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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 18:00

Mgr de GERMAY, l'évêque de Corse, sera présent à Marseille

 

le 27 avril 2019

 

pour la 84ème journées des vocations sacerdotales pour la Corse.

Les cérémonies se dérouleront à la Cathédrale de la Major à Marseille.

 

L'évêque de Corse à Marseille

 

A 15 heures,

CONCERT

avec la participation de

Philippe GUEIT aux grandes orgues, trompette de René PERINELLI,

Jonathan PILATE baryton, Chorale FIOR DI MACHJA.

 

 

A 16 heures,

MESSE

concélébrée par

Mgr Georges PONTIER,

Archevêque métropolitain de Marseille,

et

Mgr Olivier de GERMAY,

Evque d'Ajaccio pour la Corse.

CHANTS ET ANIMATION MUSICALE

interprétés par 

Chorale FIOR DI MACHJA,

Philippe GUEIT aux grandes orgues et les trompettes de René PERINELLI.

 

 

17 H 30

TEMPS DE RENCONTRE CONVIVIAL

AUTOUR DU VERRE DE L'AMITIÉ

SUR LE PARVIS DE LA CATHÉDRALE.

 

 

Renseignements et réservation:

Comité des Vocations Sacerdotales 42 Quai du Port 13002 Marseille

19 Cours Napoléon BP 36 - 20181 Ajaccio cedex 01

Jean-Baptiste RENUCCI 06-81-64-82-69

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23 mars 2019 6 23 /03 /mars /2019 18:00

Dans le cadre de la prochaine DSP (délégation de service public), la compagnie La Méridionale risque d'être évincée des principales lignes maritimes entre la Corse et le Continent.

Une pétition est ouverte pour la défendre et s'opposer au monopole d'une seule société.

 

 

Garder le choix contre le monopole
Les monopoles vous dérangent ?
 
Garder le choix
De la réservation au débarquement, votre satisfaction est notre obsession permanente. Depuis 40 ans au service de la Corse, La Méridionale est reconnue pour sa fiabilité ainsi que pour la qualité des prestations délivrées à ses passagers. Aujourd'hui, elle est également pionnière en matière de solutions écologiques dans le domaine du transport maritime : connexion électrique des navires à quai, filtre à particules, protection des cétacés...
Mais demain ?
Suspendue à une décision administrative, notre mission entre Marseille et la Corse pourrait cesser aux profit d'une seule et même compagnie.
Les monopoles vous dérangent ? Faites-le savoir: https://www.facebook.com/garderlechoix
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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 18:00
"La Provence" est daltonienne

Le supplément économie du quotidien "La Provence" publie aujourd'hui mardi 5 mars une étude, au demeurant fort intéressante, sur "la bataille navale" entre Corsica Linea et La Méridionale.

Malheureusement, un graphique censé éclairer le lecteur contient une grosse erreur.

L'illustration montre le nombre de passagers empruntant chacune des compagnies desservant la Corse selon le port. Or, les couleurs représentant Corsica Ferries et La Méridionale ont été inversées. La confusion est évidente pour Toulon qui, au lieu d'être entièrement colorié avec l'orange de La Méridionale, aurait dû avoir seulement le bleu de Corsica Ferries.

"La Provence" est daltonienne
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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 17:59
Le dixième anniversaire du Blog des Poggiolais

 

Ce blog a dix ans. 

 

En effet, le 1er mars 2009 était publié le premier article: le film de la procession du 15 août 1966.

 

L'idée d'un blog consacré à Poggiolo et Guagno-les-Bains était venue d'une suggestion d'une lectrice, habitant alors Montpellier, du mensuel "L'Info U Pighjolu", publiée en juin 2007.

 

En lançant cette initiative, il n'était pas prévu qu'il y aurait assez de sujets pour assurer une si grande durée. Pourtant, au bout de ces dix années, 2.332 articles ont été diffusés (soit 233 par an). Ce site a reçu 392.940 visiteurs et 749.169 pages ont été vues. En 2018, on a compté 53.623 visiteurs et 89.340 pages vues.

 

En principe, les articles sont accessibles à 18 heures. Chaque article est lu en moyenne 200 fois. Le plus demandé est celui sur "les bastelle des morts", publié la première année, le 1er novembre 2009. Il explique la tradition et la recette des bastelle, illustré de deux vidéos. 

Autre succès: "la nuit des mazzeri", publiée le 30 juillet 2014, qui évoque des très anciennes traditions magiques. 

 

 

 

70 abonnés à la "newsletter" reçoivent une annonce à chaque nouvelle parution et 189 personnes sont amies de la page Facebook.

 

 

 

 

Merci à tous les lecteurs qui suivent cette aventure et font connaître ce blog.

 

Merci à tous les Poggiolais et amis de Poggiolo et de Guagno-les-Bains qui apportent des idées et des documents pour de nouveaux articles.

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19 février 2019 2 19 /02 /février /2019 17:30

La très grosse majorité des transports entre les Deux Sorru et le continent passe par Ajaccio. Le port est desservi par les deux compagnies Corsica Linea et La Méridionale. Mais, à partir d'octobre, quand la Collectivité de Corse aura fait son choix pour la nouvelle DSP (délégation de service public), La Méridionale ne sera peut-être plus présente dans la capitale régionale. Dans cette perspective, les passagers n'auraient plus aucun choix et, d'autre part, des licenciements seraient à craindre dans La Méridionale. Un mot d'ordre de grève est sur le point d'être lancé.

Tous les renseignements dans l'article de Jean-Luc CROZEL paru aujourd'hui dans le supplément économique de "La Provence" et repris dans "Corse-Matin".

 

La Méridionale absente d'Ajaccio?
 

JEAN-LUC CROZEL

La Méridionale, filiale maritime du groupe Stef qui assure la continuité territoriale sur la Corse dans le cadre d’une délégation de service public (DSP), va-t-elle connaître des difficultés ? Et qui sait, être amenée à ne plus faire naviguer que deux de ses trois navires, ce qui aurait immanquablement des répercussions sur les effectifs ? Ces interrogations, qui depuis plusieurs jours empoisonnent le quotidien des 500 membres d’équipage et des personnels au sol, ont poussé leurs représentants à demander la réunion d’un comité d’entreprise extraordinaire. Celui-ci s’est tenu hier matin à Marseille, au siège de la compagnie, dans un climat plutôt tendu. Et à son terme, la menace d’un préavis de grève qui pourrait prendre effet dans cinq jours, c’est-à-dire pour le week-end prochain, a été évoquée. Il pourrait être remis aujourd’hui.

Comment en est-on arrivé à ce stade, La Méridionale n’ayant pas la réputation d’être une habituée des mouvements sociaux ?

Petit retour en arrière. Depuis la disparition de la SNCM et l’arrivée de la Corsica Linea, les deux compagnies assurent de concert la desserte de l’île de beauté, tant sur ses ports principaux que sont Bastia et Ajaccio, que sur les ports dits secondaires, répartis entre les deux. Cette desserte conjointe, appelée à se poursuivre durant la prochaine campagne estivale, prendra fin en octobre.

Terme de l’entrée en vigueur d’une nouvelle DSP d’une durée de 15 mois.

Dans ce contexte, un appel à candidature a donc été lancé par la collectivité de Corse (CdC). Trois compagnies ont répondu : Corsica Ferries qui a été éliminée ; Corsica Linea et La Méridionale.

Mais cette fois, les deux ont chacune remis leurs offres de manière distincte, avec le détail des services proposés, ligne par ligne. Preuve que les relations ne sont pas au beau fixe. Par ailleurs, la proposition d’un rachat de La Méridionale faite par Corsica Linea au groupe Stef, qui a répondu que la compagnie n’est pas à vendre, a laissé des traces (un épisode toujours démenti par les diri- geants de Corsica Linea, ndlr).

Référé de la compagnie devant le TA de Bastia

L’inquiétude des salariés vient de ce que la CdC aurait fait savoir que sur les 5 lignes, Corsica Linea était toujours en compétition pour l’ensemble des liaisons, dont Ajaccio. La Méridionale ne l’étant plus que sur trois d’entre elles avant le choix final de l’appel d’offres : Bastia, Porto-Vecchio et L’Île-Rousse.

Soit trop peu pour assurer l’exploitation de trois navires. Or l’immobilisation de l’un d’entre eux aura forcément des conséquences en termes d’effectifs. D’où les craintes exprimées par les syndicats.

Une situation à laquelle s’ajoute une contestation en référé, par La Méridionale devant le tribunal administratif de Bastia, de plusieurs appréciations de la CTC quant à son offre de desserte.

De quoi corser un peu plus la situation.

La Méridionale exploite une flotte de trois navires en propriété. Elle emploie 500 personnes, dont un tiers vit en Corse. Elle a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros.

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 18:00
Un événement: le salon du livre corse à Marseille

La Fédération des Groupements Corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône met la littérature et la culture corses à l'honneur en organisant, comme tous les ans, son habituel Salon du Livre Corse, samedi 19 et dimanche 20 janvier, de 10h à 18h.

Durant ces deux journées, le public aura accès à la Maison de la Corse, 69/71, rue Sylvabelle, 13006, Marseille (métro Estrangin), où se tiendront des dédicaces par 22 auteurs,  cinq conférences,  une exposition d’aquarelles,  des stands associatifs, de produits du terroir, des démonstrations culinaires, et où seront exposés de nombreux ouvrages publiés par une douzaine d’éditeurs corses.  

Les Editeurs :

L'association des éditeurs insulaires représentera une vingtaine de maisons d'édition(Albiana, DCL, Aquansù, Anima Corsa, Sammarcelli, Teramo, Clémentine, Piazzola, A Fior di Carta, Materia Scritta, Imprimerie Siciliabno, Editions Colonna D'Istria, Ancre latine...).

Les Auteurs :

Vingt-deux auteurs dédicaceront leurs ouvrages : Jeanine Anziani, Jean-Paul CECCALDI, Hervé Creuzeville, Robert Colonna-D’Istria, Jacques Di Costanzo, Pierre Folacci, Jacques Fusina, Rolande Giacometti, Simon Giuseppi, Danièle Masse, Philippe Moncho, Anna Vladimirovna Gnedina-Moretti, Nicolas Nasica, Ourties Hélène, Philippe Pierangeli, Sampiero Sanguinetti, Emilie Santini, Zaven Sarafian, Jean-Pierre Simoni, Jeanne Terramorsi, Simone Tramoni et Michel Vergé-Franceschi.

Les Conférenciers :

Six conférenciers interviendront tout au long du week-end :

Samedi : 

De 14 h à 16 h 30, «Il y a 250 ans, Ponte Novu et Bonaparte naissait…» par Michel-Vergé-Franceschi et «Tito Franceschini-Pietri, les dernières braises de l’Empire» par Sampiero Sanguinetti.

Dimanche

De 11 h à 17 h,  «Paoli et Catherine II», par Anna Vladimirovna Gnedina-Moretti, «Le Dossier Felix Decori» par Jacques Fusina et «Corse terre d’accueil, terre d’exil, les étrangers en Corse pendant la grande guerre» par Simon Giuseppi.

Les démonstrations culinaires :  

Vincent TABARANI, président de l'association Cucina Corsa, fera des démonstrations de recettes traditionnelles le samedi à 10 h et à 15 h, et le dimanche à 10 h. Le public participera à la dégustation.

L’exposition de peinture :

La peintre aquarelliste Yvane Brandi, exposera une partie de ses œuvres en relation avec la Corse. 

Les Stands : 

Des stands de produits du terroir offriront un large choix de charcuteries, fromages, pâtisseries, confitures, vins, apéritifs et autres  liqueurs... Quelques associations seront présentes tel que l'INSEME,  l'AFC-UMANIl’association SCOLA CORSA et l’association de Recherches sur l’Histoire des Familles Corses.

Tirage de la tombola :

Des billets aller-retour pour la Corse et d’autres lots seront tirés au sort  le dimanche 21 à 17 h 30.

Informations pratiques :

Entrée libre

04 91 13 48 50

maisondelacorse13@gmail.com

Maison de la Corse de Marseille

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 18:12

Suite de la présentation de la correspondance de deux soldats poggiolais en 1914-1918.

 

 

Un devoir patriotique à accomplir

Les renseignements sur le déroulement de la guerre  étaient rares à cause du contrôle postal.

Jean Lovichi y fit allusion le 1erjuin 1915: « Je vous avais fait une lettre avec des précisions, mais (…) elle n’était pas licite ». Quelques jours après, il écrivit : « Il y a eu l’autre jour de rudes choses dont je me souviendrai jusqu’à être grand-père. Permettez mon langage de Sibylle. Les circonstances le réclament. »

Dans sa lettre du 28 octobre 1914, Jean Toussaint Demartini put raconter dans le détail la capitulation des forces allemandes du Togo et l’entrée des troupes franco-anglaises le 24 août à Kamina mais c'était parce que les opérations militaires étaient complètement terminées depuis deux mois dans ce territoire.

 

Début de la lettre de Jean Toussaint Demartini du 28 octobre 1914.

Début de la lettre de Jean Toussaint Demartini du 28 octobre 1914.

 

 

Cependant, dans sa carte du 4 février 1916, il nota, sans plus de précision : « Depuis 6 jours, on se bat ». Il s’agissait de la bataille de la Somme dans laquelle il mourut le 9 février.

 

Quand les soldats écrivaient sur les batailles, ils répercutaient souvent des fausses nouvelles, comme Jean Toussaint Demartini qui, le 1eroctobre 1915, était enthousiasmé par « l’éclatante victoire que les troupes françaises viennent de remporter » à propos de la deuxième bataille de Champagne qui permit bien une petite progression des troupes françaises mais au prix de pertes énormes.

 

Malgré les aléas de la guerre, l’amour de la patrie et le sentiment du devoir à accomplir restaient importants :

« Qu’ils m’envoient partout où ils veulent, je suis indifférent, je ferai mon devoir comme par le passé » (JT Demartini, 10 décembre 1915).

« Puisqu’il faut se battre mieux vaut le faire de bon cœur » (J Demartini, 28 octobre 1915).

« Nous voulons offrir à la France les routes de la Propontide qui ont toujours tenté le monde et qui furent toujours les voies chéries de la pensée » (J Lovichi, 2 juin 1915).

« L’élan de tous était superbe. Pour chaque chose, je trouvais volontiers de braves bougres enthousiastes du sacrifice » (J Lovichi, 27 juin 1915).

 

Cet enthousiasme n’empêchait pas de ressentir l’angoisse de la veille du combat

« Les tranchées sont face à face. Les guetteurs s’observent, les fusils couchés sur les créneaux, les mitrailleuses pointées, les crapouillots aux grosses gueules dorment jusqu’au déclenchement de l’action. » (J Lovichi, 7 juin 1915).

 

On était lucide sur les risques encourus. Le plus gênant était « le bruit continuel des canons » (J Demartini, sans date) mais on s’en moquait dans la correspondance :

« Beaucoup de bruit, un joli bruit strident… J’en ai déjà la vieille habitude » (J Lovichi, 31 mai 1915).

Même une blessure était minorée comme par Demartini, blessé le 21 août 1914: « Elle est absolument insignifiante, j’ai la jambe gauche traversée. Mais maintenant je suis entièrement guéri ; il reste à peine deux cicatrices où la balle est entrée et sortie. Le médecin Anglais voulait m’évacuer. Je n’ai pas voulu.» mais, les jours suivants, il note quand même: « je marchais en hamac » (J T Demartini, 28 octobre 1914). 

 

 

Une vie difficile et qui fait réfléchir

La vie quotidienne était difficile, mais elle inspirait des comparaisons amusantes :

« Aujourd’hui, nous construisons des tranchées, jusqu’à 9 heures du soir; ce travail ressemble beaucoup aux fossés que l’on fait dans les vignes pour planter des ceps américains » (JT Demartini, 28 octobre 1915).

« Je suis poussiéreux, hirsute et ressemble à je ne sais quel moyenâgeux Bachi-Bouzouk » (J Lovichi, juin 1915).

 

Il est vrai qu’il existait des moments agréables entre les coups durs :

« J’ai plus bu de champagne que j’en boirai peut-être dans ma vie » écrivit le 28 octobre 1914 Jean Toussaint Demartini qui profitait alors des provisions laissées par les Allemands au Togo à la suite de leur capitulation.

« Je vais me baigner à la mer comme Hector et face à une aventure analogue j’y promène mon poitrail nu. Le costume des baigneurs est celui d’Adam » (J Lovichi, 31 mai 1915). Les combats des Dardanelles ayant lieu à quelques kilomètres de l’emplacement de l’ancienne cité de Troie, le courrier de Jean Lovichi y fait plusieurs allusions, comme ici par cette comparaison avec Hector.

 

Jean LOVICHI et ses sœurs.

Jean LOVICHI et ses sœurs.

 

Surtout, une grande camaraderie régnait entre les combattants :

« Ma grande joie est de me sentir entouré de l’amitié de tous mes hommes » (J Lovichi, 30 juin 1915).

« Hier nous avons fêté ma fête (la Toussaint), mes camarades m’avaient offert beaucoup de fleurs, on s’est bien amusé » (JT Demartini, 2 novembre 1915).

 

Dans ces combats atroces, on gardait son humanité et on se sentait grandir :

« Tel j’étais tel je suis, avec cet avantage que j’ai l’âme un peu plus trempée par les circonstances actuelles » (JT Demartini, 28 octobre 1914).

« J’ai presque dépouillé le vieil homme et n’aspire plus maintenant qu’à me redresser de toute ma taille de défenseur de la Patrie » (J Lovichi, sans date, certainement mai 1915, avant son départ pour les Dardanelles).

« J’aurais été, si je n’avais pas été appelé, réduit aux sophismes et à la vie misérable. Maintenant une vie nouvelle commence, de force et de responsabilité » (J Lovichi, sans date).

Cette "vie nouvelle" fut brisée par une balle le 14 juillet 1915.

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 18:00

Il est suffisamment rare qu'un Poggiolais fasse l'objet d'un article de journal pour qu'il ne faille pas trop tarder à le faire savoir. 

Voici près de deux mois, dans "Settimana"du 3 août, qu'a été publié un portrait avec un article sur Noël PINELLI.

La rubrique "Pièces de musée", réalisée en partenariat entre l'hebdomadaire et le musée de Bastia, montre chaque semaine une œuvre d'art liée à l'histoire de la Corse. On avait pu déjà y voir le portrait de l'évêque Agostino GIUSTINIANI, le premier à avoir cité Poggiolo dans un livre.

Le journal du 3 août publiait une sculpture réalisée par Louis Patriarche. Elle se trouve actuellement au musée de Bastia dans le cadre de l'exposition "Identità, les Corses et les migrations XVIIe-XXIe siècles" qui dure jusqu'au 22 décembre et qu'il est conseillé d'aller visiter car le thème est un des plus importants pour l'histoire de la société corse.

Un Poggiolais au musée et dans le journal

L'œuvre d'art en question est un profil avec l'inscription "Noël Pinelli conseiller municipal de Paris" et a certainement été réalisée entre 1929 et 1936. Ce Poggiolais fut la seule personne originaire de notre village à avoir été parlementaire et membre d'un gouvernement.

Voici la notice écrite par Sylvain GREGORI, directeur du Musée, à ce sujet.

Un Poggiolais au musée et dans le journal

L'intégration de la Corse à la France a engendré l'émergence d'une élite politique d'origine insulaire qui, émigration oblige, a également obtenu des mandats hors de l'île. Parmi les nombreux exemples de parlementaires, le cas de Noël Pinelli illustre ce phénoméne.

Né en 1871 à Clermont-Ferrand au sein d'une vieille famille de notables de Poggiolo, il fait de brillantes études à Ajaccio. Diplômé en droit par la faculté d'Aix-en-Provence, il devient ensuite avocat dans la cité impériale avant de prendre les fonctions de commissaire de la Marine. Après avoir participé à la Grande Guerre, il occupe divers postes de responsabilité dans le secteur privé.

Conservateur, il entame une carrière politique dans la capitale et est ainsi élu conseiller général de la Seine en 1929 puis conseiller municipal de Paris. De 1936 à 1940, il siège sur les bancs de l'Assemblée nationale comme député de la Seine, succédant ainsi à une autre grande personnalité politique corse de la diaspora: André Grisoni (1886-1975). Proche du préfet de police de Paris, l'ajaccien Jean Chiappe (1878-1941), il est aussi lié à une figure de la colonisation, devenu lui aussi conseiller municipal de la capitale: Jean Ferrandi (1882-1935). Il est enfin - et surtout - président de l'Amicale des Corses de Paris démontrant sa parfaite insertion dans la communauté insulaire de la capitale. Bien que très marqué par ses relations avec les Jeunesses patriotes et le Parti social français (PSF), il est choisi par Paul Reynaud pour entrer au gouvernement en qualité de sous-secrétaire d'état à la Marine du 21 mars au 10 mai 1940.

Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs à Pétain. Désigné comme conseiller national sous Vichy, il participe activement à la Révolution nationale. La Libération marque la fin de sa carrière politique.

Véritable intellectuel, éminent bibliophile et remarquable italophone, il conservera tout au long de sa vie, à l'image de milliers d'insulaires ayant fait leur carrière hors de l'île, un profond attachement pour la Corse. Il décède à Paris en 1970. C'est dans cette ville qu'il fit exécuter ce profil en 1932 par un des plus importants sculpteurs corses du XXe siècle, également émigré dans la capitale, Louis Patriarche. Cet artiste recevait régulièrement des commandes de portraits de la notabilité insulaire installée ou séjournant dans la ville-lumière. 

Sylvain GREGORI, Directeur du Musée 

 

 

 

Pour mémoire, l'article sur le portrait d'Agostino GIUSTINIANI, le premier à avoir écrit sur Poggiolo:

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5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 23:16

Quel est le point commun entre Charles PÉGUY et Noël Ange François MARTINI?

 

5 septembre 1914: une tragique coïncidence

 

Si l'écrivain catholique est célèbre (même s'il n'est peut-être pas beaucoup lu aujourd'hui), Noël MARTINI ne se trouve pas dans les dictionnaires.

Pourtant, toutes les personnes qui passent à Poggiolo peuvent voir son nom et ses prénoms ainsi que son grade de sergent-major.

Ces renseignements sont sur une face du monument aux morts du village.

 

5 septembre 1914: une tragique coïncidence

 

Le point commun est donc facile à trouver: PÉGUY et MARTINI sont morts pendant la première guerre mondiale. Plus précisément, ils sont morts le même jour, le 5 septembre 1914, voici aujourd'hui exactement 104 ans.

 

Et une autre coïncidence existe: ils sont morts à moins de 8 kilomètres de distance, PÉGUY à Plessis-Lévêque, MARTINI à Neufmontiers, deux localités proches de Meaux, en Seine-et-Marne.

 

La vie de Noël Ange François MARTINI a été racontée dans un article paru en 2014:

Il fut le premier membre d'une famille poggiolaise à mourir lors de la première guerre mondiale (le premier natif de Poggiolo tué fut Jean Toussaint MARTINI le 19 septembre 1914).

Il était né à Sétif, en Algérie, en 1890. Ses parents étaient nés au village et avaient cherché du travail dans les colonies.

Même s’il n’y vécut jamais, Noël MARTINI fit partie des trente inscrits sur le monument aux morts de Poggiolo. Tout en vivant loin de la Corse, le lien avec le village d’origine ne s’efface jamais. La municipalité de l'époque l'avait bien compris et tint à ce que son nom figure parmi les trente "enfants de Poggiolo morts pour la France", comme les autres Poggiolais de l'extérieur qu'étaient Jean LOVICHI, né à Constantine, Jean Dominique MARTINI, né à Paris, et François-Antoine PAOLI, né à Marseille.

Son frère Jean-François, né dans la petite ville algérienne de Mac-Mahon, fut lui aussi poilu et accumula citations et décorations. A sa mort, en 1974, il fut inhumé à Poggiolo.

 

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 17:59

 Professeur d'histoire, Philippe FRANCESCHETTI a réalisé la biographie d'une trajectoire atypique de la résistance qui apporte une nouvelle fois la preuve des ambivalences de la période 1940-1944. Elle illustre l'importance qu'a pu revêtir la religion catholique - et ici Notre-Dame de la Salette - dans l'engagement résistant et plus particulièrement vichysto-résistant.

 L'auteur nous fera découvrir comment Antoine Mauduit a créé une communauté («La chaine») promouvant les valeurs de la Révolution nationale comme l'écologiste retour à la Terre, la moralisation de la nation et la mission de rechristianisation. Un résistant «catho-écolo-identitaire» qui fera basculer François Mitterrand dans la résistance après avoir été décoré de la francisque du Maréchal. Une histoire à découvrir.
 
 
Mercredi 27 juin 2018 à 20 h
au Graal, 377 avenue de la République, à Toulon.
Causerie de Philippe Franceschetti à Toulon

 

Le livre "Antoine Mauduit, une vie en résistance", est en vente aux Presses Universitaires de Grenoble (cliquer ICI)

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
  • Contact

Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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La messe pour saint Siméon, 

samedi 15 février

à 15 heures,

à la chapelle saint Roch de Poggiolo.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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Vacances d'hiver:

du samedi 15 février au lundi 3 mars.

Vacances de Pâques:

du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

 

 

 

 

La météo poggiolaise

Pour tout savoir sur le temps qu'il fait et qu'il va faire à Poggiolo, cliquez sur LE BULLETIN METEO

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