Si honnie, si critiquée maintenant, la voiture automobile fut le symbole de la liberté pour les Français de l'après-guerre qui pouvaient profiter de leurs congés payés. L'auto fut encore plus importante pour leurs enfants, les enfants du "baby-boum" qui, avec le permis de conduire, pouvaient se libérer de leurs parents.
Dans cette génération, il semble que François OLIVA fut le premier à avoir obtenu le carton rose qui autorisait à prendre le volant.
A Poggiolo, il conduisait une Traction Avant Citroën, qui quitta un jour la route pour les broussailles du col de Sorru. Il pouvait également disposer d'une Peugeot 203 sur laquelle il est ici assis avec Hervé CALDERONI, peut-être en 1968.
En juillet 1969, quinze jeunes quittèrent Poggiolo pour visiter tout le nord de la Corse. Deux copains de François avaient une 2 Chevaux Citroën, la voiture longtemps la plus populaire.
Cette balade automobile et touristique utilisa plusieurs véhicules comme la 4L Renault de Michel FRANCESCHETTI qui est visible sur la photo suivante, prise dans les calanche de Piana.
De gauche à droite, deux copains, François OLIVA, Joël CALDERONI, Bernard FRANCESCHETTI, Christian PINELLI et Hervé CALDERONI. Photo Michel Franceschetti.
La 4L stationnant au village, devant la maison de Valère, en 1973, juste après un orage, ce qui explique les débris sur la chaussée.
Et, si on avait des soucis mécaniques, on pouvait compter sur le garage de Jean MICHELANGELI (1907-1983), au Fragnu, ou sur le savoir-faire de Hervé OULIÉ.
Heureux temps de la pollution sans remord!
Les photos s'agrandissent avec un clic de souris.
Dans la vidéothèque poggiolaise: