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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 23:19
Tempête au bout du monde

Ça y est! Il est de retour!

Oui, à 21 heures, aujourd'hui mardi, le courant électrique est revenu pour éclairer les maisons et faire redémarrer tous les appareils indispensables à la vie quotidienne moderne.

Pendant plus de 24 heures, Poggiolo, ainsi que Soccia, en avait été privé. Dans ces conditions, on se rend compte de l'utilité d'avoir gardé une cheminée en bon état.

La tempête, avec forte pluie et vent terrible, ne s'est pas contentée de rompre les câbles électriques. Des arbres ont été abattus, dont un sur la route près des Trois Chemins. Le nombre de tuiles envolées des toits de plusieurs maisons est important.

Or, toutes les chaînes de télévision se sont limitées à montrer les images de bateaux malmenés par les vagues dans les ports d'Ajaccio et de Bastia, comme s'ils étaient toute la Corse.

Mais Poggiolo et Soccia sont au bout du monde...

Tempête au bout du monde

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Photos Michel Franceschetti.

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12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 18:04
Mise en garde contre le vandalisme

A la suite d'incidents qui se sont multipliés récemment au détriment des bâtiments et des objets religieux, le diocèse de l'Eglise catholique de Corse met en garde la population en publiant le communiqué suivant:

Mise en garde contre le vandalisme

 

 

Un des derniers faits révélés:

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11 septembre 2018 2 11 /09 /septembre /2018 14:00

A l'occasion du cinquantième anniversaire de la catastrophe de la Caravelle Ajaccio-Nice, déjà rappelée sur ce blog (voir ICI), Noël KRUSLIN, journaliste de "Corse-Matin", a rencontré Jeanne GRIMALDI et Valère CECCALDI. Leurs témoignages occupent la dernière page de l'édition du 11 septembre du quotidien.

En voici la copie.

Photos Pierre-Antoine Fournil

Jeanne et Valère parlent de la Caravelle
A l’heure des 50 ans du drame de la Caravelle Ajaccio-Nice, Corse-Matin s’est rendu dans les Deux-Sorru, où les Ceccaldi veillent sur la mémoire des leurs qui figurent parmi les 95 victimes. Ils témoignent pour la première fois

Il faut d’abord grimper les ruelles abruptes et sinueuses d’U Pighjolu, à mi-pente entre Guagno-les-Bains et Soccia, pour entrer dans le petit cimetière. Le caveau familial des Ceccaldi s’y distingue car une plaque noire s’ajoute aux pierres tombales. Les noms de ceux qui n’ont pu être rendus à leur terre y sont gravés : Antoine Ceccaldi, 56 ans le 11 septembre 1968, Jean-François Ceccaldi, 34 ans ce même jour où il monta, en milieu de matinée, à bord de la Caravelle Ajaccio-Nice. Cette plaque, c’est Valère, le frère de Jean-François, qui l’a fixée au granite il y a 10 ans. Les mots y précisent les circonstances du drame d’une Caravelle "touchée par un missile auto-détecteur à infrarouge". Une vérité toujours ignorée. "Mais c’est ma vérité, insiste l’octogénaire, cadet d’une petite année de son défunt frère. Rien, désormais, ne peut me faire voir autrement les choses."

Jeanne et Valère parlent de la Caravelle

Domiciliés à Suresnes (Hauts-de-Seine), Valère Ceccaldi et son épouse Janine sont fidèles à un rituel immuable, celui d’un été passé au village, dans la maison familiale construite par un arrière-grand-père. Un lieu très riche en souvenirs. "Jean-François et moi y avons passé toute notre enfance." C’est dans les ruelles de ce même village que Valère apprendra le décès de son frère, il y a aujourd’hui 50 ans."Quelqu’un est venu m’alerter en me disant : "Valère, tu as vu ? Une Caravelle est tombée." À la seconde, je me suis demandé si c’était celle de 10 heures." Car Jean-François Ceccaldi, sous-officier de l’armée française en poste à Paris, avait quitté Poggiolo très tôt pour prendre ce vol."Nous étions venus au village pour assister aux obsèques de notre grand-père. Mon frère et notre cousin avaient programmé avant moi leur retour sur Paris." Le cousin dont parle Valère, c’est Antoine Ceccaldi, un instituteur qui vient tout juste de prendre sa retraite . Il est le papa de deux jeunes filles, dont Jeanne, 19 ans à l’époque. La presque septuagénaire vit à Paris, mais vient régulièrement au village où elle s’est assise aux côtés de son cousin pour nous rencontrer. "Tu te souviens, c’est toi qui m’as annoncé que papa était mort", lui rappelle-t-elle.

Pour Jeanne, "une charge émotionnelle encore trop lourde"

Forcément, Valère et Jeanne n’ont pas vécu de la même façon les heures qui ont suivi la catastrophe. Lui, alors trentenaire déjà installé dans la vie, était bien plus à même de faire face que sa jeune cousine qui eut pourtant la maturité de protéger les siens. "Ma sœur n’avait que 14 ans, c’est moi qui ai tout fait pour garder le secret pendant 24 heures. Je voulais qu’un médecin ait le temps d’intervenir et de donner des calmants à ma mère."

Cinquante ans après, Jeanne assure qu’elle a grandi très vite. Ce drame n’y est pas étranger. "C’est moi qui me suis occupée de toutes les formalités administratives", avoue celle qui n’a jamais voulu, jusqu’à ce jour, évoquer ces événements hors du cercle familial. "La charge émotionnelle a toujours été trop forte. Aujourd’hui encore, l’évocation de ces instants est encore très lourde." Le jour de notre rencontre, la présence de Valère fut pour Jeanne un précieux soutien. C’est lui qui se chargea, faisant confiance à sa mémoire, d’entrer dans les détails d’une catastrophe dont le secret-défense ne parvient plus à masquer la véritable cause.

Entre une thèse de l’accident qui ne tient plus depuis longtemps, une quantité de preuves et autant de témoignages étayant la thèse du missile ayant échappé à la manœuvre militaire avant de percuter la Caravelle, Valère n’a plus aucun doute. Au cours de ces cinquante dernières années, il a essayé de comprendre, cherché à savoir. Il a décrypté tous les éléments accréditant la thèse du tir de missile, pointé toutes les incohérences des rapports qu’il conserve précieusement. Il en déplie les feuilles jaunies par le temps pour souligner certains passages. "Regardez, il est question ici de "perforations relevées sur une partie du fuselage", expliquées par "le repli violent de la voilure au moment de l’impact". Pour moi, c’est plus que clair. Les perforations, c’est le Mazurka."  Allusion au missile dont Valère souligne l’évocation,"par un certain Forestier dans le rapport parlementaire. Il parlait d’un "dard de feu". Je regrette, mais il s’agit d’un terme militaire."

Un dîner parisien et "les secrets de Matra"

Dans la mémoire de Valère et dans celle de son épouse, d’autres épisodes, intervenus par hasard dans leur sphère privée, jettent encore le trouble. D’abord les mots d’un ami, un commissaire des Renseignements généraux qui leur glissa, quinze jours seulement après le drame :"C’est un engin Matra qui a frappé l’appareil." Puis, il y a une quinzaine d’années, lors d’un dîner organisé par des amis à Paris... "Un couple que nous ne connaissions pas y était invité, raconte Janine. Au cours de la soirée, nous avons fini par apprendre que le mari avait été ingénieur chez Matra, et dans la conversation, son épouse a carrément dit : "Il y en a des secrets chez Matra, comme l’affaire de la Caravelle." À ce moment-là, son mari lui avait demandé de ne pas en dire davantage."

Pour les Ceccaldi, comme pour toutes les autres familles des victimes de la Caravelle Ajaccio-Nice, le poids de l’absence n’aura cessé de se mêler à une forte conviction construite progressivement. Valère et Jeanne n’ont jamais adhéré à l’association portée par les frères Paoli. Non pas par rejet d’un combat collectif qui a fait beaucoup. Plutôt par volonté de préserver le caractère le plus intime d’un destin familial pas comme les autres. Croient-ils pour autant à une prochaine levée du secret-défense pour que la vérité éclate au grand jour ? Nous n’aurons pas vraiment de réponse à cette question.

Leur propre vérité leur suffit. Elle est en eux à jamais... et gravée au cœur du petit cimetière de U Pighjolu, près duquel Valère et Jeanne vivent un 50e anniversaire comme tous les autres. "Il n’y a pour moi, ce jour-là, aucun rituel. Tout est dans la tête. Mais au-delà du 11 septembre, à mon frère, j’y pense constamment."

Jeanne et Valère parlent de la Caravelle
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7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 18:04
Le 8 septembre au col de Sorru

La fête de la Nativité de la Vierge Marie sera célébrée SAMEDI 8 SEPTEMBRE dans toute la Corse et notamment au sanctuaire N. D. de Lavasina.

 

Ainsi qu'il est de tradition, une messe sera célébrée à 10 h 30 à la chapelle du COL DE SORRU où se trouve une statue de la Vierge de Lavasina.

Le 8 septembre au col de Sorru
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6 septembre 2018 4 06 /09 /septembre /2018 08:00
Décès à Guagnu

Toutes nos condoléances.

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11 août 2018 6 11 /08 /août /2018 18:00

Le blog des Poggiolais va prendre quelques jours de vacances (oui, ça arrive!) mais il ne vous abandonne pas: voici quelques dates importantes d'événements prévus pour le mois d'août dans notre micro-région. Essayez d'y participer! 

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Chaque vendredi du mois d'août:

Les Débats de l'été

au couvent de Vico.

Programme en cliquant ICI.

 

Samedi 11 août:

Au couvent de Vico, à 21h30

concert du groupe polyphonique corse

Barbara Furtuna.

 

Mercredi 15 août:

Ouverture de la chasse au sanglier.

 

Mercredi 15 août:

ASSOMPTION à Soccia:

Messe à 11h et procession à 21h.

 

Mercredi 15 août:

à midi, inauguration de la rue Mgr Pierre Zevaco à Vico. 

Un apéritif suivra.

 

Jeudi 16 août:

fête de saint Roch à Poggiolo

A 18 h, messe et procession.

 

Quoi faire au mois d'août?

 

Vendredi 17 août:

challenge de pétanque  Umberto Chiti 

salle des fêtes de Poggiolo 
à partir de 10h 

inscriptions 20€ sur place 
1000€ de prix

 

Samedi 18 août à 18 h:

A Letia (église de Saint Martin),

conférence d'Antoine-Marie Graziani sur

"La route du bois Sagone-Aïtone"

Quoi faire au mois d'août?

Jeudi 23 août:

concert du groupe 

"Les Voix de l'Emotion" 

église de Vico 21h.

 

Mercredi 29 août: 

Messe à la chapelle Saint Elisée à 10h30.

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 18:01
Le Tour de Corse sera à Vico le 11 août

 

Cet été, la caravane du Corsica Giru reprend la route des villages durant tout le mois d'août !

Comme chaque année, retrouvez le marché des producteurs et des artisans de 17h00 à 23h00 ainsi que des animations le soir.

Durant la journée, des structures sportives seront installées par Corsica Sports Loisirs !

Le Corsica Giru, organisé par "Corse-Matin", posera ses valises à Bastelica (31/07), Antisanti (08/08), Monticello (09/08), Venaco (10/08), Vico (11/08), Sari d'Orcino (13/08) et Quasquara (14/08).

 

 

D'autres années, ce Tour de Corse est déjà passé à Soccia et à Guagno. Il était à Poggiolo le 9 août 2012. Vous pouvez en lire ci-dessous le compte-rendu paru à cette occasion sur le Blog des Poggiolais:

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 07:00

Le drame qui s'est déroulé hier dans le canyon de Zoicu est particulièrement atroce avec cinq morts dans un groupe de canyoneurs emportés par la brusque crue de la rivière de Soccia. 

Le drame de Zoicu et la fiumara

 

Le phénomène de la fiumara est connu en Corse, notamment dans les Deux-Sorru: après un orage en montagne, les eaux qui dévalent des versants se réunissent et provoquent une grande vague emportant tout sur son passage.  Malheureusement, on n'est jamais certain de la durée du délai avant le déclenchement de la crue. Dans le cas du 1er août, il semble que la durée ait été assez courte.

 

En juillet 2013, c'est un groupe de 22 canyoneurs qui s'était trouvé bloqué presque au même endroit à cause de la fiumara. Il avait fallu les hélitreuiller un à un.

Par contre, le kayakiste italien qui s'est noyé en avril 2014 se trouvait un peu en amont du pont des Bains.

 

En montagne, la nature peut être très dure.

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 19:51
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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 18:29

Vous possédez des documents ou des objets historiques en lien avec la Corse et vous voulez vous en dessaisir? Contactez la Maison Leclere. Celle-ci organise à l'automne sa vente exceptionnelle centrée autour de l'Ile de Beauté et de la Méditerranée.

 

"La Corse est une région qui possède une identité, une authenticité forte. Elle a une position centrale en Méditerranée" explique Guillaume Raoux, Directeur du département Livres et Collections de la Maison Leclerc. "En Corse, qu'il s'agisse d'institutions ou de passionnés, il y a une volonté de faire revenir sur l'île ce qui appartient à son histoire. Les ventes que nous organisons sont devenues des événements référents et des rendez-vous incontournables pour les institutions, les fondations, les collectionneurs... car elles centralisent des objets rares et précieux qui ont été dispersés partout ailleurs à Marseille, métropole méditerranéenne."

 

La Corse sous le marteau, publicité gratuite

La vente, qui se déroulera à l'automne, compte déjà de très beaux lots, comme un très rare manuscrit du roi Théodore Ier datant du XVIIIe siècle et des lettres signées de Pascal Paoli, figure de référence de la Guerre d'indépendance de la Corse et de la République Corse. Tous les objets bénéficient de l'expertise d'Alain Piazzola, expert librairie et éditeur d'Ajaccio, qui garantit leur valeur et leur authenticité.

"Nous recherchons: livres anciens et modernes, manuscrits, documents, dessins, peintures, objets archéologiques, art populaire, cartes anciennes, gravures... ayant un rapport historique est culturel fort avec la Corse et la Méditerranée de l'Antiquité à nos jours. Contactez-nous pour une expertise."

Lors de la précédente vente consacrée à la Corse, une carte de la Méditerranée par Nicolas de Fer de 1709 estimée entre 1000 et 1500 euros a été adjugée 9000 euros.

 

Maison de ventes Leclere

5 rue Vincent Courdouan

13006 Marseille

04 91 50 00 00 

contact@leclere-mdv.com

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

....

Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Artisans, inscrivez-vous pour le marché du 1er mai au couvent de Vico (06-46-50-33-60)

 

REPAS SANGLIER A SOCCIA

 

VACANCES SCOLAIRES:

du samedi 27 avril au lundi 13 mai.

Début des vacances d'été: samedi 6 juillet.

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

Un bulletin indispensable

  le bulletin des paroisses des Deux Sorru.

 

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