22 mars 2010
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Les panneaux électoraux achetés pour l'occasion des élections territoriales par la mairie sont restés
vierges en grande partie. Les partisans des listes en présence les ont presque totalement ignorés. Il est vrai que l'utilisation des panneaux officiels est loin d'être devenue une tradition.
Depuis quelques temps, les isoloirs sont utilisés, ce qui est un progrès énorme par rapport aux habitudes d'il y a une trentaine d'années. Autrefois, les affiches politiques se mettaient
n'importe où, le respect de la nature n'étant pas pris en compte.
Plus visibles sont les inscriptions à la peinture. Il en existe plusieurs à Poggiolo. Par exemple, en bas du
village, à la Tiusa...

Le garage des CALDERONI en supporte depuis longtemps...
Une est visible sur le mur au bord de la route...
L'intérêt, pour les peintres, est que leur œuvre est durable.
Le record de durée est détenu par le morceau de tag qui est encore sur le côté de la maison
CECCALDI.
On voit bien un "A" précédé d'un "C" plus pâle et suivi par des ombres d'autres lettres. Les
spécialistes d'épigraphie pourront y lire "CARLI", ce qui peut paraître ésotérique.

Cette inscription est bien politique sans avoir cependant une signification politique.
En août 1968, le décès de Martin PAOLI, maire de Poggiolo, ayant libéré son siège de conseiller général,
deux candidats s'affrontaient: Jean GAFFORY, maire de Guagno, pour la gauche, Ange CARLI, maire gaulliste de Soccia.
Les jeunes Poggiolais en discutaient évidemment. Il y eut une dispute sur des sujets mineurs et, les esprits s'échauffant, on mélangea opinions politiques et questions personnelles. Du coup, cinq d'entre eux, pour montrer leur mécontentement et surtout pour agacer d'autres qui se proclamaient de gauche, eurent l'idée de prendre un pot de peinture. En pleine nuit, ils badigeonnèrent quelques murs du nom du candidat socciais (qu'ils ne soutenaient pas forcément tous). Le lendemain et les jours suivants, les discussions allèrent bon train, chacun y voyant une audacieuse action de propagande d'un camp. Quant aux jeunes, leur querelle fut vite oubliée.
Les jeunes Poggiolais en discutaient évidemment. Il y eut une dispute sur des sujets mineurs et, les esprits s'échauffant, on mélangea opinions politiques et questions personnelles. Du coup, cinq d'entre eux, pour montrer leur mécontentement et surtout pour agacer d'autres qui se proclamaient de gauche, eurent l'idée de prendre un pot de peinture. En pleine nuit, ils badigeonnèrent quelques murs du nom du candidat socciais (qu'ils ne soutenaient pas forcément tous). Le lendemain et les jours suivants, les discussions allèrent bon train, chacun y voyant une audacieuse action de propagande d'un camp. Quant aux jeunes, leur querelle fut vite oubliée.
Un tag (mot qui n'existait pas en 1968), placé sur l'actuelle maison GRIMALDI, fut rapidement barré de
peinture noire et resta en l'état plusieurs années.



L'inscription de la maison de Valère est la seule rescapée.

Avant qu'elle disparaisse, ne faudrait-il pas la protéger et la classer comme monument historique? Ne
fait-elle pas partie du patrimoine poggiolais? Faut-il en faire la demande aux nouveaux élus de la CTC?
P.S.: L'élection cantonale fut remportée par Jean GAFFORY. Un film de la vidéothèque poggiolaise évoque sa victoire.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir le film
P.S.: L'élection cantonale fut remportée par Jean GAFFORY. Un film de la vidéothèque poggiolaise évoque sa victoire.
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