L'article sur Crena est déprimant. La Corse est vraiment complètement bradée …C’est le tourisme à tout prix, Disneyland avec 2 à 3 bateaux de croisière dans le port d’Ajaccio par jour.
Ce choix orienté uniquement vers le fric facile est une option du tourisme la plus détestable. Que ce soit à Crena ou à Ajaccio, cela se traduit par une sur-fréquentation dommageable pour l’environnement comme pour les autochtones. Malgré une agence du tourisme existant depuis 40 ans, les choix et les décisions ont été dans la facilité et le manque d’imagination.
L’île, qui était un bijou un peu secret, devient une poubelle, et, bien sûr, aucune régulation de l’économie. Tout est hors de prix: transport, essence, produits de première nécessité, que ce soit pour la nourriture comme pour le reste. Ne parlons pas des loisirs et de la plupart des restaurants… Bref, c’est une caricature. Et, pendant deux à trois mois, l'île est offerte à cette unique activité économique au mépris de toute réflexion prospective… On attend la saison…
Au total, cet article m’a vraiment déprimée et celui de Livru m’a indignée … Notre identité est saccagée.
Pour conclure, un siècle après, voilà l’ultime conséquence de la guerre de 14.
L'été se prépare sur Settimana, le supplément hebdomadaire de Corse-Matin, avec la publication de promenades en montagne. Aujourd'hui, vendredi 24 mai, une page est consacrée au lac de Crena. Rien d'inhabituel à ce choix.
Mais la nouveauté est de lire une description minutieuse du chemin vers les bergeries de Livru (bien que le repère constitué par l'arbre aux branches en forme de lyre ne soit mentionné). Dommage pour les puristes qui désirent que Livru soit préservé du sur-tourisme!
A noter: un article intéressant sur le rôle des arbres, et notamment des cerisiers, près des bergeries.
Ces textes sont aisément lisibles en cliquant sur leurs images.
Sous l'article de journal, en prime: un diaporama réalisé voici sept ans, extrait de la vidéothèque poggiolaise. Il n'a pas de son et, volontairement, il ne donnait pas de précision sur le chemin à suivre.
Après la vision de Poggiolo présentée par l'intelligence artificielle (voir article précédent), le test a été réalisé pour le lac de Crena.
Le résultats ne sont pas trop délirants. Le logiciel a voulu mettre de la brume pour montrer un aspect inquiétant du lieu. L'eau est trop bleue. Les essences des arbres ne sont peut-être pas trop bien adaptées. On a une nouvelle version du lac. Choisissez celle qui vous plaît.
L'arrêté a été publié ce jeudi 28 décembre au Journal Officiel. Réunie le 12 décembre dernier, la commission interministérielle a émis un avis favorable à la reconnaissance en état de catastrophe naturelle de 28 communes corses, à la suite des intempéries recensées du 2 au 5 novembre 2023, avec le passage des tempêtes Ciaran et Domingos.
Il s'agit, pour la Corse-du-Sud, en plus de Poggiolo, des communes de :
Il est à noter que cette reconnaissance de catastrophe naturelle est la troisième de l'histoire de Poggiolo.
La première eut lieu à cause de coulées de boue s'étant produites du 20 au 23 octobre 1992. L'arrêté ministériel n'avait été publié qu'au bout de cinq mois, le 19 mars 1993.
La seconde fois fut la conséquence de la tempête Fabien (20 au 22 décembre 2019). Cette année-là, la catastrophe fut reconnue dès le 6 janvier 2020.
Hier, jeudi 2 novembre, la tempête Ciaran a causé de gros dégâts en Corse-du-Sud. A Sagone, plus de 200 campeurs ont trouvé refuge dans la nuit au Super U avant d'être évacués sur la salle ...
Les pluies ont entraîné une importante et violente montée du niveau du Fiume Grossu et dévasté la station de pompage de Guagno-les-Bains. Les portes métalliques de la station de pompage arrac...
Plus de 200 personnes ont passé la nuit sur des lits de camp, au collège et dans la salle des fêtes de Vico. L'année dernière, durant la tempête d'août 2022, le camping avait déjà été vi...
La tempête Ciaran a traversé la Corse, ce jeudi 2 novembre. Les secours ont été mobilisés sur de nombreuses interventions dans le courant de la nuit, et notamment sur la commune d'Ota-Porto, o...
Les incendies qui ont ravagé la Grèce, la Sicile, l'Algérie... sont des désastres qui ont, à juste titre, concentré l'attention des journalistes. Du coup, ils ont accordé peu d'importance au séisme d'une magnitude de 3,2 ressenti près de Niort jeudi 27 juillet 2023. Il est vrai qu'il a causé peu de dégâts, surtout par rapport à celui des 16 et 17 juin dans la même zone, en Vendée, où deux communes viennent d'être déclarées en état de "catastrophe naturelle".
N'oublions pas que notre partie de la Corse est sujette aux tremblements de terre.
Ce risque a d'ailleurs été ressenti voici juste soixante ans.
Le tremblement de terre du vendredi 19 juillet 1963 a été le plus important enregistré dans le Sud de la France (magnitude: 5,9 à 6) au cours du XXème siècle. Heureusement, l'épicentre était situé en mer, à 80 km au large de San Remo.
Michel FRANCESCHETTI se souvient:
"Vers 7 h du matin, alors que je venais à peine de me réveiller et que j'étais encore couché à l'étage de la maison de mes grands-parents, j'ai senti mon lit rouler d'avant en arrière et d'arrière en avant, et je vis les tableaux du salon où je couchais se balancer un bref instant. Tout cela dura peut-être deux ou trois secondes. Il n'y eut aucune casse et certains Poggiolais ne s'en aperçurent même pas. Par contre, Le Provençal Corse du lendemain écrivit que, à Evisa, "toute la population s'est retrouvée dans la rue centrale au même moment"".
Tous les renseignements sur ce séisme se trouvent dans les "Annales de l'Institut de Physique du Globe" de l'Université de Strasbourg (pages 35 et 36) qui peuvent être consultées ICI.
Dans le livre "Vico-Sagone. Regards sur une terre et des hommes" (ed. Piazzola, 2016), le professeur Jean-Dominique BERETTi a publié d'autres témoignages à la page 634:
-Joseph GINI: "On aurait dit les vibrations d'un gros camion".
-Un maçon sur un toit: "Aghju vistu u goudron chi facia l'onde" (j'ai vu le goudron de la route onduler).
A cette occasion, des anciens se souvinrent d'avoir senti un autre séisme en 1928 et en 1948.
La Corse a connu de fréquentes secousses, y compris dans notre canton. "Corse-Matin" avait publié le 24 février 2009 une note historique à ce sujet:
"Le premier signalement sismique dans l'histoire de l'île remonte à 1775. "On écrit de Vico, bourgade dans la partie occidentale de l'île de Corse, près de l'embouchure du Liamone, que le 6 octobre, à 7h35 du matin, on a ressenti une secousse de tremblement de terre assez violente pour faire abandonner tout à coup les maisons, mais elle ne dura que deux secondes et ne renversa que quelques pierres", indiquent les documents d'archive. D'autres secousses se produiront à la fin du mois dans la même région: "Une secousse a renversé une maison à Vico et une au village de Quillani (sic)". D'après les spécialistes, l'épicentre se trouvait alors au large du golfe de Sagone.
Il y a eu aussi des mouvements le 3 avril 1978 et le 7 juillet 2011, ce dernier ayant fait l'objet d'un article dans ce blog, dont le lien se trouve à la fin de ce texte.
Séisme de 2011.
Pourquoi les Deux Sorru sont-ils particulièrement touchés?
La raison a été fournie par l'abbé GIROLAMI-CORTONA qui, à la page 17 de sa "Géographie générale de la Corse" publiée en 1893, écrivit:
"La Corse a ressenti rarement ces phénomènes sismiques (...). On ne peut citer que trois mouvements d'oscillation et un ébranlement général. Le premier mouvement se fit remarquer à Vico, Appricciani et Guagno en 1775: ce qui prouve la corrélation des tremblements de terre avec l'origine volcanique des eaux thermales, Vico se trouvant à douze kilomètres des bains de Guagno et à environ cinq kilomètres des Caldanelle".
Hier soir, jeudi 7 juillet, à 21h 21, la terre a tremblé en Corse et en Provence. Selon le bureau central sismologique de Strasbourg, l'épicentre du séisme était situé en mer, à 100 km à l'...
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blog consacré à Poggiolo, commune de Corse-du-Sud, dans le canton des Deux-Sorru (autrefois, piève de Sorru in sù).
Il présente le village, ses habitants, ses coutumes, son passé et son présent.
Accroché à la montagne, pratiquement au bout de la route qui vient d'Ajaccio et de Sagone, POGGIOLO est un village corse de l'intérieur qui n'est peut-être pas le plus grand ni le plus beau ni le plus typé. Mais pour les personnes qui y vivent toute l'année, comme pour celles qui n'y viennent que pour les vacances, c'est leur village, le village des souvenirs, des racines, un élément important de leur identité. POGGIOLO a une histoire et une vie que nous souhaitons montrer ici. Ce blog concerne également le village de GUAGNO-LES-BAINS qui fait partie de la commune de POGGIOLO. Avertissement: vous n'êtes pas sur le site officiel de la mairie ni d'une association. Ce n'est pas non plus un blog politique. Chaque Poggiolais ou ami de POGGIOLO peut y contribuer. Nous attendons vos suggestions, textes et images. Nota Bene: Les articles utiliseront indifféremment la graphie d'origine italienne (POGGIOLO) ou corse (U PIGHJOLU).