Cette année, une seule messe en a remplacé trois. Les prêtres du couvent de Vico ne sont pas assez nombreux pour desservir tous les villages du canton en même temps et ils doivent organiser des rotations. Ainsi, jeudi 31 octobre, la cérémonie valait à la fois pour la Toussaint du 1er novembre, pour les Trépassés du 2 et pour le dimanche 3.
Et le culte des morts étant toujours très important en Corse, il n'est pas question de l'oublier.
La messe du 31 (et donc du 1er, et du 2, et du 3) fut célébrée à 15 heures par le Père Dominique dans l'église Saint Siméon qui mériterait d'être bien plus utilisée et connue (voir Une partie du patrimoine poggiolais mise en valeur).
Ensuite, les participants se rendirent au cimetière et se rassemblèrent autour de la grande croix en bois. Suivant la tradition, le prêtre bénit les tombes et l'on pria pour ceux qui reposent ici.
Pour cette occasion, les tombes avaient été abondamment fleuries. L'endroit n'était pas sinistre mais, au contraire, reflétait la tranquillité et l'espérance.
Situé à l'autre bout du village, le monument aux morts n'avait pas été oublié et des fleurs avaient été déposées pour ce jour de tous les morts, en attendant le 11 novembre, dédié aux seuls soldats.
Le côté mal placé du monument aux morts (voir La face cachée du monument) avait même eu droit à un lumignon.
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