Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 22:37
Le paradoxe de Guagno-les-Bains

Guagno-les-Bains est connu depuis des siècles pour la qualité de son eau thermale sulfureuse. Elle a permis à la station thermale de connaître des périodes de gloire. Cette époque reviendra quand l'établissement pourra recevoir à nouveau des curistes.
Mais, paradoxalement, les habitants actuels ont des difficultés avec l'eau potable. Hier, vendredi 7 novembre, vers midi, l'alimentation en eau du hameau à été coupée. La coupure à duré jusqu'à samedi 8 à 11 heures.
La raison serait la rupture de la vanne générale du Foyer d'Aide Médicalisée. Pour éviter l'inondation du FAM, il aurait fallu procéder à une coupure de tout le village. La situation a donc été difficile pendant 23 heures. Comme l'a écrit à notre blog une habitante:
"En attendant, on se lave dans les bassines et pour le reste... ça se passe dans le maquis... un peu frais!".
L'eau coule maintenant dans toutes les maisons mais de nouveaux ennuis peuvent encore se produire. Il y a déjà eu quelques coupures les mois précédents. L'équipement du foyer (qui occupe une partie de l'ancien Hôtel des Thermes) est à bout de souffle à cause de son âge. La pompe qui distribue l'eau aux robinets est également ancienne.

Mais nul doute que ces désagréments finiront par disparaître bientôt.  

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 17:57

Pour la Toussaint, certains fours ont repris du service en certains endroits.

Autrefois, chaque famille ou chaque groupe de maisons avait son four. Dans l'article consacré aux bastelle de Soccia (La tradition des Bastelli respectée à Soccia), il est fait mention de "plus d'une quinzaine de fours"

A Poggiolo, le four communal installé à côté de la salle des fêtes a été utilisé pour le 2 novembre.

Combien en reste-t-il au village? Ce petit film montre les fours abandonnés ou encore en service dans le village. A vous de les compter.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 09:39
La carte est définitive

Le Conseil d'Etat a finalement tranché mercredi 5 novembre sur les recours déposés contre le nouveau découpage des cantons de Corse-du-Sud. Les demandes ont été rejetées. L'avis du Conseil d'Etat reconnaît bien que, avec 7.400 habitants pour 33 communes, le canton de Sevi-Sorru-Cinarca est bien moins peuplé que la moyenne départementale qui est de 13.000. Il dépasse largement la tolérance de 20% de variation admise par la loi.

Mais la haute juridiction estime que l'augmentation de la superficie de ce canton aurait "déséquilibré la répartition des cantons". Les considérations géographiques sont "suffisantes pour justifier la dérogation au principe du découpage essentiellement démographique". 

Voici le texte officiel de l'arrêt du Conseil d'Etat tel qu'il a été publié sur son site internet et qui donne une leçon de géographie de la Corse:

Le canton n° 10 (Sevi/Sorru/Cinarca) s’écarte de – 43,55% de la population moyenne des cantons du département. Un tel écart ne correspond pas à un découpage sur des bases essentiellement démographiques. Cependant, le Conseil d’État estime qu’il ressort des pièces du dossier que le Gouvernement a procédé à la délimitation de ce canton en se fondant, à titre principal, sur les nécessités résultant des considérations géographiques du territoire du département.
En effet, ce canton, qui est le deuxième du département en nombre de communes, représente déjà 20 % de la surface du territoire départemental, et il n’aurait pu voir sa superficie augmentée sans déséquilibrer la répartition des cantons. Le canton est bordé au nord et à l’est par le département de la Haute-Corse, et à l’ouest par la mer Méditerranée. Si sa limite Sud est constituée par le canton n° 8 (Gravona/Prunelli) du même département, le juge relève que cette limite suit, comme celles du canton n° 8 de la Corse du Sud et de nombreux autres cantons d’ailleurs, l’orientation générale nord-est/sud-ouest du relief montagneux de la Corse, juxtaposant des vallées séparées par des lignes de crête d’altitude difficilement franchissables par les voies de communication existantes.
Eu égard à cet ensemble de contraintes, le Conseil d’État estime les considérations géographiques suffisantes pour justifier la dérogation au principe du découpage essentiellement démographique.

Bref, le canton de Sevi-Sorru-Cinarca est particulier. Il échappe ainsi à l'égalitarisme administratif obligatoire. Poggiolo et ses 32 communes voisines auront donc le privilège de faire partie d'un canton atypique.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 12:45

Le sirocco a soufflé à Poggiolo, ou plus exactement le Sirocko qui n'est pas un vent chaud africain mais un groupe musical. Si samedi 1er novembre, la Toussaint a réuni les familles à l’église et au cimetière pendant la journée, la nuit a retenti des sons des musiciens qui s'étaient installés au bar du village.

Le Sirocko a soufflé à Poggiolo

Comme l’indique le site internet du groupe:

 

Sirocko est formé en 2004 par une bande d’amis de Sagone, réunis autour d’une passion commune : la musique, sous l’influence de groupes comme U2, The Police, Toto, S. Wonder, Noir Désir, stéréophonics etc… mais surtout des auteurs et compositeurs corses tels que Jean-Pierre Marcellesi, Jean Menconi etc… et de nombreuses reprises Corses (Canta u Populu Corsu, I Chjami Aghjalesi…) revisitées en Pop-Rock88
Depuis ses débuts, le groupe a pu compter sur l’expérience de plusieurs musiciens qui lui ont apporté une certaine notoriété.
Pascal BUTEAU, son leader, s’est aujourd’hui entouré d’amis pour continuer l’aventure :
-Mr François Paoli au piano
-Mr André Paoli à la batterie

Les Poggiolais avaient déjà pu apprécier le talent de Sirocko pendant l'été dernier. Ils en profiteront certainement encore d'autres fois.

Le matériel du groupe installé sur la terrasse du Belvédère, entourée de bâches (photo Facebook)

Le matériel du groupe installé sur la terrasse du Belvédère, entourée de bâches (photo Facebook)

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 07:10
Enterrement à Poggiolo
Partager cet article
Repost0
2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 18:09
Cent'anni

Moment fondamental de l'histoire contemporaine, la guerre 14-18 a aussi en Corse des résonances multiples qui nourrissent, encore aujourd'hui, cent ans aprés, la société insulaire.

Du 12 septembre au 11 novembre, une série de témoignages et récits sur les événements qui ont jalonné l’histoire de la Corse durant la Première Guerre Mondiale est proposée par France 3 Via Stella.

Renseignements sur la programmation: 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/emissions/guerre-de-14-18-100-ans​

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 10:31

Maryse MORETTI, de Guagno-les-Bains, a fait parvenir à l'administration du Blog une photo d'un retour de chasse au sanglier. On y retrouve le regretté Mimi CANALE et quelques autres disparus.

Cliquer la photo pour l'agrandir.

Cliquer la photo pour l'agrandir.

Voici la description rédigée par notre correspondante:

sur cette photo, Mimi Canale (assis) avec sa casquette et son éternelle salopette bleue - il y a également, parmi quelques Poggiolais et autres Socciais, le père de Josiane,  Mathieu Canale le frère de Mimi, le petit Mathieu Poli, le fils du garde-champêtre de l'époque, Marie-Angèle Canale, Pierre Leca du Café des Amis, à l'extrême droite, à peine visible, Josèphe Roméo près de son grand-père et, près de lui, mon grand-père Louis Antonini

Retour de chasse et nostalgie
Partager cet article
Repost0
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 17:08

Une initiative tout à fait nouvelle vient de se mettre en place à Murzo. "Corse-Matin" de jeudi 30 octobre révèle la tenue, dimanche 26 octobre, d'un marché sur la place de l'église de Murzo. Imaginée par la mairie, cette présentation de produits divers a permis d'avoir une belle convivialité. Elle doit être reconduite les autres dimanches.

Il suffit souvent de très peu pour entretenir la vie et l'amitié dans nos villages.

Détails dans l'article ci-dessous.

Un nouveau marché dominical
Partager cet article
Repost0
31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 17:53

Au moment du 2 novembre, les cimetières sont visités par les familles qui vont fleurir les tombes de leurs parents. Seulement, chacun s'intéresse à l'endroit où se trouvent les restes de ceux qu'il a connus. D'autres sépultures méritent un peu d'intérêt.

Ainsi, qui lit encore le texte émouvant de cette plaque métallique placée sur une croix près du mur en face de l'entrée du cimetière de Poggiolo?

 

Cliquez sur la photo pour l'agrandir.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir.

ICI DORMENT DANS LE SEIGNEUR LECA MARTIN PÈRE 84 ANS LECA FRANÇOIS ANTOINE CAPORAL 25 ANS LECA PAUL 22 ANS ET LECA ANTOINE FRANÇOIS GARDE FORESTIER DOMAINIAL 37 ANS FILS EN ATTENDANT LE JOUR DE LA RÉUNION ÉTERNELLE.
VOUS QUI PASSEZ JETEZ UNE PRIÈRE SUR LA TERRE QUE LES LARMES ONT CONSACRÉE.

Les larmes mentionnées dans ce texte sont faciles à deviner quand on se rend compte que le père est mort à 84 ans alors que ses trois fils moururent bien plus jeunes.

Malgré les indications portées sur la plaque, il est difficile d'identifier avec certitude les quatre hommes ensevelis ici.

Ce père de famille poggiolais pourrait être Giovan "Martino" LECA. Ses fils devaient être ceux qu'il a eu avec son épouse Angèle Marie DESANTI.

François Antoine a dû naître en 1846 et mourir en 1871. 

Antoine François naquit le 6 juillet 1850 et vécut jusqu'au 1er août 1887. Il participa à la guerre de 1870-1871.

Paul, né le 16 septembre 1853, décéda le 6 septembre 1876. Il fut dispensé du service militaire car son frère était encore sous les drapeaux (la durée du service était alors de 5 ans).

Si vous ne priez pas pour eux, ayez au moins une pensée pour cette famille en passant devant cette inscription.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 17:40

          En décembre 2007, "L'Info U Pighjolu" avait publié ce souvenir de Mimi CANALE sur sa campagne d'Italie en 1944, quand il faisait partie de l'armée du général de Lattre de Tassigny. Nous le republions car il montre une autre facette des activités de Mimi et toujours sa gentillesse naturelle.

 

    "Mon régiment, le 1" R.T.A., descend en repos aux environs de Naples. On installe le bivouac dans une forêt de châtaigniers à proximité d'un gros village «ROCCAMONFINA». En Italie, c'est la grande famine. Pourtant, les magasins regorgent de marchandises. Mais la population manque de moyens et la prostitution se développe à grande échelle. Bien sûr, les gens du village, jeunes et moins jeunes, viennent «quémander» quelques boîtes de conserve, chocolat, cigarettes, etc.

 

Mimi 2      Parmi eux, je remarque une dame d'un certain âge, toute de noire vêtue, avec un foulard sur la tête, «un mezzaro» comme portent toutes nos vieilles mamans en Corse. Je m'approche d'elle et, là, j'ai un grand choc... En face de moi, j'ai l'impression de voir ma mère. Je lui adresse la parole et immédiatement nous sympathisons. Je m'empresse de lui donner quelques boîtes de conserve. Elle me demande de l'accompagner chez elle. Elle me fait visiter sa modeste demeure et me raconte un peu sa vie. J'apprends ainsi qu'elle est veuve, qu'elle vit seule. Sa fille est professeur à Rome et a deux enfants que, malheureusement, elle ne connaît pas. Depuis le début de la guerre, elle n'a plus aucune nouvelle de sa famille. Pour ma part, j'ai encore mes parents, mais il est inutile de vous dire qu'ils se font beaucoup de soucis. Nous sommes six frères dans l'armée. Pendant encore quelques temps, je continue de rendre visite à la vieille dame.

 

      Un jour, je suis convoqué au P.C. du régiment. Je dois me rendre à Rome avec ma jeep pour y conduire deux officiers supérieurs et rester à leur disposition. Je les contacte et prends rendez-vous avec eux. Après avoir fixé le jour du départ, je vais voir la vieille dame pour lui signifier mon départ. Je lui demande l'adresse de sa fille. Elle me remet un paquet. J'ignore ce qu'il y a à l'intérieur ... sûrement une lettre. Me voici rendu à destination. Mes supérieurs me donnent « quartier libre ». Je dois venir les récupérer quelques jours plus tard. Je suis logé et nourri par l'armée. Elle fait bien les choses. Le seul problème, je ne sais pas où laisser la voiture durant la nuit.

 
      Fort heureusement, à proximité du «mess» des sous-officiers, il y a un couvent de religieuses. Parmi elles, certaines parlent français. La mère supérieure, très aimable, me confie la clé de la cour afin que je puisse garer ma voiture. Un problème de réglé. Je décide de me mettre à la recherche du professeur... La tache est difficile car Rome n'est pas Ajaccio ... Je m'entoure de deux jeunes Italiens ... Nous voilà partis à l'aventure dans cette grande cité.

      Après plusieurs tours et détours, nous voilà à l'adresse indiquée. Pendant que mes deux jeunes Mimi 1guides montent la garde près de la voiture, je frappe à la porte... Une dame très distinguée m'ouvre. Elle est très impressionnée à la vue d'un militaire... Je la rassure, lui remet le petit paquet après lui avoir expliqué que je viens de la part de sa maman. Bien sûr, il y a une lettre... Fébrilement, elle la lit devant moi ... puis les larmes aux yeux, elle m'embrasse. Auprès d'elle, il y a ses deux petits garçons... Alors, à son tour, elle me remet une longue lettre, quelques photos de ses enfants.

 

      De retour au bivouac, je m'empresse de rejoindre la vieille dame afin de lui remettre la missive de sa fille. Elle prend connaissance de la lettre qui lui est adressée, elle s'effondre en larmes... Puis, en faisant le signe de la croix,... elle se jette dans mes bras en me disant « Que Dieu vous protège » ...

      Je crois bien que son vœu a été exaucé puisque j'ai continué toute la campagne «France-Allemagne-Autriche»... et me voilà toujours en vie."

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

....

Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

.....

Artisans, inscrivez-vous pour le marché du 1er mai au couvent de Vico (06-46-50-33-60)

 

REPAS SANGLIER A SOCCIA

 

VACANCES SCOLAIRES:

du samedi 27 avril au lundi 13 mai.

Début des vacances d'été: samedi 6 juillet.

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

Un bulletin indispensable

  le bulletin des paroisses des Deux Sorru.

 

En-tete-inseme-copie-1.jpg

.

POGGIOLO SUR FACEBOOK

Les articles du blog se trouvent sur la page Facebook du groupe Guagno-les-Bains Poggiolo.