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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 08:31
La Corse en vente à Marseille

Ce blog avait annoncé la prochaine vente aux enchères de documents et d'objets concernant l'histoire de la Corse (voir l'article La Corse sous le marteau).

La maison LECLERE procédera à ces enchères le vendredi 9 novembre à partir de 14 heures, 5 rue Vincent Courdouan, 13006 Marseille.

L'exposition des livres anciens, autographes, cartes géographiques, tableaux et gravures consacrés à la Corse aura lieu le jeudi 8 novembre de 10 h à 18h et le vendredi 9 novembre de 10h à 12h.

Une nomination signée par le roi Théodore, une lettre de l'impératrice Eugénie et une correspondance de Pascal Paoli avec Antonio Peraldi à l'époque du royaume anglo-corse font partie des lots proposés.

Le catalogue complet et commenté se trouve sur le site de la maison Leclere à l'adresse:

http://leclere-mdv.com/html/calendrier.jsp?t=f

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 17:56
Une bonne nouvelle dans la famille Orazy

Samedi 3 novembre, a eu lieu le mariage de Valentine et de Christophe, fils de Monique et François ORAZY.

Le mariage civil s'est déroulé à la mairie d'Argenteuil et la cérémonie religieuse a été célébrée à l'église des Mureaux.

Tous nos vœux de bonheur au jeune couple.

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2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 18:00

Evoquer une maison-fantôme n'est pas du tout faire une concession à l'horrible Halloween introduite par la sous-culture américaine, mais qui a quand même des points communs avec la Sant'Andria corse (voir l'article à ce sujet).

 

Parmi les maisons poggiolaises, il en est une qui est particulière car elle est en ruines à l'intérieur même du village, car elle est à une famille qui ne vient plus.. et car, officiellement, elle n'existe pas !

 

Il s'agit de la maison MOZZICONACCI.

 

 

1- Une maison-fantôme bien réelle

Juste au bord de la Stretta, dans le virage situé immédiatement après la maison Franceschetti, un toit sans couverture et dont il ne reste que des poutres émerge presque au niveau du chemin.

Les maisons poggiolaises: 15 - La maison-fantôme des Mozziconacci
Les maisons poggiolaises: 15 - La maison-fantôme des Mozziconacci
Photos Michel Franceschetti
Photos Michel Franceschetti

Photos Michel Franceschetti

 

D'après Xavier PAOLI, l'historien du village, cette maison aurait été acquise autrefois par un prêtre de la famille FRANCESCHETTI. Elle revint ensuite à Marie-Françoise FRANCESCHETTI, née le 25 avril 1884, qui se maria en 1900 avec Marc Marie MOZZICONACCI, originaire du Sud de la Corse, qui alla travailler au service des Eaux et Forêts en Tunisie. Le couple eut trois garçons et une fille.

 

Marie-Françoise décéda le 17 juillet 1966 à Ghisonaccia. Mais, dès avant sa mort, la maison n'était plus occupée. Et les descendants n'ont plus rien fait pour cette bâtisse.

 

Les photos montrent une situation désolante.

Photos Michel Franceschetti
Photos Michel Franceschetti
Photos Michel Franceschetti
Photos Michel Franceschetti

Photos Michel Franceschetti

 

 

2- Une maison-fantôme sur les papiers officiels

Une inscription qui comportait peut-être une date se devine sur un linteau mais elle est illisible.

Photo Michel Franceschetti

Photo Michel Franceschetti

En tout cas, la construction est ancienne. Elle est dessinée sur le plan cadastral de 1857.

Elle est coloriée en rose sur la parcelle numéro 455 et l'emplacement porte le nom de Casanova.

 

Les maisons poggiolaises: 15 - La maison-fantôme des Mozziconacci

Un problème se pose quand on regarde le cadastre actuel sur le site gouvernemental https://www.cadastre.gouv.fr.

En effet, à la suite du renumérotage des parcelles poggiolaises, le même lieu porte maintenant le numéro 228... mais n'a plus du tout de construction, qui aurait dû être représentée en jaune-orange.

Les maisons poggiolaises: 15 - La maison-fantôme des Mozziconacci

Cette absence est-elle le résultat de l'état de ruine de la maison? 

Il est vrai qu'il en est de même du côté de Pisciatta où le terrain qui appartint à Pascal Ignace MARTINI n'est pas non plus colorié. Or, la maison y est dans le même état. Voir l'article qui lui a été consacré en suivant le lien suivant.

Pourtant, les murs existent bien dans les deux cas.

Les vues aériennes montrent toujours aujourd'hui l'existence de la maison MUZZICONACCI.

 

photo Google
photo Google

photo Google

Sur le site Géoportail de l'I.G.N., la maison est symbolisée par un carré de lignes en noir gras sur fond blanc, alors que les autres sont colorées en crème pâle et la mairie en rouge.

 

Les maisons poggiolaises: 15 - La maison-fantôme des Mozziconacci

Les ruines peuvent être vues par tout le monde mais, sur les papiers officiels, la maison MOZZICONACCI n'existe pas.

 

 Poggiolo a bien une maison-fantôme.

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 08:45
Après la violente tempête Adrian essuyée par la Corse, la ville d'Ajaccio a demandé à être déclarée en état de catastrophe naturelle. D'autres communes pourraient en bénéficier, ce qui permet d'être plus facilement indemnisé par les assurances.
Poggiolo, où le téléphone n'est pas encore rétabli pour tout le monde, pourrait le demander. On ne sait jamais. Il y a alors une procédure particulière à suivre.
Schéma paru dans "Corse-Matin" le 31 septembre.

Schéma paru dans "Corse-Matin" le 31 septembre.

 
Dans son histoire, le village de Poggiolo n'a été reconnu comme victime de catastrophe naturelle qu'une seule fois, en 1992.
 
On sait que les pluies méditerranéennes peuvent être catastrophiques car torrentielles et tombant pendant plusieurs jours. Ce fut le cas en 1992 pour tout le sud-est de la France. Le 22 septembre, Vaison-la-Romaine avait été cruellement frappée. En Corse, en octobre, les précipitations tombèrent pendant 18 jours. Le résultat en fut des inondations et des coulées de boue qui décidèrent le gouvernement à classer plusieurs communes corses en état de catastrophe naturelle.
Il a fallu cependant attendre cinq mois, jusqu'au 19 mars 1993, pour qu'un arrêt ministériel reconnaisse ce classement pour les dégâts ayant eu lieu du 20 au 23 octobre, au profit des communes de Poggiolo, Marignana, Osani, Ota-Porto, Partinello, Piana et Serriera.

 Guagno-les-Bains, le Fiume Grosso atteignit un niveau record et le Riosecco (la rivière que la route enjambe entre le col de Sorrù et les-Bains) n'avait plus rien à voir avec son aspect habituellement aride de l'été.

 

La commune de Poggiolo aura-t-elle la cata?
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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 23:19
Tempête au bout du monde

Ça y est! Il est de retour!

Oui, à 21 heures, aujourd'hui mardi, le courant électrique est revenu pour éclairer les maisons et faire redémarrer tous les appareils indispensables à la vie quotidienne moderne.

Pendant plus de 24 heures, Poggiolo, ainsi que Soccia, en avait été privé. Dans ces conditions, on se rend compte de l'utilité d'avoir gardé une cheminée en bon état.

La tempête, avec forte pluie et vent terrible, ne s'est pas contentée de rompre les câbles électriques. Des arbres ont été abattus, dont un sur la route près des Trois Chemins. Le nombre de tuiles envolées des toits de plusieurs maisons est important.

Or, toutes les chaînes de télévision se sont limitées à montrer les images de bateaux malmenés par les vagues dans les ports d'Ajaccio et de Bastia, comme s'ils étaient toute la Corse.

Mais Poggiolo et Soccia sont au bout du monde...

Tempête au bout du monde

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Photos Michel Franceschetti.

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 18:00

Les Deux Sorru paraissent au bout du monde, ou au moins au bout de la Corse, car la route qui permet d'y arriver est une impasse. Pourtant, il exista un projet pour raccorder le haut-canton à Corte. Noël KRUSLIN l'a rappelé par un article paru dans "Corse-Matin" samedi 27 octobre sous le titre:

La route oubliée de la Corse profonde

 

À la fin du XIXe siècle, elle devait devenir un axe de franchissement de la dorsale montagneuse entre le Centre et les Deux-Sorru. Mais le projet s'est arrêté quelques kilomètres après Guagnu. Un village où le rêve est passé. 

I Dui Sorru, niché entre le littoral sud-occidental et le versant ouest du massif. Sans doute l'un des territoires les plus enclavés de Corse.

Il faut en effet s'enfoncer d'une bonne trentaine de kilomètres vers l'intérieur après avoir tourné le dos à la plage de Sagone, franchir deux cols, accumuler les toboggans et les innombrables virages jusqu'à se rendre compte que le réseau routier, à l'Est, ne conduit qu'à des culs-de-sac. Les populations résidentes, elles, sont depuis longtemps rompues au relief tourmenté de cet espace boisé.

Les touristes, eux, considèrent que l'attrait montagnard en vaut la peine. Dans les Deux-Sorru, l'enclavement géographique aurait pourtant bien pu appartenir à l'Histoire.

Celui qui arrive à Guagnu, Soccia ou Ortu en provenance du Centre-Corse s'entend, aujourd'hui encore, très souvent poser la même question : "Tu es passé par Ajaccio ou par Verghju ? Ah si la route du Manganellu avait pu se faire, ça t'aurait pris une petite heure depuis Corte !"

Paul-Joseph Colonna, sur le tronçon réalisé pendant le mandat de Jean-Antoine Gaffory, son prédécesseur à la mairie de Guagnu. Cinquante ans après, un vieux projet relancé. En vain.  PHOTO N. K.

Paul-Joseph Colonna, sur le tronçon réalisé pendant le mandat de Jean-Antoine Gaffory, son prédécesseur à la mairie de Guagnu. Cinquante ans après, un vieux projet relancé. En vain. PHOTO N. K.

Le fruit des liens historiques avec le Cortenais

Le projet a en effet existé. Le village de Guagnu en a été, en d'autres temps, la base avancée.

" Premier coup de pioche en 1888. " Paul-Joseph Colonna, maire depuis 2008, n'a aucune hésitation.

Cette date aurait pu bouleverser le destin de sa commune, mais l'asphalte aujourd'hui abîmé par le temps s'est arrêté au bout de 4 km sur son tracé vers Bocca Manganellu. "L'ouverture sur Corte, c'est un vieux rêve...".

Un rêve, certes, mais d'abord une aspiration naturelle pour les Guagnais. La grande dorsale montagneuse est une imposante barrière, mais le lac de Melu, perle du Cortenais, est là, derrière la crête, comme Canaglia et Tattone, hameaux de Vivario. Laurent Angelini a toujours regardé là-haut, au petit matin, pour savoir si le temps était au beau ou au gris.

"Je me tourne toujours vers Bocca Soglia, jamais vers le Tretorre", précise-t-il. Mais le lien entre Guagnu et le centre de l'île va bien au-delà, autant conforté par la géographie que par l'Histoire.

"Historiquement, nous avons toujours été très proches du Cortenais, raconte Paul-Joseph Colonna. D'abord du Venacais où s'étendait l'activité de nos éleveurs. Guagnu a toujours appartenu à "A terra di u cumunu", à l'aventure paoliste. On raconte d'ailleurs que Circinellu, notre personnage emblématique et historique, avait franchi Bocca Manganellu avec tout le village pour aller voir ce qui se passait à Ponte-Novu." 

Et Paul-Joseph Colonna de conclure son chapitre historique sur un volet électoral tout aussi significatif.  "Pendant un siècle, Guagnu a voté Giacobbi."

(note de la rédaction du blog: Vivario et Venaco forment le fief électoral de la famille Giacobbi qui a eu un rôle considérable dans la vie politique corse pendant des générations, mais elle n'a pas toujours été favorable à ce projet de route).

 

Vers la Restonica, le pont du Vecchju ou Canaglia

Au village, les lignées familiales sont souvent le fruit du quotidien d'antan, celui d'un village frontalier de la Haute-Corse, d'une vie rythmée par les allées et venues des troupeaux. Fille de Laurent, l'élue de la majorité territoriale Vannina Angelini-Buresi sait précisément où sont ses racines.

"Mon arrière-grand-père était un Angelini de Vivario marié à une Mattei de Guagnu."

Un exemple parmi tant d'autres, révélateurs d'un lien qui justifia, en d'autres temps, une voie de communication plus confortable que les chemins pédestres et muletiers.

"À la fin du XIXe siècle, trois options ont été étudiées à partir de Guagnu, raconte Paul-Joseph Colonna. Pour rejoindre la Restonica, le pont du Vecchju ou Canaglia. Outre les destinations, l'option d'un tunnel a été sérieusement envisagée, sachant que l'objectif était clairement de franchir Manganellu pour aller vers Corte."

Mais au bout de ces 4 km au-delà du village, le projet s'est éteint avant le début de la Première Guerre mondiale.

Les raisons de ce coup d'arrêt demeurent obscures. On invoque aujourd'hui encore la question épineuse d'un tracé en altitude et au coeur d'un environnement remarquable, la prédominance de Vizzavona en tant que voie privilégiée entre Nord et Sud.

Mais au bout du vieux tronçon asphalté, un mur de soutènement colossal construit également avant la Grande Guerre, interpelle encore.

"Il est l'oeuvre d'un entrepreneur italien du nom de Matteo Lizzi, qui avait enlevé l'appel d'offres", rappelle le maire. Un ouvrage de cette envergure s'imposait-il vraiment ?

On raconte aujourd'hui encore, au village, que sa construction releva d'une manoeuvre politique de la part de ceux qui, en désaccord avec le projet de route, lancèrent cette construction pour gréver le budget.

Bien que l'ouverture de la route carrossable au Sud-Ouest fît basculer le centre de gravité de Guagnu vers Ajaccio, on reparlera de la route du Manganellu un demi-siècle plus tard, grâce à Jean-Antoine Gaffory, élu maire de Guagnu en 1965 avant de devenir le conseiller général de l'ancien canton de Soccia.

Gaffory rallongea la voie de trois kilomètres, un morceau de la D23, qui ne sera jamais goudronné.

"Mon prédécesseur s'était appuyé sur le plan forestier français pour mener à bien ce projet", précise Paul-Joseph Colonna. Laurent Angelini, lui, se souvient,  "d'un certain Poli. Probablement un cadre des Eaux et Forêts qui avait réalisé une étude du tracé, avec des détails sur les pentes, etc.".

L'ONF a pris la suite, prolongeant la voie par une piste forestière sur 5 km. La commune travaille aujourd'hui sur un ultime tronçon, également destiné à améliorer les conditions de l'exploitation forestière. Sans pour autant tendre vers l'objectif initial fixé il y a plus d'un siècle, la route oubliée de la Corse profonde a progressé discrètement sous des formes diverses.

"Quand nous aurons achevé cette dernière phase, de bout de piste à bout de piste, Canaglia ne sera qu'à une dizaine de kilomètres." Mais l'ouverture vers Corte restera sûrement un vieux rêve.

Noël KRUSLIN

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Projet cortenais sans suite en 1894...

Le rapport daté de septembre 1894, de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, qui ne fut pas favorable au projet cortenais de prolonger jusqu'à Guagnu, la route de la Restonica.

Le rapport daté de septembre 1894, de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, qui ne fut pas favorable au projet cortenais de prolonger jusqu'à Guagnu, la route de la Restonica.

"Ce désenclavement était surtout intéressant de notre côté, souligne le maire de Guagnu, beaucoup moins dans le Cortenais où les communes sont déjà sur les voies dynamiques." Côté Corte, la volonté de s’ouvrir vers les Deux-Sorru a pourtant existé au même moment. Février 1894, le conseil municipal cortenais émet le vœu de voir se dessiner un chemin départemental qui, dans le prolongement de la vallée de la Restonica, aurait franchi le col de Soglia pour arriver "aux bains de Guagnu".

Le conseil général appuya ce projet deux mois plus tard, mais en septembre, l’avis défavorable de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées sonna le glas de cette volonté d’ouverture. Une route culminant à 1 800 mètres vouée à être en grande partie enneigée et impraticable pendant de longs mois, l’essentiel d’un tracé sans lieux de vie et le peu d’intérêt d’un axe sur le plan commercial, tels étaient alors les arguments avancés pour faire comprendre qu’un tel projet ne pouvait se justifier.

Noël KRUSLIN

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 18:00

Les Poggiolais et les habitants des villages voisins n'oublient pas leurs morts.

 

Jeudi 1er novembre:

  - Soccia 11h: messe et bénédiction du cimetière

  -  Orto 15h: messe et bénédiction du cimetière

  - Guagno-les-Bains: bénédiction du cimetière à 16h30

Vendredi 2 novembre:

  - Guagno 11h: messe et bénédiction du cimetière

  - POGGIOLO 15h: messe et bénédiction du cimetière

Bénédiction du cimetière de Poggiolo (Toussaint 2013) - ©Michel Franceschetti

Bénédiction du cimetière de Poggiolo (Toussaint 2013) - ©Michel Franceschetti

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 17:45

Dans la série d'articles consacrés aux maisons poggiolaises, les constructions existant dans le village ont été présentées sans faire de lien particulier avec l'ensemble de la Corse.

Nous vous présentons cette fois un texte qui synthétise l'ensemble de l'architecture rurale de la partie de la Corse à laquelle appartient Poggiolo. Il est extrait de: 

"Sevi - Sorru Cruzzini - Cinarca",

ouvrage publié en 2010 par le CRDP de Corse avec le concours du Conseil général de la Corse-du-Sud et dont les auteurs sont Daniel ISTRIA et Mathieu HARNÉQUAUX.

 

Les maisons poggiolaises: 14 - L'architecture rurale

UNE ARCHITECTURE RURALE

En dépit des multiples remaniements qu’ont connus les maisons de village, celles-ci laissent encore apparaître une relative unité dans la simplicité, témoignant de l’association étroite entre les fonctions d’habitation et d’exploitation agricole.

Les éléments qui composent les maisons paysannes obéissent à un même schéma fonctionnel. On trouve généralement un étage de soubassement faisant office de dépendance agricole: abri pour les animaux, réserve, emplacement pour une meule ou un pressoir, cave. Celui-ci ne communique pas avec le rez-de-chaussée surélevé de l’habitation proprement dite auquel on accède soit de plain-pied grâce au dénivelé du terrain, soit par un escalier extérieur auquel s’ajoute parfois un perron (u scalonu) faisant la transition entre les espaces publics et privés. Les escaliers intérieurs n’apparaissent souvent que lors des remaniements que connaît la maison, reliant par exemple deux étages d’habitation lors d’une surélévation.

Jusqu’au XIXsiècle, de la modeste casetta au casonu plus imposant, les habitations font appel aux mêmes matériaux : le granite pour les murs, la tuile canal en argile pour la toiture.

Ces maisons sont de forme rectangulaire, et leur toiture présente des pans légèrement inclinés qui débordent à peine des murs. L’appareil des murs est irrégulier et peut paraître rudimentaire: les pierres sont de dimensions variées et partiellement retaillées; elles ne sont pas vraiment jointives et sont parfois calées avec des éclats de petite taille (e scaglie), démontrant paradoxalement un certain art de l’assemblage. Les encadrements des baies et les chaînages d’angle sont les parties les plus soignées, pour lesquelles sont utilisées des pierres de plus grande dimension qui constituent souvent les seuls éléments décoratifs de la maison. Les fenêtres de l’étage noble des maisons de notables sont parfois encadrées de niches.

 
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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 07:00
Appel à nos lecteurs: où sont les restes des héros?

Avec le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, les cérémonies s'enchaînent à un rythme de plus en plus rapide et atteindront leur maximum le 11 novembre.

Les monuments aux morts sont, dans chaque commune, un lieu de rassemblement pour se souvenir des soldats tués dans ce conflit. A Poggiolo, trente noms sont inscrits.

Les familles peuvent également se recueillir, par exemple le 2 novembre, près des tombes de leur parent tombé pour la France. Encore faut-il savoir où se trouvent ces tombes. 

Ce blog a déjà publié les lieux d'inhumation de la majorité des trente héros poggiolais mais la liste est incomplète.

 

 

APPEL À NOS LECTEURS:

où se trouvent les restes des Poggiolais suivants?

 

 

DEMARTINI Dominique François (prénommé seulement François sur le monument aux morts de Poggiolo), né en 1888, mort le 3 novembre 1915 à Massiges (Marne)

DESANTI Jean, né en 1892, mort le 26 février 1915 à Vauquois (Meuse)

MARTINI Martin, né en 1877, mort le 5 septembre 1916 à Cléry (Somme)

MARTINI Noël Ange-François, né le 25 décembre 1890, mort le 5 septembre 1914 à Neufmontiers (Seine-et-Marne)

PAOLI François Antoine, né en 1887, mort le 12 septembre 1915 à Toul (Meurthe-et-Moselle)

PINELLI Jean Baptiste (prénommé Baptiste sur le monument aux morts), né en 1848, mort le 15 juillet 1917 à Paris

PINELLI François, né en 1889, mort le 1er janvier 1920 à Ajaccio

PINELLI Laurent, né en 1893, mort le 28 mai 1918 à Fez

 

 

Merci d'avance à tous leurs descendants qui pourront fournir les renseignements (à l'adresse: larouman@gmail.com).

 

Les endroits où se trouvent les corps des autres morts seront bientôt publiés.

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 18:03

En dehors de la maison dite de Marione, déjà présentée ici, plusieurs maisons de Poggiolo sont abandonnées et tombent en ruines.

Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable

 

Les maisons qui ne font pas partie des maisons de notables ont un cachet particulier mais elles sont maintenant négligées car elles sont mal commodes.

A l'intérieur du village, elles n'ont pas de petit jardin. Quand elles ont été partagées par des successions, les logements sont étroits et il faut continuellement passer d'un étage à l'autre par un escalier en bois très raide.

Pourtant, si l'on veut s'en donner la peine, avec un peu de goût et de travail, on peut obtenir un cadre à la fois agréable et traditionnel.

Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
Les maisons poggiolaises: 13 -La ruine n'est pas irrémédiable
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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

 

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Carnaval de Sorru in Sù

Samedi 26 avril: départ des chars à 16 h devant le FAM de Guagno-les-Bains.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

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La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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