18 janvier 2014
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Le droit de vote est un élément important de la citoyenneté. En Corse, il a toujours été mis bien au-dessus de tous les droits car il permet de choisir qui dirigera le village. L’élection municipale est considérée ici comme étant la reine des élections.
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Les inscriptions sur les listes électorales ont donc une importance fondamentale et conditionnent souvent le résultat final.
Elles ont toujours dû répondre à certains critères fixés par la loi. Mais, au moins une fois, un maire de Poggiolo préféra choisir seul qui pourrait avoir le droit de voter. La protestation contre cette façon de procéder alla loin, jusqu’au Conseil d’Etat. L’affaire est même devenue un cas d’école cité dans les recueils juridiques.
Le 26 juillet 1901, la plus haute instance juridique française annula les élections municipales précédentes car le maire de Poggiolo avait ajouté des noms de sa propre initiative, hors de la présence de la commission prévue par la loi.
Extrait de la page 341 du Répertoire administratif des maires et des conseillers municipaux » par A. TAULIER (Grenoble, janvier 1903). http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6371018v/f3.image.r=poggiolo.langFR
A la suite de cette affaire, Noël CECCALDI, maire de Poggiolo depuis 1894, céda la place, en décembre 1901, à son ancien adjoint, Pascal Antoine MARTINI, qui dirigea la commune jusqu’en 1912.
Une méthode scandaleuse avait été sanctionnée.
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Mais tout cela appartient à une époque révolue depuis longtemps…
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péripéties municipales
Faits du XX° siècle
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Albertine 19/01/2014 19:59