Le respect des morts se perdrait-il à Poggiolo? On pourrait en douter en voyant l'état du ciment!ère privé. Peu connu, ce cimetière est placé au-dessus du cimetière communal, de l'autre côté du chemin menant à Orto.
Il contient une douzaine de tombes des familles MARTINI, DEMARTINI et DESANTI. Les dates de décès encore déchiffrables se situent entre la fin du XIXème siècle et 1945.
Depuis dix ans, où ce blog l'avait déjà présenté (voir l'article “Un cimetière privé“), une véritable jungle s'est installée.
Le cimetière est bien caché par la végétation. On devine juste une amorce de sentier dans sa direction alors que, en 2010, les murs étaient bien visibles.
A l'époque, la mairie avait fait dégager les abords, sans y être contrainte puisque ce terrain est privé.
L'entrée est constituée par un portail métallique à double battant. Il pourrait, mais rien ne le prouve, être l'oeuvre d'un DESANTI qui fut forgeron à Poggiolo voici un bon siècle et dont le talent était renommé.
La rouille a fait son travail.
Surtout, à travers l'entrée, on voit que l'intérieur a bien changé.
Et c'est bien le cas.
En face, le mausolée de Toussaint DEMARTINI (1868-1935) se détachait largement.
Maintenant, il est complètement invisible.
A droite, les croix en pierre ou en métal étaient bien soignées.
Actuellement, elles ont du mal à émerger de la végétation.
A gauche de l'entrée, arbustes et fougères s'en donnent à coeur joie.
Ils cachent complètement le coin, bien dégagé en 2010, où reposent Jean Martin DESANTI (1846-1922) et son épouse Rose (1837-1898).
Un de leurs descendants vient de réussir à les dégager le 26 juillet dernier.
Mais le reste du terrain? Et le portail? Quel va être l'avenir de ce cimetière privé, cette particularité poggiolaise?