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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 17:43
Les couleurs des confréries

Les couleurs sont très variées sur cette photo qui montre plusieurs membres de confréries présents le 3 mars dernier à Cauro à l'occasion de l'intronisation de la Cunfraterna di a Santa Croce di u Prunelli. Mais les couleurs des vêtements ne sont choisies pour faire joli.

Elles ont une signification spirituelle. 

 

Les couleurs des confréries

 

Les confrères de la nouvelle association ont une aube blanche. Le blanc est la marque de la Foi et de l'Absolue Perfection de Dieu.

Autour de la taille, un cordon vert symbolise l'Espérance de la résurrection.

Les épaules sont recouvertes d'un camail, pèlerine courte de couleur noire, qui représente l'épreuve, la pénitence, le renoncement à la vanité de ce monde.

 

Les couleurs des confréries

 

Sur le côté, est dessinée une croix potencée rouge. Le rouge est couleur du Saint-Esprit et de l'Amour sincère. La croix potencée, emblème de l'ordre du Saint-Sépulcre créé au temps des croisades, rappelle également les cinq plaies du Christ.

 

Des renseignements plus précis se trouvent dans la brochure éditée par la Cunfraterna et qui est reproduite au bas de cet article.

 

Vous pourrez ainsi réfléchir sur le sens des couleurs choisies par la Cunfraternita di u Padre Albini présente dans les Deux Sorru.

le père BONNAFOUX et Elisabeth BERFINI, prieur de la Cunfraternita di u Padre Albini.

le père BONNAFOUX et Elisabeth BERFINI, prieur de la Cunfraternita di u Padre Albini.

 

Ne manquez pas de rencontrer les membres de

la Cunfraternita di u Padre Albini

le 29 mars.

 A l'occasion du Jeudi Saint, ils animeront

l'office des ténèbres dans l'église d'Orto à 21 heures.

Les couleurs des confréries
Les couleurs des confréries
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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 18:00
Tradition et modernité des confréries

La confrérie Santa Croce di u Prunelli a été installée samedi 3 mars en l'église de Cauro. Les lecteurs de ce blog, axé sur Poggiolo et les Deux Sorru, trouveront peut-être que cette information concerne un lieu bien exotique. Mais ils pourraient quand même être intéressés.

 

TRADITION

Cette confrérie n'est pas vraiment une nouveauté car elle reprend ses activités dans la vallée du Prunelli après soixante-dix ans de sommeil.

Avant la deuxième guerre mondiale, ces associations religieuses étaient nombreuses.

A Soccia, il existait la confrérie du Saint Rosaire à laquelle MAISTRALE avait consacré un poème comique décrivant la procession du 4 octobre 1923 (voir les liens à la fin de cet article).

Les confréries étaient anciennes.

Ainsi, lors de sa visite apostolique de 1589, l'évêque MASCARDI trouva l'église San Simeone de Poggiolo "rendue inconfortable par la construction d'un solario (compartiment) où les confrères font leurs offices".

Au siècle suivant, le 4 juin 1686, De PETRIS, délégué de Mgr SPINOLA, constata qu'il y existait "deux confréries, une pour hommes (...), une pour femmes". 

 

 

membres des confréries présentes le 3 mars à Cauro

membres des confréries présentes le 3 mars à Cauro

 

MODERNITÉ

Mais ces confréries sont très modernes car elles attirent de nombreux Corses. 

En 2012, on comptait 66 confréries regroupant plus de 3000 confrères, soit 1% de la population de l'île (voir article de Corse-Matin).

Le plus remarquable dans la renaissance de la Cunfraterna di A Santa Croce di u Prunelli est que, sur ses 25 membres, elle comprend de nombreux jeunes, comme le montre une photo de l'article de "Corse-Matin" publié ci-dessous.

De plus, Cauro et les communes voisines font désormais partie de la banlieue d'Ajaccio. Les confréries ne sont pas l'apanage des petits villages perdus dans la montagne. 

Même éloignés de l'île, les Corses sont attachés à ces associations.

Ainsi, Jean DAL COLETTO, président de la Fédération des Groupements Corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône, qui représente les Corses de la diaspora au sein du tout récent CESEC (Conseil économique, social, environnemental et culturel), est un fervent confrère de la Vénérable Archiconfrérie St Joseph de Bastia. 

Les missions des confréries sont importantes dans plusieurs domaines:

présence aux cérémonies religieuses, actions caritatives, visites aux malades, soutien aux familles endeuillées....

La brochure présentant la nouvelle Cunfraterna écrit que "la Vallée du Prunelli retrouve une présence de Confrérie liturgique et caritative afin de faire renaître des actions sociales et fraternelles, à la lumière de la foi chrétienne". 

 

Autres renseignements sur les confréries:

 https://www.parolesdecorse.fr/la-resurrection-des-confreries/​​​​​​​

Liste des confréries de Corse sur le site du diocèse.

article paru dans "Corse-Matin" du 5 mars 2018. Cliquer pour l'agrandir.
article paru dans "Corse-Matin" du 5 mars 2018. Cliquer pour l'agrandir.

article paru dans "Corse-Matin" du 5 mars 2018. Cliquer pour l'agrandir.

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 18:00

A l'occasion de ses vingt ans d'existence, le bulletin "Inseme" fait appel aux bonnes volontés. Dans le numéro 350 du mois de mars, Annie ABBAMONTE écrit combien il est difficile de publier ces douze pages mensuelles d'une publication qui est indispensable pour faire un lien entre les habitants des Deux Sorru. Le texte en est reproduit ci-dessous.

Toutes les personnes qui auraient des articles à envoyer ou qui pourraient donner un peu de temps pour la rédaction et l'expédition du journal seraient les bienvenues.

S'adresser à INSEME, couvent St François, 20160 VICO 

Téléphone: 04-95-26-83-83.

 

INSEME A 20 ANS 

Quel bel âge! On dit que c'est le plus beau de notre existence! Même si cela reste à démontrer. 

Quand Inseme a été créé, sous la houlette de Jean-Pierre Bonnafoux, il y avait beaucoup de bénévoles. Puis les uns sont partis, laissant la place à d'autres. Au fil des années, chacun d'entre-nous a apporté sa touche personnelle, même s'il n'est pas toujours évident de s'investir dans l'écriture si l'on n'a pas la plume facile ou une formation adéquate. Mais «cahin-caha», en ce moment c'est plutôt « caha », nous avons réussi à atteindre ce bel âge. 

Néanmoins il faut nous rendre à l'évidence, nous ne sommes plus assez nombreux (ses). Chaque mois, il faut trouver des idées de sujet, réaliser les interviews si besoin, rédiger, demander à nos contacts de faire des compte-rendu, mettre tout çà en page pour réaliser la maquette, l'imprimer, l'acheminer vers le village qui est chargé de le plier, le récupérer, faire les étiquettes et la mise sous pli pour les envois aux abonnés, et enfin, le distribuer dans tout le canton... Une mécanique bien huilée mais qui s'enraye, comme ces derniers mois, dès lors que l'un d'entre nous est moins disponible... 

De ce fait, toute nouvelle contribution est la bienvenue. Vous pouvez aussi simplement nous envoyer un article lorsque vous avez envie ou besoin de dire ou raconter quelque chose (certains le font déjà). Vous pouvez aussi nous suggérer des idées de sujet, nos pages sont grande ouvertes. 

L'équipe actuelle essaie d'inscrire dans la durée le travail âccompli par toutes celles et ceux qui nous ont précédés. Nous avons une pensée particulière pour ceux qui nous ont quittés pour toujours : Jean-Martin Franceschetti, Claude Julien, Charles Rocca, Marcel Hertz, les pères Omi Jo Thévenet, Hubert Sarrasin et Piergiogio Piras, on ne les oublie pas. 

Longue vie à Inseme. 

Annie Abbamonte 

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 18:00
Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Sur les douze merveilles de Poggiolo, l'article précédent en avait présenté six. Voici la suite du chemin qui pourrait être créé dans le village pour les faire découvrir.

 

 

Station 7: les restes de rigoles d'irrigation

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12
Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12
Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

A l'angle de la route et de la stretta, on peut encore voir des rigoles descendant en pente plus douce que le chemin. Malheureusement, le côté stretta a été cimenté et se devine à peine alors qu'il permettait autrefois de s'y asseoir. 

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Ce sont les vestiges de l'ancien système d'irrigation. Depuis le réservoir situé en haut du village, l'eau était distribuée pour cultiver les jardins potagers selon un calendrier et un horaire très précis. Celui dont le tour arrivait bouchait ou débouchait telle ou telle rigole pour recevoir l'eau qui était nécessaire à ses plantes.

Voir les articles:

- les rigoles des Cévennes et de Poggiolo

- Tenir le mur (première partie)

Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 6/8: le travail agricole

 

 

 

Station 8: séchoir et four d'Ernestine

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Juste au dessus des rigoles, se trouve la maison d'Ernestine avec un bâtiment rond. Il s'agit d'un ancien séchoir à châtaignes, d'où la possibilité de décrire l'importance de la culture des châtaigniers.

Par ailleurs, un four à pain a été installé devant le séchoir. Il est indispensable de parler de la douzaine de fours ayant existé au village, et dont certains sont parfois encore en activité.

Une station spécifique pour les fours peut se concevoir devant St Roch (sur la place Orazy) ou près de la place Inghju. 

four place Orazy

four place Orazy

Voir l'article Les fours de Poggiolo.

 

 

 

Station 9: maison Pinelli

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

La maison de la famille PINELLI serait la plus ancienne de Poggiolo: elle aurait été construite en 1610, d'après les recherches effectuées par Toussaint PINELLI et publiées en 1995 (un prochain article reviendra sur son travail).

Surtout, dans cette habitation, naquit et mourut l'abbé Gian Antonio PINELLI (1760-1832) qui fut surnommé "L'homme le plus cultivé de Corse". Il joua un rôle important en Corse pendant la Révolution française, devint secrétaire général du département sous Napoléon, puis conseiller général et rassembla une très grande bibliothèque.

Sa vie est raconté dans les articles:

L'homme le plus cultivé de Corse (1/3)

L'homme le plus cultivé de Corse (2/3)

L'homme le plus cultivé de Corse (3/3)

 

 

 

Station 10: croix de Tanellu

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Cette croix, placée devant la maison CHABROLLE, permet de parler du grand nombre de croix placées sur les chemins et de raconter la vie du père ALBINI. Celle-ci rappelle sa prédication de 1838. L'importance du couvent de Vico est à évoquer. 

Voir les articles:

Tout sur le Père Albini

Les croix poggiolaises (2/5: les balises)

Solution de la devinette: croix de fer...

On peut prévoir de montrer la croix du Fragnu qui marque l'entrée du village mais elle est éloignée de ce circuit et n'est pas forcément liée au Père ALBINI.

 

 

 

Station 11: les oliviers

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Plus haut, la stretta longe les oliviers de Dumé (Dominique PINELLI), beau prétexte pour décrire cette culture, qui n'existait pas avant le début du XIXème siècle dans le village et qui est possible grâce à l'exposition et à l'altitude de Poggiolo.

Voir l'article Les oliviers sont couverts

 

 

 

Station 12: église Saint Siméon 

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

Sans entrer dans l'église, plusieurs informations sont à donner:

- sa position correspond au croisement des sentiers d'autrefois qui permettaient de se rendre à Orto, Soccia et Guagno-les-Bains;

- elle fut le lieu du meurtre de 1634 (voir l'article "Du sang à Saint Siméon");

- elle était l'église piévane, son curé ayant autorité sur toute la pieve;

- elle est sur l'emplacement de l'ancienne église sous laquelle était l'arca, la fosse commune;

- elle est entourée du cimetière communal (derrière elle), d'un cimetière privé (au-dessus d'elle) et de trois caveaux familiaux (au-dessous).

On peut donc décrire l'organisation ecclésiastique ancienne et les pratiques funéraires.

Voir les articles :

A la recherche de l'arca perdue

Les caveaux poggiolais

Un cimetière privé

 

Quant à l'intérieur, le panneau pourrait énumérer les richesses de l'église:

- le tableau "la déposition du Christ" de Damaso MAESTRACCI (voir l'article Solution à la devinette du mois: pour les Poggiolais, le Christ était noir)

- le tabernacle en bois sculpté, de facture franciscaine, du XVIIème siècle, classé sur la liste des Monuments historiques

Les douze merveilles de Poggiolo: de 7 à 12

- les fonts baptismaux en marbre, de la même époque, classés également

- le tableau de "Vierge à l'Enfant remettant le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne", de la même époque. Voir l'article La seule carte postale actuelle.

 

 

Alors, existe-t-il, oui ou non, de la matière pour organiser un circuit de découverte des merveilles de Poggiolo?

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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 17:59
Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

Ne soyons pas modeste. Quand on est à Poggiolo, on peut voir douze merveilles. 

 

 

Pour les découvrir, l'idéal serait d'installer un sentier de découverte comme le sentier d'interprétation de Letia, décrit dans un article précédent (le revoir en cliquant ici).

On pourrait imaginer un circuit dans le village avec, à chaque station, un panneau présentant la tradition ou le fait historique lié à cet endroit.   

Bien sûr, il est toujours facile de lancer une idée. Elle ne peut être crédible que si elle est précisée. Où seraient disposés ces panneaux? Existe-t-il à Poggiolo des lieux vraiment intéressants?

Voici donc une liste de douze propositions, liste qui peut tout à fait être critiquée mais qui est une base de départ. Autant que possible, il est fait référence à des articles déjà parus dans ce blog.

 

Comme il faut bien démarrer de quelque part, imaginons d'aller de bas en haut.

 

En marche pour les douze merveilles de Poggiolo!

 

 

Station 1: la piazza Inghjo.

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

Sur cette place, repose depuis longtemps une roue de moulin. Elle servirait de base à une présentation des moulins d'autrefois, de leur activité et de leurs emplacements. 

 

 

 

Station 2: la chapelle St Roch

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

On expliquerait la raison de son édification (le meurtre commis en 1634 dans l'église St Siméon et sa désacralisation) et on évoquerait l'importance du culte de saint Roch dans le village et dans toute la Corse.

Meurtre de 1634: voir l'article Du sang à Sorru in Sù. N°1: DU SANG À ST SIMÉON

 

 

 

Station 3: l'ancien café St Roch

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

A partir de cette porte, rien de plus facile que de donner la liste des bars qui ont existé au village et d'insister sur leur rôle dans la sociabilité villageoise.

Voir les articles : 

Anciens et nouveaux bars

La Liberté était à Poggiolo

Le café de la ruelle derrière St Roch

Après le café oublié, le café caché

Le bar des fauchés

 

 

 

Station 4: maison Ceccaldi

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

La maison de Valère est choisie car elle est au bord de la route, visible pratiquement sur toutes ses faces et en bon état. Mais elle fait partie de la même catégorie que la maison de Marione, la maison Martini ou la maison de Bernard Franceschetti, c'est-à-dire des maisons de notables construites fin XIXème siècle.

Elles ont souvent une petite place devant l'entrée, une double porte surmontée d'une imposte et deux étages dont le premier (et ici le second également) est pourvu d'un petit balcon.

Leur positionnement s'explique par la création, à cette époque-là, de la route départementale.

 

 

 

Station 5: le monument aux morts

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

Ce monument rappelle la mortalité de la guerre de 1914-1918, qui a plus particulièrement frappé notre canton par rapport à d'autres parties de la Corse.

Des éléments sur la vie et la mort de certains des trente Poggiolais tombés pendant la Grande Guerre pourraient être racontés. Voir l'article Ils étaient trente Poggiolais.

Il ne faudrait pas oublier les disparus de la seconde guerre mondiale et de la guerre d'Indochine.

D'autre part, les noms gravés sur la pierre permettent de connaître les noms de famille les plus courants de cette époque.

Enfin, la vue sur la pente de la vallée du Fiume Grosso montre des vestiges des cultures en terrasse. Il faudrait insister sur le fait que tous les terrains étaient cultivés et que les Poggiolais étaient plus cultivateurs qu'éleveurs.

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

 

 

 

Station 6: la fontaine du Lucciu

Les douze merveilles de Poggiolo: de 1 à 6

Elément indispensable à la vie du village jusqu'à l'installation de l'eau courante en 1967-1968.

Voir l'article U Lucciu est toujours là.

 

 

Alors, existe-t-il, oui ou non, de la matière pour organiser un circuit de découverte des merveilles de Poggiolo?

Et ce n'est pas fini...

 

(à suivre)

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 17:46

Une conférence à Toulon sur Mgr de Mazenod et une autre à Aix-en-Provence sur le problème corse sont prévues pour les prochains jours.

Deux conférences sur le Continent

Indiscutablement l'Islamisme est « aujourd'hui » dans une phase conquérante mais nous ne devons pas ignorer que le catholicisme a su l’être « hier ». En Provence ce fut le cas avec l’évêque de Marseille Mgr de Mazenod, canonisé en 1995.

 Eugène de Mazenod naquit à Aix-en-Provence en 1782 dans une famille aristocratique qui dut émigrer pendant la Révolution. Durement marqué par cet exil, il en garda de solides convictions royalistes et une grande piété. Devenu prêtre, il fonda en 1816 les Missionnaires de Provence, devenus ensuite les Oblats de Marie Immaculée, pour évangéliser une Provence touchée par la déchristianisation révolutionnaire, puis pour répandre la religion catholique dans les pays éloignés.

Evêque de Marseille de 1837 à sa mort en 1861, il marqua profondément ses contemporains par une attention constante envers les pauvres et le paysage de sa ville par de nombreuses constructions (cathédrale de la Major, basilique ND de la Garde). Pour lui, le christianisme devait s'afficher partout sans complexe. Michel Franceschetti, professeur d'histoire et administrateur du Comité du Vieux Marseille présentera cet exemple provençal aux « amis du Graal ».

Deux conférences sur le Continent
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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 18:06

En regardant les vieilles photos, on tombe toujours sur des images de cérémonies religieuses: mariages, baptêmes ou communions. Il n'y a là rien d'étonnant car toutes les étapes de la vie étaient rythmées par la religion.

 

Ainsi, on peut être impressionné par le nombre des communiants poggiolais sur le perron de l'église St Siméon, par leur sérieux, par leur habillement... et par la longueur de leurs cierges. Bien entendu, il paraissait normal (on était avant la seconde guerre mondiale) de mettre les filles derrière.

 

(rappel: les photos et illustrations peuvent être agrandies en cliquant sur chacune d'elles)

L'effondrement religieux en France et en Corse

 

Longtemps après l'événement, il est toujours hasardeux de donner des noms sur les visages. Si l'identification proposée ci-dessous comporte des erreurs, n'hésitez pas à le signaler.

L'effondrement religieux en France et en Corse

 

Une telle photo devient de plus en plus rare.

Au milieu des années 1960, 94% des Français étaient baptisés, 80% des enfants faisaient leur communion solennelle et 25% de la population participait à l'office du dimanche. Bien sûr, au bout d'un an, la moitié des communiants arrêtait de pratiquer et, à 21 ans, 25% communiait encore, mais 80% des obsèques étaient religieuses.

A Poggiolo, chaque dimanche, la chapelle Saint Roch était pleine de femmes et d'enfants, les hommes, n'ayant pas de places, restaient sur la place pour fumer et discuter. Mais ils donnaient à la quête et certains entraient pour communier (voir l'article "Un méfait de la canicule à Poggiolo").

Maintenant, les villages ont été vidés par l'exode rural et, surtout, la société française connaît depuis un demi-siècle une transformation radicale avec le déclin de la pratique et de l'influence de la religion catholique.

Aujourd'hui, ce sont seulement 30 à 35 % de la génération qui sont baptisés, et le taux de pratique de la messe dominicale est tombé aux environs de 3 %.

Cette révolution de moins en moins invisible a été étudiée par un de nos meilleurs spécialistes d'histoire religieuse, Guillaume CUCHET, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Est Créteil. Il vient de publier "Comment notre monde a cessé d'être chrétien. Anatomie d'un effondrement" (ed. Le Seuil).

 

L'effondrement religieux en France et en Corse

 

CUCHET part de l'analyse de la célèbre carte de la pratique religieuse de la France rurale du chanoine Boulard dont la première édition date de 1947 et qui fut actualisée en 1966.

Version 1966 de la carte des pascalisants (adultes communiant à Pâques).

Version 1966 de la carte des pascalisants (adultes communiant à Pâques).

 

On remarquera que cette carte montre un taux important au nord d'Ajaccio, dans notre partie de la Corse. Serait-ce à mettre en rapport avec la présence du couvent de Vico?

Au-dessus de 45% de pascalisants, en sachant qu'il y avait plus de femmes pratiquantes que d'hommes et plus d'enfants que d'adultes, le chanoine BOULARD considérait que l'on était dans une zone profondément chrétienne.

Guillaume CUCHET montre que la déchristianisation est ancienne, au moins depuis la Révolution, mais que le véritable effondrement s'est déroulé dans les années 1960 et il le met en rapport avec le concile Vatican II (1962-1965). L'universitaire Michel WINOCK résume cette idée dans le compte-rendu qu'il publie dans le numéro de février du mensuel "L'Histoire":

"Cependant, ce qui se passe dans les années 1960 est nouveau: ce n'est plus un mouvement lent de désaffection religieuse, mais une rupture brutale.
Vatican II en a été non le créateur, mais le déclencheur. On pourrait dire en termes simples que le concile a changé la face de la religion traditionnelle à laquelle les catholiques français étaient habitués. Il y eut d'abord la réforme de la liturgie, la fin de la messe en latin. Les prêtres ont jeté leur soutane aux orties. On a cessé à l'église de parler du diable et de l'enfer. Dieu s'est arrêté d'être un super-juge, inflexible, pour devenir un Dieu-Amour, miséricordieux. Le péché a perdu sa charge de peur, qui contraignait à suivre les pratiques séculaires, la confession notamment. En profondeur, l'esprit du concile visait à rendre la religion plus exigeante. Elle ne devait plus être un folklore, une habitude familiale ou régionale, un comportement de routine. Il fallait désormais, aussi bien pour le baptême que pour le mariage religieux, que les fidèles élèvent leur foi à la hauteur des sacrements. On ne devait plus aller à la messe par accoutumance, mais y participer pleinement."


La religion sembla être devenue trop intellectuellement exigeante pour la moyenne des Français qui avaient besoin de manifestations concrètes, de processions, de musique et d'images. Or, le concile adopta en décembre 1963 le changement de la liturgie (messe en langue nationale et non plus en latin, prêtre face aux fidèles pendant la messe...) qui s'appliqua dès janvier 1964. La fin de l'obligation du manger maigre du vendredi s'opéra en janvier 1967. Le texte du concile sur la liberté religieuse ("Dignitatis humanae", 7 décembre 1965) déboussola les convictions de nombreux chrétiens.

Michel WINOCK ajoute à propos de ce livre qu'il qualifie de "passionnant":

"A ces causes proprement religieuses, Guillaume Cuchet ne manque pas d'ajouter les bouleversements de la société. C'est dans la décennie 1960 que l'on commence à parler de la société de consommation. Une « civilisation des loisirs » est alors en train de se mettre en place, avec les week-ends, l'automobile, les vacances, tandis que la télévision devient la fée du logis. Une nouvelle génération, celle des baby-boomers, arrivés à l'âge adulte, est la première à décrocher massivement de la religion."

Si l'on comprend bien, l'effondrement religieux (ou plus exactement catholique) est le fait d'une génération qui a porté dans sa jeunesse les robes d'enfants de chœur mais qui s'est détachée de l'Eglise en devenant adolescente ou adulte.

Finalement, les responsables de toutes les difficultés supportées par la France depuis plusieurs dizaines d'années sont toujours les mêmes.

Dessin de Denis Pessin paru dans "Le Monde"

Dessin de Denis Pessin paru dans "Le Monde"

Il est conseillé d'écouter l'émission de France Inter "La marche de l'histoire" du 13 février dans laquelle Guillaume CUCHET discute de ces questions avec Jean LEBRUN.

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 18:55
Un important baptême à Sagone

A Sagone, dimanche 28 janvier n'a pas été seulement la fête de San'Appianu mais aussi un jour de baptême. Une cloche a été baptisée, la nouvelle cloche du clocher de l'église de Sagone, pour remplacer celle qui n'avait pas supporté des manipulations pendant les travaux de restauration et qui s'était écrasée. Non seulement il a une nouvelle cloche mais le beffroi de Sagone a bénéficié de grands travaux.

Les détails de l'histoire de l'église de Sagone et de sa restauration se trouvent dans l'article de Pascale CHAUVEAU ("Corse-Matin", 30 janvier 2018) reproduit ci-dessous et dans le texte publié sur ce blog en avril 2016.

Un important baptême à Sagone
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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 17:45

L'histoire de Poggiolo et de Guagno-les-Bains est bien plus riche que ce que l'on croit souvent. Ce blog l'a prouvé par de nombreux articles. Près de 200 dates ont été recensées.

Cette année 2018 est remarquable car, chacun le sait, elle correspond au cent-dixième anniversaire de la fontaine du Lucciu. Mais, en faisant la liste des années se terminant par le chiffre 8 et pendant lesquelles sont eu lieu des événements concernant notre village, on arrive à un total de 33  dates!

En voici la liste. Certains faits se sont déroulés à Poggiolo ou Guagno-les-Bains, d'autres concernent l'ensemble des Deux Sorru et ont donc eu des conséquences sur la commune.

Chaque date est suivie d'un bref résumé et d'un lien vers un article donnant plus de renseignements.

Désormais, vous saurez quels anniversaires seront à fêter cette année!

 

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

1488: Rinuccio de Leca fait construire la place forte de la Zurlina, près de Murzo, et se joint à la révolte de son cousin Giovan Paolo contre les Génois.     
Le feuilleton de l'été - Z comme Zurlina
Le feuilleton de l'été - Les guerres des seigneurs - 3/3: la fin de la Cinarca
L’année suivante, Ambroggio da Negri dirige la répression et détruit et incendie les villages de Sorru in su, de Sevi in dentru et de l'ensemble du Vicolais. Il chasse les habitants de l'ensemble de ces régions pour plusieurs années. 

Poggiolo, les années zéro (1489)
 

1608: le registre des tailles mentionne un «Francesco di Rosignolo» à Poggiolo.
Les rossignols poggiolais

 

1698: visite de Mgr Giovanni Battista COSTA, évêque de Sagone, qui décrit l’église de St Siméon et mentionne l’existence dans le pavement de trois ouvertures d’arca (fosse commune): une pour les hommes, une pour les femmes et une pour les enfants.
A la recherche de l'arca perdue

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

25 juin 1728: visite de Mgr GIUSTINIANI, évêque de Sagone, qui recommande des travaux d’amélioration de l’ermitage de St Antoine et des bassins de la source thermale. Il ordonne au moine de «porter un habit propre aux ermites, se laisser pousser la barbe et se couper les cheveux».
La chapelle de Guagno-les-Bains

 

18 août 1808: Napoléon Ier nomme Louis DEFRANCHI médecin inspecteur des eaux minérales aux Bains de Guagno.

1808, la date connue de tous



De 1808 à 1810: construction de la partie de la Goccia abritant le bassin circulaire.
Heurs et malheurs de la Goccia. 2/3: un bâtiment bien conçu



11 mars 1818: l’abbé Jean Antoine PINELLI, surnommé «l’homme le plus cultivé de Corse», est nommé conseiller général du canton de Soccia par le roi Louis XVIII.
L'homme le plus cultivé de Corse (3/3)

 

28 novembre 1818: rapport du docteur DEFRANCHI décrivant pour la première fois de façon précise le fonctionnement des Bains.

Le médecin a bien travaillé pour Guagno-les-Bains.


24 mars 1838: naissance à Ajaccio de Simon UCCIANI qui devint avocat et fut, en 1877, et jusqu’en 1884, le premier conseiller général républicain du canton de Soccia. 
Péripéties municipales: on ne peut pas se fier au petit personnel (2/2)

 

1836-1838:  prédication du Père Albini à partir du couvent de Vico.
Tout sur le Père Albini

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

20 décembre 1838: plan général de Guagno-les-Bains dressé par l’architecte COTIN, première carte montrant l’établissement thermal et les maisons du hameau.
Depuis quand existe-t-il des maisons à Guagno-les-Bains? 2/2: naissance d'un village.

 

1848: naissance de Jean-Baptiste PINELLI (21 août) et de Jean-Baptiste FRANCESCHETTI (8 décembre).
Tous deux participèrent à la guerre de 1870, reçurent la Légion d’honneur et décédèrent pendant la première guerre mondiale.
1870, la guerre oubliée

 

5 octobre 1848-8 décembre 1848: Anto Francescu MARTINI maire de Poggiolo, le mandat le plus court de l’histoire de la commune: deux mois.
Péripéties municipales: tous les maires de Poggiolo

 

1858: élection du géomètre Etienne LECA comme conseiller général du canton de Soccia contre l’avocat CASANELLI, neveu de l’évêque d’Ajaccio, malgré la mobilisation des prêtres du canton et du séminaire dans la campagne électorale. LECA resta élu du canton jusqu’en 1872.

"Battue de prêtres" dans le canton de Soccia

 

13 janvier 1878: élections municipales perturbées par des bonapartistes de Guagno-les-Bains. Le maire, Martin DEMARTINI, emporte l’urne chez lui.
Péripéties municipales: une urne très convoitée

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

3 février 1878: naissance de Ghjuvan Martinu PINELLI. Surnommé Martinchjinu, il fut cordonnier, cafetier, négociant, mais surtout un très célèbre violoneux qui anima de nombreuses fêtes jusqu’à sa mort le 2 janvier 1951.
Cumandante et Martinchjinu


1888: l’avocat Jean-François GALLINI, d'origine vicolaise, quitte la Corse pour s’installer à Sousse en Tunisie. L’importance qu’il acquit dans ce protectorat lui permit d’y faire obtenir de nombreux emplois aux originaires des Deux-Sorru.
Les Poggiolais ont de l'initiative (n°3: l'empire sahélien des Sorrinesi)
                                                                                      

11 juillet 1888: un rapport demandé par le préfet conclut que la voie ferrée Ajaccio-Vico réclamée par le conseil général se heurte à de trop grandes difficultés techniques pour être réalisée.
Le train-fantôme

 

1888: naissance à Occhiatana de Damaso MAESTRACCI, auteur du tableau montrant la descente de croix avec un Christ noir, exposée à Saint Siméon. 
Solution à la devinette du mois: pour les Poggiolais, le Christ était noir

 

1898: mise en service de la fontaine du Lucciu.
U Lucciu est toujours là

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

14 octobre 1908: mort de Jean PAPADACCI, premier Grec de Cargese à s'être installé à Poggiolo en 1867.

Les Grecs de Poggiolo

 

13 décembre 1918: un mois après l'armistice, décès de Dominique Xavier DESANTI, de maladie contractée en service, dans l'ambulance alpine n°5 à Zajeca en Serbie. Il est enterré au cimetière militaire français de Skopje en Macédoine. Il est la dernière victime poggiolaise de la première guerre mondiale.

Ils étaient trente Poggiolais

 

mars 1938: Jean Hyacinthe DESANTI nommé gouverneur du Soudan français (Mali actuel).
Un Poggiolais au Mali

 

1948: Poggiolo est le dernier village du canton à recevoir l’électricité.
Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 5/8: les équipements publics


1958: nomination de Judith OTTAVI comme institutrice de Guagno-les-Bains. L’école des Bains et celle de Poggiolo fermèrent en 1965. 
Le savoir est-il socciais?


1968: installation de l’eau courante à Poggiolo.
Poggiolo vu par un adolescent de 1963 - 6/8: le travail agricole
Les rigoles des Cévennes et de Poggiolo

 

1968: le père ALBINI est déclaré «vénérable» par l’Eglise catholique.
Le pèlerinage au tombeau du Père ALBINI

 

mai 1968: mort de Martin PAOLI, maire de Poggiolo depuis 1959 et conseiller général depuis 1945. Son fils Bernard lui succède à la mairie et Jean GAFFORY, maire de Guagno, au conseil général.
1968: le canton passe à Guagno

 

11 septembre 1968: la Caravelle Ajaccio-Nice explose en vol faisant 95 morts dont 2 Poggiolais: Antoine et Jean-François CECCALDI.
L'affaire de la Caravelle définitivement close?
Caravelle Ajaccio-Nice: un anniversaire toujours douloureux

 

Les années en 8 de l'histoire poggiolaise

 

1998: le ministère de la Santé retire son agrément à l’établissement thermal de Guagno-les-Bains. 
Guagno-les-Bains: l'avenir d'un "patrimoine ancestral»

 

1998: ouverture de l’auberge des Deux-Sorru, au-dessus de Guagno-les-Bains.
Le moment des réouvertures: l'auberge des Deux Sorru

 

7 février 2008: décès de Jean-Pierre FRANCESCHETTI.
Jean-Pierre: il y a cinq ans

 

février 2008: le jour de la fête de Saint Siméon, mise en place de la croix de Tanellu, en souvenir de la prédication du Père ALBINI.
Solution de la devinette: croix de fer…

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 17:47

Guagno-les-Bains n'oublie pas son patron Saint Antoine abbé (dit aussi saint Antoine au cochon).

Une messe en son honneur aura lieu

 

samedi 13 janvier à 15 heures. 

Le patron de Guagno-les-Bains
 
Quelques renseignements sur saint Antoine extraits du blog Libres regards:
 
"Sant'Antone
Di mezzu ghjennaghju
Stacca l'agnellu
E face u casgiu"
(Saint Antoine
de la mi-janvier
Sépare l'agneau
Et fait le fromage)
 
Dans sa "CORSICA SACRA", volume 1, pages 102 et suivantes, Geneviève Moracchini Mazel a écrit au sujet de saint Antoine: "en Corse, une bonne trentaine de sanctuaires lui furent dédiés durant le Moyen Age. C'est en tous cas l'un des saints les plus vénérés dans nos villages ...".
Si Saint Antoine est si populaire en Corse, c'est en particulier parce qu'il fait partie de ces saints "antipesteux" dont l'intercession était si nécessaire et efficace lors des grandes épidémies terrorisantes de la peste. 
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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Carnaval de Sorru in Sù

Samedi 26 avril: départ des chars à 16 h devant le FAM de Guagno-les-Bains.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

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La météo poggiolaise

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