(suite des articles précédents)
Les dernières lignes de la troisième page du devoir ressemblent à un mauvais cliché de la paresse corse.
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Ils ont toujours du temps pour jouer aux boules ou aux cartes ou bien encore ils font la
sieste.
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Cette caricature s’appuyait sur des observations faites en été, où les travaux agricoles ne s’effectuent
pas en pleine journée, sous le soleil. Pourtant, je savais que mon grand-père se levait très tôt pour travailler et qu’il avait souvent accompli l’essentiel de sa journée quand je me
levai.
Que dit la page 4?
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Les jeunes préfèrent aller se baigner dans la rivière ou faire de longues
randonnées.
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A la rivière, on y allait à pied. Le bain était donc doublement rafraîchissant. Il était également
agréable pour ceux habitant des maisons où l’eau destinée à la toilette était comptée. Le malheur était qu’il fallait également remonter à pied au village et que l’on perdait une partie du
bénéfice de la baignade.
La vidéothèque poggiolaise, parmi sa soixantaine de films, en contient deux montrant, l'un les joies de la rivière pour les "jeunes adultes" des années 50
(1953 et 1954, semble-t-il) et l'autre la génération suivante en 1968 et 1969.
Si le devoir évoquait les “longues randonnées”, c’est que, pour les adolescents de ces années-là, allait commencer la période des grandes excursions regroupant entre 10 et 30 jeunes de notre âge, sorties remplies de péripéties dont certaines seront contées plus tard.
Il faut remercier Joël CALDERONI qui avait fait don à "L'Info - U PIGHJOLU" (numéro d'octobre 2007) de cette photo de la première expédition au lac de Crena en été 1962, un an avant le devoir que nous analysons.
On peut y reconnaître:
- au premier plan, de gauche à droite: Jean-Marc OULIÉ (supportant son frère Hervé sur ses épaules), Jean-Martin PINELLI et Jean-Marie PASSONI
- au fond, de gauche à droite: Hervé CALDERONI et François ORAZY
(à suivre)