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29 juin 2020 1 29 /06 /juin /2020 17:01

Comme la silhouette de l'église Saint Siméon domine largement le village de Poggiolo, tout le monde croit la connaître. Pourtant, certains des lecteurs de ce blog ne se souvenaient pas de l'existence de la statue de Jeanne d'Arc qui a fait l'objet d'un article récent.

Il serait peut-être utile de procéder à une visite du bâtiment. 

 

 

Copie d'écran Google Maps.

Copie d'écran Google Maps.

 

Sa construction fut décidée en 1863 pour remplacer l'ancienne église qui était trop vétuste. Le gros œuvre fut achevé en 1874.

 

L'ancien édifice est décrit dans l'article A quoi ressemblait l'ancienne église? (1/2)

 

Comme la majorité des églises catholiques, Saint Siméon est en forme de croix latine. 

 

Le chœur montre l'Est, ainsi qu'il en est traditionnel. Il est à fond plat et non pas arrondi.

 

La nef est large tandis que les branches Nord et Sud du transept sont assez courtes. Ces deux branches forment deux chapelles: celle du Nord (à gauche) est dédiée à la Vierge et celle du Sud (à droite) à Saint Jean-Baptiste.

 

Les voisines de Jeanne

 

En bordure de la nef, ont été placés quatre autels.

 

A gauche, un est consacré à Notre Dame de Miséricorde. A droite, un est pour Sainte Lucie et l'autre est occupé par le "sepolcro" (voir les articles "Le Christ était noir" et "Le sepolcro de Poggiolo a été oublié").

 

 

Dans cet article, il va seulement être question de la chapelle St Jean Baptiste où se trouve la statue de Jeanne d'Arc. Elle a plusieurs voisines: cette chapelle regroupe 5 des 18 statues et 3 des 6 ex-voto dénombrés dans cette église.

 

Les voisines de Jeanne

 

En partant du chœur et en allant vers la droite, on voit la statue de Saint Martin, puis celle de Sainte Thérèse. Il est à remarquer que la petite sainte de Lisieux a été reconnue par l'Eglise à la même époque que la libératrice d'Orléans: béatifiée en 1923 et canonisée en 1925 (1909 et 1920 pour Jeanne).

 

Les voisines de Jeanne
Les voisines de Jeanne

 

Thérèse de l'Enfant Jésus eut rapidement une très grande popularité, dont témoigne la présence, sous le tableau voisin, d'un ex-voto datant de 1931.

 

Les voisines de Jeanne

 

Entre les statues de Jeanne et de Thérèse, une peinture à l'huile est accrochée. Elle mesure 1,52m sur 1,16m et représente le baptême du Christ par Jean Baptiste.

 

Les voisines de Jeanne

 

Ce tableau est classé au titre d'objet par les Monuments Historiques depuis le 26 septembre 2016. Trois autres objets de cette église sont également classés, et depuis plus longtemps. Ils seront présentés dans d'autres articles. 

 

Ce blog l'écrit et le rabâche depuis toujours: il existe vraiment des richesses à Poggiolo !!!

 

L'auteur de cette œuvre n'est pas connu. Il serait un Corse du XIXe siècle.

 

La scène du baptême est reproduite sur la voûte de la chapelle grâce au talent du peintre Mario SEPULCRE qui a restauré en 2007 les fresques originelles de COPPOLANI et BASSOUL datant de 1903.

  

Les voisines de Jeanne

 

Au fond de la chapelle, a été placé un autel parfaitement identique à celui de la Vierge qui se trouve dans la chapelle d'en face. Mais celui-ci supporte la statue de Jean Baptiste reconnaissable à son vêtement en poils de chameau cité dans l'Evangile.

Leca Anna-Maria ; Medurio Noelle, “église Saint-Siméon,” Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses.

Leca Anna-Maria ; Medurio Noelle, “église Saint-Siméon,” Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses.

 

La photo ci-dessus date de juillet 2013, dans le cadre de la collecte de renseignements opérée par Noelle MEDURIO et Anna-Maria LECA pour un travail universitaire (voir l'article  "Deux jeunes filles ont enquêté sur notre patrimoine").

 

Mais la statue a une autre allure dans une photo du 21 août 2016: les poils de chameau sont devenus dorés !

 

Les voisines de Jeanne

 

Entretemps, elle a été restaurée par l'artiste Ewa POLI. 

Ewa POLI

Ewa POLI

 

Cette statue est ancienne car elle est mentionnée dans l'inventaire de juin 1905. Elle était alors placée au même endroit. Elle fut offerte par Jean-Baptiste PAOLI (1824-1907) en 1875 et avait une valeur de 30 francs.

 

Les autres statues de la chapelle n'étant pas citées dans cet inventaire, elles ont donc été installées après 1905.

 

La statue de Saint Restitute est dans ce cas. Cette sainte, ici représentée agenouillée, était la patronne seconde du diocèse de Sagone depuis 1729. Une plaque de 1925 exprime sa reconnaissance pour une prière, avec une faute d'orthographe qui a transformé son nom en Restitude. La statue a donc été installée entre 1905 et 1925. Plus de renseignements sur Restitute en cliquant ICI.

 

Les voisines de Jeanne
Les voisines de Jeanne

 

La statue de Jeanne d'Arc évoquée dans un article précédent n'est vraiment pas toute seule.

 

Mais, si la chapelle St Jean Baptiste vient d'être décrite, la visite de l'église de Poggiolo n'est pas terminée.

 

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En dehors de la copie d'écran Google, d'Ewa Poli et de la photo de l'autel St Jean Baptiste, tous les schémas et toutes les photographies de cet article sont de Michel Franceschetti.

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18 juin 2020 4 18 /06 /juin /2020 18:48

 

Avant le passage du clocher de Poggiolo à l'électricité, le 16 juin 2010, il fallait faire sonner les cloches à la main, ce qui n'était pas une mince affaire.

 

A la fin du XIXe siècle, le 16 avril 1882, un sonneur avait été recruté par le conseil de fabrique pour "sonner l'angelus, tous les jours, et les messes, les bénédictions le dimanche et les jours de fête". Le poste échut à Baptiste BATTESTI, originaire d'Orto mais marié avec Mattea DEMARTINI (renseignements donnés par Xavier PAOLI et publiés dans "L'Info U Pighjolu" d'avril 2007).

 

Le temps passant, il n'y eut plus de sonneur professionnel et les occasions de faire tinter les cloches de Saint-Siméon furent de plus en plus rares.

 

Mais il existait toujours des sonneurs occasionnels qui se transmettaient le savoir-faire ou le savoir-sonner. Le 30 août 2008, l'Association Artistique et Culturelle de Sorru in Sù et le comité paroissial de Poggiolo organisèrent une journée de formation qui eut beaucoup de succès et dont nous reproduisons le compte-rendu publié dans le "Corse-Matin" du lendemain. On remarquera la conclusion dont la prédiction s'avéra fausse deux ans plus tard.

 

 

Quand on apprenait à sonner les cloches

 

 

Tintez les cloches!

 

Le 27 juillet à Poggiolo, le festival de Sorru in Musica a été un beau festival lors de sa soirée lyrique en plein air avec des musiciens de renommée internationale.

 

Un mois après, ce samedi 30 août, le festival de sonneurs de cloches a été un beau récital avec des stagiaires «sonneurs» de 20 à 83 ans et, agréable surprise, avec une candidate féminine poggiolaise. Les jeunes avaient de la vigueur, les seniors de la fougue maîtrisée, un beau cocktail où les sons partis du campanile survolaient les montagnes des Deux Sorru au gré des vents en cette matinée ensoleillée. Le campanile construit en 1892 à l'italienne, c'est-à-dire isolé de l'église de quelques mètres, abrite trois cloches qui furent bénies en 1877.

 

 

Quand on apprenait à sonner les cloches

 

Assourdissant mais sublime

 

Le campanile n'existait pas encore, les cloches étaient alors suspendues à un châtaignier, mais elles étaient là et on les faisait sonner... par un employé appointé au salaire exorbitant de 50 francs (il s'agissait de francs or) révèle Xavier, l'historien du village.

 

Sonner les cloches en étant appointé, certes, mais avec l'obligation d'annoncer journellement l'Angélus, les messes fort nombreuses à l'époque, les fêtes et autres manifestations. Un escalier de bois abrupt de soixante marches dans le campanile permettait d'accéder au plateau des trois cloches, auquel succéda en 1953 un escalier en béton plus confortable. C'est sur ce plateau que se sont retrouvés les stagiaires appliqués, à l'écoute des conseils de Jean-Martin et Xavier. Ces sons, ce bruit, aïe, ale ... , c'est assourdissant mais sublime.

 

 

Quand on apprenait à sonner les cloches

 

Le bénévolat à l’honneur

 

Ainsi Philippe, l'employé communal, fit preuve d'une grande technicité et maîtrisa les cordes malgré une formation réduite. Quant à Jean-Silius, l'adjoint au maire, la Cicone - la plus grosse des cloches - ne lui fit pas peur et virevolta autour de sa poutre ancestrale. Mélange de sons graves, mélange des genres, sans métronome, faisant fi de la clé de sol ou de la clé de fa ou du battement de la baguette du chef d'orchestre qui n'existe pas. L'association artistique et culturelle de Sorru in Sù et le comité paroissial de Poggiolo, organisateurs du stage, ne peuvent se permettre de rémunérer, comme en 1882, un sonneur de cloche, d'où le bénévolat qui est à l'honneur avec l'engagement volontaire de chacun. Il existe, et ce fut cela la beauté de ce stage qui en appellera d'autres.

 

Les cloches de Poggiolo sonnées manuellement ont encore un bel avenir devant elles défiant le progrès des cloches actionnées électriquement.

 

J.-M. F.

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 18:05

 

L'épidémie a eu raison du soixante-quinzième anniversaire de la victoire contre l'Allemagne le 8 mai 1945. Partout, les cérémonies officielles ont eu lieu en petit comité.

 

A Poggiolo, si on a souvent organisé des dépôts de fleurs le 8 mai, l'habitude est de célébrer les morts de toutes les guerres essentiellement le 11 novembre. La célébration se déroule au monument aux morts du Lucciu.

 

Mais savez-vous qu'il existe un lieu particulièrement dédié à la mémoire des Poggiolais décédés lors de la seconde guerre mondiale?

 

Il consiste en une partie du cimetière communal où ont été réunis les tombeaux de plusieurs des six enfants de Poggiolo dont les noms sont inscrits sur le monuments aux morts pour 1939-1945.

 

 

Le carré de la mémoire

 

Ce carré de la mémoire est placé dans l'angle en bas de la partie originelle du cimetière communal, à la limite de la première et de la deuxième extension.

 

Le carré de la mémoire

1: église St Siméon

2: cimetière communal originel

3: carré 1939-1945 (en jaune)

4: première extension

5: deuxième extension

6: cimetière privé

7: chapelle funéraire Desanti-Bartoli

8: caveau Pinelli

 

Trois tombes sont ainsi à part. Elles sont de taille et de style différents mais leur caractéristique est d'avoir en médaillon la photo du soldat.

 

Le carré de la mémoire
Le carré de la mémoire

 

En avant, en marbre rose, se trouve celle de François Marie DESANTI, tué le 2 octobre 1944 à ROMCHAMP FOUR A COKE (Haute-Saône) près de BELFORT.

 

Le carré de la mémoire

 

Derrière, sur le côté gauche, la plaque porte le nom de François Mathieu ORAZI, lui aussi mort dans l'est, dans le Haut-Rhin.

Un second nom est inscrit, celui de Jean-Marie ORAZI, mais qui décéda plus tard. 

 

Le carré de la mémoire
Le carré de la mémoire

 

Enfin, un peu caché par la sépulture Desanti, est placé le tombeau de Paul VINCIGUERRA, mort en Allemagne le 23 avril 1945, soit deux semaines seulement avant la capitulation allemande.

 

Le carré de la mémoire
Le carré de la mémoire

 

Un lieu de mémoire peu connu mais qui mérite d'être honoré.

 

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En dehors de la photo aérienne qui vient du site géoportail, toutes les photos sont de Michel Franceschetti.

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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 17:59

La cérémonie d'hommage à des soldats français morts au combat est toujours poignante, d'autant qu'elle peut s'organiser très vite après le décès et que les moyens modernes de transport permettent un rapatriement rapide des corps. L'émotion en est encore plus forte.

 

cour des Invalides 2 décembre 2019 (photo THIBAULT CAMUS/AFP)

cour des Invalides 2 décembre 2019 (photo THIBAULT CAMUS/AFP)

 

Il n'en a pas toujours été ainsi. Pendant longtemps, les cadavres jonchant les champs de bataille étaient ensevelis sur place, sauf pour quelques grands généraux.

 

Avec la première guerre mondiale, des nécropoles et des ossuaires rassemblèrent les restes de nombreux soldats. Mais des familles voulaient que leur enfants reposent dans leur ville ou village d'origine. De nombreux transports furent organisés mais il fallut du temps.

 

 

Ainsi, ce fut le cas pour au moins un Poggiolais qui est mentionné dans un journal quotidien. "Le Petit Marseillais" du 12 juin 1922 contient un encadré intitulé "Le Retour de nos Morts Glorieux". il annonce que, ce jour-là, le navire "Liamone" doit partir pour la Corse avec les cercueils de vingt-cinq soldats insulaires provenant de Creil et d'Orient.

 

Le retour des morts à Poggiolo

 

Le dernier nom de la liste est "Desanti Jean, sergent, Poggiolo".

 

Il s'agit de Jean Toussaint DESANTI, fils de François-Marie DESANTI (1865-1902) et de son épouse Françoise COLONNA (1868-1942). Il est né le 29 avril 1892 à Poggiolo.

 

Alors que, comme beaucoup de Sorrinesi, il habitait en Tunisie, il s'engagea dans l'armée à l'âge du service militaire. Le 18 mars 1913, il entra au 4e régiment de marche des tirailleurs algériens. Il devint sergent au début de la guerre, le 12 septembre 1914.

 

Mais, quelques semaines plus tard, le 2 octobre 1914, il mourut au combat à Crouy, dans la Somme. Il fut le quatrième des trente Poggiolais victimes de cette guerre. Il est inscrit sur le monument aux morts de Poggiolo sous l'identité de "DESANTI JEAN" et il lui est donné le grade de "sergent major" au lieu de "sergent".

 

Photo Michel Franceschetti

Photo Michel Franceschetti

 

Son corps, placé dans la nécropole de Creil, fut ramené par train jusqu'à Marseille le 11 juin 1922 et embarqué le 12 pour être inhumé dans son village de naissance presque huit ans après son décès.

 

Un cœur gravé signale toujours sa présence.

 

Photo Michel Franceschetti

Photo Michel Franceschetti

 

D'autres familles durent attendre pour voir revenir les cendres de leurs héros.

 

Ce ne fut pas spécifique à 1914-1918. A la fin de la seconde guerre mondiale, plusieurs années furent nécessaires avant le retour du corps de Marc Jean OTTAVY, mort le 19 novembre 1944 à Pont-de-Roide (Doubs) où il fut d'abord inhumé. Sa tombe fut entretenue par une famille de cette commune jusqu'à ce que le transfert vers le caveau familial à Poggiolo put être organisé.

 

 

 

 

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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 17:57
Napoléon III et Guagno-les-Bains: légendes et réalité

A Bastia, on peut voir jusqu'à fin décembre une exposition sur "Napoléon III et la Corse".

 

Ce thème a été celui de la conférence de Jean DAL COLLETTO, président de la Fédération des groupements corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône, à la Maison de la Corse de Marseille jeudi 24 octobre.

 

L'orateur s'est particulièrement attaché à décrire l'entourage corse de l'empereur, notamment Tito Franceschini Pietri dont l'importance a été racontée par Sampiero Sanguinetti dans un excellent livre.

 

Passant ensuite aux réalisations, Jean DAL COLLETTO a évoqué le renouveau du thermalisme et l'a illustré avec cette carte postale des Bains de Guagno datant de la fin du XIXe siècle.

 

Napoléon III et Guagno-les-Bains: légendes et réalité

 

Il a insisté sur le style architectural typique du Second Empire. En fait, l'établissement en forme de U dont on voit ici les deux bouts a été construit à partir de 1845, sous le règne de Louis-Philippe. Il fut achevé en 1856, sous Napoléon III. En tout cas, il est vrai que la majorité des bâtiments publics corses date de l'époque du neveu de Napoléon Ier.

 

Dans la discussion qui suivit l'exposé, l'animateur du Blog des Poggiolais, présent à cette conférence, rappela que le territoire des Bains de Guagno fut attribué à la commune de Poggiolo par le décret du Prince-Président Louis-Napoléon BONAPARTE (qui n'était pas encore empereur) en date du 19 septembre 1852 (voir l'article "Poggiolo n'existe pas").

décret des 19 septembre 1852

décret des 19 septembre 1852

Il signala également que la venue de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie à Guagno-les-Bains pour suivre une cure est une légende toujours présente dans de nombreux guides touristiques (voir l'article "Napoléon Ier à Guagno-les-Bains et pas Napoléon III"). 

 

Un grand merci à Jean Dal COLLETTO pour sa conférence et pour le dynamisme qu'il manifeste aussi bien à la Maison de La Corse qu'au Cesec (Conseil économique social environnemental et culturel de Corse) où il est président de la commission Europe, relations internationales Euro-région, Méditerranée, diaspora . 

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12 novembre 2019 2 12 /11 /novembre /2019 18:00

Comme chaque 11 novembre, les Poggiolais ont commémoré l'armistice de 1918 et ont honoré les enfants du village morts pour la France: les trente héros de la première guerre mondiale, les six victimes de 1939-1945 et celui de la guerre d'Indochine.

 

A 11h, devant le monument aux morts, le message de la secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Armées a été lu par le maire Angèle PINELLI.

 

 

Le 11 novembre à Poggiolo

 

Des fleurs ont été déposées au pied du monument décoré pour la première fois par les drapeaux placés sur le nouveau socle. 

 

Le 11 novembre à Poggiolo

 

Les participants se sont ensuite rendus au bar "Le Belvédère" pour partager un apéritif convivial offert par la mairie.

 

 

Le 11 novembre à Poggiolo

 

Poggiolo reste fidèle au souvenir de ses héros.

 

 

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Photos Franceschetti

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11 novembre 2019 1 11 /11 /novembre /2019 18:00

 

Il est très agréable de regarder le reportage présenté par Celia PETRONI: "Deux Sorru. La Corse grandeur nature", qui a fait l'objet de l'article précédent. Mais...

 

IL COMPORTE UNE ERREUR,

 

une erreur d'autant plus importante qu'elle est au détriment des Poggiolais.

 

 

Après avoir laissé Jean-Mathieu CORIERAS à Saint Elisée, la présentatrice montre Soccia en s'exclamant "Comme c'est beau!" depuis l'héliport d'où le panorama vers ce village est superbe.

 

L'erreur de Celia

 

Mais, alors qu'elle déclare que Soccia "est principalement connu comme étant le point de départ des randonnées pour Crena mais pas que...", défilent des images de ... POGGIOLO !

 

L'erreur de Celia
L'erreur de Celia

 

Au bout de 7 minutes 50 secondes du début de l'émission, après le clocher arrondi de l'église de Soccia, on reconnaît sans contestation le clocher pointu de la chapelle Saint Roch. 

 

 

De toute façon, chacun sait bien que Poggiolo est le plus beau et le meilleur des villages corses!

 

En attendant une émission complète sur Poggiolo, vous pouvez revoir la vidéo de ce reportage.

 

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8 novembre 2019 5 08 /11 /novembre /2019 18:01
LA CÉRÉMONIE DU 11 NOVEMBRE À POGGIOLO

 

Communiqué de la mairie de Poggiolo

 

La municipalité de Poggiolo-Guagno-les-Bains invite la population de la commune à participer lundi 11 novembre à 11 heures au dépôt de gerbe devant le monument aux morts.

 

La cérémonie sera suivie par un apéritif convivial offert par la mairie au bar "Le Belvédère".

 

 

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3 novembre 2019 7 03 /11 /novembre /2019 18:00

La question posée par la devinette du mois a pu paraître étonnante:

 

pourquoi, cette année, n'y aurait-il pas de drapeaux à la grille du monument aux morts de Poggiolo le 11 novembre comme chaque année?

 

Monument aux morts de Poggiolo. 8 mai 2009.

Monument aux morts de Poggiolo. 8 mai 2009.

 

D'ailleurs, depuis une circulaire du 4 mai 1963, le drapeau doit être arboré lors des journées de commémoration nationale.

 

L'an dernier, lors du 11 novembre, la clôture était bien décorée de trois drapeaux qui, au lieu d'être placés au centre et aux deux coins, à l'instar d'autres années, avaient été rassemblés près du portillon et attachés aux barreaux métalliques, comme le montrent les photos ci-dessous extraites de notre article de l'an dernier.

 

Cérémonie du 11 novembre 2018
Cérémonie du 11 novembre 2018

Cérémonie du 11 novembre 2018

 

Que s'est passé depuis? Pourquoi y aurait-il un changement?

 

Il faut s'approcher du monument aux morts et se mettre, non pas en face mais sur un côté. On aperçoit alors, caché derrière le marbre dédié aux morts de la seconde guerre mondiale, un plaque métallique avec trois tubes. Il s'agit d'un support pour les drapeaux.

 

Photo Michel Franceschetti (23 juillet 2019)

Photo Michel Franceschetti (23 juillet 2019)

 

Les drapeaux seront ainsi regroupés au centre, contre la pyramide du monument. Ils ne seront plus attachés à la grille. Très bonne initiative.

 

Il sera donc possible à la municipalité de fixer facilement un, deux ou trois drapeaux, selon son choix. En effet, on oublie souvent que le drapeau tricolore est le seul imposé par la législation (circulaire du 4 mai 1963 citée plus haut).

 

Le drapeau corse s'impose de lui-même chez nous.

 

Par contre, le bleu avec des étoiles n'est absolument pas obligatoire. On peut s'en passer sans souci. Et, si on y tient, il ne doit jamais se trouver tout seul et être placé uniquement à droite du drapeau français (donc vu à gauche de celui-ci en regardant l'édifice public). Regardez bien les photos de Poggiolo.

 

Renseignements extraits du site contrelacour et du site du Ministère de la Défense (mis à jour le 21 avril 2018).

 

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 18:00

 

Une date incontournable du mois de novembre est le 11, anniversaire de l'armistice de 1918, jour férié depuis 1922.

Depuis le 20 février 2012, le 11 novembre est devenu une journée « de commémoration de la Grande Guerre et de tous les morts pour la France ».

A cette occasion, la clôture qui entoure le monument aux morts de Poggiolo est décorée de trois drapeaux.

 

le monument aux morts le 8 mai 2009

le monument aux morts le 8 mai 2009

 

Mais, cette année, ces emblèmes ne seront pas sur la barrière métallique.

 

POURQUOI?

 

Réponse demain. 

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Présentation

  • : Le blog des Poggiolais
  • : blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù). Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
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Qu'est-ce que ce blog?

Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité.
POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici.
Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO.
Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images.
Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).

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Le calendrier poggiolais

 

 

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Carnaval de Sorru in Sù

Samedi 26 avril: départ des chars à 16 h devant le FAM de Guagno-les-Bains.

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L'album de photos des Poggiolais:

Pour le commander, suivre le lien:

https://www.collectiondesphotographes.com/i-nostri-antichi-di-u-pighjolu-de-philippe-prince-demartini.html

 

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Votre ancêtre a participé à la guerre de 1914-1918?

Envoyez une photo de lui à l'adresse larouman@gmail.com

Elle pourra être publiée dans notre dossier des combattants poggiolais.

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du samedi 12 avril au lundi 28 avril.

Vacances d'été:

samedi 5 juillet.

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