Un blog est un ensemble de textes et d’images accessibles au public pour transmettre des informations et des idées. Même destiné à des personnes particulières, un blog est inséparable de l’idée de transmission.
Le blog qui est sous vos yeux veut être un lien entre les Poggiolais et amis de Poggiolo quel que soit l’endroit où ils habitent. Il publie des articles sur l’actualité du village et du canton. Il donne aussi des textes et des documents sur l’histoire de la communauté poggiolaise. Le but est bien de permettre la transmission.
La transmission des connaissances et des valeurs est une question fondamentale dans une société entièrement obnubilée par l’immédiateté, comme le prouve la désolante campagne électorale des présidentielles.
Une réflexion sur la transmission est proposée par «l'Association des Amis» au couvent St François de Vico, sous la forme d’une joumée-rencontre
Ie samedi 22 avril avec Nathalie Sarthou-Lajus,
rédactrice en chef adjointe de la revue «Etudes»,
sur le thème:
«Qu'avons-nous à transmettre? la charge et le goût de transmettre»
Afin d'aider les participants à entrer dans Ie temps d’échange, Nathalie Sarthou-Lajus a fait parvenir ce message qui a été publié dans «Inseme» d’avril et repris dans le «Corse-Matin» de lundi 17 avril.
Le goût de transmettre
La difficulté de transmettre que les éducateurs de toutes sortes s'accordent à reconnaître ne porte pas tant sur le contenu de la transmission (quel savoir? quelle valeur? quelle croyance? ... ) que sur l'acte de transmettre lui-même dont nous avons perdu la saveur. C'est donc cet acte de transmettre que je propose d'interroger, non pour en déplorer la faillite, mais pour en retrouver le goût.
Qu'est-ce qu'il se passe quand «ça passe» ou au contraire quand nous constatons que «ça ne passe pas» entre nous? Il s'agit bien de faire passer quelque chose de soi à d'autres. L'acte de transmettre met en jeu une relation entre des personnes qui décident du sens et de la valeur de ce qui est transmis.
La qualité de la relation va faire que la transmission est vivante ou mortifère. Nous redoutons de transmettre car certains héritages imposés pèsent lourd et écrasent nos fragiles épaules. Mais le vide de transmission est aujourd'hui tout aussi violent qu'a pu l'être autrefois l'autorité des maîtres et des pères.
Comment redonner sens et saveur à des actes de transmission très concrets et fondamentaux tels que «cuisiner», «raconter» ? Comment, loin de rivaliser avec les enseignants et Ies parents, les nouvelles technologies peuvent-elle réhabiliter la fonction première de l'éducateur qui est d'être un passeur? A cette occasion, serons relus certains épisodes de transmissions qui sont nombreux dans l’Evangile: l'Annonciation, la parabole des talents, le retour du fils prodigue... ».
S’inscrire à la journée et au repas de midi en appelant le Couvent de Vico de préférence le matin au 04 95 26 83 83 ou par courriel: accueilcouventvico@orange.fr
Nathalie Sarthou-Lajus a déjà animé une journée de réflexion le 16 avril 2016 sur le thème «Pourquoi je suis encore chrétienne».
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