L'article précédent (Stretta: la descente dangereuse) insistait sur la permanence du danger de la partie la plus raide de la Stretta. Mais des changements importants sont bien plus nets sur d'autres parties. Ces constatations peuvent être réalisées en comparant une autre photo de 1936, prêtée par Marie-Thérèse MARTINI-LECCIA, avec un cliché (en noir et blanc) de 2014.
En 1936, le sol est constitué par de grandes pierres, comme vu précédemment, mais elles sont très disjointes et laissent apparaître de grandes surfaces de terre.
Maintenant, tout est bétonné de façon égale, comme le caniveau, autrefois ouvert, qui est désormais recouvert par des dalles de ciment.
La porte d'entrée de la maison de gauche (Pinelli-Orazy) est protégé, depuis quelques années, par un auvent. Sur la façade, est fixé un lampadaire de l'éclairage public.
La présence de l'électricité et du téléphone (deux inventions qui n'étaient pas présentes à Poggiolo avant la seconde guerre mondiale) est encore plus évidente par le grand nombre de fils visibles sur la seconde photo.
Une photo du même endroit, mais prise depuis la chapelle le 25 août 2014, montre encore mieux le véritable embrouillamini de fils qui est la caractéristique de la société actuelle.
En tout cas, depuis quatre-vingts ans, on a bien gagné sur le plan de la facilité de circulation.
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