnes: sainte Dévote et, surtout, sainte Julie. 

 

Fêtée le 8 avril, selon le calendrier, la chrétienne Julie fut martyrisée à Nonza, au IVe ou au Ve siècle, car elle ne voulait pas sacrifier aux dieux romains. La tradition raconte que ses tortionnaires lui coupèrent les seins et les jetèrent au bas du village. Depuis, une eau aux vertus exceptionnelles sort de deux fontaines.

 

Des statues représentant la sainte sont nombreuses en Corse. A Poggiolo, il en existe une dans l'église Saint Siméon. Quand on entre dans le bâtiment, elle se situe dans la chapelle de gauche la plus proche du chœur, à côté de l'autel de la Vierge en majesté.

 

La patronne de la Corse est à Poggiolo

 

Comme elle n'est pas mentionnée dans l'inventaire réalisé en 1905, cette statue a été installée après cette date, certainement pendant la première moitié du XXe siècle.

 

Julie peut être présente par les personnes qui portent ce prénom. Le prénom Juliette est en vogue mais il n'a aucun rapport avec elle et se rapporte à une martyre qui est célébrée le 30 juillet.

 

Parmi les Julie poggiolaises, on peut mentionner Julie DESANTI épouse OLIVA, née en 1922 et morte en 2015, et Julie PAOLI épouse VECCHI, née en 1923 et décédée en 2011. Comme elles étaient de la même génération, certains Poggiolais, afin de les distinguer, disaient "Julie la blonde" pour la première et "Julie la brune" pour la seconde.

 

Et vous, connaissez-vous d'autres Julie, d'autres personnes portant le prénom de la patronne de la Corse?

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19 mars 2025 3 19 /03 /mars /2025 07:00

 

   Le 19 mars est le jour d'un saint important: Joseph.

 

   L'époux de la Vierge Marie est présent dans bien des églises. A Poggiolo, il pose trois questions.

 

Les mystères poggiolais de saint Joseph

   Dans l'église Saint Siméon, une statue de Joseph tenant l'enfant Jésus sur son bras gauche a été placée au fond du chœur, à gauche du tabernacle. Elle est du même style que les seize autre statues qui décorent l'intérieur du bâtiment.

 

   Cependant, elle n'est pas mentionnée dans l'inventaire du 2 juin 1905. On peut donc supposer qu'elle a été placée après cette date.

 

   Première question: quand cette statue a-t-elle été installée dans l'église?

 

   Deuxième question: d'où vient-elle? d'un achat de la paroisse ou du don d'un fidèle?

 

   Par ailleurs, l'inventaire en question mentionne l'existence d'un "tableau à l'huile de Saint Joseph", placé "au fond de la nef à gauche" et estimé à 25 francs. Il avait été donné par l'abbé Philippe Antoine FRANCESCHETTI (1840-1924). Or, il n’y est plus.

 

   Troisième question : qu’est devenu ce tableau ?

Les mystères poggiolais de saint Joseph
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20 février 2025 4 20 /02 /février /2025 07:00
Question: bastelle et curconi

 

Souvent, on se moque des gens du Sud-Ouest qui veulent dire "chocolatine" au lieu de "pain au chocolat". Mais, en Corse, il existe des endroits où l'on déguste des "bastelle" et d'autres où l'on se régale de "curconi".

 

D'où la question qui vient d'être posée par Marie-Bernadette ESTERNI-COGGIA:

 

Sujet : "A la recherche d'information sur les curconi" envoyé par ESTERNI COGGIA (mb.esterni-coggia@orange.fr) le mercredi 19 février 2025 à 06:36

Bonjour, nous sommes en cours d'écriture d'un livre de recettes de cuisine avec notre association Culori di Coghja.

A Coggia et peut-être également à Soccia et ou à Guagno, on nomme les "bastelles" confectionnées à la Toussaint des "curconi".

Je suis à la recherche des origines de cette appellation spécifique.

Auriez-vous des pistes ? Avec un grand merci d'avance.

Bernadette COGGIA

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11 février 2025 2 11 /02 /février /2025 07:00

 

Le 11 février est l'anniversaire de l'apparition devant la grotte de Massabielle, à Lourdes, de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous. Depuis que, en 1862, l'Eglise a reconnu ces apparitions, les pèlerinages amènent des millions de personnes dans la cité pyrénéenne et le culte de Notre-Dame de Lourdes s'est répandu dans toutes les paroisses.

 

Qui était cette généreuse donatrice?

 

Poggiolo a suivi ce mouvement de dévotion. L'église Saint Siméon contient une statue de Notre-Dame de Lourdes.

 

Elle a été placée dans la chapelle de la Vierge qui est la plus proche du chœur, à gauche de la nef. Elle est à côté de la statue de saint Pierre.

 

Qui était cette généreuse donatrice?

 

Mais d'où vient cette statue? A-t-elle été achetée par la paroisse ou est-ce un don? Depuis quand se trouve-t-elle dans l'église?

 

Les réponses se trouvent dans le Fonds Saveriu PAOLI, avec l'inventaire réalisé le 2 juin 1905 à la demande de l'évêque. A la page 3, il est écrit que la "statue de Notre Dame de Lourde" (sic) a une valeur de 10 francs et qu'elle a été offerte en 1892 par Mme PINELLI.

 

Qui était cette généreuse donatrice?

 

Mais quelle PINELLI? Là, il y a un problème. Le texte est manuscrit et l'écriture du rédacteur de l'inventaire ne permet pas de savoir si le prénom est Claire ou Aline ou Alain.

 

Qui était cette généreuse donatrice?

 

Les fiches de l'état-civil de Poggiolo qui ont été recopiées par Pierre LECCIA et qui sont consultables sur le site GENEANET ne mentionnent pas l'un de ces prénoms. Il n'est donc pas possible de se prononcer. Cette personne se retrouve plusieurs fois dans l'inventaire sans qu'il soit possible de mieux déchiffrer son prénom.

 

A la page 1, il est indiqué qu'elle a donné en 1890 "5 nappes d'hôtel (sic)" et "5 devants d'hôtel (sic)" valant 25 francs.

 

La page 2 mentionne un don de "2 bouquets de fleurs avec vases" offerts en 1892 (valeur 3 francs) et la page 3 deux autres offerts en 1894 (valeur 3 francs).

 

Un de nos lecteurs pourrait-il nous renseigner sur cette fervente paroissienne?

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Dates à retenir:

Chaque mardi de l'été: apéritif sous le tilleul du couvent de Vico.

Du 20 au 29 juillet: Festival Sorru in Musica.

Samedi 19 juillet: concours de boules "La Poggiolaise".

Samedi 16 août: fête de saint Roch.

Mercredi 20 août: concert du groupe Cuscenza.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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