Le pèlerinage de Notre-Dame du Grand Retour, juste après la seconde guerre mondiale, eut un énorme succès en Corse, ainsi qu'il en a été question dans un
article déjà paru sous le titre "La barca di a Madonna
à Guagnu".
Un autre témoignage de cet événement se trouve dans les documents annexes de la publication diffusée par l'association Letia-Catena: "Patrimoine religieux de la communauté de LETIA". Quatre photos permettent de savoir que la
statue qui faisait alors le tour de l'île fut honorée à Letia le 16 mai 1948.
Sur deux d'entre elles, les Letiais entourent le chariot qui traîne la statue de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus dans la barque qui échoua à
Boulogne.
Deux autres témoignent encore plus de la ferveur populaire de ce jour-là. Devant les petits garçons endimanchés et à côté du porteur du crucifix,
s'avance le maire ceint de l'écharpe tricolore. La laïcité a souvent été appliquée d'une façon très particulière en Corse. Le cortège passe sous une banderole dont on devine le texte par
transparence et à l'envers: "Sancta dei genitrix".
Comment se fait-il que des photos permettent de faire revivre cet événement à Guagno et à Letia et que nous n'en ayons pas de Poggiolo qui a pourtant
partagé ce pélerinage en mai 1948? Où sont les photos?
De façon plus générale, où sont les photos qui permettraient de mieux connaître la vie poggiolaise d'autrefois?
Nous savons que des centaines de clichés existent. Il faut les sortir des tiroirs, des malles et
des albums pour en faire profiter l'ensemble de notre communauté. Qu'il s'agisse de fêtes, de moments de la vie quotidienne ou de souvenirs familiaux, toutes ces images peuvent trouver leur place
sur ce blog. Les moyens techniques contemporains permettent de les reproduire sans les détériorer.
Faites vos propositions en cliquant sur le mot "Contact" au bas de cette page.
Jean-Pierre FONDEVILLE, Marie-Thérèse et Jacques-Antoine MARTINI ont déjà envoyé des documents. Qu'ils en soient remerciés. Merci d'avance aux autres
Poggiolais qui pourront ainsi permettre de faire progresser ce blog.
Pour la fête des bastelle qui aura lieu vendredi 2 novembre, le four municipal sera mis à contribution. Construit voici deux ans sur l'esplanade de la salle des fêtes, il est l'un des plus récents de Poggiolo.
Mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu des fours dans tous les villages. Ainsi, à Guagno-les-Bains, comme le montre cette ancienne photo (d'entre les deux guerres mondiales). Connaissez-vous cet endroit? Existe-t-il encore?
Rappel: un diaporama, déjà diffusé, montre les divers fours de Poggiolo. Les images y sont nombreuses mais le film est incomplet: il ne comprend pas le four construit dans la famille Michelangeli.
La municipalité poggiolaise organise une réunion bastelle à la salle des fêtes vendredi 2 novembre à 13h.
Tous les habitants de Poggiolo et de Guagno-les-Bains sont invités à venir avec leurs amis pour cuire et partager ce
plat typique de la Toussaint corse.
L'article suivant avait été publié le 1er novembre 2009. Il est republié maintenant, en 2012, avec deux modifications de détail, car il est d'actualité chaque année, à la Toussaint. D'autre
part, il est consulté très souvent pendant toute l'année. Le mois dernier, il a été regardé près de 150 fois.
Parmi les productions gastronomiques corses, on cite rarement la bastelle alors qu'elle est de consommation courante, notamment
dans les Deux Sorrù. Une bastelle est un délicieux chausson aux oignons, aux blettes ou à la courge (il en existe aussi à la pomme de terre) et au brocciu. La recette complète peut être lue
ICI, sur le site Marmiton.
Si la bastella se déguste maintenant toute l'année et se trouve facilement dans les deux boulangeries de VICO, la tradition est d'en fabriquer à la Toussaint. En dehors des
Deux Sorru, elle est appelée scaccia et elle parsemée de raisins secs.
A Bastia, on confectionne pour la Toussaint, un gâteau particulier, en forme de S (puisque c'est le gâteau d'I Santi), de 20 à 30 centimètres de long, la Salviata. Il est
fait à base de farine de blé, d'œufs, de beurre, de liqueur d'anis et de sucre.
Pourquoi ces gâteaux de la Toussaint que l'on s'échange et que l'on mange en famille?
L'origine de ce "pain des morts" (bastella di i morti) est racontée dans la légende suivante
(extraite de "L'almanach de la mémoire et des coutumes" de Claire TIEVANT et Lucie DESIDERI, Albin Michel, 1986):
Un soir
du 2 novembre, un homme, passant à cheval près de la sépulture commune (l'arca)(1)d'un village, entendit les voix des défunts de
sa famille. Ils se plaignaient de n'avoir eu que très peu comme repas: une corbeille de châtaignes, une gourde de vin, un croûton de pain noir... Arrivé à destination, le cavalier jura que
chaque année, à cette date, il ne manquerait pas de donner aux pauvres et à chaque famille du village une belle fougace (scaccia). Ainsi, morts et vivants seraient rassasiés. (1) l'arca a ensuite été l'objet d'un article particulier(voir ici).
En 2008, les Poggiolais s'étaient regroupés pour préparer en commun les bastelle et pour les faire cuire dans le four de Philippe et Hélène DUBREUIL (un diaporama sur les
fours poggiolais a été publié dans l'article "Du four au moulin").
Thierry CALDERONI avait saisi l'occasion pour réaliser, sur la fabrication et la cuisson des bastelle, un superbe reportage diffusé en deux films sur internet (et qui ont été
cités sur plusieurs sites comme "cuisine corse").
Elle n'était pas du tout attendue pour si tôt. Voici quelques jours, certains se baignaient encore à Sagone ou dans leur piscine.
Et aujourd'hui, dimanche 28 octobre, la neige est arrivée à Poggiolo. Elle n'est pas épaisse mais elle a bien blanchi tout le paysage, comme, par exemple, le jardin
de Monique et François Orazy qui viennent de nous faire parvenir ces photos.
Les autres villages du canton ont eu leur ration de neige. Voici des images de Guagno publiées sur le blog de Marthe POLI.
Pour mémoire, l'automne dernier n'a pas connu de neige et il a fallu attendre le 31 janvier pour avoir des flocons mais ils ont alors bien désorganisé la vie
quotidienne. Voir ICI et ICI.
La neuvième édition du festival d'été de Sorru in Musica a été une grande réussite.Voici leconstat qui ressort de l'assemblée générale du 14 octobre dernier.
Mais l'association, présidée par Bertrand CERVERA, a déjà préparé ses prochaines activités.
Le calendrier de l'été 2013 a été fixé. Il est urgent de mettre ces dates sur les agendas pour être assurés d'être présents à ce grand moment de
l'animation culturelle dans notre canton.
Samedi 13 juillet
VICO
Dimanche 14 juillet
RENNO
Lundi 15 juillet
POGGIOLO
Mardi 16 juillet
COGGIA
Mercredi 17 juillet
LETIA St ROCH
Jeudi 18 juillet
Couvent
Vendredi 19 juillet
ARBORI
Samedi 20 juillet
SOCCIA
Dimanche21 juillet
MURZO
Lundi 22 juillet
Couvent
Par ailleurs, le Festival Natale 2012 comportera des séances à Balogna le samedi 22 décembre à 19 h et à Arbori le dimanche 23 décembre à 14 h
30.
Balogna est, pour le moment, le village candidat pour recevoir Sorru in Musica di Pasqua mais rien n'est encore décidé.
La Corse sera au centre de tous les regards cet été car elle accueillera les trois premières étapes de la centième Grande Boucle.La société du Tour de France vient de dévoiler tous les détails de l'épreuve de 2013.Le lundi 1er juillet,
les coureurs iront d'Ajaccio à Calvi par Sagone, Cargese et les calanche de Piana.
A cette occasion, le site du Tour publie une vidéo qui a l'intérêt de montrer de belles images de Corse vue d'hélicoptère. Adepte ou non du vélo,
on peut les admirer.
Voici comment ce film est présenté par "Corse-Matin" du jeudi 25 octobre:
Aghju fattu un sognu ...
Il s'agissait d'une figure imposée. Un film de 5'30 que tous les sites retenus pour le Grand Départ se doivent de préparer, histoire de donner un avant-goût de ce que seront
les premiers tours de roues.
Hier, durant le volet corse de cette cérémonie de présentation, le président de l'exécutif territorial a invité le palais des congrès à le découvrir. Des images, du son et des
mots, marqués au sceau de la fierté émue.
D'abord celle d'un personnage connu du peloton international.
Dumè Bozzi est le seul coureur corse à avoir évolué dans les rangs professionnels. Il n'a pourtant jamais fait le Tour. Au début du film, son visage se dessine tandis que sa
voix, en langue corse aux forts accents suttanacciu, exprime un sentiment. « Aghju fottu un sognu », confesse l'actuel conseiller technique et sportif du cyclisme corse tandis que l'écran géant
propose le sous-titrage en français de ses propos. J'ai rêvé que le Tour de France venait sur mes terres. Dumè Bozzi, la jeunesse corse, les cyclistes insulaires et la Corse vue du ciel
constituent les piliers maîtres de ce document audiovisuel pour la réalisation duquel Nice-Matin TV et Corse-Matin ont été retenus après avoir répondu à l'appel d'offres de la collectivité
territoriale de Corse.
Produit par Frédéric Touraille et Roger Antech, réalisé par Philippe Pelletier, ce film a bénéficié du scénario écrit par notre collègue Patrice Roubaud. «J'ai d'abord
considéré qu'il fallait s'adapter à tout ce que le Tour a toujours véhiculé,c'est-à-dire les images aériennes des territoires», nous confiait ce dernier, hier, depuis Nice.
Il était également important de souligner que ce Grand Départ n'est pas seulement celui d'une ville-étape. Il touche toute une région. Ce film va servir de document
promotionnel dans la communication de la CTC, jusqu'à l'heure H du mois de juin.
Dans la micro-région dont Poggiolo fait partie, l'empreinte religieuse est forte, se montrant par un grand
nombre d'églises, de chapelles et de croix. Même si le nombre de fidèles a très fortement chuté depuis une cinquantaine d'années et si les prêtres ne résident plus dans les villages, le cadre
chrétien est toujours présent. Mais il a des traits particuliers, notamment pour les noms des saints et pour la date de leurs fêtes.
Saint Siméon, qui n'a connu le Christ que lors de sa présentation au Temple de Jérusalem,
a donné son nom à fort peu de paroisses alors que les Poggiolais le fêtent depuis des temps immémoriaux en février au lieu de la date officielle du 8 octobre.
A Guagno-les-Bains, la chapelle St Antoine n'est pas dédiée à saint Antoine de Padoue
mais à un saint égyptien des premiers siècles de l'Eglise qui a toujours été célébré le 17 janvier (jour maintenant dédié officiellement à saint Roseline).
La plus grande singularité est celle du pèlerinage qui se déroule chaque été au-dessus du lac de Creno.
Elisée est un prophète de l'Ancien Testament, successeur d'Elie, qui prêcha dans le royaume hébreu alors que les rois successeurs de Salomon tombaient dans l'idolâtrie et la
débauche. Ce cas d'un personnage reconnu par l'Eglise alors qu'il a vécu avant Jésus est rare.
Il a été remis à l'honneur par les protestants qui voulaient revenir aux prénoms bibliques. Le prénom est
maintenant passé de mode. mais pas la ferveur dont il jouit chez nous. Malgré le calendrier officiel qui lui donne une place au 14 juin, les pèlerins sont nombreux à l'honorer à sa chapelle
montagneuse le 29 août.
Mais que savent-ils sur ce personnage?
L'émission religieuse de France-Culture "Service protestant" du 14 octobre dernier vient d'être consacrée à
saint Elisée. Elle permet de mieux connaître ce prophète et la leçon à tirer de sa vie.
Sevi et Sorru ne sont pas seulement les deux cols qui permettent de relier notre micro-région au reste du monde. Ils sont aussi les noms de deux chiens corsini qui, avec le troisième nommé Spina, aident leur maître à chasser le sanglier. Pendant toute la saison, ils vont débusquer le gibier dans les montagnes qui entourent Guagnu et même plus loin.
Leurs résultats, ainsi que ceux de leur maître et de ses parents et amis, sont régulièrement notés sur le blog http://miniu.skyrock.com/ de Larenzu di Guagnu. Attention! Certaines photos peuvent être un peu dures pour les personnes délicates.
De nombreuses vidéos agrémentent ce site. Ici, nous en proposons deux:
- la première montre le travail des chiens les 26 et 27 septembre derniers
- la deuxième, datée du 25 septembre, permet d'admirer un paysage au dessus de Guagnu entre le Caracutu et le ruisseau de Belle e bone "a costa catalina". A la fin, on pourra reconnaître un Poggiolais très connu.
La saison de la chasse au sangier dure jusqu'au dimanche 27 janvier 2013 à l’exception de 21 communes.
Cet été, et encore ces dernières semaines, Poggiolo a été le cauchemar des adeptes du GPS. Ce moyen de guidage
par satellites est très utilisé pour les automobilistes qui roulent en terre inconnue et qui trouvent les cartes Michelin totalement dépassées. Mais en Corse il réserve parfois des
surprises.
Venant de Sagone, en arrivant aux premières maisons du village, l'automobiliste qui veut aller au lac de
Creno reçoit de son GPS l'indication de tourner à gauche, ce qu'il fait évidemment. Il ne voit pas que, quelques dizaines de mètres plus loin, se trouve la véritable bifurcation de la D 123 entre
les routes de Soccia et d'Orto. Son erreur est compréhensible, d'autant plus que, sur le premier chemin, un panneau indique bien la direction de la mairie.
Seulement, le touriste qui a tourné prématurément est à l'extrémité de la Stretta qui traverse Poggiolo et il
remonte la rue en sens interdit. C'est ainsi que quelques embouteillages se sont produits cet été quand deux véhicules se trouvèrent nez-à-nez dans un passage qui permet à peine la circulation
d'une seule automobile. Certains conducteurs, incapables de se dégager des tournants les plus étroits, eurent même des moments d'affolement ou de rage.
Un panneau de sens interdit a été implanté depuis longtemps à l'angle de la route D 123 et de la Stretta mais,
avec le temps, les couleurs ont totalement disparu et le panneau ne joue plus son rôle: il est devenu invisible. Au même endroit, la flèche indiquant la mairie est une invitation à prendre ce
chemin. Et, de toute façon, le conducteur donne la priorité à son cher GPS qui a toujours raison!!!
Soyons francs: les véhicules bloqués ont été rares, mais plusieurs cas ont bien eu lieu. Les erreurs dépendent
des modèles de GPS employés.
Consciente de ces difficultés, la municipalité poggiolaise a acheté un nouveau sens interdit avec de belles
couleurs qui ne tardera pas à remplacer le fantôme de panneau actuel.
Après une rencontre avec des lycéens (voir photos d'Anne-Marie Delfini ci-dessous), l'artiste prévoit une rencontre tout public ce samedi 20 octobre à 10H00 à
l'espace Diamant à Ajaccio. Profitez-en.
L'exposition continue encore jusqu'au 29 octobre. N'oubliez pas.
:
blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).