Jean-Baptiste s'engagea le 16 novembre 1912 au 3eRMT.
Ce sigle signifie régiment de marche des tirailleurs. On lui ajoutait officiellement l'adjectif "indigènes"mais on employait plus usuellement celui de "algériens", ce qui n'était pas exact car il comprenait également des tunisiens.
Devenu caporal le 11 juin 1913, Jean-Baptiste DEMARTINI obtint le grade de sergent le 11 août 1914, au début de la guerre.
Jean Baptiste DEMARTINI en uniforme de tirailleur algérien ou tunisien.
Son unité, qui se trouvait au Maroc, fut envoyée en France et elle participa notamment à la seconde bataille de Champagne. C'est au début de celle-ci, le 25 septembre 1915, que Jean-Baptiste fut tué à Epine de Vedegrange, à St Hilaire le Grand (Marne).
Il fut inhumé dans la nécropole nationale de La Crouée, à Souain-Perthes-les-Hurlus (Marne), carré 3E, tombe 1791, avec l'inscription "DEMARTINI Jean Baptiste Sergent 3e Tirailleurs MORT POUR LA FRANCE LE 25.09.1915".
Il est inscrit sur le monument aux morts de Poggiolo comme« DEMARTINI Jean sergent ».
Il y a quatre-vingts ans, les Poggiolais pouvaient se réjouir car l'un des leurs devenait conseiller général:
Le 23 septembre 1945, Martin PAOLI fut éluconseiller général du canton de Soccia (qui comprenait alors Guagno, Orto, Poggiolo et Soccia).
Membre du parti socialiste SFIO, il succédait au docteur François ANTONINI, élu en 1933 sous l'étiquette "républicain de gauche", ce qui voulait alors dire "centre-droit".
Fils de Bernard PAOLI et de son épouse Madeleine OTTAVY, Martin naquit le1er février 1903à Poggiolo. Son père était un instituteur de valeur (voir l'article"Le bonheur d'enseigner").
Martin suivit son chemin dans l'enseignement. D'ailleurs, il obtint la légion d'honneur par décret du 9 juillet 1949, notamment car "il se dépense avec ardeur, tact et conviction en faveur de l'école laïque et des œuvres scolaires", ainsi que l'écrivit dans son dossier Maurice PAPON, le préfet de Corse de l'époque.
Martin PAOLI devint vice-président du conseil général de la Corse (qui ne formait alors qu'un seul département) présidé par le radical Paul GIACOBBI.
Le 19 mars 1959, il succéda à la tête de la mairie de Poggiolo à Jean-François CECCALDI qui assumait cette fonction depuis 1919. La mairie, alors installée au rez-de-chaussée de la maison de l'ancien maire, fut transférée dans une maison appartenant à Martin PAOLI, juste à côté de la chapelle St Roch.
Ses nombreuses activités le retenant souvent à Ajaccio, Martin était représenté au village par son premier adjoint Laurent Antoine PINELLI, dit Antunarellu.
Martin Paoli à droite avec Antunarellu à gauche.
Il décéda le 1er juin 1968. Depuis, aucun Poggiolais n'a été conseiller général ou départemental.
Au soir de sa carrière, il arrive à un professeur de se demander s'il a fait œuvre utile, si ses élèves ont retenu quelque chose de ses années de cours, s'il a pu les former à affronter la v...
Pour faire connaître son livre Réparation qui vient d'être publié aux éditions Fayard, Mgr BUSTILLO, l'évêque de Corse, a participé à plusieurs émissions de radio et de télévision.
Sa présence le 10 septembre au journal de 20 heures de France 2 présenté par Léa SALAMÉ lui a même valu d'être traité de "Richard Gere en soutane, qui nous prie de sortir de la lutte des classes", dans un communiqué de la CGT de France-TV.
Nous vous présentons ici l'entretien diffusé sur Europe 1 du cardinal avec Pascal Praud et Gauthier Le Bret dans l’émission Pascal Praud et vous.
Celui qui est devenu évêque d’Ajaccio en mai 2021 a expliqué que la société actuelle avait « besoin d’être réparée ». « Quand on voit la violence, les tensions, les crispations sociales, on se dit qu’on a un potentiel, un idéal, des possibilités, on ne peut pas et on ne doit pas se limiter à constater les difficultés, à décrire les problèmes. Il faut agir ».
Pendant la journée "U mele in festa" de Murzu dimanche 28 septembre, le public pourra déambuler entre les stands et écouter les animations. Il sera possible de se restaurer en s'inscrivant dès à présent au repas sous chapiteau préparé par les abeilles bénévoles de l'association St Laurent.
Dans la vidéothèque poggiolaise, une vidéo est consacrée à... Soccia!
Plus exactement, cette paghiella, qui est peut-être la seule spécifique à la piève de Sorru in Sù, évoque "la partenza", le départ pour le service militaire d'un jeune de Soccia. Il passe par Saint Marcel et le village de Poggiolo avant d'embarquer pour le continent.
Diana di l'Alba a effectué l'enregistrement en 2002. Les paroles originales et leur traduction en français sont ci-dessous. La vidéo a été réalisée en 2010 avec des photos et des morceaux de films réalisés par Michel Franceschetti.
Ses quatre strophes permettent de voir l'éloignement progressif du chanteur:
- La première évoqueSoccia et les quartiers de Lumbriccia et u paese.
- La seconde est consacrée àSaint Marcel, à mi-chemin de Soccia et Poggiolo, là où se trouve une source et où a été maintenant placé un héliport pour les pompiers et secouristes.
- Dans la troisième, le héros arrive àPoggiolo.
- La quatrième est celle où il arrive aubateauqui l'emmène loin de sa terre familiale et de sa bien-aimée.
Voici le texte corse tel qu'il est publié par Wikipedia:
Article écrit par Angèloe RICCIARDI et publié sur le site de Corse-Matin le 18 septembre 2025.
Dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 septembre, un incendie s'est déclaré dans l'épicerie Paisani, située à Sagone en Corse-du-Sud. L'alerte a été donnée peu après une heure du matin. Le procureur d'Ajaccio indique que la piste criminelle est privilégiée par les enquêteurs.
Un commerce de Sagone (Corse-du-Sud) a été détruit par un incendie, dans la nuit du mercredi au jeudi 18 septembre. L'alerte a été donnée aux alentours d’une heure du matin. L'étendue des dégâts n'a pas encore été évaluée."D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un incendie volontaire", précise Nicolas Septe, procureur de la République d'Ajaccio qui a ouvert une enquête pour"dégradation volontaire par incendie". La police judiciaire est saisie du dossier.
"Des débiles ont décidé que je devais arrêter de vendre mes fromages et mon saucisson"
Le commerce, l'épicerie Paisani, appartient à Jean-Luc Albertini, berger à Appriciani et proche du parti indépendantiste Core in Fronte.
"J'ai ouvert cette petite boutique avec mon épouse, car je suis travailleur handicapé, mais je veux continuer à exploiter la terre de mes ancêtres, explique-t-il, consterné.Cette boutique me permettait de vendre tout en direct et de ne pas avoir à me déplacer dans les différents commerces pour placer ma marchandise. Je pouvais ainsi présenter sur ma petite terrasse sympathique des assiettes de charcuterie pour valoriser ma production au mieux. Et cette nuit, l'imbécillité crasse, les débiles, les charognards qui sont en train de faire main mise sur la Corse ont décidé que je devais arrêter de vendre mes fromages et mon saucisson".
Core in Fronte appelle à une manifestation de soutien dimanche 21 septembre, à 16 heures à Sagone.
Le 26 août dernier, Laurent Torre, un autre militant du parti indépendantiste, avait été la cible d'un incendie criminel : son école de plongée, située au Ricanto, à Ajaccio, avait été ravagée par les flammes alors qu'il se trouvait, en compagnie de sa femme et de son fils, à l'intérieur de l'établissement.
Il n'existe plus depuis 1989 et il est bien oublié mais le certificat d'étudesprimaires était très important: institué en 1882, il marquait la fin de la scolarité primaire obligatoire voulue par Jules Ferry.
Le but des instituteurs était de faire réussir cet examen à leurs élèves. Le diplôme était un document important que l'on gardait avec soin dans les familles.
Il en a été ainsi de celui-ci:
Il fut décerné en 1893 par l'inspecteur d'Académie pour la session 1892 et confirme la réussite de Valère CECCALDI, né en 1879 à Poggiolo. La fiche 17 du dossier des Poggiolais en 14-18donne les éléments biographiques essentiels de celui qui devint instituteur puis inspecteur des écoles de la ville de Paris.
Valère Ceccaldi adulte
Mais un élément important de ce diplôme est qu'il résulte d'une attestation de "la Commission cantonale de Guagno-les-Bains".
La station thermale était donc le lieu où étaient concentrés et examinés les résultats de l'examen pour l'ensemble des villages du canton (qui comprenait Guagno, Orto, Poggiolo et Soccia). Ce fait montre l'importance du hameau (dans lequel se trouvait une école jusqu'en 1965).
Ce diplôme de réussite au certificat d'études a été reproduit par Agnès CECCALDI dans l'excellent ouvrage qu'elle a consacré à ses ancêtres: "Ceccaldi et Bournazel, histoire de nos familles".
Après une enquête minutieuse, elle a rassemblé dans 132 pages une documentation inédite dont elle a su présenter une synthèse intelligente.
Pensez-y ! Pour que les racines familiales ne se perdent pas, faites le récit de vos familles. En même temps, vous trouverez des éléments qui peuvent servir à mieux connaître le passé du village.
17-CECCALDI Valère Né le : 6/11/1879- Décédé le 10/12/1934 à Paris. Inhumé à Poggiolo. Parents : Noël CECCALDI et Toussainte PAOLI. Frère de Jean-François (fiche 12), Jean Martin (fiche ...
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).