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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:13
Le seul ministre venant de Poggiolo

Le 4 juin 2010, ce blog avait publié la biographie de Noël PINELLI.

Un de nos lecteurs vient de laisser en commentaire à cet article:

"Je suis bouquiniste et je viens d'acquérir plusieurs ouvrages ayant appartenu à Noel Pinelli, si vous êtes interessés contactez moi.cordialement.FM"

L'adresse à laquelle demander des renseignements est:

unmondenpapier@free.fr

Noël PINELLI est un homme politique dont la vie est à connaître, surtout qu'il fut le seul ministre à avoir été d'origine poggiolaise. Lisez ou relisez le texte déjà paru dans le blog.

Mais ce texte ne précise pas assez comment il était lié à POGGIOLO. Voici quelques éléments généalogiques.

Jean-Noël-François est né le 31 mai 1881 à CLERMONT-FERRAND.

Son père Jean-Baptiste était le fils de Jean-Noël PINELLI et de Marie Lucie NESA.

Jean-Baptiste naquit le 21 août 1848 à POGGIOLO et fit d'abord carrière dans l'armée. Il participa à la guerre de 1870 où il fut prisonnier des Allemands. Il se tourna ensuite vers la banque.

Il épousa Aline MENU le 3 octobre 1876 à CLERMONT-FERRAND. Leur enfant, Jean-Noël-François, vit le jour cinq ans plus tard dans cette même ville.

Jean-Baptiste obtint le titre de chevalier de la Légion d'Honneur le 13 janvier 1907 et mourut à Paris le 15 juillet 1917.

Mais son fils, Jean-Noël-François PINELLI, fut le premier membre d'une famille poggiolaise à avoir été membre d'un gouvernement, ce que peu connaissent.

Y en eut-il un autre? Y en aura-t-il un autre?

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 18:00

Avec les articles consacrés au devoir de Français d'un élève de 1963, nous avions fait un saut vers le passé.

Voici un autre saut avec des images de la cité ajaccienne autrefois (essentiellement années 50 et 60) comparées à des photos d'aujourd'hui. Moment de nostalgie préparé par Marthe POLI.

 


Ajaccio Aiacciu Avant Après.. par marthepoli
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 17:58

    Le Salon de l'Agriculture à Paris permet de réunir des milliers de curieux et de professionnels de toutes les régions. Voici exactement dix ans, des agriculteurs socciais et poggiolais y sont allés mais en alliant travail et détente, du moins si l'on en croit cet article, signé J-M F, publié le 29 mars 2003 dans "Corse-Matin". Qui se souvient encore de cette ambassade?

 

 

Soccia et Poggiolo à Paris


    Des jeunes agriculteurs de Soccia et Poggiolo ont organisé un déplacement à Paris, à l'occasion du dernier salon. Ils ont été accueillis par les Socciais parisiens, Christophe et Magali LECA. Ce déplacement dans Paris s'est effectué dans un autobus de la RATP datant de 1935, mis à leur disposition. Les piétons parisiens ont été étonnés en découvrant, roulant dans les artères de la capitale, cet autobus de musée devenu service spécial pour "Sorru in sù". Cela constituera un bon souvenir pour la délégation composée notamment de Frédéric OTTAVIOLI, Alex CHITI, Jean-Pierre FRANCESCHETTI, Jean-François PELÉ, Aurel CHITI, Alain etc.

    Ils ont toutefois rempli leur mission en passant trois journées au Salon de l'agriculture. De leur escapade dans la capitale, ils ont retiré des enseignements pratiques et profitables en matières d'élevage et d'environnement. Mais ils ont regretté que le stand sur la Corse n'ait pas eu plus de surface pour mieux présenter les produits corses et dérivés.

bus Paris 2003




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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 18:01

Les soldats français se battent au Mali, sur le territoire d’un pays indépendant mais qui a été longtemps une colonie de la France. Et, parmi les administrateurs de cette époque, il y eut un Poggiolais.

 

 

    Jean Hyacinthe DESANTI naquit à Poggiolo le 27 janvier 1889. Il était le fils de Pierre FrançoisDESANTI et de Jéromine CAMILLI, née à Cristinacce. Le premier DESANTI mentionné dans les documents poggiolais est Gioan Michele, décédé vers 1770.

    Sur l’acte de naissance, son prénom est orthographié "Jasynthe", rapporte Pierre LECCIA dans la recension des registres d’état-civil de Poggiolo accessible sur GENEANET.

    Il épousa le 23 novembre 1922, à Vico, Marie Gracieuse LECA, avec laquelle il eut trois enfants : Paulette et Pierre, nés à Grand-Popo au Dahomey, et Jérômine, née à Vico. Il est l’aïeul des BARTOLI et CHABROLLE actuels.

 

 

UNE JEUNESSE STUDIEUSE

    Dernier d’une fratrie de neuf enfants, il bénéficia de l’aide de ses frères et sœurs pour ses études. Il obtint le baccalauréat au lycée Carnot de Tunis, dans ce protectorat où les Corses de notre région étaient si nombreux (voir l’article « L’empire sahélien des Sorrinesi »). Puis il fit des études de droit à Paris où il se lia d‘amitié, malgré des options politiques très différentes, avec un autre Corse, César CAMPINCHI, originaire de Calcatoggio, qui fut ensuite ministre de la Marine entre 1937 et 1940. Il passa un an à Londres comme surveillant de lycée pour apprendre l’anglais, ce qui était inhabituel à l’époque.

    Après ses études, Jean Hyacinthe DESANTI entra dans l’administration coloniale dont il franchit les différents échelons en restant toujours en poste dans la même partie de l’A.O.F. (Afrique Occidentale Française).

 

Carte de l'AOF en 1939 (image Wikipedia)

Carte de l'AOF en 1939 (image Wikipedia)

 

ENTHOUSIASME ET ARDEUR POUR LE DAHOMEY

    Il arriva à Cotonou, au Dahomey, en 1913 « plein d’enthousiasme et d’ardeur » pour « assister et participer dans toute la mesure de ses modestes moyens, à cette passionnante réalisation » qu’était l’administration coloniale, écrit-il dans son livre Du Danhomé Au Bénin-Niger”.

    Peu après, la guerre éclatant, il participa aux combats contre la colonie allemande du Togo. Il aurait même reçu en mains propres, comme représentant du gouverneur français, la capitulation du commandant allemand.

    Il fut successivement élève administrateur, chef de subdivision, puis commandant de cercle et secrétaire général, au Dahomey (devenu le Bénin en 1975).

    Il devint gouverneur par intérim de cette colonie le 24 août 1934 (cf ci-dessous l'article enthousiaste du « Phare du Dahomey » août 1934).

 

Un Poggiolais au Mali

 

  En application du décret du 29 novembre 1934, qui instaurait une union entre Dahomey et Togo, il fut ensuite placé sous l’autorité de Maurice-Léon BOURGINE, lieutenant-général du Dahomey et commissaire de la République au Togo, à partir du 22 septembre 1935, et prit le titre de lieutenant-gouverneur par intérim du Dahomey.

    Il connaissait parfaitement le pays dont il avait appris les dialectes. Les autochtones lui donnèrent plusieurs surnoms comme « Tête de lion », « Denys l’Ancien » ou «le Caïman de Simendé ».

    Attaché à l’Afrique, Hyacinthe DESANTI voulait que les limites administratives coloniales soient tracées de façon plus logique, ce qui aurait peut-être pu éviter certains conflits frontaliers dans l’Afrique indépendante. Ainsi, il demandait le rattachement du Gourma et de la rive droite du Niger au couloir dahoméen.

 

Un Poggiolais au Mali

 

LE SOUDAN ET SES PROBLÈMES

 

    En juin 1936, il partit en congé en métropole et ne revint plus au Dahomey où il avait passé 23 ans. Le gouvernement de Front Populaire voulait éloigner un haut-fonctionnaire qui était maurrassien d’Action Française et qui, contrairement à la majorité des cadres coloniaux, n’appartenait pas à la franc-maçonnerie..

    Le 14 novembre 1936, il devint donc secrétaire général du Soudan français que l’on appelait aussi le Haut Sénégal-Niger et qui est aujourd’hui le Mali (cf l'annonce ci-dessous parue dans « Le Phare du Dahomey », décembre 1936).

Un Poggiolais au Mali

 

Ensuite, en mars 1938, il fut nommé gouverneur intérimaire du Soudan.

    Installé à Bamako, il voulut continuer la mise en valeur, alors fortement vantée en métropole, de cette colonie, comme les grands travaux d’aménagement du delta intérieur du Niger.

    Mais la seconde guerre mondiale obligea le Soudan à “fournir des hommes, travailleurs et soldats, des denrées vivrières et du bétail (...) destinés aux territoires voisins, et en particulier au Sénégal”, ce qui remettait en cause les politiques de développement de ce territoire (4ème de couverture du livre de Vincent JOLY “Le Soudan français de 1939 à 1945”). Il s’opposa à l’application de la conscription pour les indigènes maliens alors que les armes pour les équiper étaient insuffisantes (1 fusil pour 7 soldats soudanais!).

    La situation ne semble guère avoir changé maintenant lorsque l’on lit dans « Libération » du 21 janvier 2013 :

    « Quant à l'équipement (de l’armée malienne), il se résumerait à un fusil pour cinq hommes, des vieilles kalachnikovs usées ».

    Il fallut ensuite gérer les retombées de l’armistice du 22 juin 1940 avec l’Allemagne, dont profitèrent les islamistes (déjà!) du cheikh HAMALLAH qui entraînèrent des incidents sanglants à Nioro-Abassa en août 1940.

    Le territoire subit les contrecoups des divisions entre Français avec l’épisode SCAMARONI. A la suite de l’échec de l’attaque gaulliste et anglaise contre Dakar pour rallier l’A.O.F. à la France Libre le 23 septembre 1940, Fred SCAMARONI, porteur d'une lettre du général de Gaulle, avait été emprisonné au Sénégal puis transféré à Bamako. Là, Jean Hyacinthe DESANTI lui demanda de jurer de ne pas s’évader. Le résistant corse refusa et s’échappa. Il fut repris et envoyé à Alger où il fut ensuite libéré et il put commencer ses activités clandestines dans la Résistance.

 

 

L’ATTACHEMENT AUX RACINES

    Pendant toute sa carrière africaine, Jean Hyacinthe n’oubliait pas son village natal où il revenait lors de ses congés, un été sur deux.

 

Un Poggiolais au Mali

  

  L’article paru sur ce blog le 21/06/2010 a montré que Hyacinthe DESANTI avait adhéré au syndicat d’initiative de Poggiolo le 8 juillet 1924 et qu’il était alors “administrateur à Grand Popo - Dahomey” (ville littorale dahoméenne près du Togo).

    D’autre part, Jean-Martin FRANCESCHETTI se rappelle avoir été très impressionné par l’uniforme du gouverneur lors de la grand-messe du 15 août à Saint Siméon, dans les années 30.

 

 

LE RETOUR EN MÉTROPOLE

    Les longs séjours en Afrique altérèrent fortement la santé de Hyacinthe DESANTI. Le 15 novembre 1940, le gouvernement nomma Jean RAPENNE à sa place. Il quitta définitivement le Soudan et le continent africain le 24 décembre 1940 pour aller au ministère des Colonies. Il participa à la rédaction d’un ouvrage collectif édité en 1944 sur « L’âme d’un empire » en rédigeant un chapitre intitulé : « Afrique noire: Tu es mon père et ma mère ».

Un Poggiolais au Mali

 

Affaibli, il décéda à Paris, à l’hôpital du Val de Grâce, le 22 juin 1944, à 55 ans. Mais il avait eu le temps d’écrire un livre rempli de souvenirs personnels intitulé “Du Danhomé Au Bénin-Niger” et qui parut en 1945.

 

Un Poggiolais au Mali

 

Il fut inhumé au village natal de Poggiolo, dans la chapelle funéraire familiale qui est à flanc de coteau, au-dessous de l’église Saint Siméon.

 

Un Poggiolais au Mali

 

  Jean Hyacinthe DESANTI fut un de ces fonctionnaires qui se dévouèrent à la cause de “la plus grande France” à un moment où la colonisation paraissait un fait parfaitement normal.

    Ainsi, il écrivit: « La France n’a jamais eu à se poser la question de savoir comment elle pourrait honorablement et en bons termes se séparer des territoires colonisés par elle, elle s’est plutôt préoccupée de la manière de les intégrer au mieux dans la collectivité de l’Empire français, leur patrie commune » (cité par Jacques Le Cornec dans « LA CALEBASSE DAHOMEENNE OU LES ERRANCES DU BENIN, Volume 1 » page 481).

 

    Les Maliens n’ont pas occulté cette époque de leur mémoire et, à Bamako, ils ont créé la place des gouverneurs où sont rassemblées les stèles des différents administrateurs de l’époque coloniale. Un Poggiolais se trouve toujours au Mali.

 

Un Poggiolais au Mali
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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 18:42

momument aux morts.jpeg   Le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, ayant fait allusion au fait que la Corse "est le département qui a payé en pourcentage le plus lourd tribut à la guerre 14-18", la polémique sur l'importance des pertes fait rage chez les historiens. Ce n'est pas la première fois car ce sujet touche au cœur des Corses qui estiment avoir beaucoup souffert pendant la première guerre mondiale et avoir été peu récompensés.

    Le détail de ce débat se trouve dans un article signé Julie Quilici-Orlandi qui a été publié par "Corse-Matin" le 4 février et se trouve sur le blog du quotidien (à lire en cliquant ici).

    Un élément intéressant est avancé par Jean-Raphaël Cervoni. Il signale que, parmi les 13.600 noms inscrits aux monuments aux morts, il y aurait des erreurs à cause des doubles inscriptions: "Dans les années 1920, les villages tenaient à conserver le plus grand nombre de noms de ceux qu'on appelait les martyrs. Il est arrivé qu'un soldat soit à la fois inscrit dans le village où il est né mais aussi où il a vécu".

    Le cas s'est produit à Poggiolo. Dans l'article du 11 novembre 2009 consacré aux trente Poggiolais mentionnés sur le monument du village, on peut lire:

 

    "- Pierre Toussaint ANTONINI est mentionné sur le monument aux morts de Guagno.
    - François DEMARTINI est également inscrit sur le monument de Soccia.
    - Jean André PATACCHINI se trouve aussi sur celui de Pastricciolla.
   - Damien BALDARESCHI est nommé sur le "Livre d'Or des Corses tombés au Champ d'Honneur" concernant la commune de Zalana."

 

   Un autre doublon existe pour la seconde guerre mondiale avec Marc Jean OTTAVY dont le nom se trouve aussi sur le monument de Soccia (voir article en cliquant ici).

   Comme l'écrit la journaliste de "Corse-Matin": "Une nouvelle fois, les historiens ont témoigné qu'il est aisé de faire dire aux chiffres tout et son contraire mais surtout d'affirmer que ce n'est pas tant le nombre mais les répercussions de la Grande Guerre qui comptent!".

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:00

logo mystère   Il est peut-être difficile de trouver comment représenter Poggiolo pour un logo, un autocollant ou un magnet parce que, même quand on croit bien le connaître, c'est un village qui surprend. Selon le côté d'où on le regarde, il montre un aspect très différent.

 

       Regardez bien ce diaporama qui permet d'avoir des impressions différentes selon l'angle de vue. Il peut donner des idées pour trouver un logo poggiolais:

 

- En descendant du col de Sorru et près de Guagno-les-Bains, l'église St Siméon s'impose comme dominant largement les habitations.

- En montant de l'autre côté de la rivière, on voit se dresser un véritable bunker, un site fortifié.

- Depuis la route d'Ortu, on s'aperçoit que l'église et le cimetière sont bien éloignés du village.

- Sur la route qui descend de Soccia, on distingue bien l'importance des sols en terrasses autrefois exploités jusqu'au pied des maisons.

 - La descente de la Stretta depuis l'église permet de comprendre que Poggiolo est placé sur un replat, un podium, un balcon (poggiolo en italien).

- Enfin, les vues depuis le Tretorre ou d'un avion donnent des lieux habités une vision de plus grande extension.


Autour de Poggiolo - Kizoa Movie Maker
Photos de Dominique Antonini-Liard, Joël Calderoni, Michel Franceschetti, Michèle Genêt et Nicolas Martini.
  
    Vous êtes inspiré? Envoyez vite vos suggestions à larouman@gmail.com.
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 18:00

logo mystère    Avez-vous pensé à nous faire parvenir des projets pour permettre à Poggiolo d'avoir sa carte de visite?

    Un ami vient de nous rappeler que le bulletin "Les nouvelles "U Pighjolu"" de février 2012 avait proposé un essai de logo réalisé par Jean-Martin Pinelli. Ce projet n'a pas dû convenir aux lecteurs car il n'a pas été officialisé.


essai logo

 

    Le nom de "L'Alivetu" qui était proposé faisait allusion à la culture de l'olivier qui est plus importante à Poggiolo que dans les villages voisins. Orto est moins bien exposé et  Soccia, plus en altitude, n'a que quelques pieds sur une petite surface. Le symbole est important car la limite de la culture de l'olivier est considérée par tous les géographes comme la limite du climat méditerranéen. Poggiolo est bien un village méditerranéen.


oliviers stretta hiver

   La description de la culture de l'olivier à Poggiolo a été publiée sur ce blog le 8 mars 2011.

   Mais l'olivier n'est peut-être pas assez caractéristique de la particularité poggiolaise...

 

    Envoyez vite vos propositions de logo à: larouman@gmail.com

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 18:01

Les articles précédents (article 1 et article 2) ont montré la variété des autocollants se référant à Soccia, Ortu et Guagnu. Mais quid d'U Pighjolu? On peut examiner tous les côtés des automobiles du canton, rien ne montre le village.

   Pourtant, il a bien existé un autocollant poggiolais.

   Comme pour deux modèle socciais déjà montrés, il était également sportif car il avait été conçu par l'Association Sportive La Montagne de Poggiolo (voir l'article sur l'ASM en cliquant ici).


ASM 3

 

   Cet autocollant est aussi le plus coloré (vert et rouge sur fond blanc) de tous les modèles montrés précédemment.

   La dite montagne est représentée très schématiquement, par trois pics. Une allusion au Tretorre? Peut-être, bien que cette montagne ne se voit pas du tout de cette façon depuis Poggiolo.


Tretorre ciel bleu

   Il peut s'agir simplement de justifier le terme de "Montagne" qui termine le nom de l'association.

   Mais le principal défaut de ce petit bijou est qu'il est ancien: il date de 1975. 

    Aucun nouveau modèle n'a existé depuis cette époque.

   Peut-on espérer revoir bientôt fleurir le nom de Poggiolo ou d'U Pighjolu sur les voitures?

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 18:00

Ayant été une station thermale renommée, Guagno-les-Bains a eu un grand avantage sur Poggiolo, c'est d'avoir été beaucoup plus photographiée que le village dont elle dépend. De nombreuses cartes postales ont été publiées pour les touristes, ce qui fait que les amateurs en trouvent constamment de nouvelles dans les brocantes et autres ventes.

Jean-Pierre FONDEVILLE, bien connu pour l'hôtel U Paradisu de Vico qu'il dirige de main de maître, vient de faire parvenir au blog des Poggiolais quelques clichés. Qu'il en soit remercié. Nous en reproduisons certains en tentant de les resituer dans l'environnement contemporain, avec des vues réalisées par Google Maps en novembre 2008.


guagno les bains chien

 

Guagno les bains oggi 2

 

Le chemin qui monte de la route pour passer derrière l'établissement thermal débutait plus haut que maintenant. La maison de gauche semble avoir été un commerce, certainement un café. Elle est maintenant détruite. La maison centrale est maintenant en ruine. Les deux poteaux n'existaient pas. La cabine téléphonique, présente sur la photo récente, n'existe plus depuis quelques mois.

 

Guagno les bains derrière indigenceGuagno les bains oggi 1 La seconde carte postale continue la précédente, un peu plus haut sur le chemin. En dehors du poteau, les deux images sont identiques.

 

Guagno les bains arbres route

Guagno les bains oggi arbresLa troisième image semble avoir été prise sur le bord de la route, juste en dessous des thermes. Mais les ressemblances sont moins évidentes.

Des habitants des Bains pourraient-ils confirmer ou infirmer ces rapprochements?


Pour Poggiolo, si les cartes postales ont été plus rares, il doit bien y en avoir eu quelques modèles. En tout cas, les photos anciennes du village prises par des particuliers seraient bien accueillies et publiées ici.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 17:59

    Avec la Révolution Française et le Premier Empire, les citoyens français furent désormais appelés à accomplir le service militaire et à payer "l'impôt du sang" avec leur propre vie.

    "La Corse-Votre Hebdo" du 9 novembre 2012 est revenue sur l'importance des pertes subies par l'île. L'article présente l'ouvrage d'Antoine-Toussaint ANTONA intitulé "Ceux du 173e" (Colonna Edition).

    Pendant la première guerre mondiale, la Corse versa un lourd tribut avec 11.325 morts, soit près de 3,5% de la population totale. Pour l'ensemble de la France, la proportion de morts par rapport au nombre de soldats appelés sous les drapeaux fut de 16,5%. Dans notre région, avec environ 40.000 mobilisés et 2.500 engagés volontaires, ce pourcentage s'éleva à près de 25%. Un quart des "poilus" corses ne revint pas de cette guerre.

    Avec celui de Vezzani, le canton de SOCCIA (l'ancienne piève de Sorro in Sù) fut le plus meurtri.

    La carte ci-dessous, extraite de "50 DOCUMENTS POUR UNE HISTOIRE DE LA CORSE", publication du CRDP de Corse, montre le funeste record de + de 6% de morts.  Les deux taches rouges de ces cantons sautent aux yeux. Il s'agit (ce que le document ne précise pas) de plus de 6% par rapport à la population totale. D'après "La Corse-Votre Hebdo", ce serait 12% des hommes qui ont disparu dans notre canton.

morts 14-18 par canton

    Dans sa brochure sur son oncle Jean LOVICHI, Romain DURAND a écrit: "Son nom est gravé sur le monument aux morts de Poggiolo avec vingt-six autres: la moitié de ceux qui sont partis". Les pertes seraient alors de 50% des jeunes partis au front. On comprend, dans ces conditions, que Poggiolo et les autres villages aient alors sombré dans une profonde atonie démographique et économique.

   Dans "La Corse et les Corses pendant la Première Guerre mondiale : à travers des documents d'archives" d'Évelyne TORRE, édité par le CRDP en 1981 (ouvrage mis en référence d'un article de Charles MONTI dans "Corse-Matin" du 11 novembre 2006), trois causes sont invoquées pour expliquer l'importance des pertes corses:

"- L'importance des Corses dans l'armée de métier, et particulièrement l'armée coloniale, présente en première ligne.

- Les Corses, surtout des paysans en 1914, appartiennent aux régiments des fantassins souvent en première ligne eux aussi.

- La présence de beaucoup d'engagés"

 

   Pourquoi la mort s'est-elle plus particulièrement abattue sur notre micro-région? Peut-être parce que ces trois éléments se sont cumulés ici, alors qu'elles étaient atténuées dans certains cantons.

   En tout cas, voici des raisons pour que le souvenir des morts de notre village soit particulièrement respecté.

 

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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VACANCES SCOLAIRES:

du samedi 27 avril au lundi 13 mai.

Début des vacances d'été: samedi 6 juillet.

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

Un bulletin indispensable

  le bulletin des paroisses des Deux Sorru.

 

En-tete-inseme-copie-1.jpg

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