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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 16:51

manu gasquetManu Gasquet est bien connue à Poggiolo où elle a ses attaches familiales. Mais elle est célèbre dans la blogosphère sous le nom de Tatie Boulette, pour ses recettes de cuisine et ses originales décorations de table, que l'on peut voir sur son blog: http://www.cuisineenfetedetatieboulette.com/

 

Nous en avons parlé plusieurs fois ici. Nous y revenons car elle a quitté son travail à Aix-en-Provence pour passer 18 jours très loin, en THAILANDE. Comme elle n'est pas égoïste, elle permet à tous d'en profiter par les très nombreuses photos qu'elle en a ramenées.

Allez les voir et régalez-vous (culturellement):


- d'abord, le 5 février, un choix de photos donnant l'atmosphère générale du pays:

http://0z.fr/jJg9K

 

- le 26 février, Bangkok sous toutes les coutures:

http://0z.fr/_NqVQ

 

- le 6 mars: découverte d'Ayuthaya, l'ancienne capitale thaïlandaise, avec une halte à Bang Pa In , où se situe l'ancien palais d'été de la famille royale:

http://0z.fr/K58Nf

 

Et ce n'est pas fini: il est prévu de continuer la série chaque fin de semaine.

  ---------------------

Bien sûr, il est également recommandé d'aller voir son blog pour ses recettes. Ainsi, Manu vient de montrer comment faire des "tagliatelles fraîches aux trompettes de la mort" avec les champignons ramassés près de Poggiolo par ses parents.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:48

Les habitants des Deux Sorru peuvent voter entre le 6 et le 13 mars. Ils ne sont pas appelés pour les élections cantonales car notre canton n'est pas concerné cette année. Ils peuvent exprimer leur choix sur les livres parus en 2010, soit en français, soit en corse, susceptibles d'être sélectionnés pour le prix des lecteurs 2011 organisé par la CTC (collectivité territoriale de Corse). La présélection lecteurs 2011 urneretenue comprendra les dix premiers ouvrages en français et les cinq premiers ouvrages en corse. Ils seront mis à la disposition des comités de lecture des bibliothèques qui se réuniront le 15 juin pour désigner les deux candidats.

 

 

 

lecteurs 2011 vote

Un bureau de vote est installé à la bibliothèque de Poggiolo. Il est ouvert tous l es  jours de 8  à 20 heures jusqu'au dimanche 13 mars. 

Pour faciliter le vote, l'urne est placée sur la fenêtre. Les avis des lecteurs de tous les villages du canton sont attendus.

 

 

 

Rappel: le Socciais Pascal OTTAVI a obtenu le prix de 2009. Primavera TV avait filmé la remise des prix en juillet dernier et donné la parole aux lauréats. Voir ci-dessous (Pascal parle à partir de 2 minutes).

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 19:10

    Il est une espèce d'arbre qui garde le même aspect malgré les saisons. Ce sont les oliviers qui ont toujours les mêmes feuilles. Quand ils sont exploités, ils sont bien soignés par leurs propriétaires.

    En examinant les troncs sur le chemin allant à Case Suprane, on peut s'apercevoir que des rouleaux verts leur sont attachés l'été. Pourquoi sont-ils là?

  oliviers stretta été

 

    La réponse est fournie en fin d'année: ce sont les filets servant à recueillir les olives.

oliviers stretta hiver 

 

    Ces filets en matière synthétique n'ont rien de traditionnel. Mais quelle était la méthode traditionnelle? Ici, nous ne sommes pas dans la Balagne qui était la grande productrice d'huile. Et, à cette altitude, les oliviers sont à la limite de leur zone d'existence. Juste un peu plus haut, à Soccia, ces arbres ne peuvent pousser dans tous les quartiers du village.

    Le tome 1 de la véritable somme, réalisée par Pierre-Jean LUCCIONI, des arts et traditions populaires de Corse sous le titre de "Tempi fà" décrit la cueillette d'autrefois:

"La récolte durait plusieurs mois, de décembre à juin. La technique variait suivant les régions. L'Officier de Picardie parle de "gaulage" quand il traverse le Cap Corse en 1775. Avec de longues perches (palu), on tapait sur les branches (scotte, scoglie) pour faire tomber les fruits. En Balagne, pas question de gauler les arbres pour deux raisons: à Aregnu, l'olivier est sacré, ce serait un sacrilège de "taper dessus", et puis cette manière "brutale" pour faire tomber les olives peut provoquer des dégâts sur l'arbre. Les jeunes branches sont brisées par les coups répétés de la perche (u palu sciappa e tramule). On préférait grimper sur de longues échelles appuyées sur les branchages et prélever les olives à la main (sgrandinà l'alive), ou bien on attendait qu'elles tombent!"

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 12:06

A la suite de difficultés de calendrier, l'Association Artistique et Culturelle de Sorru in Sù repousse au samedi 26 mars la sortie à CUTTOLI-CORTICCHIATO, avec visite du village miniature.village miniature

Rien n'est modifié dans l'organisation de la journée:

- Le rendez-vous est fixé sur place, pour la visite à 11 heures.

- A 13 heures, repas pris en commun a "L'Ostaria", à Cuttoli. Coût par personne: 20 euros.

- Un covoiturage sera organisé pour les adhérents sans véhicule.

Amis et parents peuvent participer à la sortie.


Les inscriptions, obligatoires, sont prises en téléphonant au siège de l'association (04-95-24-58-87) ou aux membres du bureau:

- Jean Martin PINELLI: 06-74-53-61-76

- Jean Silius PAOLI: 06-03-56-71-91

- Jean-Martin FRANCESCHETTI: 06-48-92-28-41

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 19:48

    Après avoir échappé de justesse au quadrillage opéré par le capitaine MARINETTI, chef des voltigeurs corses (opération décrite dans l'article précédent), Théodore et Mathieu Poli avaient quitté les deux cantons de Sorru pour se réfugier dans la Cinarca.

Ils se reposèrent dans une cabane de MORTOLA, dans la commune d'AMBIEGNA, où ils furent encerclés par des voltigeurs.

Sur l'affrontement final, les versions diffèrent.                                                             

   Henri PIERANGELI dit PIERHOME (dans "La vie du bandit Théodore") raconte comment le berger Toussaint COLONNA  s'était rallié aux voltigeurs et s'était embusqué près de la bergerie avec les voltigeurs GRAZIANI et FORNARI.

   Pour François ROBIQUET (dans "Statistique de la Corse"), ces trois hommes étaient tous voltigeurs et rôdèrent douze jours avant de tomber sur Théodore le 5 février 1827 (au matin du 4 février pour PIERHOME). Dans le combat, GRAZIANI et FORNARI furent blessés mais ce fut ce dernier qui tua Théodore.

    Une troisième version est fournie par l'écrivain Santu CASANOVA (1850-1936) surnommé "le Mistral corse" (voir sa biographie rédigée par Jean-Guy TALAMONI dans "l'Enciclopedia di a Corsica"). Originaire du village d'AZZANA, élevé à ARBORI et scolarisé à VICO (donc dans la zone des exploits de Théodore), Santu Casanova avait recueilli le récit des exploits du bandit auprès des anciens des villages.

    Il en fit le texte ci-dessous qui est traduit de la version parue en langue corse dans le périodique "L'Annu Corsu" de 1932. L'auteur commet une grande erreur en datant la mort de Théodore de l'année 1831 au lieu de 1827. Il décrit une trahison d'un berger. Il invente l'intervention d'une jeune fille pour vérifier le décès du bandit (qu'il place le 6 février). Enfin, il décrit avec des détails scabreux ce qui arriva à son corps. Le coup de théâtre final laisse planer le doute sur ce qui advint de celui qui avait imposé la loi du maquis pendant sept ans. 

 

bandit en embuscage couleur   "On ne put avoir raison du bandit que par la trahison.

    Arrivé le soir du samedi 5 février 1831 sur les bords du Liamone, il attrapa une pneumonie et se réfugia dans la cabane d’une veuve de Guagno qui passait là l’hiver avec ses chèvres. Le malade passa la nuit avec une forte fièvre. Au matin, la veuve envoya son berger à COGGIA pour chercher un pain en recommandant bien de ne pas faire savoir que Théodore était dans la cabane. Mais le berger ne pouvait rester sans parler. Quand il arriva à COGGIA, tous les villageois étaient à l’église. Seuls trois voltigeurs: COLONNA, FORNARI et GRAZIANI, écoutaient la messe sous l’orme de la place de l’église. Le berger, ne pouvant plus garder son secret, s’approcha de ces trois pénitents et leur demanda s’il n’y avait rien de nouveau à COGGIA. Ces derniers, intrigués de la demande, lui répondirent :

« Ici, il n’y a rien ; mais toi, sais-tu quelque chose ? »

- Moi, je sais quelque chose, mais il faut que je garde le secret pour moi »

- Et que sais-tu? Parles. Qui est le gros poisson ? »

- Théodore a une pneumonie dans la cabane de ma patronne. Si vous descendez, vous le prenez comme un mulet ».

    Le poisson étant gros et désiré ardemment. Les voltigeurs partirent en courant et encerclèrent la cabane en hurlant :

    « Attention Lorelli, attention Colombani, attention Catignio ! tous prêts ! ».

    Burghellu, le frère de Théodore qui était au maquis, en entendant l’appel de COLONNA, s’éloigna en croyant que toutes les brigades étaient là-bas. En voyant la cause perdue, Théodore fit une dernière tentative pour sortir après avoir tiré sur GRAZIANI. Celui-ci avait un bras en morceaux mais les deux autres firent feu, et le bandit tomba à quatre pas de la cabane avec son fusil tendu sur un genou dans une attitude de défense. Les voltigeurs surpris ne savaient s’il était vivant ou mort . Une fille de la patronne regardait le bandit qui ne bougeait plus.       

   COLONNA lui dit :

« Va voir s’il est mort »

- J’irais si vous me donnez le foulard qu’il a autour du cou »

- Vas-y; nous te le donnerons ».

    Quand la petite fille le toucha, Théodore était mort et ne faisait plus peur, ni aux gendarmes ni aux voltigeurs. Au comble de la satisfaction, les héros de la mort de Théodore Poli, qui devait résonner dans toute l’Europe, sautaient de joie et improvisèrent un vocero sur le mort au nom de sa compagne enceinte et sur le point d’accoucher.

 

Stava tutta addulurata
Di Tiadoru la cunsorte
Quandu intese la nuvella
Ch'ell'era firitu à morte.

Oh ! s'eiu un era in partu
Aggravata da i dulori
Vulia sfugà lu me sangue
Contru li vultisgiatori.

 

(Elle était toute affligée,

la compagne de Théodore,

quand elle entendit la nouvelle

qu’il était blessé à mort.

 

Oh si je n’étais pas enceinte

Accablée par les douleurs

J’aurai voulu épancher mon sang

Contre les voltigeurs)

 

    Pour s’assurer qu’il ne ferait pas feu même après sa mort, les voltigeurs déchargèrent un fusil puis prirent le mulet de la bergère, attachèrent le mort par les pieds à la croix du bât et partirent vers VICO en criant à voix étouffée:  

   

Compra stacci, ciarnìgliuli, ferru,

acciaghju, chjodi, stacchette è carne fresca !

 

(Achetez des tamis, des cribles, de la ferraille,

de l’acier, des clous, des pointes à chaussure et de la viande froide !)

 

 

    La nouvelle se répandit dans toute la région. De chaque village, accoururent des hommes, des femmes, des vieux et des enfants. Quand le cortège entra dans VICO, il était escorté de plus de deux mille personnes. Déposé dans l’église de VICO qui était sur la route, le mort fut confié à un certain ORSONI, ancien voltigeur installé comme boucher à VICO. Théodore, pendant le voyage sur la mule, avait eu la tête cassée. ORSONI lui souda sa blessure avec des herbes parfumées et lui fit une raie sur sa coiffure qu’il avait abondante. Dans la nuit, six hommes armés entrèrent dans l’église et prirent le mort devant ORSONI. On n'a jamais su où il a été enterré. Quand le tribunal arriva à VICO avec tout son attirail, il ne trouvèrent que les murs."

 

    Le plus fameux des premiers bandits corses abattu, le banditisme n'en avait pas moins de beaux jours devant lui. La même année 1827 où mourut Théodore, on compta 125 assassinats en Corse. Pour éradiquer cette violence, il faudra l'expédition militaire de 1931. Elle sera décrite dans un prochain article, d'autant plus que la commune de Poggiolo-Guagno-les-Bains y joua un rôle important.

 

Articles précédents sur Théodore POLI:

- n°1:le bourreau de Bastia

- n°2: mort aux gendarmes

- n°3: le curé de Poggiolo

- n°4: le maire de Poggiolo

- n°5: la traque

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 07:49

Coule... Coule, eau venant des montagnes et distillée en abondance par U Lucciu, l'unique fontaine du village édifiée en 1898.

Elle n'a jamais fait défaut. Mais, le progrès aidant, les édiles municipaux ont, depuis quarante ans, fait réaliser d'importants travaux de forage, un réservoir sophistiqué alimentant tout Poggiolo hiver comme été.

Et patatras... Ce mercredi 2 mars, à 12 heures précises, plus du tout d'eau ne coule dans les installations ménagères ou sanitaires.

Coups de fil par-ci, par-là et enfin le diagnostic: une canalisation a rendu l'âme dans le bas du village. Résultat: par le jeu de fermeture des vannes, le haut du village a été approvisionné. Mais les habitants du bas-village ont attendu 20 heures... pour n'avoir de l'eau que jusqu'à minuit. Puis, ce jeudi 3: coupure générale pour permettre les réparations. Et l'eau est revenue en fin d'après-midi.

Une morale à tirer: les plus valides ont repris seaux et brocs pour se retrouver à la fontaine l'espace de quelques heures, rappelant le bon temps de notre jeunesse il y a... quelques dizaines d'années.

Jean-Martin FRANCESCHETTI


seau

 

 

PS: Plus de renseignements sur la fontaine se trouvent en cliquant ICI.


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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 09:01

Aussi bien à Soccia que dans l'ensemble du haut-canton, tout le monde la connaissait par son prénom: Santa.

Santa BATTISTELLI vient de décéder le 1er mars à l'âge de 88 ans.

La levée du corps aura lieu aujourd'hui jeudi 3 mars, à 16 h 15, à l'hôtel U Paese de Soccia. La cérémonie religieuse sera célébrée à 16 h 30 en l'église de Soccia.

Santa se sera identifiée à l'hôtel U Paese qui fut l'œuvre de sa vie. En plusieurs années, avec son mari et ses enfants, elle a édifié l'immeuble pierre à pierre.

Ceux qui ont maintenant une soixantaine d'années se souviennent de la place que Santa a occupé pendant leur jeunesse. Pour financer la construction de l'hôtel, elle vendait de délicieuses bastelles. Des bals, souvent à la fin des sérénades socciaises, avaient lieu dans la grande salle à côté des quérons empilés. Pendant un u paese battistellitemps, une partie du rez-de-chaussée servit de salle de cinéma (voir l'article Cinema in paese années 60).

Sa volonté lui permit d'ouvrir en 1976 cet hôtel qui acquit rapidement une bonne réputation grâce à la qualité de son accueil... et de sa cuisine.

Elle passa la main à son fils Dominique et à son épouse Mathéa qui devinrent gérants en 1998 (voir l'article paru dans "Corse-Matin" cet été). 

L'énergie de Santa et son attachement aux traditions sont des exemples à retenir. 

Toutes nos condoléances à ses fils Jean et Dominique et à toute leur famille.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 18:36

Le blog des Poggiolais (http://poggiolo.over-blog.fr/) vient de publier son quatre-centième article depuis sa création en mars 2009, voici exactement deux ans. Il est temps de faire un bilan d'étape. Vous voudrez bien en excuser la longueur.

 

  Tout d'abord, quelques statistiques (car ce ne sont pas des secrets d'Etat):

Pages vues:

- Total: 61.434

- Mois record: septembre 2010 (4.520 pages vues)

- Journée record: 25 janvier 2011 (329 pages vues)

Visites:

- Nombre total de visiteurs: 21.447

- Mois record: novembre 2010 (1.704)

ban-copie-1.jpg

Le mois le plus fourni en publications d'articles est mars 2010 avec 29 articles. Mais l'habitude est d'avoir un article tous les deux ou trois jours (sauf si l'actualité l'exige) car trop de publications peut lasser.

 La catégorie la plus fournie est "Fêtons la vie" (62 articles) devant "Actualités" (59 articles) et "Patrimoine et traditions" (44). Par ailleurs, 35 personnes sont inscrites à la newsletter et sont informées immédiatement de tout nouvel article. Pensez à vous inscrire également.

 Le but n'est pas de faire du chiffre et de proclamer des records de connexions. Mais ces résultats sont bons car le public concerné est finalement volontairement restreint. Ce blog est destiné aux Poggiolais vivant au village ou au loin (aussi bien à La Réunion qu'à Sao Paulo), ainsi qu'à tous ceux qui sont intéressés par cet endroit.

  ban-copie-1.jpg

  Par ce moyen, chacun peut avoir de nombreuses informations sur les réunions communautaires (fête de St Roch, messes, repas, spectacles de Sorru in Musica, expositions de peinture de l'AACSIS...) et sur les événements des diverses familles (naissances, mariages, décès, succès universitaires). Les liens peuvent être ainsi conservés par-delà les distances.

  De nombreux articles présentent les différentes parties du village (la fontaine, l'église St Siméon...), sans oublier Guagno-les-Bains, et les aspects changeants selon les saisons (ainsi, la récente trilogie sur les arbres). Ils sont agrémentés de photos et même de diaporamas.

  Les faits historiques prennent une grande place: biographies des morts de 14-18 et de 39-45, contestation électorale à l'époque du royaume anglo-corse, meurtre des gendarmes en 1892, l'école en 1900, vie de Noël PINELLI (seul ministre d'origine poggiolaise), "exploits" du bandit Théodore POLI, bals des années 1960...

 Par la force des choses, les informations publiées concernent aussi les autres villages de Sorru in sù et même plus loin, jusqu'à Vico et Sagone.

ban-copie-1.jpg

 Ces articles contribuent à faire connaître le patrimoine culturel et historique poggiolais. Ils permettent de conserver la connaissance des racines et à savoir d'où on vient et de qui on vient. Comme l'a écrit le chanteur Jacques DEBRONCKART:

J'aime bien les gens qui sont de quelque part
Et portent dans leur cœur une ville ou un village
Où ils pourraient trouver leur chemin dans le noir

 

   Je remercie les membres de ma famille et les amis (Joël CALDERONI, Jacques-Antoine MARTINI, Dominique ANTONINI...) qui m'ont plusieurs fois aidé. Merci aussi à Xavier PAOLI et Pierre LECCIA dont j'ai parfois utilisé les recherches.

    Mais des contributeurs supplémentaires seraient les bienvenus.

  Chacun peut contribuer en fournissant photos, textes ou simplement suggestions et critiques (positives comme négatives). Vous pouvez utiliser la partie Commentaires de chaque article ou le formulaire Contact de bas de page.

ban-copie-1.jpg

 Bien entendu, des améliorations sont nécessaires et sont prévues. Les catégories regroupant les articles doivent être refondues. Les pages de présentation seront étoffées. Les albums de photos ont bien besoin d'être complétés. La page d'accueil pourrait être rajeunie. L'éventualité d'une page Facebook pourrait-elle envisagée? Et pourquoi pas une compilation sous forme d'une publication papier?

  Ce blog a l'originalité d'être épaulé par la vidéothèque poggiolaise qui propose plus de 50 films sur Poggiolo et les Poggiolais, à la fois sur Dalymotion (http://www.dailymotion.com/michelfran) et sur Youtube. (http://www.youtube.com/michelpog). Là aussi, des projets existent. Mais le temps manque.

 

 En conclusion, il reste beaucoup de travail à accomplir. Mais Poggiolo en vaut la peine.

 

 Très amicalement à tous.

 

Michel FRANCESCHETTI

 


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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 15:58

Tout remaniement ministériel est semblable à un jeu de chaises musicales. Quand quelqu'un s'en va, un autre prend sa place et est lui-même remplacé par un troisième.

Brice HORTEFEUX a quitté le Ministère de l'Intérieur au profit de Claude GUÉANT. Du coup, celui-ci laisse le poste de secrétaire général de l'Elysée à Xavier MUSCA.musca xavier

De nombreux journaux relèvent que ce dernier est d'origine corse. En fait, et c'est ce qui intéresse ce blog, il est Sorrinese.

 

Le site http://www.politique.net écrivait le mardi 31 mars 2009:

 

"Xavier MUSCA est originaire de Corse. Ses grands-parents avaient émigré en Tunisie, son père y est né avant de débarquer sur l'île où il devient comme son épouse agent des PTT. Xavier MUSCA naît en 1960 à Bastia mais grandit à VICO. Il intègre d'abord l'Institut d'études politiques de Paris puis l'ENA et en sort diplômé en 1985. C'est dans ces années que l'on situe la rencontre avec Nicolas SARKOZY. Selon l'Express, les deux hommes auraient noué des liens par le biais de Marie-Dominique CULIOLI, la première femme de Nicolas SARKOZY, celle-ci étant du même village corse que Xavier MUSCA : VICO. Depuis, Xavier MUSCA et Nicolas SARKOZY ne se perdent plus de vue."

 

Il aurait été témoin au mariage de celui qui n'était encore que conseiller municipal de Neuilly.

Quand il fut nommé secrétaire général adjoint de la Présidence de la République chargé des questions économiques en février 2009, un grand journal révéla même que Xavier MUSCA avait une vue de VICO comme écran de veille sur son ordinateur.

Quant au reste de sa biographie, de nombreux sites internet décrivent les étapes de la carrière de ce haut fonctionnaire.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 19:45

Même si les espèces d'arbres présentes à Poggiolo sont assez diverses (voir les articles sur les squelettes et sur le kaki), on ne s'attendrait pas à y trouver des arbes tropicaux. Il ne faut pas oublier que le village n'est pas une station balnéaire. Il est à l'intérieur des terres, à une altitude moyenne de 590 m (voir l'article "C'est à combien, Poggiolo?").

Cependant, il est vrai qu'il ne s'agit pas de haute montagne et que le village est orienté au Sud. Les hivers n'y atteignent pas les températures extrêmes qui seraient néfastes aux palmiers. Ceux-ci ne supportent pas les hivers très froids (températures prolongées inférieures à - 10° lors d'un froid sec, ou - 5° humide). Ainsi, il peut exister au moins un palmier poggiolais.

  Martini place hiver

Martini palmier 1Martin palmier2

Nos amis lecteurs en ont-ils repéré d'autres?

 

Renseignements sur les palmiers:

http://www.lesarbres.fr/palmier.html

http://www.france-palmier.com/

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

Recherche

Le calendrier poggiolais

 

 

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances d'hiver:

du samedi 15 février au lundi 3 mars.

Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

 

 

 

 

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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