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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 19:39

  Chaque village corse possède des fours privés ou communaux. POGGIOLO vient de faire démarrer celui que la municipalité a fait édifier près de la salle des fêtes. Certains ont pu trouver sa forme un peu particulière mais les fours de notre île ne sont pas d'un style standardisé.

four municipal

 

La variété des fours est énumérée dans un livre qui fait autorité: le tome 1 de "Tempi  fà (arts et traditions populaires de Corse)" de Pierre-Jean LUCCIONI (éditions Albiana):

 

les types de four

Le four était un élément central de la vie Tempi fa 1communautaire. Chaque ville, chaque village disposait de nombreux fours à pain, communaux ou privés.

La vie était organisée autour et ils fonctionnaient toute l'année. Immuablement, on les allumait le vendredi soir pour cuire la provision de pain de la semaine. Ils étaient utilisés aussi pour la cuisson des aliments ou diverses galettes à base de farine de blé ou de farine de châtaigne.

La fabrication du four obéit à des règles précises. On commence d'abord par la sole (a zigha), c'est-à-dire la surface sur laquelle on posera le pain. Elle est composée d'un mélange d'argile (terra rossa) compacté ou de briques rouges. Sur la sole obtenue est édifié un dôme en pierres, couvert de terre pour en assurer l'étanchéité.

Ces fours, réalisés par des artisans, sont de véritables petits chefs-d'œuvre d'architecture traditionnelle insulaire. En Corse, on rencontre quatre types de fours:

1- Le four de plein air n'ayant aucune protection que l'on retrouve surtout sur les lieux habités épisodiquement par les bergers (plaine d'Aleria, désert des Agriate, Sartenais, etc.). Ce modèle simple et dépouillé est aussi relativement fréquent dans les villages.

2. Le four couvert qui se trouve au milieu des habitations. Il dispose d'un auvent permettant de cuire le pain par tous les temps.

3. Le four intérieur, dont le dôme est collé à une maison d'habitation. L'ouverture se trouve à l'intérieur de la demeure.

4. Le four à l'intérieur de la maison. 

 

 

De quels types sont les fours poggiolais? Regardez bien le diaporama ci-dessous pour le déterminer.

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 21:39

Le maire Angèle PINELLI et le conseil municipal invitent la population de POGGIOLO à participer aux cérémonies de jeudi 11 novembre.

A 12 heures, dépôt de gerbe au monument aux morts de la guerre 1914-1918, suivi de la remise de diplômes, par Madame le Maire, aux anciens combattants de 1939-1945.

Puis, un apéritif sera offert à tous, par la municipalité, au bar "le Belvédère".

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 22:19

Dimanche 31 octobre, le four construit voici quelques mois par le conseil municipal de Poggiolo a été inauguré à l'occasion de la fête des bastelles.

four municipal

Malgré un temps épouvantable (il a plu toute la journée), une soixantaine de personne étaient présentes  à la salle des fêtes.
Les bastelles avaient été confectionnées la veille, mais il fallait bien les cuire !

bastelle 2010-1

 

bastelle 2010-2

 

Il faut remercier les courageux  cuisiniers qui ont bravé les intempéries pour s'affairer autour du nouveau four: le résultat a été à la hauteur de leurs efforts, car les participants ont fait honneur, tout au long de l'aprés midi, aux bastelles de la Toussaint dans une ambiance trés conviviale.

bastelle 2010-3

(photos de J-M F)

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 18:14

Après la célébration de la Toussaint, les villages de montagne se préparent à l'arrivée de l'hiver et paraissent somnoler. Une vie y existe toujours mais elle n'a rien à voir avec l'agitation des villes.  

Une très belle description de ce moment de l'année a été donnée voici exactement unCorsarmoricaine an, le 4 novembre  2009. L'auteur en est une infirmière alors installée à Vico où elle est restée six mois et qui est maintenant à Ajaccio. Peut-être parce qu'elle venait de l'extérieur, elle a pu bien rendre la façon dont se passe la journée sur la place de Vico, quand les touristes ne sont pas là. Bien sûr, à Poggiolo, la réalité n'est pas tout à fait la même.

Son blog (http://corsarmoricaine.hautetfort.com/), qui s'appelle "Corsarmoricaine" et est sous-titré "Journal d'une infirmière en Corse", ne contient pas beaucoup d'articles mais ils sont bien écrits et montrent une grande sensibilité. Les articles de décembre 2009 (sur la mort d'une patiente, le décès d'un ami et une messe d'enterrement à Vico) sont également à lire.

 

Voici le texte:

 

L'AGHJA

Mot Corse, l’aghja désigne une surface plane le plus souvent exposée au vent, près d’une vieille maison, où l’on battait le blé.

La place de mon village ressemble à un théâtre antique à la Woody Allen… J’emprunte juste à mon auteur new yorkais favori sa référence au chœur antique, totalement détourné dans « MAUDITE APHRODITE », puisqu’à la fois le chœur y tient le rôle d’un personnage à part entière et à la fois, en soulignant l’intrigue, il remplit son rôle de catharsis, avec une grande légèreté comique. Oui, Aristote se reconnaîtrait dans ce qui se joue sous les fenêtres de ma demeure ancestrale et néanmoins cossue – construite par un comte italien, l’ai-je déjà dis ? Il s’y déroule une vie intense dont les codes pour beaucoup m’échappent encore. Mais je perçois combien chaque fait et geste est commenté à haute voix par ceux qui à leur tour, deviennent l’objet des commentaires d’autres… 

Tout d’abord le décor. Cette place s’organise autour casanellid’une fontaine, dont le clapot  berce mes nuits montagnardes, surmontée d’un homme d’église, gelé dans le bronze, bras levé dans une posture que j’imagine être celle de la bénédiction, au vu de ses deux doigts tendus un peu comme le « V » de la victoire respectueusement inclinés vers le sol, mon éducation religieuse ne me permettant guère une analyse des plus fines. Deux arbres, pour l’ombre, deux bancs publics, pour s’asseoir, deux jardinières municipales faméliques, pour décorer ? Et quelques places de parking. Huit pour être précise. Deux manœuvres et c’est l’embouteillage.
Autour, on ne dénombre pas moins de trois cafés, dont un se targue également de restaurer ses clients, une épicerie - fleuriste, un marchand de journaux, une boulangerie, une ancienne boucherie – galerie d’art reconvertie en traiteur 3 ou 4 jours par semaine, un cabinet d’architecte-maçon, et un office de tourisme que je n’ai jamais vu ouvert à ce jour.


La vie s’éveille très tôt, pour une infirmière qui se couche très tard… Dès 6 heures, le moteur du car de ramassage ronronne un bon moment sous mes fenêtres. Il fait le plein de village en village pour acheminer les lycéens à Ajaccio. Le premier bar ouvre ses portes. C’est un ballet de camion et 4x4 qui prend alors le relais. Employés municipaux ou de l’Etat, cantonniers, postiers, livreurs, il me semble que tout ce que le village compte d’actifs se retrouve autour d’un café. Ca s’appelle, ça discute, ça magagne, ça rit, ça klaxonne. Dès le matin, le Corse a le verbe haut, ce qui fait que dans mon demi-sommeil, j’ai l’impression d’assister à un pugilat matutinal. Il n’en est rien. C’est juste la façon sudiste de s’exprimer. Le week-end, ce sont les aboiements et les grelots des chiens qui me réveillent. Les hommes vont à la chasse… Les sangliers n’ont qu’à bien se tenir.


 Quelques quarts d’heures plus tard, les femmes qui investissent la place. La boulangère assise sur le banc, un œil rivé sur la porte de la boutique pour surveiller le client, papote avec celles qui veulent bien s’asseoir un instant près d’elle. La place a rarement le temps de refroidir. Et bli et bla… Tout y passe. Les nouvelles fraîches, comme ce matin un décès, le troisième du mois d’octobre !, dont l’annonce se répand de porte en Vico vue par fenêtreporte à la vitesse de l’éclair, et madame unetelle qui a fait ça, qui a dit ça… Dans l’épicerie se tient encore un autre forum, ainsi que dans chacun des bars. Tous les pia-pias se croisent et s’entremêlent au gré de celles qui passent, cabas sous le bras.

Puis, selon le jour de la semaine, les commerçants ambulants font leur ronde : à qui le poisson frais du joli port de Sagone, station balnéaire du village, à qui la charcuterie… A midi et demi, l’agitation cesse peu à peu. Les tenanciers baissent le rideau, l’un après l’autre. C’est le temps du repli, l’heure de s’alimenter et de sacrifier au repos post-prandial. La vie ne reprendra son cours qu’à partir de 16 heures. Avec la sortie des écoles, résonnent les cris et les rires des enfants. La halte à la boulangerie est de mise. Suivra l’apéro à rallonge, où l’on tape le carton dans la tiédeur épaisse d’une salle de café éclairée au néon, qui fait office également de refuge pour quelques mouches apathiques et insistantes, en quête de chaleur humaine dans cet automne humide.

Et moi, au milieu de tout ça ? C’est l’heure où ma journée d’infirmière du soir commence. Je traverse la place comme une scène de théâtre, les regards fixés sur moi. Curieux et bienveillants. D’où elle vient ? Que fait-elle ? Les volets sont encore fermés ? A cette heure ? Je suis l’attraction, la nouvelle. Je suis sollicitée à chaque terrasse. « Assieds-toi prends un café. Parlons un peu… » L’accueil semble très chaleureux et sympathique pour une primo arrivante. Mais chaque mot prononcé sera gravé et utilisé. J’ai mon rôle à tenir, en tant que « belle-fille d’Angèle ». J’ai été rapidement « casée », car la filiation fait tout dans les villages. Il me fallait une «racine vicolaise ». Je l’ai adopté sans états d’âme, parce qu’Angèle est un amour de femme avec un caractère trempé dans l’airain. Comme j’aime. Grâce à sa générosité, j’habite et je fais vivre l’ancienne Maison du Peuple, où l’aïeule de mon compagnon prodiguait soins, conseils et réconfort aux villageois. Je ne pouvais rêver plus belle carte de visite !

Alors je me la joue discrète. Souriante et polie. Mais discrète tant dans le verbe que la tenue. Je me réfugie derrière le travail et les murs du grand jardin pour échapper à la convoitise villageoise. Je me sens déjà assez exposée en passant de maison en maison pour prodiguer mon art. Et je garde pour Ajaccio mes extravagances. Vivons heureux. Vivons caché.


P.S. Dans le rôle de la statue : Mgr Xavier Toussaint Raphaël Casanelli, né à Vico en 1794, évêque d’Ajaccio de 1773 à 1775

Merci à François, dont le Café National et l'accès WIFI me permet d'avoir un vaste et sympathique bureau au coeur du village. www.cafenational-vico.com

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 20:54

   Pendant longtemps, les Poggiolais défunts ont été inhumés dans l'arca (voir l'étude détaillée publiée sur ce sujet).

    Quand le cimetière communal a été mis en service, certaines familles ont préféré enterrer leurs morts dans des caveaux édifiés sur leurs propres terrains proches de l'église.

 

P0423.jpg

 

caveau Bartoli

 

    A gauche de l'église Saint-Siméon, près du début de l'ancien chemin conduisant à ORTO, il n'est pas facile de remarquer qu'il existe aussi un véritable cimetière privé.

La parcelle, entourée de murs, en vert sur le plan ci-dessous, n'apparaît pas comme bâtie ni comme cimetière sur le plan cadastral.

cadastre cimetière

  

Il contient une douzaine de tombes portant les noms de DEMARTINI, DESANTI et MARTINI. Les dates de décès  encore déchiffrables se situent entre la fin du XIXème siècle et 1945. Certaines sont surmontées d'une pierre gravée, la plupart d'une croix métallique. Les croix en bois sont très abîmées. Elles sont décorées par des fleurs artificielles. L'ensemble a été heureusement déboussaillé il y a quelques mois. 

    Voici quelques photos pour ne pas oublier les ancêtres reposant là.

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 21:18

Après le 1er novembre qui est la fête de la Toussaint, donc un jour de joie en l'honneur de tous les saints, le 2 novembre est dédié aux Trépassés. C'est le moment où chaque famille pense à ses chers disparus (voir article sur ce thème ICI). On va nettoyer et fleurir les tombes. A Poggiolo, après la messe à Saint-Siméon, une bénédiction est donnée dans le cimetière communal qui se trouve juste derrière l'église.

Un film réalisé en 2008 par Thierry CALDERONI montre bien cette cérémonie, ainsi que les tombes et le beau panorama de ce cimetière de montagne (cliquez sur la photo ci-dessous).

 

cimetière

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 20:31

Comme nous l'avions annoncé dès le 11 octobre, les élus des communes des Deux-Sorru se sont réunis le 16 à Guagno-les-Bains pour travailler sur la transformation du complexe hôtelier. En voici le compte-rendu paru dans "Corse-Matin"de samedi 23 octobre. La photo montre la participation des édiles de nos villages. La liste des emplois à pourvoir est publiée. Le recrutement est ouvert et les candidats doivent se faire connaître rapidement. A noter que la commune de POGGIOLO a reçu l'assurance que ces travaux n'entraîneront aucune nouvelle dépense pour elle.

 

L'agrandissement de l'extrait de journal se produit en cliquant dessus.

élus les Bains

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 19:41

Le mois d'octobre s'achève et il est désormais pratiquement impossible de trouver en kiosque le numéro du magazine "L'Histoire" de ce mois. Dans un gros dossier sur l'histoire de la peine de mort, cette référence auprès des professeurs d'Histoire montre comment on exécutait les condamnés à différentes époques.

guillotine l'Histoire

En lisant l'article consacré à la famille de bourreaux DEIBLER, on ne peut s'empêcher de penser que DEIBLER a décapité le dernier bandit corse André SPADA à l'aube du 21 juin 1935 à Bastia. SPADA avait le centre de ses activités dans le Cruzzini et les Deux Sorru, surtout à Lopigna et Vico.

La lecture de cette revue peut aussi faire penser au premier bandit "officiel", dont les exploits se centraient aussi dans la même zone géographique: Théodore POLI, de Guagno.

L'imaginaire collectif s'est emparé de ce personnage dont les exploits ont été amplifiés et déformés. On raconte souvent que Théodore a tué le bourreau de Bastia, qu'il l'aurait  même guillotiné. Par exemple, l'universitaire Pierre ANTONETTI écrivait, dans son "Histoire de la Corse" publiée en 1973: "Et l'on assiste aux tristes exploits d'un Théodore POLI (...), véritable "Roi de la montagne" qui, de sa forêt d'Aïtone, pouvait se payer le luxe de descendre à Bastia pour s'y emparer du bourreau et l'exécuter en pleine ville". Cette version est reprise dans certains sites internet, comme celui sur les tirailleurs corses qui indique: "Un bandit notoire alla même jusqu’à enlever et exécuter le bourreau de Bastia".

 

Un peu de clarté est nécessaire. 

Les exploits de Théodore. N°1: le bourreau de Bastia

 

LES LIVRES DE PIERHOME

De nombreux renseignements se trouvent dans "La  vie du bandit Théodore", publié en 1934 et écrit par Henri PIERHOME.

Le vrai nom de cet auteur était Henri PIERANGELI  (1875-1945).
Né à Bastia en 1875, décédé en 1945, il était le neveu d'Emmanuel Arène. Elu député de Bastia en 1906, il fut réélu en 1910, puis 1914, 1919 et 1928. Il abandonna la vie politique après son échec à la sénatoriale partielle de 1937. Auteur d'études sur la Corse économique et de vies romancées: "Gallochio, bandit corse", "La vie du bandit Bellacoscia", "La Vie du bandit Théodore", d'un roman historique, "Anna Maria"...

Son ouvrage est donc une base documentaire essentielle mais quelques confusions y sont présentes et il doit être étayé par d'autres sources.

 

DE LA DÉSERTION À L'ORGANISATION

Théodore POLI nacquit en 1797 à Guagno. Conscrit en 1816, il avait tiré un mauvais numéro et obtenu un sursis mais il fut rappellé le 11 novembre 1819.
Le brigadier PETIT, de la gendarmerie de Guagno, laissa passer le temps imparti et, après avoir promis de le laisser tranquille, l'arrêta cependant comme déserteur le 4 février 1820. Il le conduisit menotté à Ajaccio. Mais Théodore déserta rapidement pour de bon, se précipita à Guagno et le soir du 14 février 1820 abattit le gendarme qui festoyait chez un habitant.
Réfugié au maquis, il s'associa avec un contumace PELLEGRINI, dit BRUSCO, qui vivait près de Vico, puis avec les frères MULTEDO. Il en vint à créer une petite communauté de près de 150 bandits, dans la forêt d'Aïtone, sur laquelle il règnait en véritable dictateur. Lors de la création de cette organisation, près de Guagno, Cecco SAROCCHI proposa de tuer le bourreau pour porter un défi aux autorités. SAROCCHI, né en 1792 à Rusiu, avait été condamné 15 fois dont 4 à la peine de mort. Il avait obtenu des autorités un passeport  pour s'exiler en Italie mais il voulait venger son ami ANCINO qui avait été guillotiné à Bastia à l'issue d'un procès que le bandit jugeait bâclé. Théodore ne voulut pas participer à cette action mais donna son accord.
 
LE RAID DE BASTIA
Le 24 janvier 1824, Louis SIMALIOT, exécuteur des hautes œuvres de Bastia, accompagné de son aide Martin ALVIDA, qui était aussi son gendre (il avait épousé sa guillotinefille Marie-Esther), s'en alla à la chasse à l'étang de Chiurlino. Tombé dans une embuscade tendue par Cecco SAROCCHI, Pascal GAMBINI et Jean-Baptiste TORRE, SIMALIOT réussit à s'échapper. ALVIDA resta entre les mains des ravisseurs.
Ceux-ci demandèrent 300 écus. Au moment du versement de la rançon, SAROCCHI et ses complices furent arrêtés. Le corps d'ALVIDA fut retrouvé ensuite, à Furiani, égorgé d'un coup de poignard le 2 février. SAROCCHI fut guillotiné le 31 mai 1825 sur la place Saint Nicolas, par SIMALIOT lui-même.

Théodore mourut le 5 février 1827 (et non pas en 1831 comme le datent certains sites) après de nombreux méfaits (dont ce blog contera bientôt quelques exemples) mais il n'était directement pour rien dans l'affaire du bourreau (ou plutôt de l'aide-bourreau).

 
La légende s'empara vite de lui. Dans la fameuse "Colomba" de Prosper MÉRIMÉE,  parue en 1840, on peut lire une référence au raid de Bastia.

Colomba, pour faire peur aux voltigeurs qui cherchent son frère Orso, leur demande :
«Savez-vous, messieurs, que si par hasard les trois frères GAMBINI, SAROCCHI et Théodore POLI se trouvaient à la croix de Sainte-Christine avec BRANDOLACCIO et le curé, ils pourraient vous donner bien des affaires. Si vous devez avoir une conversation avec le Commandant de la campagne (MERIMEE place en note que "c’était le titre que prenait Théodore POLI"), je ne me soucierais pas de m’y trouver. Les balles ne connaissent personne la nuit.» 
  (suite ICI, ICI, ICI, ICI et ICI)

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 20:45

Le comité des fêtes de POGGIOLO  et le conseil municipal invitent tous les habitants disponibles à se trouver à la salle polyvalente VENDREDI 29 OCTOBRE à partir de 9h 30 afin de participer à la confection des bastelle.


La fête des bastelle, avec inauguration du four municipal, aura lieu dimanche 31 octobre à midi.

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 18:33

Même à l'époque d'internet, il est agréable de recevoir du courrier de sa famille ou de ses amis. Depuis plusieurs années, La Poste a eu l'excellente idée de proposer des enveloppes pré-timbrées décorées. Elles sont illustrées de vues des endroits où se trouve le bureau qui le commercialise. Notre haut-canton bénéficie ainsi de photos des villages de POGGIOLO, ORTO et SOCCIA. Elles sont agréablement disposées en décalé.

Mais on sursaute immédiatement en regardant de près ces images. Les inscriptions de POGGIOLO et de SOCCIA ont été inversées!!!

Le nom de POGGIOLO a été mis sur le paysage du village socciais tel qu'il peut être vu de la route départementale, ou plutôt du chemin menant à Croce Maior.

SOCCIA désigne un cliché de POGGIOLO qui ressemble à un de ceux qui constituent le bandeau de ce blog. La photo de l'enveloppe a été prise en haut de la Stretta, au pied de l'église Saint-Siméon.

On peut parfaitement exonérer de cette erreur les fonctionnaires de La Poste qui, vivant et travaillant dans le canton, le connaissent bien. La responsabilité doit sûrement être cherchée du côté des techniciens ajacciens. Toujours est-il que cette confusion est très regrettable...


(les photos sont plus visibles en cliquant sur l'enveloppe)

enveloppe

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Dates à retenir:

Samedi 5 juillet: Vacances d'été.

Samedi 19 juillet: concours de boules "La Poggiolaise".

Samedi 16 août: fête de saint Roch.

Mercredi 20 août: concert du groupe Cuscenza.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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