François-Marie DESANTI n'est pas mort dans l'éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902 mais d'une chute de cheval quatre mois plus tôt. Il est maintenant totalement oublié. Son souvenir a été rappelé par l'article récemment paru dans ce blog.
Il en est presque de même pour son fils aîné Jean Toussaint DESANTI qui avait dix ans à la mort de son père. Tous les Poggiolais ont pu le voir son nom dans le village mais à condition d'être un peu curieux.
Il est inscrit sur le monument aux morts, sur la deuxième face de la liste des trente Poggiolais tués au champ d'honneur pendant la guerre de 1914-1918. Cette face est opposée à celle qui donne sur la route. Il faut donc faire le tour de l'édifice, avec précaution car cette face est au bord d'une pente.
Un DESANTI Jean Toussaint est mentionné mais comme frère d'un DESANTI Jean. En fait, le Jean Toussaint qui nous intéresse est le DESANTI Jean gravé sur la troisième ligne.
Né le 29 avril 1892, fils de François-Marie DESANTI et Françoise COLONNA, il résidait en Tunisie quand il s’engagea pour trois ans le 18 mars 1913. Affecté au 4e régiment de marche de tirailleurs algériens, il devint sergent le 12 septembre 1914. Il fut tué à l’ennemi le 2 octobre 1914 à Crouy (Somme). Il était le quatrième Poggiolais à tomber dans cette guerre.
Son corps fut ramené de la nécropole de Creil par train à Marseille le 11 juin 1922 et embarqué sur le vapeur « Liamone » avec les restes de 24 autres soldats pour être enterrés en Corse.
Il est inscrit sur le monument aux morts avec le seul prénom de Jean et le grade de sergent-major.
Un cœur gravé signale toujours sa présence dans la chapelle funéraire de la famille DESANTI-BARTOLI.
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