19 juillet 2010
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Les travaux universitaires des chercheurs originaires du haut-canton connaissent la consécration. Après la thèse du Poggiolais Nicolas PINELLI, c'est au tour du Socciais Pascal OTTAVI de
recevoir le Prix de la Collectivité Territoriale de Corse.
L’ensemble des ouvrages admis à concourir pour le Prix de la Collectivité Territoriale de Corse 2009, sont ceux parus entre octobre 2008 et le 30 septembre 2009.
Pascal Ottavi est récompensé pour "Le bilinguisme dans l'école de la République ? – Le cas de la Corse" publié aux Editions Albiana. Cette œuvre constitue une étude de référence sur l'enseignement des langues régionales, l'avenir du bilinguisme et les moyens de le consolider.
Sont éligibles les œuvres littéraires ou scientifiques relatives à la Corse qui sont adressées par les auteurs ou les éditeurs à la Collectivité Territoriale de Corse.
Pascal Ottavi est récompensé pour "Le bilinguisme dans l'école de la République ? – Le cas de la Corse" publié aux Editions Albiana. Cette œuvre constitue une étude de référence sur l'enseignement des langues régionales, l'avenir du bilinguisme et les moyens de le consolider.
Pascal Ottavi est né en 1956 à Ajaccio, est marié et a deux enfants. Il obtient son Baccalauréat en 1973 et est titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation (2004). Pascal
Ottavi a été instituteur de 1976 à 1988, conseiller pédagogique en langue régionale de 1988 à 1992, professeur de langue et culture corses de 1992 à 1996 Formateur en langue et
culture corses à l’IUFM de Corse, de 1996 à 2005 Il est Docteur en sciences de l'éducation. Il est actuellement Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de
Corse et doyen de la faculté des lettres. Pascal Ottavi consacre ses activités de recherche à l’évolution du curriculum scolaire en Corse.
Son livre constitue une étude de référence sur l'enseignement des langues régionales, l'avenir du bilinguisme et les moyens de le consolider. À quoi sert d’apprendre le corse ? Que
faire d’une telle langue à l’heure de l’ouverture européenne et de la mondialisation des échanges ? D’ailleurs, plutôt que de langue, ne devrait-on pas parler de dialecte, voire de
patois ? Que devient, dans ces conditions, l’école de la République ? Que devient l’unité de la Nation dont elle constitue le creuset et le garant historique ? La liste des questions
soulevées est grande. Un étude sérieuse et qui fait réfléchir.