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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 19:35

Jean-Baptiste PAOLI    Le meurtre de deux gendarmes à Soccia en 1892 a eu un grand retentissement (voir les articles déjà publiés ICI, ICI et ).

    Mais, en 1909, un autre gendarme mourut à coup de fusil et un autre était gr!èvement blessé. Seulement, dans ce dernier cas, les représentants de la loi réussirent à faire justice eux-mêmes.

    Cet épisode a été raconté par la véritable mémoire de Soccia qu'est Jean-Baptiste PAOLI dans sa publication "Histoire d'un petit village de montagne au cœur de la Corse du Sud".

 

 

   A la fin de l'année 1908, durant la fête de clôture des élections pour le Conseil Général, SANTONI Jean, dit GIAVANNELLU, forgeron à Soccia, voulant prendre la défense de jeunes turbulents et bruyants que réprimandait le maréchal des logis Jean MICHEL, s'était querellé avec lui. Il avait même été chercher son fusil et aurait peut-être tiré si des gens du village ne s'étaient pas interposés. Le chef de brigade n'avait pas pris au sérieux les menaces de mort proférées à son encontre par SANTONI et pensait l'incident clos.

    Le 2 janvier 1909, le maréchal des logis MICHEL et le gendarme LATOUR Marius Louis Toussaint, revenant d'une tournée fatigante, s'arrêtèrent au café COLONNA (aujourd'hui Chez Carlo) pour se rafraîchir. Peu de temps après, un coup de fusil tiré de l'extérieur par la fenêtre du rez-de-chaussée, à quelques mètres de la table occupée par les gendarmes, atteignit le maréchal des logis qui se souleva de sa chaise et retomba sur le côté en portant la main à son visage en sang.

    Le gendarme LATOUR se précipita au dehors revolver à la main. Il n'eut pas le temps de s'en servir. Une deuxième détonation retentit et LATOUR rentra aussitôt au café en se tenant le ventre. Il avait le pouce gauche labouré par des plombs et une blessure mortelle à la partie inférieure gauche du ventre. Il en mourut trois heures plus tard. Le maréchal des logis atteint par des chevrotines portait des blessures au visage, au poignet et surtout à l'épaule droite.

    Le docteur CIPRIANI, médecin de la brigade et  seul médecin dans les environs, prévenu, refusa de venir sur place à Soccia de nuit.duel bandit-gendarme

    Le coupable était en fuite. Les gendarmes disponibles de la brigade arrivés peu après sur place partirent à sa recherche sitôt après avoir pansé leurs camarades. Ils ne purent retrouver sa trace. Les brigades voisines furent alertées.

    Le 6 janvier, alors que le lieutenant SOULAIRE et son ordonnance, le gendarme SIMONPIERI, revenant des obsèques du gendarme LATOUR, rentraient à cheval sur VICO par les BAINS de GUAGNO, SANTONI, qui s'était embusqué derrière un tas de pierres un peu en contrebas de la route tira sur eux deux coups de fusil. Repérant SANTONI dont la tête dépassait à peine du tas de pierres, le lieutenant tira vers lui deux coups de revolver, ce qui lui valut la réplique immédiate de celui-ci. Le gendarme SIMONPIERI courut en avant en tirant sur SANTONI qui disparut derrière le tas de pierres. Une balle entrée par le front lui avait traversé la tête.

    En apprenant la mort de son frère GIAVANNELLU, l'abbé SANTONI, curé de Soccia, aurait dit: "Si ce sont les gendarmes qui l'ont tué, c'est bien; mais si ce ne sont pas eux, on réglera ça!".

Il n'eut rien à régler.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 20:50

 

Dans les nombreuses histoires de banditisme et de réglements de comptes qui jalonnent l'histoire de notre canton et de toute la Corse, les récits insistent beaucoup plus sur les auteurs des meurtres que sur les victimes et sur l'immense chagrin de leurs familles. C'est le mérite de Marc GIORGI de nous rappeler ce point de vue.

  Son site intitulé http://marc-giorgi.e-monsite.com/ est consacré au village de Pietra di Verde (Haute-Corse) et à la généalogie de sa famille (Giorgi-Valéry).
  Dans cet émouvant récit, il nous donne une version toute différente, celle de la famille du gendarme SALA, de l'affrontement sanglant qui eut lieu à SOCCIA en 1892 et qui a fait l'objet de trois articles (que l'on peut relire en cliquant ICI, ICI et LÀ).

En voici le texte.

 

 

"LE MALHEUR"
 


AlataMinnanna se tient devant le four à pain. Elle a en main la grande pelle, le pain est cuit, elle va le retirer du four. Dans son visage rond, ferme, énergique, dans ses yeux vifs qui fixent le photographe, on devine une femme de caractère. Elle est tout de noir vêtue. Elle porte un foulard noir sur la tête et, par dessus, le chapeau en paille des femmes alataises, “a paglietta”. Elle était d’ALATA, Minnanna, de familles alataises. Elle y était née en 1848, “l’année de la République“ précisait-elle à ses petits-enfants.

Elle y est revenue après “le malheur“.

Elle a eu trois enfants, Minnanna. Les deux garçons, l’armée les a accueillis, les a éduqués. Ils furent “enfants de troupe”. (...)
La fille de Minnanna resta avec sa mère à ALATA. Elle était belle, avec des yeux clairs. A dix-neuf ans, elle épousa l’instituteur dont elle eut cinq enfants. Minnanna vécut toujours avec eux, aimée de ses petits-enfants, aidant sa fille du mieux qu’elle pouvait, cousant, tricotant, crochetant, cuisant le pain de la famille, aidant aux travaux du ménage.
Personne ne parlait du “malheur” dans cette famille. Mais, les jours d’élection, la fille de Minnanna fermait les portes, les fenêtres et les volets, à l’heure du dépouillement...

gendarmes-en-groupe_p.jpgLe mari de Minnanna venait d’un village des Pyrénées catalanes conquises par la France au temps de Louis XIV et qui garde encore son nom catalan: Prats-de-Mollo. Nommé gendarme, il fut affecté en Corse où il connut sa future femme. Mariés, ils partirent dans le Sud de la France où sont nés leurs trois enfants. Puis le gendarme revint en Corse, à SOCCIA.

C’est là que “le malheur” s’est produit, le 26 septembre 1892. On sait parfaitement ce qui s’est passé ce jour-là. Les élections au Conseil d’Arrondissement venaient d’avoir lieu et on ne savait toujours pas qui avait gagné dans le canton de SOCCIA. Des gens d’un village voisin, GUAGNO, voulurent aller à SOCCIA, le chef-lieu, afin d’obliger le maire à proclamer vainqueur leur candidat. Le maire fit appel aux gendarmes pour les empêcher d’entrer dans le village. Les “Guagnesi” tirèrent. Deux gendarmes furent touchés, ils devaient mourir quelques instants plus tard. L’un d’eux était le mari de Minnanna. A son fils aîné, accouru aux coups de feu, il ne put que dire : “Pour moi, c’est fini”. L’adolescent rassembla tout son courage et alla prévenir sa mère, son jeune frère et sa petite soeur.

Pendant la nuit qui suivit le drame, il se passa dans ce village une chose incroyable. Les deux veuves et leurs enfants veillaient leurs morts. Dehors, on faisait la fête. On avait tiré tout à l’heure pour tuer, on tirait maintenant pour se réjouir. Ce fut une fête démente, sans pitié pour la douleur des familles, la douleur des enfants, une fête sauvage.

Il y eut un procès, des condamnations...

Les années ont passé, les trois enfants vont bien, les petits-enfants naissent... Mais comment vit-on avec le souvenir d’un époux, d’un père assassiné et de cette nuit de fête infernale ? Seuls ceux, qui, cinquante ans après, continuaient à fermer, les soirs d’élections, les portes, les fenêtres et les volets, auraient pu le dire. Dans cette famille, où l’on n’en parlait jamais, “le malheur” est resté dans toutes les têtes, génération après génération.

Parmi les petits-enfants et arrières-petits-enfants de Minnanna, plusieurs sont allés à SOCCIA, POGGIOLO, ORTO et dans le beau village de GUAGNO y compris, cent ans après, le 26 septembre 1992. Tous ont admiré ces paysages splendides, assurément parmi les plus beaux de Corse, où tant de rage meurtière s’était déchaînée, parmi des gens que l’on avait excités, au fond, pour rien: la proclamation d’un simple conseiller d’arrondissement.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 18:40

Les 200 photos de Guyane que Jean PINELLI montre actuellement (et jusqu'au 31 mai) forment un véritable voyage initiatique dans un monde très différent du nôtre.

Un monde tropical au climat, à la flore et à la faune qui n'ont rien de commun avec l'environnement méditerranéen. Un monde qui, malgré le centre spatial de Kourou, reste marqué par la longue présence du pénitencier dont les traces se trouvent partout, avec ses bâtiments, ses murs d'enceinte, ses cachots...

Ce monde a été visité à pied, en voiture et avec la vedette des douanes sur laquelle vous pouvez voir, de gauche à droite, un Breton, un Poggiolais et un Guagnais.


Guyane vedette douanes

Le diaporama suivant donne une petite idée des richesses de cette exposition.

 

L'exposition dure jusqu'au 31 mai. Ouverte tous les jours de 16 h à 18 h à l'atelier de peinture de l'AACSIS (rez-de-chaussée de la mairie).
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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 20:00

L'exposition de photos sur la GUYANE a eu un très réel succès.

  Guyane expo 1Guyane expo 2

 

 Du coup, il a été décidé de la prolonger jusqu'au 31 mai. Elle est ouverte tous les jours de 16 h à 18 h à l'atelier de peinture de l'AACSIS. Ne la manquez pas.

Elle a été présentée par "CORSE-MATIN" au moyen de l'article paru le 16 mai et que nous reproduisons ci-dessous.

 

"Jean-Martin PINELLI a réalisé, lors de son séjour en Guyane au mois d'avril un intéressant reportage avec 600 photos dont 200 sont exposées à la salle de peinture de l'AACSIS, au rez-de-chaussée de la mairie de Poggiolo.

Cette présentation est captivante à plus Guyane expo 3d'un titre pour le public. En effet, de nombreux Poggiolais ont fait carrière en Guyane, dans l'armée ou l'administration pénitentiaire. Leurs familles et descendants ont vu par la photo les lieux qui leur étaient familiers avant la suppression du bagne. Cette suppression a été actée par un décret-loi du Président de la République Albert LEBRUN, le 17 juin 1937, sur un rapport de Gaston MONNERVILLE, député de la Guyane.

Jean Martin PINELLI, lors de son périple dans un lieu qui l'a vu naître et où il n'était plus retourné depuis cinquante ans, piloté par la Guagnais Jean Bernard POLI, fonctionnaire à CAYENNE, a transcrit par l'image les moments sombres de la vie des bagnards. Cette beauté a été immortalisée par des artistes-peintres bagnards talentueux. Parmi eux, on peut citer les œuvres de Daniel CAPBAL, Louis GRILLEY et Casimir PRINEFATO, avec des peintures sur la navigation. D'ailleurs, de nombreuses toiles datant de 1921 se retrouvent accrochées dans les habitations de POGGIOLO. Elles apportent encore aujourd'hui une sensibilité touchante dans cet impitoyable enfer que fut le bagne."

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 12:11

    Dans l'article précédent consacré à l'exposition sur Saint Jérôme, était retranscrite la déclaration du conservateur du Musée FESCH au sujet de deux tableaux venant de VICO: "Ils sont issus de la collection FESCH mais, en 1864, Monseigneur CASANELLI d'ISTRIA avait décidé d'en faire don à son village natal".

   En réalité, le cheminement fut plus particulier.

    Les renseignements sur cette question se trouvent dans la thèse de Marie DINELLI-GRAZIANI: "Le Cardinal Fesch (1763-1839), un grand collectionneur, sa collection de peintures", Thèse de doctorat d'histoire de l'art, Université de Paris I, Panthéon Sorbonne, Centre Ledoux, 2005.

    Entièrement digitalisée, cette thèse se trouve sur le site de la Fondation Napoléon:

http://digitalbooks.napoleon.org/book/index_fr.html

   Mais, à l'intérieur de cette thèse, l'attribution et l'inventaire des tableaux de l'église de Vico sont extraits du mémoire de Maîtrise, soutenu en 1998 à Paris I sous la direction du Professeur Philippe MOREL, par Marie BIANCARELLI, originaire de Vico..

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f2/Cardinal_Joseph_Fesch.jpg/240px-Cardinal_Joseph_Fesch.jpg   En mourant en 1839, le cardinal FESCH, oncle de NAPOLÉON Ier, légua une partie de sa fabuleuse collection de tableaux (16.000 pièces!) à la Corse. Après diverses péripéties juridiques et amputations, ce legs arriva à Ajaccio en septembre 1843. Le conseil municipal d'Ajaccio,  présidé par le comte PERALDI, procéda le 15 avril 1844 au tirage au sort pour attribuer les tableaux destinés aux communes en dehors des grandes villes de l'île.

    Puis, pendant des années, il fut possible aux municipalités et au clergé de demander la livraison de ce qui n'avait pas été distribué.

    Ainsi, le 29 octobre 1863, le couvent de VICO demanda à recevoir douze tableaux.http://fr.geneawiki.com/images/thumb/1/1d/2A348_-_Vico-église_paroissiale.jpg/280px-2A348_-_Vico-église_paroissiale.jpg

    Comme l'ancienne église était devenue trop vétuste et petite, l'actuelle église Sainte-Marie de VICO fut construite et inaugurée en 1864. Pour la décorer, la mairie d'AJACCIO lui accorda donc douze tableaux,  le 15 février 1864.

    Le maire de VICO réitéra sa demande  le 23 juillet 1864 pour pourvoir les autres paroisses de sa commune: APPRICCIANI, CHIGLIANI et NESA (dont l'église fut bâtie de 1863 à 1871 sur les plans et sous le contrôle du Père Oblat Jean Joseph De Veronico qui desservit comme curé la paroisse de Nesa jusqu’en 1853). Il eut une réponse positive le 8 août 1865. Le fait que l'évêque d'Ajaccio était alors, depuis 1833, le Vicolais CASANELLI d'ISTRIA facilita sans nul doute les opérations.

 

    Mais le filon finit par s'épuiser. Le 1er septembre 1865, le maire d'AJACCIO écrivit à la Mère Supérieure des Filles de Marie de VICO qu'il ne restait plus de tableaux dans les réserves.

    Marie DINELLI-GRAZIANI, reprenant les travaux  de Marie BIANCARELLI,  dénombre, dans l'église paroissiale, dix-sept œuvres d'art venant du fonds FESCH (la liste est disponible en cliquant ICI). Sept sont classés monuments historiques. Un doute est quand même émis au sujet du "Portrait de Mgr Citadella". Monseigneur Citadella, qui fut évêque du Nebbio de 1773 à 1775, avant d'être évêque de Mariana de 1775 à 1782, étant né à Vico, il pourrait s'agir d'un don de la famille CITADELLA.

 

    Mais VICO n'a pas eu le monopole de la distribution.

    L'église St Nicolas de GUAGNO reçut un portrait de Saint Charles Borromée et l'église Sainte Marie de SOCCIA un "Baptême du Christ" (voir l'article qui le présente en cliquant ICI).

     Et POGGIOLO dans tout ça? Il semble que le village n'ait rien reçu.

    Que fit donc la municipalité alors dirigée par Jean-Baptiste DEMARTINI? N'essaya-t-il pas d'obtenir une partie du pactole? Qui peut nous renseigner?

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 17:30

Le musée FESCH met à l'honneur le personnage de Saint JÉRÔME dans son exposition temporaire. Jusqu'au 30 mai, le Musée des Beaux-Arts d'AJACCIO expose dix-sept toiles de peintres italiens du XVème au XVIIIème siècle avec comme unique sujet le traducteur de la Bible en latin qui vécut de 347 à 420. Une autre originalité de cette exposition est que ces peintures sont extraites de la collection rassemblée par le cardinal FESCH, oncle de NAPOLÉON Ier.

Mais toutes ne se trouvaient pas dans la ville impériale.

Le conservateur Philippe COSTAMAGNA révèle ainsi, dans "LA CORSE VOTRE HEBDO" du 6 mai, que "Deux tableaux proviennent de l'église paroissiale de VICO. Ils sont issus de la collection FESCH mais, en 1864, Monseigneur CASANELLI d'ISTRIA avait décidé d'en faire don à son village natal".

Quelles sont ces peintures?

Depuis 1992, dans l'église de VICO, deux œuvres du XVIIème siècle montrant saint JÉRÔME sont classées monuments historiques:St Jérôme Vico 1

 


 

- l'une montre le saint assis de face sur un rocher, sous un arbre, le torse incliné vers sa gauche, la main gauche à plat sur le rocher et le bras droit levé. Dans le ciel, à gauche, des angelots.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
 

 

 

 

 

St Jérôme Vico 2

 

 

 

 

 

- l'autre représente le Père de l'Eglise à demi agenouillé, de profil, tenant dans ses deux mains le Christ en croix, avec le lion qu'il aurait guéri au premier plan à droite.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

 

 

 

 

 

peinture trio Vico

 

 

 

 

 

Mais il existe dans la même église une troisième toile, également classée monument historique, intitulée "Le Christ entre saint François et saint Jérôme, portant chacun leur croix".

 

Cliquer sur l'image pour l'agrandir (l'original est en couleurs).

 

 

 

 

Lesquelles des trois sont à AJACCIO? La réponse est au Musée, à condition d'y aller avant le 30 mai.

Après cette date, rien de plus facile que d'aller admirer les trésors de toutes sortes que renferment l'église de VICO et le couvent St François, sans oublier les autres villages de  notre canton (voir l'article sur les monuments historiques de SOCCIA).

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 17:08

Il semble que le mois de mai soit un moment pour faire le point avant d'entamer la période estivale. En tout cas, c'est l'impression que donne la concentration des assemblées d'associations en ce moment.


- Dimanche 15 mai, au couvent de Vico, l'Association des Amis du Couvent Saint-François organisait son assemblée générale. A ce propos, il est rappelé que la cotisation est de 15 euros.

En-tete-inseme-copie-1.jpgLa participation aux frais d'envoi du bulletin "INSEME" est indépendante et s'élève à 12 euros. Les numéros de "INSEME" sont

publiés sur internet : http://inseme-bulletin.hautetfort.com/ mais avec un léger retard (volontaire) par rapport à l'édition papier. Contact: 04-95-26-83-83.


B.Cervera.jpgjpg.jpg- Toujours au même couvent, "Sorru in Musica" aura également son A. G. dimanche 22 mai à 16 h. Ce sera l'occasion d'adopter le très riche rapport d'activités 2010 de cette association, présidée par Bertrand CERVERA, qui fait un très effort pour développer la musique et la convivialité dans nos villages. Contact: 06-75-43-82-35 ou marcelle.paoli@wanadoo.fr


- Enfin, la prochaine réunion des associations du canton des Deux Sorru a été fixée au samedi 28 mai, à 10 h, dans la salle de la mairie de Vico.

 

... Mais, pour que ces associations vivent et jouent encore mieux leur rôle d'animation, n'oubliez pas d'y adhérer!!!

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 17:05

Une nouvelle publication est venue s'ajouter aux activités poggiolaises.

Son titre est tout simplement: "Les Nouvelles "U Pighjolu".


Nouvelles U P

De format A5 (15x21 cm), il comprend douze pages. Il se situe dans la continuité de l'ancien journal "L'Info U Pighjolu" (auquel un article du blog va être consacré).

Dans le premier numéro d'avril, l'éditorial signé par Jean-Martin FRANCESCHETTI, responsable de la publication, estime que "le néant en communication sur le plan local ne peut durer" et demande aux lecteurs d'envoyer observations et suggestions "car la communication, c'est aussi la convivialité entre tous, c'est ce qui sait nous rapprocher et mieux nous apprécier les uns les autres dans nos différences". Il contient des informations sur la vie poggiolaise et reprend certains articles historiques de notre blog.


"Les Nouvelles "U Pighjolu" sont pour le moment tirés à 300 exemplaires distribués gratuitement chaque mois. 120 ont été envoyés à nos compatriotes ayant des attaches familiales avec Poggiolo et Guagno-les-Bains. Pour eux, le coût de l'abonnement annuel est de 12 € (chèques à l'ordre de Sorru in Sù - L'Info). Des ressources devraient venir d'annonces publicitaires attendues pour bientôt.

Signalez les noms et adresses des Poggiolais  de la diaspora qui n'auraient pas eu ce journal. Ils recevront alors les numéros 1 et 2.

 

Secrétariat: Place de la Mairie - 20125 POGGIOLO

Tel: 04-95-24-58-87 - Fax: 04-95-24-58-90 - Mail: jmf.poggiolo@orange.fr

 

Bonne chance de succès pour cette initiative qui contribuera à resserrer les liens entre les Poggiolais!

On nous annonce que le numéro 3 est sous presse et paraîtra le 1er juin.

 


PRÉCISION IMPORTANTE:


Le blog des Poggiolais est TOTALEMENT INDÉPENDANT des "Nouvelles "U Pighjolu", même si une partie de ses pages est occupée par la retranscription de notes publiées ici. Il est fort utile de mettre ces textes par écrit pour les personnes qui n'ont pas internet et pour celles qui veulent avoir du temps pour les lire tranquillement.

L'utilisation des articles du blog est TOTALEMENT LIBRE pour tous.  

Aucun copyright n'existe et la reproduction n'entraîne aucun droit à verser. Mais il serait quand même sympathique d'en signaler l'origine.

Il en est de même pour la majorité des photos qui sont l'œuvre de Michel FRANCESCHETTI (mais certaines ont d'autres origines).

Il n'y a aucune vanité d'auteur ni de désir de lucre.

Ce que publie ce blog est à la disposition de toute personne qui veut contribuer à faire connaître POGGIOLO.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 05:52

Pour une fois, ce blog ne va pas s'en tenir aux nouvelles de Poggiolo et de ses environs.

Un fait soulève l'indignation, pour ne pas dire l'écœurement de nombreux Corses.

Il s'agit des propos indignes, et proprement racistes, tenus dimanche 8 mai par Bernard-Henry LEVY sur Canal+ au sujet de la Corse.

Pour arrêter la criminalité (qui est un véritable et important problème), le philosophe officiel de l'Elysée n'a rien trouvé de mieux que d'en appeler au boycott du tourisme dans l'île. Se prenant pour le ministre de l'Intérieur, il veut punir ainsi tous les insulaires.

 

Quand BHL appelle au boycott de la Corse par BFMTV


Le philosophe "bling-bling", quand il s'est pris pour le ministre des Affaires Etrangères, a eu plus d'attention pour les insurgés anti-khadafistes qu'il a fait reconnaître comme gouvernement officiel de la Libye par son ami Nicolas SARKOZY. On a les amis que l'on mérite.
Il est quand même étonnant que le président de la République n'ait publié aucun commentaire alors qu'il connaît bien la Corse et les Corses. Ne fréquentait-il pas autrefois le "Ros'hen", la boîte de nuit créée par sa belle-famille à Sagone? N'est-il pas plusieurs fois allé dans la camionette de GERONIMI pour l'aider à vendre son pain dans la tournée des villages?

Mais c'est un passé très lointain...

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 16:11

Lundi soir 16 mai, à 22 h 20, la chaîne CANAL + va diffuser un "Spécial investigation" sur la disparition de la Caravelle Ajaccio-Nice le mercredi 11 septembre 1968.

http://medias.francetv.fr/cpbibl/url_images/2011/01/25/image_67031145.jpg

Quarante-trois ans après, les familles des victimes (dont des Poggiolais et des Guagnais) veulent connaître la vérité. Cette émission doit faire le point sur toutes les obscurités de cette affaire.

Regardez la bande-annonce en cliquant sur ce lien:

http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3357-special-investigation.html?vid=463851

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

.....

Artisans, inscrivez-vous pour le marché du 1er mai au couvent de Vico (06-46-50-33-60)

 

REPAS SANGLIER A SOCCIA

 

VACANCES SCOLAIRES:

du samedi 27 avril au lundi 13 mai.

Début des vacances d'été: samedi 6 juillet.

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

Un bulletin indispensable

  le bulletin des paroisses des Deux Sorru.

 

En-tete-inseme-copie-1.jpg

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