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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 18:00

   Le titre de cet article est destiné à vous tromper. "Au chevet de l'église Saint Roch" concerne l'église de LETIA et pas celle de POGGIOLO. Ce blog est centré sur la communauté poggiolaise mais il donne aussi une place à la vie des villages voisins.

    LETIA est à une bonne distance par la route goudronnée (24 km en passant par Vico) mais le village paraît tout proche en ligne droite depuis GUAGNO-LES-BAINS

Letia vu du confluent

et, du confluent, un joli sentier permet de l'atteindre.

sentier de Letia

 

   Les lecteurs de "INSEME" ont pu remarquer dans la page 11 du numéro d'octobre un texte intitulé "Un billet de l'association pour la restauration de l'église St Roch de Letia", dont les lignes suivantes s'inspirent:

 

Une nouvelle association est née à Letia, celle pour "La restauration de l'Eglise Saint Roch". Cette église a été achevée en 1882 et a une "architecture inhabituelle avec son toit pentu. Elle mérite toute l'attention des fidèles et des habitants jaloux du patrimoine local. Mais hélas la vétusté dans cette église progresse d'année en année avec l'humidité due aux infiltrations d'eau, l'électricité à mettre aux normes actuelles, fragilisation de certains vitraux... Aussi l'association en partenariat avec la Mairie et l'association culturelle Letia - Catena, s'emploie peu à peu à faire retrouver sa "beauté originelle à cet héritage patrimonial, cher à tous, croyants ou pas, chrétiens pratiquants ou pas", déclare Louise Arrighi, une active bénévole de la nouvelle Association.


Letia St Roch


  

   Afin de recueillir des fonds, une grande soirée est prévue ce samedi 20 Octobre à partir de 20H30 en l'église Saint Roch.

   Les chanteurs de Letia et ses environs y participeront de même que "la Confrérie Di U Padre Albini".

      En première partie, les auditeurs assisteront à une heure de chants sacrés avec notamment "U Ventu" et "l'Ave Maria" de Gounod, interprétés par Sylvie, et dix cantiques chantés par la confrérie et les chanteurs du village.

      Suivra une heure de chants profanes avec la tradition de Letia: "A Pasturella" "Ninon", etc...
      La soirée se terminera par un moment de convivialité entre les participants, chanteurs et public.
   La participation minimun est fixée à cinq euros. Nombre d'auditeurs de tout le canton des Deux Sorru sont attendus.

 

PS: cette même association propose également un livret sur "Patrimoine religieux de la Communauté de Letia (église, chapelles, oratoires, institutions)". Il est disponible pour 30 euros auprès de Louise ARRIGHI - 20160 - LETIA ST ROCH (tel: 06-23-02-10-85).

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 23:20

http://ds.static.rtbf.be/article/medium_land/e/5/6/250_160_c59894b3d632168fa822368f3cd7ea05-1339493013.jpgL'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro montre qu'un nouveau degré a été gravi dans la violence en Corse. Avec 15 morts violentes en un an, cette région est la plus criminogène de France. Rien ne retient les criminels qui veulent mettre l'île en coupe réglée.

Après le dégoût et l'effroi, le temps de l'exaspération et de la colère doit venir. Nous le devons à cette terre corse et à ses villages. Sinon, nous n'emporterons  pas une victime dans la tombe mais l'ensemble de la Corse.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 18:01

    Une fois les touristes partis, comme le chantait Jean Ferrat, il ne faut pas croire que les villages entrent dans une longue et totale hibernation. La preuve en est fournie par le dernier numéro de "INSEME" dont les pages 4,5, 9 et 11 annoncent la reprise d'activité de plusieurs associations: atelier de relaxation et de détente, scrabble, judo, marcheuses, questions pour un champion, atelier d'icônes, club cycliste "A Reginella".

    Les habitants permanents du canton ont la possibilité de s'occuper selon leur âge, leur goût et leurs possibilités physiques. Le plus pratique est souvent d'aller au couvent de Vico. Fondée voici une trentaine d'années, l'Association des Amis du Couvent assure le fonctionnement de plusieurs ateliers qui se déroulent dans les salles de cet établissement religieux qui est le point de repère de toute la micro-région: scrabble, cartonnerie, travaux d'aiguilles, laines, cuisine, icônes, peinture...

    Les réalisations de ces groupes ont même fait servi de thème à l'exposition qui a eu lieu du 9 au 15 juin, au début de la pause estivale. En voici quelques vues: 


atelier couvent 2atelier couvent 3

atelier couvent 6atelier couvent 8

    Il est désormais temps de donner son inscription à une de ces activités. S'adresser au 04-95-26-83-83 le matin.

    Pour les activités particulières à Poggiolo, l'AACSIS est toujours présente. S'adresser au 04-95-24-58-87.

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 18:03

    L'article récent sur l'école poggiolaise au XVIIIème siècle faisait allusion à Grossu Minutu. Ce personnage, s'il est devenu une illustration quasi-mythique de l'humour corse, a pour origine un personnage bien réel.

   Pietro Giovanni est né en 1715 dans le petit village de Perelli-di-Alesani, entre Piedicroce et Cervione, non loin d'Orezza. Sa famille est très pauvre. Orphelin à douze ans, Pietro Giovanni est chétif et souffreteux, ce qui lui donne le surnom de Minutu. Il sombre dans une mélancolie dont il parvient à sortir grâce à un sens de la répartie qui lui permet de rire de son malheur et de se faire une réputation qui dépasse son village.

   Cette réputation lui permet de devenir le protégé de Pasquale Paoli alors qu'il avait été partisan de son adversaire Mariu Emmanuele Matra. Avec l'âge, il gagne un imposant embonpoint et l'adjectif de Grossu qui s'ajoute au précédent pour former Grossu Minutu (Gros-Petit). Il meurt à 86 ans en 1801.

   Les histoires, toujours très courtes (stalbatoghj), attribuées à Grossu Minutu ont été répétées, enrichies, réactualisées, si bien que, de 134 anecdotes recensées par Felice Matteo Marchi en 1866, on passe à 323 dans le recueil réalisé et illustré par Nicolas Carlotti et édité en 1996 par La Marge, avec présentation de Paul Silvani et Marie-Jean Vinciguerra.

   Le dessin utilisé dans l'article précédent, extrait de ce dernier livre, accompagne le texte suivant: 

grosso minuto écolePassendu di ghjunghju, per Corti, davanti à e finestre aperte di a scola, Minutu intese u maestru chi lighjia ad alta voce, l'enunciatu d'un problema:

"Le train Corte-Bastia arrive à destination, le matin à 9 h 10. Sachant que le voyage a duré 3 h 40, à quelle heure est-il parti de Corte?"

"O sgio maestru, lampo u Perellaciu, à chi pro scurticà (1) u ciarbellu di 'ssi zitelli! l'ora di a partenza, basta à dumandàlla à u sceffu di gara, o sinno, à leghjela annant'à "U Picculu Bastiacciu". Semplicemente!"

 

(1) à chi pro scurticà: à quoi bon décortiquer, écorcher...

 

   La popularité de Grossu Minutu est toujours suffisamment importante pour qu'une association ait été créée pour en défendre la mémoire.

L'association a organisé une journée dédiée à son héros en août dernier. Voir ici .

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 18:15

Mario Sépulcre a eu, ces dernières années, un rôle artistique important à Poggiolo, en restaurant ou en créant des œuvres dns le village. Il n'y a donc rien d'étonnant à signaler l'exposition de ses tableaux à Ajaccio, Espace Diamont, du 9 au 29 octobre.

Le texte ci-dessous a été écrit par Lucile CAITUCOLI et a été publié par "Corse-Matin" mardi 9 octobre.

 

http://www.mariosepulcre.fr/mesdoc/mario2.jpg   Le temps passe, Mario Sépulcre ne change pas. Ou si peu. Hier comme aujourd'hui, il donne toujours cette impression d'être sorti d'une toile de maître de la Renaissance pour atterrir sur terre, en 3D, face à vous. Le regard est aussi sombre que le personnage peu expansif. Comme souvent avec les artistes de génie.

    Le pinceau est inspiré, habité par un univers hors du commun. Envoûtant. Mystique. Personnel et confidentiel. Car l'essentiel est là: ce peintre, mi-homme, mi-extraterrestre n'obéit ni aux codes de la société, ni aux modes et courants éphémères. Mario Sépulcre propose au public de le découvrir ou redécouvrir, au gré de ses toiles, exposées jusqu'au 29 octobre à l'espace Diamant.(...)

   Pour l'heure, entretien "arty" avec un créateur et sa conception philosophique du Beau.

 

Déjà quatre ans d'absence des lieux d'exposition. Celle que vus présentez cet automne traduit-elle une évolution artistique?

   En effet, ma dernière exposition remonte à celle que le thème du citron m(avait inspirée. J'avais alors exposé mes toiles à la bibliothèque municipale d'Ajaccio. Les travaux que j'ai réalisés depuis, pour l'exposition qui démarre, représentent quatre années de ma vie. J'ai repris ce thème du citron. Mais en le faisant évoluer, en allant vers davantage de dépouillement dans ma peinture. Les objets flottent dans l'espace et quittent leur support. C'est ce qui a changé depuis la dernière exposition. La représentation du citron est la transposition symbolique de l'être humain.

 

Toujours le citron, sujet omniprésent chez vous. Par quel fil invisible est-il relié à l'humain?

   Tout cela est lié à la symbolique biblique et à la mythologie. Le citron est plongé dans l'obscurité, lui qui est, au contraire, le fruit solaire par excellence. Le recours au citron est pour moi une façon de mettre en exergue l'ambiguïté de l'homme et sa part d'ombre. Le citron n'est pas un fruit aussi neutre qu'on pourrait le croire. Il représente le Jardin d'Eden. Eve l'emporte avec elle, c'est un fruit du paradis.

 

Votre technique picturale est à votre image: étonnante et hors du temps.

   Je reconnais que l'on peut contempler mon œuvre et recevoir les mêmes émotions qu'en contemplant une œuvre ancienne. C'est une façon chez moi de questionner sur le passé, le temps. Ce n'est pas dénué d'intérêt, dans notre société qui a tendance à nous pousser en avant, au risque de nous faire tomber. C'est un arrêt sur image afin que l'homme prenne le temps de s'interroger.

 

Comment expliquer votre fascination pour la mythologie?

   La mythologie gréco-romaine va chercher des archétypes humains essentiels qui transparaissent tous les jours dans notre époque. Sauf que l'on ne dispose pas toujours des codes nécessaires à leur interprétation.

 

A quoi le titre de votre exposition, "Vanités", fait-il référence?

   C'est un trait commun de mon travail. Je rejoins ici la pensée qui avait cours, au XVIIe siècle, où l'on estimait que, puisqu'on était de passage, il fallait trouver "la lumière" avant de s'en aller.

 

Quel est le sens profond de la vie, selon vous?

   Le "Beau" rejoint la philosophie. L'art est la preuve même que, par la beauté, on peut faire le bien. L'homme possède en lui les outils pour devenir lumineux...

Sepulcre-panneau.jpgMario Sépulcre a un site http://www.mariosepulcre.fr/

et une page Facebook http://www.facebook.com/mario.sepulcre

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 09:30

Ce soir, mardi 9 octobre, le peintre Mario SEPULCRE (qui a restauré les églises de Poggiolo) commencera son exposition "Vanités" par un vernissage théâtralisé auquel chacun est convié à 18 h 30, Espace Diamant, bd Pascal Rossini.

Renseignements supplémentaires dans "Corse-Matin" de ce jour.


Sepulcre expo 2012

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 19:07

   Deux articles précédents (sur la rentrée scolaire et sur le bonheur d'enseigner) ont montré l'importance que les Poggiolais donnaient à l'école au XIXème et au XXème siècle. Egalement, au XVIIIème siècle, pendant le règne de Louis XVI,  l'instruction était bien organisée dans ce village comme dans ceux des environs. La piève n'était pas un désert culturel.

http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782846980241.jpg    L'ouvrage de référence en la matière est l'excellente  "Histoire de l'éducation en Corse" publiée aux éditions Albiana sous la direction de Jacques FUSINA. Parmi ses 625 pages, un chapitre sur "La Corse du début des Temps Modernes à la Révolution française", dû à Antoine Laurent SERPENTINI, nous renseigne utilement.

    Il indique que, à la fin du XVIIIème siècle, un tissu de petites écoles existe bien dans les campagnes corses. En calculant le rapport entre le nombre d'élèves par communauté (ou village) au nombre de feux (ou familles) qui la composent, on arrive à 30% pour la province de Vico contre seulement 18,7% pour le diocèse d'Ajaccio. L'existence du couvent de Vico dans cette performance est certainement un facteur d'explication important.

    Il est également remarquable que, dans la province de Vico, tous les responsables communaux savent écrire puisqu'ils signent des rapports adressés à l'administration royale.

    La pièce centrale pour nous est justement le rapport de M. de Bestagne, subdélégué de la province de Vico, à l'intendant, M. de Boucheporn, sur la situation des écoles primaires, en date du 26 mai 1783.

    Ce texte contient les rapports envoyés par les responsables de chaque communauté au subdélégué qui en fit ensuite une synthèse.

    Pour POGGIOLO (orthographié PIOGGIOLO dans le document), le rapport est daté du 30 avril 1783 et porte les signatures de "Francesco FRANCESCHETTI, Podestat; Gio-Stefano PINELLI et Paolo MARTINI, padre del comune".

    Francesco FRANCESCHETTI (1750-1818) fut ensuite élu au Parlement anglo-corse, comme un précédent article l'a relaté (voir ICI). Les actuels FRANCESCHETTI descendent de son frère Anton Francesco.

    En 1783, POGGIOLO avait "une école dirigée par le diacono Giovan-Antonio PINELLI, et comptant 16 élèves, dont 3 étudiant les principes de la philosophie, 3 la langue latine avec traduction de Cicéron, des épîtres et du bréviaire; 5 apprennent à lire et à écrire, et 5 à lire seulement." Les niveaux étaient donc très variés mais le diacono (diacre) PINELLI semblait assez bien s'en sortir. Ce personnage eut d'ailleurs une grande importance, non seulement pour POGGIOLO, mais pour l'histoire de toute la Corse sous la Révolution et l'Empire. Un article prochain sera consacré à sa carrière.

   Ce maître était rétribué par "34 sous, 24 sous et 16 sous par mois, suivant les cours, sans aucun autre supplément".


     Que dit le rapport du subdélégué M. de Bestagne sur les villages voisins?

         - GUAGNO: 40 écoliers payant 20 ou 10 sous par mois selon leur niveau, et également 4 petits pains par semaine. Le directeur de l'école est Carlo-Maria LECA, prêtre desservant.

         - SOCCIA: "l'abbé, Giovan-Simone, DEFRANCHI, curé doyen, enseigne gratuitement à 4 élèves, ses parents, la philosophie et la théologie morale. De plus, le jeune abbé OTTAVJ Giovansilio, un des élèves de théologie du piévan, fait classe, comme adjoint, à 3 parents auxquels il enseigne la grammaire latine, et à 11 autres enfants du village auxquels il enseigne la lecture et l'écriture."

         - ORTO: aucun renseignement. Le document a dû être perdu.

   Même s'ils étaient de simples paysans, les habitants de nos villages savaient que l'école était importante. Ils n'auraient certainement pas interrompu un cours d'arithmétique comme le fit le populaire et mythique Grossu Minutu.

 

grosso minuto école

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 18:00

D'où vient mon nom de famille? Cette question que chacun s'est posé au moins une fois dans sa vie a été détournée de façon un peu provocatrice sous la forme : "Les noms de famille corses existent-ils?", dans une conférence dont "Corse-Matin" du Mercredi 3 octobre 2012 a rendu compte. Ce texte est suffisamment intéressant pour être publié sur le blog des Poggiolais, d'autant plus qu'il y est question de la famille FRANCESCHETTI très présente à Poggiolo.

 

Les noms de famille corses existent-ils ?

 

  Les noms de famille corses existent-ils? Jean Chiorboli s'efforce de répondre à cette question dans son ouvrage "La légende des noms de famille. Appellations d'Origine Corse. (incontrôlée)", aux éditions Albiana. C'était le sujet d'une conférence organisée par l'association Livia Via, à Levie.

http://www.continuitas.org/pics/chiorboli.jpg

    «La grande similitude entre les systèmes anthroponymiques corse et italien se traduit notamment par le fait que les noms de famille ont souvent la même forme des deux côtés de la mer Tyrrhénienne. Cela n'est pas surprenant étant donné les affinités au plan historique, linguistique et culturel, et surtout la formation de ce système sous l'égide de l'administration toscane puis génoise (qui a utilisé le toscan comme langue officielle). L'administration française qui a suivi n'a pas (profondément) changé les noms de familles corses devenus héréditaires et pratiquement immuables par la force de la loi .. »

 

            Noms et prénoms devenus noms de famille

 

    Ainsi l'auteur explique que, si l'on se base sur la forme écrite "officielle", les Corses ont porté des prénoms "latins" (type lacobus), puis "italiens" (type Giacobo), et aujourd'hui "français" (type Jacques). Cela ne dit rien sur l'origine des individus qui les portent, sauf pour certaines adaptations (exclusivement "corses" de prénoms supposés "intraduisibles" (type Quilicus). Cela est simplement révélateur de la nature des langues (et des classes) dominantes, notamment à l'époque où les (pré) noms individuels sont devenus noms de familles ...

 

    " On a souvent dit et écrit, y compris dans des ouvrages sérieux, que tous les noms de famille corses se retrouvent en Italie. Cette opinion ne correspond pas tout à fait à la réalité. La majeure partie des noms de famille a en effet la même forme en Corse et en Italie: soit parce qu'ils sont effectivement d'origine italienne, soit parce qu'ils ont été "traduits" en italien ou italianisés par l'administration de l'époque. Ainsi, en Corse, le prénom FRANCESCU, avec un diminutif FRANCISCHETTU, a donné un nom de famille attesté sous plusieurs formes: FRANCESCHETTI (toscanisé) s'est imposé, mais on a aussi FRANCISCHETTI (avec un vocalisme corse, de même pour FRANCISCHINI, FRANCISCONI dans les actes anciens). On a aussi FRANCISQUÈS (au XVIIIe s. dans les archives départementales des Bouches-du-Rhône). Malgré les " normalisations" successives, force est de constater que 20 % des noms de famille corses ne sont pas attestés en Italie ... Si la langue officielle en Corse avait été espagnole à l'époque où les patronymes se sont fixés, on aurait des noms de famille corses hispanisants: c'est ainsi qu'au nom de famille corse Santucci correspond chez certains Corses émigrés à Porto Rico la forme Santuchi, adaptation conforme à la graphie de l'espagnol. Il s'agit ici des petites différences "graphiques entre langues romanes", ajoute l'auteur Jean Chiorboli a communiqué sa passion de manière très conviviale, enjouée, ce qui n'a pas empêché un débat passionné. 

  A.-L. P

Pour en savoir plus consulter l'ouvrage:

La légende des noms de famille. Appellations d'Origine Corse (incontrôlée), aux éditions Albiana.

 

Vous pouvez en feuilleter les 29 premières pages avec le document ci-dessous (cliquez sur l'image pour l'agrandir).

 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 18:00

"Un succès populaire", voici le titre choisi choisi dans "Corse-Matin" de lundi 1er octobre pour rendre compte de la version 2012 de "U Mele in Festa" de Murzo.

Si le texte de l'article n'est pas assez visible, cliquez sur l'image pour l'agrandir.                                                               

mele

 

mele 2

 

mele 3

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 17:56

Dans la cuisine corse, il existe plusieurs sortes de beignets. Les plus répandus et les plus faciles à réaliser sont les frappe. Cette variété est aussi le symbole de la convivialité et des moments agréables.

La recette reproduite dans cet article en a été fournie par le numéro de septembre du bulletin "INSEME"

 

RECETTE DES « FRAPPE»



frappi   Pendant le Festival de Sorru in Musica, nombreux sont les villages qui nous ont offert des frappe avant ou après les concerts. Si la plupart d'entre nous en connaissaient la recette, beaucoup d'autres nous l'ont souvent demandée. Il y a bien sûr différentes façons de les faire. Nous vous donnons une recette parmi d'autres qui devrait vous régaler.

    Ingrédients: 1 kg de farine, 300 g de sucre, 4 œufs, 1 sachet de levure, 100 g de beurre, 2 cuillères à soupe de rhum ou 3 cuillères à soupe de pastis, 2 sachets de sucre vanillé, 1 pincée de sel, 1 zeste de citron.

    Battre les œufs et le sucre. Y incorporer le beurre ramolli, le zeste de citron, la levure, le sucre vanillé, ainsi que la farine. Lorsque la pâte ne «colle plus» arrêter de la travailler et la laisser reposer deux heures à température ambiante. Fariner la table de travail et étendre la pâte au rouleau. Découper des losanges à l'aide d'une roulette. Inciser le milieu à l'aide de cette roulette et glisser une partie de la pâte à travers.

    Dans une poêle à larges bords, mettre de l'huile de friture à chauffer. Quand elle est chaude, plonger une quantité de «frappe» de façon à recouvrir toute la surface de la poêle et les laisser dorer, les retourner à l'aide d'une écumoire et les retirer de l'huile pour les laisser reposer sur du papier absorbant, une fois cuites. Saupoudrer de sucre et déguster tièdes ou froides.


AA

 

 

    Les frappe sont souvent présents à Poggiolo dans le verre de l'amitié qui suit le pèlerinage de St Roch le 16 août. Dans ce film réalisé en 2008, Jean-Marc TRAMINI propose un plat de frappe bien apprécié.

 

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Dates à retenir:

Samedi 21 juin: Fête de la musique avec le groupe U Bandu.

Samedi 5 juillet: Vacances d'été.

Samedi 19 juillet: concours de boules "La Poggiolaise".

Samedi 16 août: fête de saint Roch.

Mercredi 20 août: concert du groupe Cuscenza.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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