2 août 2009
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Une des originalités du festival Sorru in Musica est l'implication de la population de chaque village du canton.
Partout, on s'ingénie à organiser des animations musicales dans les rues, à faciliter l'écoute des concerts et à créer des moments de convivialité.
En dehors de Poggiolo (cf article du 31 juillet), on peut donner les exemples de Soccia et de Guagno.
1 - A SOCCIA, le 24 juillet, stagiaires de l'académie de musique et enfants du village ont fourni d'excellentes prestations dans l'église et
à côté de celle-ci.
Le dynamisme de Judith a permis cette réussite.
Le concert nocturne fut un moment très agréable, en plein air sur une place entourée de vieilles maisons.
Et la convivialité était bien présente ensuite...
...comme le montre une partie des cadavres de la soirée.
2 - A GUAGNO, dimanche 26 juillet, il y eut, bien sûr, les
danses d'enfants. Mais les adultes firent preuve d'originalité en organisant des "danses impériales" en costume. En voici la première partie:
1 août 2009
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Published by Blog Poggiolo
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Actualités
31 juillet 2009
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Il est devenu traditionnel, lors du festival Sorru in Musica, que Poggiolo et Orto se partagent une journée, un
village montrant des animations tandis que l'autre accueille le concert du soir. Cette année, les animations étaient dévolues à Poggiolo.
30 juillet 2009
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Depuis sa création en 2004, le festival Sorru in Musica a marqué chacune de ses éditions par la fabrication d'un ou plusieurs tee-shirts. Les amoureux de la musique et (ou) des Deux Sorru ont à cœur de les porter. Voici une série incomplète de cette production.
28 juillet 2009
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Vendredi 17 juillet, a commencé à la chasse aux
"monstres", c'est-à-dire aux objets encombrants. La municipalité de Poggiolo a invité les habitants à se
débarrasser de tout ce qui occupe inutilement les maisons: vieilles télés, lave-linge hors d'usage, matelas crevés....
Le message a été entendu et Alexis a eu de nombreux voyages à accomplir jusqu'à la déchetterie.

Les personnes qui voudraient le renouvellement de cette heureuse initiative peuvent le faire savoir à la Mairie (04.95.28.31.72).
23 juillet 2009
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Actuellement, il est de mise, quand on est en vacances, de se relâcher et d'avoir une tenue plus que décontractée.
Autrefois, les parents obligeaient les jeunes à être très corrects même les dimanches d'été et, bien sûr, le 15 août
(photo de 1967).

Et les aînés prenaient soin de leur apparence (photo de 1968? communiquée par Jacques-Antoine MARTINI)

Published by M F
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Faits du XX° siècle
18 juillet 2009
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La fête qui a eu lieu à Guagno pour les 100 ans de Marie-Madeleine POLI amène deux remarques:
- Tout d'abord, Marie-Madeleine contribua à l'encadrement de l'empire colonial français, comme beaucoup d'autres Corses de l'époque chassés par la misère. Née à Guagno le 22 juin 1909, elle est
devenue institutrice et s'est mariée le 27 août 1929 à Sébastien POLI à Bizerte. Le couple et ses enfants vécurent à Bizerte et Sfax jusqu'à l'indépendance de la Tunisie.
- Marie-Madeleine eut aussi un rôle dans l'histoire poggiolaise. L'article publié dans "Corse-Matin" le 14 juillet révèle que "de 1941 à 1944, c'est à Poggiolo qu'elle effectuera, avant
l'heure, ce qu'on découvre aujourd'hui: "le soutien scolaire". Nombre de Poggiolais ont bénéficié de ses conseils pédagogiques avisés, avec succès." L'école était alors à classe
unique et le dévouement de l'institutrice en poste ne suffisait pas toujours à aider chaque enfant.
P.S.: l'école de Poggiolo a été fermée en 1965 pour manque d'effectifs. Auparavant, elle n'était pas dans un bâtiment particulier et eut plusieurs localisations dans le village. Ci-dessous, des
photos des entrées de deux des maisons qui l'abritèrent.

Published by Blog Poggiolo
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Faits du XX° siècle
16 juillet 2009
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Comme il est de coutume au début de l'été, chaque journal publie un supplément vacances. Jeudi 9 juillet, "Corse-Matin" a donc sorti "Nos 100 coups de cœur de l'été".
Sorru in sù n'étant pas renommée comme une grande zone touristique, la place qui lui est dévolue est faible.
Très logiquement, elle n'est pas citée parmi les "10 plages de rêve". Rien parmi les "10 villages monuments". Pour les "10 produits du terroir", le projet de création d'une maison du miel à Murzo est mentionné. Aucune des "10 tables du maquis" ni aucun des "10 personnages à rencontrer" ne se trouve dans la micro-région, ce qui est assez discutable.
Par contre, parmi les "10 merveilles", le lac de Creno est incontournable, lac qui permet "une bouffée d'oxygène de 6 km aller-retour en forme de balade". L'article mentionne les pins laricio, les nénuphars et n'oublie pas les "cochons en liberté qui ne refuseraient pas de venir déjeuner avec vous. Ne leur donnez rien, ils deviendraient très vite pressants...". "Les enfants peuvent faire la promenade à partir de 8 ans." Il aurait été possible de signaler que le chemin peut être gravi à dos d'ânes ou de mulets (renseignements: cliquer ICI).
Un conseil intelligent est donné: "Y aller tôt le matin, pour les amateurs de belles photos, la lumière y est souvent source d'images exceptionnelles. En outre, il est toujours plus agréable de marcher à la fraîche et d'arriver tôt pour réserver son coin de midi."Creno est également cité dans la catégorie des "10 randonnées" avec les bergeries de Livru. Bien que l'article insiste sur les difficultés d'orientation et de balisage, la description du lieu attirera certainement de nombreux randonneurs: "Le site des bergeries abritait jadis un véritable petit hameau dont il reste quelques ruines mais surtout un important peuplement de cerisiers qu'il faut découvrir en avril lorsqu'ils sont en fleurs. De nombreux murs, des traces d'irrigation témoignent de la présence passée de cultures".
Est-il nécessaire de se référer à un journal pour avoir des "coups de cœur"? Rien qu'à Sorru un sù, chacun peut avoir bien plus de 10 "coups de cœur". La liste en serait longue. Mais, si des Poggiolais veulent nous les faire partager, ce blog leur est ouvert. Un vieux film sur Creno ci-dessous:
15 juillet 2009
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Les inscriptions sont reçues jusqu'au 20 juillet pour les peintres qui veulent exposer au sixième salon
des artistes peintres qui aura lieu à Poggiolo les 1er, 2 et 3 août. Appeler le 06-80-72-34-43 ou le 04-95-24-58-87.
13 juillet 2009
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A la suite de l'article sur le décès de
Denise TEYSSEDOU, nous avons reçu un commentaire que nous reproduisons avec des documents complémentaires.
"Merci à l’auteur de cette annonce de s’être donné la peine de la rédiger, je souhaite juste apporter un petit correctif, Denise avait deux ans de moins qu'il n'est stipulé.
Qui se souvient de Denise ?
Denise est l’une des descendantes de deux des plus vieilles familles (DEMARTINI et DESANTI) de POGGIOLO, si joliment raconté récemment par Xavier.
La maison familiale est également l’une des plus anciennes et date de 1787.
Son père, MARTIN, est l'aîné d’une fratrie de 5 enfants. Instituteur, il quitte sa terre natale pour travailler à Paris, ce qui lui permet d’aider sa famille.
Tous les étés, il revient dans son village avec sa famille, et DENISE y retrouve cousins et amis.
La guerre a interrompu ces pèlerinages annuels. Martin décède en pleine libération de Paris.
DENISE reprend ses habitudes estivales à POGGIOLO, et les souvenirs de ses étés heureux bercent l’enfance de ses trois enfants.
Cet amour, pour la terre de nos ancêtres, nous l’avons à notre tour communiqué à nos enfants qui depuis plus de 20 ans, tous les étés, viennent à POGGIOLO, comme DENISE l’avait fait autrefois et ne
peuvent imaginer d’autres vacances.
DENISE TEYSSEDOU née DEMARTINI est décédée le 2 juillet 2009 à PARIS
Jusqu’à la fin, elle est restée la même: patiente, elle ne s’est jamais plainte. Malade exemplaire, malgré la douleur morale et physique, elle a su se réjouir de ce que la vie lui donnait et les
visites de son époux, de ses enfants et petits enfants étaient pour elle une source de joie quotidienne.
La maladie a duré deux mois que nous avons mis à profit pour cheminer ensemble, pour nous faire à l’idée de l’inéluctable. Maman a eu jusqu’au bout toutes les délicatesses pour protéger sa famille
qu’elle aimait tant et à laquelle elle a consacré toute sa vie.
DT "
L'ancienneté de la maison DEMARTINI, à laquelle il est fait allusion dans ce commentaire, est prouvée par l'inscription gravée sur le linteau de la porte.

Pour ceux qui ne sauraient pas situer cette porte, il faut rappeler qu'elle est dans la partie haute ("Case suprane") du village. Les deux photos suivantes montrent son voisinage.


Qui voudrait tenter de réaliser un classement chronologique des maisons de Poggiolo?