(suite des articles précédents)
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Sur le devoir de 1963 qui est utilisé dans cette série d'articles, on pouvait lire ensuite:
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Il n’y a aucune boutique, ce qui fait que des marchands viennent plus ou moins régulièrement pour que les habitants puissent s’approvisionner.
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En fait, une épicerie existait: celle de Mimi CANALE. Mais elle était à Guagno-les-Bains.
(photo Google Maps, novembre 2008)
En ce temps où les voitures étaient rares, les jeunes pouvaient parfois faire à pieds les trois kilomètres de
route entre Poggiolo et les Bains pour des achats importants. Je me souviens être allé ainsi un après-midi de 1966 chez Mimi pour acheter... un stylo à bille.
(de gauche à droite: Christian PINELLI, Joël CALDERONI, Marie-Thérèse MARTINI, N. T. , Marie-Dominique et Santa VINCIGUERRA) (photo de Jacques-Antoine MARTINI, 1968)
Mais il valait mieux attendre le moment de l’arrivée à Poggiolo du camion de Mimi ou d’autres marchands. Chaque
jour, les klaxons annonçaient leurs différentes arrivées .
Ces commerçants sont bien moins nombreux maintenant car le nombre de résidents a fortement chuté et car, avec sa voiture personnelle, il est plus facile de faire soi-même les
courses à Vico, Sagone ou Ajaccio.
Le 2 mars 2009, le journal de 13h de TF1 a montré un reportage sur les commerçants ambulants de maintenant à Poggiolo et à Soccia. Regardez-le.
La page 2 du devoir s'arrêtait avec cette phrase.