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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 18:00

Depuis le col de Saint Antoine, quand on descend sur Vico et Murzo, des crêtes tourmentées se détachent sur les crêtes de la montagne. Et, parmi elles, un visage de femme tourné vers le couchant, vers la Cinarca: la SPOSATA, l'Epousée, la Mariée. Pourquoi est-elle là?.

Les légendes de chez nous ( 2/7): la Sposata ou la fille au cœur dur

Il y avait jadis au petit village de Nesa, près de Vico, au pied des premiers contreforts de la montagne, une pauvre maison qui abritait Joanna Ambiegna et sa fille Maria. Les deux femmes avaient bien de la peine à vivre, étant des plus misérables parmi les plus misérables du hameau.

Joanna, âgée, devenue impotente par suite de fièvres mal soignées, restait à la maison et faisait la cuisine. Maria gardait le troupeau de chèvres d'un propriétaire de la localité. Par ce travail, elle gagnait quelques sous, le plus clair des ressources de la mère et de la fille, car, du maigre héritage du père, il ne restait à peu près que la maison et un indigent mobilier. Joanna était douce et bonne et elle souffrait sans se plaindre de la dureté de sa fille qui jamais, pour elle, n'avait un mot affectueux, jamais une de ces caresses qui vont au coeur des mères.

Les légendes de chez nous ( 2/7): la Sposata ou la fille au cœur dur

LA DEMANDE DU SEIGNEUR DE CINARCA

Seulement, si Maria Ambiegna manquait de coeur, elle était d'une grande beauté. Aucune fille dans toute la région n'avait d'aussi grands yeux noirs, aucune un visage aussi régulier, un profil aussi pur, aucune des tresses plus noires, plus longues, de cheveux plus fins. Luciano de Tellano, seigneur de la Cinarca, un jeune et très riche gentilhomme, l'avait un jour aperçue, tandis qu'il chassait le mouflon sur les pentes de la montagne. A plusieurs reprises, il était revenu, il s'était même installé dans la maison qu'il possédait à Vico, alors que son château se trouvait à quelques lieues de là, à Orcino, afin de multiplier les occasions de rencontrer la jolie bergère. Lorsqu'il causait avec Maria, les mouflons pouvaient courir en paix, les perdrix s'envoler sous ses pieds, les lièvres déboucher du maquis, cet enragé chasseur ne s'en occupait plus. Un beau jour, Luciano de Tellano demanda à brûle-pourpoint à Maria Ambiegna:

 «Veux-tu être dame de la Cinarca ?»

Maria, qui avait longtemps attendu ces mots, accepta.

Ce fut dans toute la région, de Vico à Evisa, à Sagone et jusqu'à Ajaccio, un cri d'étonnement. Jamais on n'eût supposé que le fier et beau seigneur, à qui étaient promises les plus riches héritières, les descendantes des plus nobles familles, pût songer à donner son nom à la moins fortunée des bergères.

 

LA DOT DE MARIA

Maria était heureuse, certes, mais son bonheur était mitigé par l'humiliation qu'elle éprouvait de n'apporter en dot à son époux que sa personne et les quelques misérables hardes qu'elle possédait.

Joanna Ambiegna était fière du mariage de sa fille, mais bien triste aussi. Elle sentait qu'elle la perdait à jamais. Loin de compatir à la peine de la vieille femme et de chercher à l'adoucir, la jeune fille passait ses derniers jours à la gourmander, l'accusant d'avoir mal géré son héritage, - si l'on peut appeler héritage deux chèvres, une cahute croulante et quatre meubles, - déclarant que le peu qui restait était à elle et qu'elle entendait l'emporter.

Tout ce qui se trouvait dans la cahute, jusqu'aux ustensiles de ménage, jusqu'aux couvertures, jusqu'aux assiettes d'étain, tout fut entassé dans des paniers. Ce n'est pas que Maria pensât que cela pût servir en aucune façon dans la riche demeure de son futur époux, dans ce château d'Orcino dont on vantait partout le luxe et les commodités, mais, comme elle le disait, elle ne voulait pas y entrer les mains vides.

 

LE CORTÈGE NUPTIAL

Enfin le grand jour arriva. Luciano, avec un imposant cortège d'amis, de serviteurs, de clients, tous superbement montés et harnachés, parut sur la place de Nesa. Des paniers soigneusement recouverts, afin que l'on ne vît pas les pauvres choses qu'ils contenaient, furent chargés sur le dos de mulets. Maria, après avoir rapidement embrassé sa mère, plus pour l'édification de son fiancé et du public que par le moindre sentiment de tendresse, monta sur une belle jument blanche, caparaçonnée de velours rouge, aux côtés de son futur époux. Au milieu du tumulte joyeux des cavaliers de son escorte qui, en signe d'allégresse, tiraient des coups de fusil en l'air, l'épousée quitta, sans un regard en arrière, le village natal.

Les légendes de chez nous ( 2/7): la Sposata ou la fille au cœur dur

Sur le seuil de la cahute, maintenant vide de tout ce qui avait un semblant de valeur, de tous les souvenirs de défunt son mari, des petits riens auxquels elle était attachée, Joanna, les yeux baignés de larmes, regardait le cortège s'éloigner. Le chemin d'Orcino grimpe à travers la montagne et s'élève dès la sortie du village. La pauvre veuve pouvait ainsi suivre la riante théorie, s'égrenant le long des flancs abrupts. Elle distinguait en tête du cortège sa fille sur sa jument blanche, à côté du seigneur de la Cinarca sur son cheval noir.

On eût pu croire que Maria, toute à son bonheur ou du moins à son triomphe, ne songeait plus qu'aux plaisirs qui l'attendaient, à cette vie de grande dame qu'elle allait mener à Orcino, aux immenses terres qu'elle allait partager avec son mari, aux forêts quasi impénétrables qui seraient son domaine, aux innombrables troupeaux sur lesquels elle régnerait en maîtresse, elle dont l'enfance s'était passée à garder les maigres chèvres des autres.

Mais non, dans son âpreté, elle n'avait de pensée que pour ce qu'elle emportait, pour les choses sans utilité désormais pour elle, qu'elle avait arrachées à la pauvreté de sa mère. Elle craignait d'en avoir oublié.

 

LE RACLOIR OUBLIÉ

Soudain, elle se frappa le front. Elle se rappela avoir omis de mettre dans ses bagages le racloir de son pétrin. Ce racloir, sa mère s'en était servi la veille, puisque l'on avait fait de la galette.

"Qu'y a-t-il, ma chère âme? demanda Luciano anxieux. Auriez-vous oublié quelque objet qui vous fût cher?

- Oui, mon doux seigneur, répliqua Maria. J'ai oublié à Nesa le racloir du pétrin."

Le seigneur de la Cinarca se mit à rire.

"Eh qu'importe, ma mie, le racloir de votre pétrin, votre mère s'en servira. N'en a-t-elle pas besoin? Vous n'aurez pas à Orcino à vous occuper de ces choses et je suis bien certain qu'il y en a tant qu'il en faut."

Le visage de Maria se ferma. Elle parut violemment contrariée.

"C'est ce racloir-là que je veux et non point un autre. Il m'appartient et je désire l'avoir. Donnez donc l'ordre à un de vos serviteurs d'aller le réclamer."

Luciano s'aperçut qu'il fâchait sa fiancée et il expédia un domestique à Nesa.

Les légendes de chez nous ( 2/7): la Sposata ou la fille au cœur dur

Joanna était toujours sur le seuil de sa demeure et n'avait pas perdu de vue le cortège maintenant arrivé tout en haut de la montagne à un endroit où, bientôt, il disparaîtrait à ses yeux. Elle vit le cavalier qui se détachait du convoi et qui redescendait vers le village; quand le serviteur de Luciano de Tellano déboucha sur la place, la pauvre veuve s'imagina que sa fille avait eu un regret de sa dureté et que l'homme était chargé pour elle d'un message de tendresse. Ah! comme elle était prête à y répondre de tout son amour maternel l

Très poliment, elle s'adressa au domestique qui mettait pied à terre devant sa masure

"Ma fille vous a-t-elle chargé pour moi d'une commission? Avait-elle quelque chose à me dire?

 - Oui, répliqua l'homme, bourru et furieux d'avoir été envoyé en arrière et de devoir ensuite se presser pour rattraper ses maîtres, et tout cela pour si peu de chose. Oui, donna Maria vous fait dire qu'elle a oublié le racloir du pétrin et que vous ayez à me le remettre tout de suite pour que je le lui apporte."

 

LA MALÉDICTION

Alors, pour la première fois, une révolte gronda dans le coeur de la vieille femme; cette ingratitude lui parut trop forte, trop dure, sa propre condition, seule, misérable, dépouillée.

Joanna tourna la tête vers le brillant cortège, là-haut sur la montagne; elle tendit un poing courroucé dans la direction de sa fille et s'écria:

"Tu seras punie, ô fille au coeur de pierre!"

 

Les légendes de chez nous ( 2/7): la Sposata ou la fille au cœur dur

On raconte aux veillées qu'à cet instant précis, dans le ciel bleu et sans nuage de cette journée de mai, un coup de tonnerre terrible éclata, secouant l'atmosphère, que tout le cortège nuptial fut environné subitement d'un épais brouillard et qu'un éclair vint frapper la montagne, dispersant chevaux et cavaliers. Certains ajoutent que la terre trembla, que l'on entendit des voix menaçantes sortir des précipices, mais ce ne sont là sans doute que les effets d'une imagination en proie à la terreur, une terreur bien compréhensible.

Lorsque le brouillard se dissipa, Maria Ambiegna, la fille sans pitié, était changée en pierre, elle et son cheval. Et c'est la bergère corse, l'épousée du seigneur de la Cinarca, que les touristes peuvent voir juchée là haut sur le sommet, la tête tournée vers le château de la Cinarca qu'elle ne connaîtra jamais. La Sposata, un roc, rien qu'un roc, comme son coeur.

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Ce récit reprend en très grande partie les textes de cette légende qui sont nombreux sur internet. Mais, ici, la bonne orthographe de Nesa et Orcino a été rétablie.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 17:59

Le relief compliqué de la Corse a entraîné pendant longtemps la division de la population en communautés vivant souvent en quasi-autarcie. Le travail artisanal, les chants et les histoires racontées le soir au coin du feu n'étaient pas les mêmes partout.

Les contes et les légendes étaient très nombreux, d'autant que plus que, près de leurs troupeaux, les bergers avaient le temps pour développer la  réflexion solitaire et observer les particularités de la nature.

Au-delà du col de Saint Antoine et encore plus au-delà du col de Sorru, les hautes montagnes couvertes de forêt qui encerclent les villages alimentaient les inquiétudes et les fantasmes. Des particularités des paysages, comme la forme des rochers du Tretorre et de la Sposata, justifiaient certaines histoires surnaturelles.

Nous ne voulons plus reconnaître l'étrangeté de la nature et de nombreuses légendes ont été perdues. Cette publication de légendes ancrées dans nos pièves de Sorru in Sù et de Sorru in Ghiu permettra peut-être de regarder notre environnement avec plus d'attention.

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Les légendes de chez nous (1/7): Le lac de Satan

Le lac de Crena est célèbre pour être le seul lac d'altitude corse bordé d'arbres, ajoutant l'obscurité de cette forêt au fait que ce lac est considéré comme le lac de Satan.

Les habitants de Soccia ayant décidé de chasser le Malin de la vallée du Liamone, celui-ci, d'un furieux coup de marteau, creusa une énorme cavité qui se remplit d'eau et dans laquelle il se réfugia. C'est le lac de Crena dont le fond communiquait avec la fournaise infernale.

 

 

Les légendes de chez nous (1/7): Le lac de Satan

Cependant, les Socciais, que le diable continuait à tourmenter durant leur sommeil, firent appel à un pieux ermite expert dans l'art de l'exorcisme. Le saint homme se rendit au bord du lac accompagné d'un berger. Les deux hommes se mirent en prière...

Peu à peu, le lac se vida de son eau, tandis que de magnifiques moutons blancs émergeaient pour tenter le berger. Mais ce dernier continua imperturbablement ses oraisons.

Alors, surgirent du lac des manteaux de pourpre, des chasubles d'or, des mitres étincelantes de diamants qui vinrent s'entasser au pied de l'ermite. Celui-ci, impassible, continua ses exorcismes, tandis que le niveau des eaux baissait toujours.

Quand le lac fut enfin à sec, Satan apparut agitant des ailes de chauve-souris couvertes de vase et avec un crinière de serpents. "Jésus! Marie!", s'écria le berger terrifié. Aussitôt, tout disparut et le lac reprit son niveau normal.

Aux berges du lac, les Droséracées, plantes carnivores, témoignent encore de la présence maléfique ....

 
Pour plus de renseignements sur les droséras: http://www.dsot.fr/drosera.htm

Pour plus de renseignements sur les droséras: http://www.dsot.fr/drosera.htm

Le texte de la légende est tiré du "Guide de la Corse mystérieuse" par Gaston d'Angelis et Don Giorgi. Les photos 2 et 3 viennent du site http://ortu.free.fr/.

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 18:00

Même si internet et les smartphones sont largement utilisés, la carte postale reste toujours un moyen important pour envoyer un message de vacances. Elle permet d'écrire quelques mots, mais pas trop longs, pour montrer que l'on n'oublie pas les parents et les amis. La photo imprimée montre le lieu où l'on a séjourné.

De très nombreux endroits se sont ainsi affichés sur ces rectangles de carton. Après la deuxième guerre mondiale, le village de Poggiolo se présentait avec cette vue:

La seule carte postale d'après-guerre

Ceux qui furent jeunes dans les années 1950 et 1960 et qui venaient l'été doivent se souvenir d'en avoir envoyé, eux ou leurs parents, plusieurs fois, puisqu'il s'agissait du seul modèle existant, qui s'achetait essentiellement dans la boutique de Mimi Colonna à Guagno-les-Bains. Cette carte fut en vente un bon nombre d'années, jusqu'à ce que le stock fut totalement écoulé. Depuis, aucun modèle ne l'a remplacée.

Mais de quand exactement date cette photo?

Au verso de l'exemplaire trouvé récemment par Nicolas MARTINI, la partie correspondance peut-elle donner quelques précisions?

La seule carte postale d'après-guerre

Le cachet montre que la carte a été envoyée le 7 septembre 1953 depuis le bureau de poste de Soccia. Vraisemblablement, elle avait été mise dans la boîte aux lettres de Poggiolo.

Elle a été imprimée par les Editions A. Tomasi d'Ajaccio. C'est dans les archives de cette société que l'on pourrait trouver la date exacte de sa fabrication. Le nombre de 1975, en bas à gauche est un numéro de série et non pas une date.  

Ce modèle a donc plus de soixante ans et certains Poggiolais sont formels: dans leurs souvenirs, cette carte était encore utilisée dix ans plus tard.

Elle est, en tout cas, un document historique de valeur car elle montre le village à cette époque et, de plus, sous un angle peu courant. Le clocher de la chapelle Saint Roch est bien mis en valeur. Le photographe s'était placé au-dessus de la bifurcation du Fragnu.

Nicolas MARTINI a tenté de retrouver la localisation et a photographié Poggiolo avec le même angle, et en noir et blanc pour mieux se rapprocher du modèle.

La comparaison à une soixantaine d'années d'écart est donc facile. Alors, quelles sont les ressemblances et les différences? Poggiolo a-t-il beaucoup changé?

La seule carte postale d'après-guerre
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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 18:01

L'encadrement des fenêtres corses est toujours très simple, constitué par des grandes pierres. Cependant, en levant la tête, on peut se rendre compte de quelques cas particuliers.

Il en est ainsi à Poggiolo autour de la Piazza Inghjo.

Certaines fenêtres ont le rebord inférieur plus complexe que l'ordinaire.

En levant la tête

Une élégante double moulure enjolive la façade. Mais cette décoration a la particularité de n'exister que sur cette place et sur des parties différentes de celle-ci.

Certaines de ces fenêtres se trouvent sur l'édifice s'étendant de derrière la chapelle St Roch jusqu'à la partie où habite Claude Martini. Curieusement, elles ne sont pas présentes sur toute sa longueur. Elles sont à gauche de l'inscription datant la construction de 1832.

En levant la tête
En levant la tête
En levant la tête

Ce même rebord se retrouve de l'autre côté de la place, sur la maison Michelangeli.

Même si le dessus du rebord a été récemment carrelé, la sculpture est toujours bien visible.

En levant la tête
En levant la tête

Pourquoi cette décoration dans cette partie de Poggiolo?

Pourquoi se trouvent-elles sur des maisons qui ne se touchent pas?

Est-ce l'œuvre du même artisan qui aurait travaillé sur ces deux bâtisses?

S'agirait-il d'éléments prélevées sur une autre maison qui aurait été détruite?

Les lumières des lecteurs du blog seront les bienvenues.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 18:00

A Morra, le jeu corse ancestral, a fait l'objet d'un reportage mardi 17 juin, dans le journal de 13 h de TF1. Ces images, filmées en partie à l'occasion du récent championnat de Sarrola Carcopino des 2 et 3 mai, complètent la présentation qui avait été faite dans l'article Jeu de mains, jeu de malins. Ensuite, vous n'avez plus qu'à vous exercer.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 17:34
Ecoutez Tony Toga

En hommage à Tony TOGA qui nous a quitté fin mai, Patrizia a consacré un numéro spécial de son émission "La musique corse dans tous ses états" à cette belle voix.

Pour écouter l'émission, cliquez ici:

http://corsicamusica40.podomatic.com/entry/2014-05-30T08_56_43-07_00


Liste des chants présentés dans l'émission:

Corsica; Petru Guelfucci;
A cant' a me; Tony Toga;
A bella vita; Tony Toga;
Paghjella di Ghisoni; Avà Corsica;
Furtunatu; Tony Toga;
U Pastore di Ghisoni; Antoine Ciosi;
Canta u mio paese; Tony Toga;
Ballu Anticu Di Fiumorbu; Caramusa;
In casa mea; Tony Toga;
Valinco; Tony Toga;
L'urganettu; Maryse Nicolai;
A casa di mammona; Tony Toga;
Ballu du Fiumorbu; Sarocchi;
Sole d'Aprile; Tony Toga;
Ritornu; Tony Toga;
U viulinu d'anghjulinu; Tony Toga;
Lingua d'Oghje; Sekli;
Masurca di u Fium'orbu; Bernardu Pazzoni;
Dio Vi salvi Regina; Tony Toga.

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 18:11

Partout en France, vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 juin 2014 seront l’occasion de vous familiariser aux multiples facettes de l’archéologie. Familles, scolaires, étudiants, passionnés ou simples curieux, vous êtes invités à découvrir le patrimoine archéologique et à accéder à des lieux exceptionnellement ouverts au public. Cette 5ème édition des journées nationales de l'archéologie sera bien présente à Ajaccio.

L'archéologie se montre à Ajaccio

Une initiative inédite pour les scolaires : le Colloque des jeunes 

A l'ESPACE DIAMANT, Vendredi 6 juin de 9h30 à 12h00,
Présentations des projets et remise de prix
En partenariat avec l’Éducation nationale le colloque des jeunes a permis d’engager un travail interdisciplinaires sur l’archéologie de la Corse, de la Préhistoire à aujourd’hui. Les professeurs et les élèves présenteront leur production et la meilleure contribution sera récompensée.

 

L’archéologie en fête, place d’Austerlitz (Casone)
PLACE D’AUSTERLITZ - CASONE
Vendredi 6 et Samedi 7 juin 2014
Le village de l’archéologie de 9h30 à 19h30
Durant 2 journées, la place Austerlitz (Casone) est transformée en village de l’archéologie afin d’accueillir des expositions, des conférences et  des ateliers.

Le détail se trouve sur le site officiel de la Mairie d'Ajaccio.

 

A noter que l'association LETIA-CATENA disposera d'une tente avec :

--les livres à vendre sur l’Armée Régulière du Regnu di Corsica sous le généralat de Pascal Paoli. L’exemple de la Compagnie Arrighi ;

--Le panneau concernant les recherches engagées lors de la Prospection-Inventaire de 2013-2014;

--Le livre édité en 2012 sur le Patrimoine Historique, Religieux et sociétal de la Communauté de Letia.

 

Reconstitution historique de l’époque romaine impériale
Par le groupe sarde «MEMORIA MILITES»
Visite du camp 9h30-13h00 et 14h00-19h30.
Visite des tentes de soldats, exposition d’armes et d’équipement des gladiateurs, fonctionnement d’une baliste (arme à projectiles).
- 11h00 et 17h30 : mise en scène et formation des militaires, début des combats, manoeuvres militaires
- 12h00 et 16h30 : combats parmi vélites et combats des gladiateurs
- 18h30 : Funus militaire
    

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 18:09

Le chanteur Tony TOGA vient de mourir. Moins connu que d'autres comme Charles ROCCHI décédé il y a quatre ans (voir dans ce blog l'article "Un grand est parti"), il a produit des disques qui ont eu du succès. Dans les années 70 et 80, il s'est produit plusieurs fois dans le canton.

La mort de Tony Toga

 

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Article rédigé par Charles Monti et publié sur www.corsenetinfos.fr le Mercredi 28 Mai 2014:

Une "voix" s'est tue à jamais. Tony Toga est décédé, en effet, avant-hier des suites d'une longue maladie chez lui dans son Fium'Orbu natal.

Le nom de Tony Toga ne dira sans doute rien aux jeunes générations mais tous ceux qui aiment les belles voix savent qui il était.

Chanteur et musicien, Tony Toga faisait partie de cette école de la chanson corse qui, sans les moyens dont disposent les chanteurs d'aujourd'hui, savait ce que chanter voulait dire.

Et un peu comme tous les chanteurs de sa génération, il n'a pas bénéficié de la promotion telle qu'on la connaît aujourd'hui. De même, l'écho de son talent incontestable n'a sans doute jamais été ce qu'il aurait dû être mais quel plaisir de l'entendre dans Furtunatu, Dis moi Monsieur Tony, Le Rocher de Sainte-Hélène etc.

Mais  A mio furesta, U lamentu di u banditu, Una sera per furtuna, Prima serenata U mio fratellu caru et A paghjella d'Alesani resteront longtemps au creux de l'oreille de ceux qui l'ont apprécié du temps où il se produisait et sur l'Île et sur le continent.

Ecoutez-le dans Furtunatu. Et appréciez !

 

 

Le site corsicathèque.com permet d'avoir accès à des extraits de 27 de ses chansons.

Plusieurs autres vidéos se trouvent sur internet.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 18:00

Les élections européennes du 25 mai sont peut-être importantes mais les familles vont surtout penser que dimanche est la fête des mères.

A cette occasion, "Corsica...la musique corse dans tous ses états" diffuse une Spéciale Fête des Mères.

En vous connectant à l'adresse:

 http://corsicamusica40.podomatic.com/entry/2014-05-04T12_35_45-07_00

vous pourrez écouter quinze chansons corses consacrées à la Corse et présentées par Patrizia.

Il est à noter que chaque émission commence toujours par "Corsica" de Petru Guelfucci et se termine par une interprétation toujours différente de "Dio vi salvi Regina". 

Il faut saluer le travail de l'animatrice qui, inlassablement, réalise chaque semaine une émission d'une heure sur la musique et la chanson de l'Ile de Beauté. Celle sur la fête des mères est la deux cent quatre-vingt-treizième !!!

Toutes les émissions sont en podcast et peuvent être téléchargées.

25 mai: la fête des Mères

Liste des chants de l'émission:

Corsica; Petru Guelfucci; Corsica

Mamma; Mai Pesce; Vox populi

I mo viaghji ; Francine Massiani; Dona Fata

Pienti d'Una Mamma; Grégale; La Corse Chantée Par Grégale

Senti o Mama; Jacky et Frédéric Nicolaï; E stonde di piacè

Mamma Si; Jacky Micaelli; Amor'esca

Mamme; Orizonte; Liberi

Muresca D'Olmi Capella; Caramusa; Candti È Musica Tradiziunali Di L'Isula Di Corsica CD 2

O Mamma; Tino Rossi; Chante la Corse

Sole è mandulini; Ange Calvi; Compil Sensations corses

Inchjostru; Patrizia Gattaceca; Di filetta è d'amore

O Mà; Tony Sampieri; Tarra viva

Marina; Santavuglia; Santavuglia

O Mà - Orenda; Xinarca; Orenda

E Mamme; Zamballarana; Camina

Scopamene; Corsica Nostra; Corce

Dio vi salvi Regina; Choeur des Trois Abbayes; Eglise Badonviler-Sept2010

Blog : http://corsicacanalbleucorreze.skyrock.com/

Mail : corsica.canalbleu@gmail.com

Facebook: https://www.facebook.com/#!/corsicalemission?fref=ts

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 18:00
Samedi 24 mai: l'anniversaire de Sorru

Parmi les traditions de notre micro-région, figure un anniversaire qui n'est célébré nulle part ailleurs. Il est tout simplement l'anniversaire de l'inauguration, le 22 mai 1887, de la chapelle située au col de Sorru.

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Cette chapelle privée, construite par François PASTINELLI et entretenue par ses descendants, est un lieu de rassemblement des Sorrinesi deux fois par an (l'autre est le 8 septembre).

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Cette année, la messe anniversaire aura lieu

SAMEDI 24 MAI à 10 h 30.

Vous êtes tous attendus.

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Pour avoir plus de renseignements sur ce lieu, regardez l'article En passant par Sorrù

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Artisans, inscrivez-vous pour le marché du 1er mai au couvent de Vico (06-46-50-33-60)

 

REPAS SANGLIER A SOCCIA

 

VACANCES SCOLAIRES:

du samedi 27 avril au lundi 13 mai.

Début des vacances d'été: samedi 6 juillet.

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

Un bulletin indispensable

  le bulletin des paroisses des Deux Sorru.

 

En-tete-inseme-copie-1.jpg

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